Je marche les yeux clos vers ce bois menaçant
Dont mon coeur impuissant ne connaît que l'orée
Je m'éloigne inconscient des moments colorés
Enivré du frisson qu'on a en avançant
Je glisse entre les doigts de la sombre forêt
Attiré par l'odeur d'une vie étrangère
Stimulant la douceur de ma vie de naguère
Mon corps tremble en songeant aux jeux qu'on y ferait
Il m'attrape et me tire avec habilité
Ce corps qui se défait de ses subtilités
C'est un amour qui meurt à la lueur du jour
La nuit s'éteint. La lune me rend mes pensées
Scintillant sous mes yeux je vois mon avancé
Le cauchemar est loin, mais il revient toujours