
Maisons d'édition, auto-édition
par Sangre13 il y a 4 ans
En tout premier, voici un message de @Thibault Flamant sur ce qu'il sait des maisons d'éditions:
Voici tout ce que j’ai appris sur l’édition :
Il existe plusieurs types d’édition :
- Compte d’éditeur (le must du must)
- Compte d’éditeur participatif (à éviter comme la peste)
- Compte d’auteur (à éviter comme la peste)
- L’autoédition traditionnelle
- L’autoédition en format numérique
Concernant l’autoédition, je n’ai eu que peu de retour, j’ai cependant l’impression que le côté promotion du livre et démarchage des libraires soit long et compliquer. De plus, la promotion, publicité peut avoir un coût.
L’autoédition sous format numérique me parait être la moins onéreuse. Il existe plusieurs plateformes (Kobo par exemple) qui te permettent de mettre en ligne ton livre au prix choisis. Il restera disponible un laps de temps (il me semble 90 jours).
Le compte d’auteur et le compte d’éditeur participatif sont à bannir. J’ai fait plusieurs recherches assez poussée sur certaines maisons qui demandent une participation de plus de 3000 euros. Hormis si tu as les moyens et si tu tiens absolument à être éditer, il faut oublier. Ils auront toujours tendance à dire que ton manuscrit est le meilleur et très très bon, cela est juste pour te tromper et te faire signer.
Le compte d’éditeur est vraiment la meilleure solution pour se faire éditer, et aussi la plus difficile. Les délais y sont généralement long (10 à 12 mois chez Bragelonne). Cependant, réussir à se faire éditer à compte d’éditeur est vraiment un signe de qualité de ton manuscrit. Il faut par contre choisir les maisons d’éditions avec soin, en prenant en compte plusieurs paramètres :
- Ligne éditoriale
- Nombre de signes (certaines maisons veulent des manuscrit de +350 000 signes (Mnémos))
- Mise en page
- Type de fichier (.doc, .pdf …)
Une fois le manuscrit retenu, la maison te proposera un contrat. IL EST VITAL DE LE LIRE ENTIERREMENT. En effet, des clauses abusives pourraient avoir été volontairement mises dans le contrat. En voici quelques exemples :
- Payer sa couverture
- Payer sa correction
- Payer sa promotion
- Absence de mention de publication obligatoire sous x mois (article L132-11 du CPI)
- Rémunération sur le net de l’éditeur (article L132-17-6 du CPI)
- Absence de mention du nombre d’exemplaire imprimés (article L132-10 du CPI)
- Rémunération à partir de x exemplaire vendue (l’auteur DOIT être payé dès le 1er exemplaire vendu)
- Droits de préférences (article L132-4 du CPI)
- Menaces de procès inscrit dans le contrat
CPI : Code de Propriété Intellectuelle
Je me permet ensuit de copier-coller un message fort intéressant de @Grégory Brion sur l’autoédition et qui résume assez bien le sujet:
Je n'ai jamais été édité, mais je compte m'auto-produire pour la sortie de mon premier roman, La reine teylane. Et voici un peu mon plan de bataille.
Tout d'abord, je compte faire totalement abstraction du format papier disponible en librairie. Il y a beaucoup trop de chose à faire, et l'énergie à dépenser me parait être bien plus grande que le bénéfice que j'en tirerai.
Mon objectif premier est donc de me focaliser sur les services Kindle et CreateSpace d'Amazon, qui permettent de distribuer le roman au format numérique pour tablette, et papier imprimé à la demande. Surtout qu'ils rapportent entre 70 et 30% du prix de vente. Quand on voit les 6 à 10% d'une maison d'édition, délivrés après une année minimum, le choix est vite fait.
Ça demande de faire sa mise en page soi-même, ainsi que la correction et le marketing (réseaux sociaux, site web, etc).
En dernier, je rajoute un lien de @Valou qui nous parle de son expérience avec l’autoédition : http://www.violonspercussions.com/single-post/2016/06/13/Lauto%C3%A9dition-par-d%C3%A9pit-ou-par-choix-
Voici tout ce que j’ai appris sur l’édition :
Il existe plusieurs types d’édition :
- Compte d’éditeur (le must du must)
- Compte d’éditeur participatif (à éviter comme la peste)
- Compte d’auteur (à éviter comme la peste)
- L’autoédition traditionnelle
- L’autoédition en format numérique
Concernant l’autoédition, je n’ai eu que peu de retour, j’ai cependant l’impression que le côté promotion du livre et démarchage des libraires soit long et compliquer. De plus, la promotion, publicité peut avoir un coût.
L’autoédition sous format numérique me parait être la moins onéreuse. Il existe plusieurs plateformes (Kobo par exemple) qui te permettent de mettre en ligne ton livre au prix choisis. Il restera disponible un laps de temps (il me semble 90 jours).
Le compte d’auteur et le compte d’éditeur participatif sont à bannir. J’ai fait plusieurs recherches assez poussée sur certaines maisons qui demandent une participation de plus de 3000 euros. Hormis si tu as les moyens et si tu tiens absolument à être éditer, il faut oublier. Ils auront toujours tendance à dire que ton manuscrit est le meilleur et très très bon, cela est juste pour te tromper et te faire signer.
Le compte d’éditeur est vraiment la meilleure solution pour se faire éditer, et aussi la plus difficile. Les délais y sont généralement long (10 à 12 mois chez Bragelonne). Cependant, réussir à se faire éditer à compte d’éditeur est vraiment un signe de qualité de ton manuscrit. Il faut par contre choisir les maisons d’éditions avec soin, en prenant en compte plusieurs paramètres :
- Ligne éditoriale
- Nombre de signes (certaines maisons veulent des manuscrit de +350 000 signes (Mnémos))
- Mise en page
- Type de fichier (.doc, .pdf …)
Une fois le manuscrit retenu, la maison te proposera un contrat. IL EST VITAL DE LE LIRE ENTIERREMENT. En effet, des clauses abusives pourraient avoir été volontairement mises dans le contrat. En voici quelques exemples :
- Payer sa couverture
- Payer sa correction
- Payer sa promotion
- Absence de mention de publication obligatoire sous x mois (article L132-11 du CPI)
- Rémunération sur le net de l’éditeur (article L132-17-6 du CPI)
- Absence de mention du nombre d’exemplaire imprimés (article L132-10 du CPI)
- Rémunération à partir de x exemplaire vendue (l’auteur DOIT être payé dès le 1er exemplaire vendu)
- Droits de préférences (article L132-4 du CPI)
- Menaces de procès inscrit dans le contrat
CPI : Code de Propriété Intellectuelle
Je me permet ensuit de copier-coller un message fort intéressant de @Grégory Brion sur l’autoédition et qui résume assez bien le sujet:
Je n'ai jamais été édité, mais je compte m'auto-produire pour la sortie de mon premier roman, La reine teylane. Et voici un peu mon plan de bataille.
Tout d'abord, je compte faire totalement abstraction du format papier disponible en librairie. Il y a beaucoup trop de chose à faire, et l'énergie à dépenser me parait être bien plus grande que le bénéfice que j'en tirerai.
Mon objectif premier est donc de me focaliser sur les services Kindle et CreateSpace d'Amazon, qui permettent de distribuer le roman au format numérique pour tablette, et papier imprimé à la demande. Surtout qu'ils rapportent entre 70 et 30% du prix de vente. Quand on voit les 6 à 10% d'une maison d'édition, délivrés après une année minimum, le choix est vite fait.
Ça demande de faire sa mise en page soi-même, ainsi que la correction et le marketing (réseaux sociaux, site web, etc).
En dernier, je rajoute un lien de @Valou qui nous parle de son expérience avec l’autoédition : http://www.violonspercussions.com/single-post/2016/06/13/Lauto%C3%A9dition-par-d%C3%A9pit-ou-par-choix-
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Si je peux me permettre, je te conseille de regarder quelques unes des vidéos du tutubar de la chaine MIA
https://www.youtube.com/channel/UCtYuJZT6dMcxHh0VQqSS3Gw
Ce sont des professionnels qui traitent du sujet de la promotion d'auteurs.
A+
GEO
https://page42.org/
Mais il faut avant tout cibler les maisons d'édition, timbré le colis et prier : il n'y a qu'un tout petit pourcentage de manuscrit qui sont publiés, et seulement une centaine d'auteurs français qui vivent de leur plume (ce qui n'est pas beaucoup)
En effet, le choix n'est pas simple. Si tant est, qu'on arrive à faire le bon.
Pour ma part, ma plus grande frustration de l'AE est que mon roman a gardé qq coquilles et autres fautes d'orthographes. J'avais payé une correctrice pour m'aider à être impeccable et grosse déception. Résultat, 300 exemplaires imparfaits.
Ensuite, ma quatrième de couverture ne semble pas des plus vendeuse, du moins elle ne rend pas justice à mon livre. GENIAL ! Pareil, j'ai payé pour ça.
Mais tout n'est pas noir.
Si tu veux des chiffres, je vais te donner les miens.
J'ai donc fait imprimer 300 exemplaires. Tout compris, correction, impression, graphiste, démarche ISBN etc, etc... ça m'a couté 3500 €.
Mon livre sort à 18 €. Pour chaque vente directe, je touche les 18 et les 8 pour le e-book.
Quand ça passe par une librairie, amazon au autre, je touche entre 11 et 13 €.
Les 300 sont donc là pour me rembourser mes frais.
Mais vendre n'est pas si simple.
En 3 mois, j'ai écoulé 90 exemplaires. Ce qui est pas mal car j'ai de bons retours, souvent très positifs. Et plus d'une fois, une vente en a entraîné une autre. Je peux espérer que le bouche à oreille va commencer à faire des petits. De plus, le centre culturel de leclerc ouvre facilement ses portes aux nouveaux auteurs. Enfin... le fait d'avoir signé avec les auteurs libres m'a bcp aidée.
A la clé, une journée dédicace. Mais c'est là que je suis mal. Vendre un livre avec des fautes ( même si c'est 5 que personne ne verra ou presque ), ça me gène énormément.
Alors l'idée parfois de le proposer à une maison d'édition me traverse l'esprit. Si par chance j'étais retenue, ils l'éditeraient sans faute.
Mais bon... je ne sais pas.
Ce qu'il faut retenir, c'est que l'AE demande bcp d'efforts et d'attentions.
Il faut soit être pro ou du moins travailler à fond pour ne rien laisser passer, soit s'entourer de bons pro mais là il faut payer et encore... parfois on est déçu.
Je vous dirai comment s'est passée ma journée dédicace au CCL et surtout combien j'en ai vendu. C fin octobre.
Si c'est plutôt sympa, je solliciterai d'autres librairies de ce genre.
Le débat est éternel. Mais attention à ne pas idéaliser non plus l'édition.
On perd ses droits d'auteur, son libre arbitre, la mot patience prend tout son sens... et 2€ par oeuvre vendue, c peu malgré tout.
Puis pas faux pour les fautes, tout seul c'est impossible de s'auto corriger pleinement...