Il y a un univers que vous adorez et vous voulez partager un nouveau personnage de votre création et son histoire dans cette univers tant aimé. Problème : vous ne savez pas par où commencer !

Dans cette discussion, les auteur.e.s qui en ont marre des clichés peuvent donner leurs astuces d'écriture, que ça soit le plan du scénario, les fiches de personnages, les moments clés de l'histoire etc.

L'orthographe et la syntaxe sont également des points très importants ! Écrire une fanfiction, ce n'est pas écrire un brouillon ! Le but est de partager un univers remasterisé de votre main, le lecteur doit pouvoir s'y plonger sans être gêné par les fautes, l'insipidité du vocabulaire, et j'en passe...

Pour moi, voici les points importants :

— S'éloigner de la Mary-Sue et Gary-Stu : PERSONNE n'est parfait. Désolée, pas même votre personnage.

NdA : Pour une touche humoristique, les Mary-Sue sont parfaites. On peut les utiliser avec modération (ce qui est dangereux) ou -au contraire- y aller à fond et mener le sarcasme loin.

— Laisser des moments de répis au personnage principal : un humain ne peut pas vivre sans hygiène, manger, boire, dormir, aller aux toilettes etc. Pas besoin de les détailler, mais pensez à faire des pauses ! TROP D'ACTION TUE L'ACTION

— Sortir des scénarii habituels : (liste d'exemple) fanfiction Harry Potter avec la fille de Voldemort, la soeur jumelle d'Harry ou d'Hermione, la meilleure amie du trio d'or, la fille adoptive des Malefoy ou de Rogue. Désolée, ce n'est que mon avis. OSEZ L'ORIGINALITÉ !

— Le passé sombre : qu'il s'agisse d'une agression, maltraitance, maladie etc renseignez-vous sur la psychologie et les répercutions sur l'évolution du bambin ou vous risquez de décrédibiliser les vraies victimes. Ex : j'ai été abusée par mon père suite au divorce de mes parents, l'enfer a duré sept ans ; je n'ai jamais pris de rendez-vous avec une psychologue et j'ai réussi à oublier cet événement facilement ; je sors cette information dix ans plus tard, une seule fois, pour attendrir un beau garçon. NON.

— Le gentil est gentil ; le méchant est méchant : ah bon ? mettons de côté les pathologies et les déviances mentales/sexuelles. Un méchant ne veut pas détruire le pays juste parce qu'il s'ennuie. Trouvez des mobiles qui montrent que le méchant a aussi une histoire, un but, un objectif ou autre. Les méchants ne se trouvent pas méchants : ils considèrent que ce qu'ils font est juste, tout comme le gentil se sent gentil en arrêtant le méchant. La notion du bien et du mal dépend de nos propres valeurs morales. Tous les personnages d'un même univers n'ont pas la même psychologie, c'est l'évidence même.

Voilà, j'ai eu mon petit coup de gueule eh eh. Ces astuces vous ont-elles éclairé.e.s ?

Et vous, que conseilleriez-vous ?