
Que trouvez-vous intéressant dans un roman d'amour ?
Bonjour à tous !
Je m'adresse aux auteurs de romans d'amour mais aussi aux lecteurs.
Je m'explique : longtemps j'ai été une dévoreuse de romans fantastiques, de science-fiction mais surtout de thriller et d'horreur. Ça c'était avant les livres sur d'Histoire, d'Art et d'Archéologie....
Je me suis mise à lire des romances et même de l'érotisme que depuis ce début d année car j entamais ma tétralogie "Oeuvre d'Art".
Ma question pour les auteurs, comment faites-vous pour ne pas tomber dans le cliché ou dans le gnan-gnan ? Je pense être proche du réalisme pour éviter ce genre de banalité mais comment vous vous y êtes pris ?
Et les lecteurs, qu'est ce que vous aimez retrouver dans les romans d'amour ? Ainsi que pour ceux qui n'aiment pas ce genre, pourquoi ?
J'aimerais avoir vos avis. Merci pour votre attention et vos réponses.
Mais j'ai eu l'occasion de tomber sur de rare perle. Notamment la trilogie "S.E.C.R.E.T" dont le scénario était original (une association secrète qui aide les femmes à retrouver confiance en elle en réalisant leur fantasmes).
Aussi, j'ai lu "Au bonheur de ces dames" de Angela Behelle qui m'as envoûtés. La rencontre entre un étudiant de 19 ans qui ne connais rien au sexe et une bibliothécaire d'une quarantaine d'année qui va tout lui apprendre. Mais l'histoire est un peu plus complexe. Là c'est surtout le personnage de Claudia (la bibliothécaire) qui m'as emporter ainsi que les scènes érotiques impeccablement dosée (il n'y en a pas de trop, ni trop peu. Elle sont décrite de manière explicite sans tomber dans la vulgarité, c'est de l'érotisme très visuel sans sombrer dans le porno, presque poétique je dirais).
Donc voilà : un bon scénario, de bon personnage et les scènes érotiques qui doivent être décrite de manière très juste sans chercher à en faire trop.
-La trilogie italienne - Irène Cao
Dans la version sur laquelle je travailles actuellement, l'histoire d'amour est plus ambiguë. Et depuis l'avant dernière version,j'emprunte des sentiers que je n'aurais jamais empruntées avant. Si depuis que j'ai commencé à écrire, j'écrivais sur des relations amoureuses entre homme et femme, depuis cet été, ce n'est plus exclusivement cela.
Arrive ensuite l'inspecteur Columbo qui arrive à détecter le meurtrier d'une manière que tu n'aurais pas imaginé.
J'adore cette idée où le spectateur est manipulé et tombe sur le cul à la fin. ;)
Pour les histoires d'amour, il faudrait arriver à penser de la même manière.
J'ai une armoire avec un pied cassé et le roman d'amour qui cale la dite armoire fait pile poil la bonne épaisseur.
Bêtement, j'ai placé le dos du roman coté mur. Je ne peux malheureusement pas vous en donner le titre, mais je sais qu'il traite de la variation du taux d'ocytocine de l’héroïne...
C'est pas celui-ci ?
https://www.instagram.com/p/BnyeYJDFcvb/
(je fais de la pub ^^)
MDR ! ;-)))
Jean Frotsec ! Ça alors ! J’en ai rêvé, scribay l’a enfanté !
(J’espere Que la brigade des mœurs est encore en pleine digestion)
Ça m’ennerve De pas savoir qui vous êtes mR Frotsec !
Tu me diras qu'enlever son slip, en certaines circonstances confine à l'aveu. ^^
Je reconnais, un peu gêné, que les personnages m’ont échappé, qu’ils se sont livrés sous ma plume trempée dans le vieil XO, à des horreurs que je reprouve, que madame Bovary c’est moi et leurs fantasmes les miens. (Heu non, pas tous)
Vous avez oublié de signaler aussi l’alcoolique vitupérant et violeur de cadavres, la petite face-de-rat blême et pedophile, la bonne sœur qui se fait sauter par un faux veuf joyeux...
Je vous rassure, l’orpheline n’est pas naïve-naïve. Elle a tapé dans la pharmacie et fait de l’auto prescription au mépris de toutes les recommandations des autorités sanitaires depuis des années. Pour les risques de chaude-pisse, elle s’est probablement dit qu’il y avait des dangers plus urgents à gérer.
Allez, la Renarde, reconnaissez qu’un roman sur la fin du monde, survivaliste et féministe à la fois, ça mérite d’être salué, même si le narrateur est un goujat et que vous avez envie de le baffer !
Quant aux conneries de mister v sur les points de vue, je m’incline aussi tiens, autant en profiter, surtout que Lulu est enfin out.
... au lieu d'en discuter des bienfaits ou des satanités ^^
(DLD, gros vantard, va !)
https://www.scribay.com/text/1155310844/le-vieux-puits
Dans le thème de la discussion ;)
Le roman d'amour doit devenir le roman interdit.
Les histoires de Barbie et Ken n'attirent plus personne, sinon les gamines et les ménagères assoiffées de télé-réalité, de marseillais, de ch'tis à tout va.
Non, il faut un sujet grave, un sujet qui fait du mal. Il faut des gens qui s'aiment tout en dérangeant les autres. C'est ce qui fera que leur liaison sera encore plus forte, plus violente, moins accessible à tout un chacun. C'est ça l'amour... S'aimer en se moquant des autres et non pas pour donner du plaisir aux autres.
Tu auras moins de lecteurs, mais tu auras un vrai public. De ceux qui auront compris que tu parles d'eux.
Le complexe de l'écrivain est d'écrire pour faire plaisir aux autres, alors qu'il faut écrire pour animer et faire plaisir à ses personnages. ♥
(Perso, les triller et les polar, je trouve que... c'est toujours la même chose xD)
- N
C'est toujours les meilleurs qui finissent bien ! "Roméo et Juliette", "Love Stoy"... Y a pas à dire, c'est ceux qui ont une bonne fin qui marquent le plus. ;-)
Ceux qui ont une fin terrible, les moins évidentes sont par contre les plus réalistes... et là, on ne tombe pas dans le cliché du roman d'amour.
Dès le moment où leur relation devient sérieuse et qu'il y a moins de situations et de quiproquo amusant j'arrête souvent de regarder parce que je connais déjà la fin.
Son meilleur ami restera son meilleur ami et elle épousera le riche alors qu'il est détestable.
J'aimerais bien voir des fins où la fille choisis tout simplement de vivre sa vie parce que ça n'a pas fonctionné, que tout les opposaient trop( la famille, leur milieu sociaux, les amis, leur caractère respectifs et même ce damné chinchilla qui mangeait les chaussures de monsieur!) Mais ça n'arrive quasiment jamais!
Parfois, il y a des séries coréenes où les deux protagonistes ne finissent pas ensembles et n'ont pas une fin heureuse, et là en générale la fin n'est pas heureuse du tout! On part sur un petit: un personnage sur deux qui meurent.
J'avoue que j'adore ces drames romantiques, mais entre le happy end et Hiroshima y a un entre deux. À la fin de la série j'ai un tel sentiment de vide et de frustration!
Je ne dis pas que les happy end ne sont pas bien, attention ! Juste qu'on les oublie plus facilement voir même qu'on s'y intéresse que d'un œil, vu que c'est plus proche de l'irréalité que de la vie courante que tout le monde aimerait changer. (ou presque tout le monde) ! ;-)
Je me souviens d'une série où après seize épisodes à voir les deux protagonistes d'abord se détruire mutuellement ou personnellement: l'un veux se venger de l'autre car elle a détruit( mais en fait cest pas elle cest sa mère) le frère du premier qui était très amoureux d'elle( et c'était réciproque d'où le fait qu'elle ne comprenne pas la rupture et qu'elle se détruise à cause de ça). Et après tout ça enfin pour le dernier épisode ils sont tous les deux réunis dans un chalet en montagne et ça pourrait s'achever là sur une fin ouverte ou nous, téléspectateurs y collerions la fin qui nous plais, mais non: ça se finis avec elle qui sort de nuit en pleine tempête de neige pour pleurer( elle est enfin libérée de la tyranie de sa famille et peu vivre en paix après tous ce qu'elle as traversée) et lui vas pour la consoler.
Dans le dernier plan on les vois morts de froid( litérallement) dans les bras l'un de l'autre).
Pourquoi!?
Comme n'importe quel élément sur les liens sociaux, le caractère, les sentiments, les émotions, ... : il faut que ça serve une intrigue plus large, que ça raconte autre chose. L'amour et tout le reste ne doivent servir qu'à ajouter du réalisme / de la consistance aux personnages, aider à susciter l'empathie du lecteur. C'est comme le sel dans un plat ou le sucre dans un dessert : il en faut un peu pour que ce soit bon, mais s'il y en a trop ça devient écoeurant.
Par exemple " tous les bad boys ont des tatouages dans les autres livres ". Ça me fait tiquer, je crée un bad boy sans tatouage et ainsi de suite.
Du coup j'ai écrit une histoire entre une fille timide, un peu coincée avec un grand bad boy musclé MAIS aux yeux marrons.
ça me permet d'éviter le cliché :)
En fait, les histoires d'amours intéressantes sont celles qui ne se veulent pas faîtes exprès. Je m'explique : un amour qui se créé dans un livre de science-fiction, un polar, un post-apo, se voudra plus important, plus accrocheur car tout un monde sera imaginé derrière. Un roman d'amour qui tourne autour des deux amoureux devra employer une originalité incroyable pour me plaire.
Les amours impossible, ça a toujours été les plus connus non ? ^^
Je pense qu'on aient accros à ça, on veux que les deux protagonistes trouvent le moyens d'être ensembles malgré tout
Pourquoi ce film et surtout cette histoire : parce qu'elle commence par la rupture, par ce qui se passe après, bien après la rencontre, et que de ça on ne parle pas, de nos disputes, de nos médiocrités, de ces mots qui blessent l'autre parce qu'on le connaît si bien qu'on sait exactement où appuyer pour le blesser, où faire mal dans ses faiblesses que l'on trouvait touchantes avant, que par amour il a laissé paraître.
Parce qu'il pose aussi la question de cette envie d'effacer l'autre et la douleur de le perdre au risque de perdre aussi le beau d'une histoire qui certes se termine mais valait le coup d'être vécue.
Parce que lorsqu'on se déchire on oublie trop souvent qu'on s'est aussi dit oui et pourquoi.
Un contrepied qui traite avec beaucoup de réalisme à travers un scénario surréaliste les rapports de couple.
Voilà ce que j'aime lire aussi, l'après rencontre, pas l'avant, l'avant tout le monde le connaît.
Eternal Sunshine for a Spotless Mind marche en plus du scénario mais des acteurs comme les personnages dans un livre : si les personnages sont banales sans aucune personnalité ni de profondeur, que l'auteur n'a pas travaillé cela, ça peut évidemment tomber dans le cliché. C est mon simple avis.
Nombres d'histoires qui peuvent avoir du potentiel mais que l'écrivain n'approfondit ni le dialogue ni la profondeur des protagonistes si je puis dire, aucune description des lieux, sans recherches et bien ça me lasse. En fait c est tout le travail derrière qui fait que l'histoire cliché ou banal peut être un chef d oeuvre ou non. :))
Dans la romance ce que j'ai pu introduire ce sont des sentiments déjà ressentis et parfois ça a pu me mettre dans un état très nostalgique.
En tout cas, si tu n'aimes pas les "clichés" prends une poudre de passion, l'intrigue que tu considères exaltant, de poésie et de réalisme mélangeant de fantasmes. Je trouve que ça peut faire un très bon roman quand il est propre à l'auteur aussi comme dit Clem Laysler plus haut.
Moi, j'adore les romances alors que la réalité est bien un problème. Les textes qui mélangent la poésie au récit, de la simple amitié à l'amour enflammé. C'est pour moi le meilleur sujet et le pire : on peut y écrire n'importe quoi ou y faire un gros scénario.
La meilleur chose à faire quand vous voulez écrire de l'érotisme ou de la romance... c'est de l'écrire comme vous le semblez parfait, même si ça peut paraître gnan-gnan, cliché, ou non-original.
Surtout que les histoires d'amour, ce n'est pas toujours un homme et une femme, et ça c'est très cool.
Bref, lisez de l'amour, écrivez de l'amour et faîtes l'amour (mais protégez-vous).
Oui j'avais omis la poésie qui peut aller de pair avec la romance et l'histoire peut donc aussi se trouver très feeling good ou un drame bien mené. Ça change même !
J'ai eu de bonnes surprises comme de mauvaises, des choses parfois très matures, qui posent des questions existentielles, philosophiques ou spirituelles, puis des choses très bas de gamme, en général avec un mec torse poil sur la couverture (parait que ça se vend mieux), des clichés à la pelle et écrit avec les pieds.
Ce que j'aime? Les beaux gosses (vous m'excuserez de pas fantasmer sur Jean Boulet et Kévin Kéké). Les persos torturés, qui ont autre chose à offrir que leur bogossitude. Les bad boy fonctionnent bien chez moi, du moment qu'on ne me parle pas d'amour rédempteur ("je vais changer parce que je t'aime d'amouuuuur"), les thèmes trash ou malsain, et le fait de pouvoir lire de la romance dans à peu près tous les genres qui existent (SFFF et contemporain principalement, vu que j'aime pas le policier).
Ce que j'aime pas? Les Mary Sue et Gary Tsu, le principe de l'élu(e) qu'on retrouve dans bien d'autres genres que la romance mais sous d'autres prétextes, l'érotisme mal géré (je préfère pas d'érotisme que de lire le mode d'emploi sur comment jouir trois fois avec un 30cm dans l'anus), le happy end obligatoire, en particulier si c'est pas cohérent avec les persos, le mièvre, feel-good, fluffy, appelez ça comme vous voulez et l'histoire qui tourne exclusivement autour de la romance, les gentils d'un côté, les méchants de l'autre, le millionnaire et sa souillon... Bref, y'en a beaucoup en fait ^^'
Concernant l'écriture, bah y'a forcément certains clichés que je reprends (ceux que j'aime du moins), en espérant avoir créé des persos suffisamment forts pour voir au-delà. Je crois que du moment que c'est assumé, ça passe. Sur la littérature de genre c'est parfois compliqué de passer outre. Mais si mon perso est un connard manipulateur, y'a aucune chance de le voir changer par amour, ce qui va m'intéresser, ce seront plutôt les mécanismes qui amèneront l'héroïne à lui céder, ou alors ce qui pourrait le faire évoluer en dehors de la romance. J'aime pas quand c'est tout noir ou tout blanc, je n'aime pas la moralisation des rapports humains, et je ne crois pas vendre du rêve à ce niveau-là, même si parfois, je le fais sûrement un peu en jouant avec les codes d'écriture ;)
EDIT: Ah et j'ai oublié de dire que j'aimais pas les contextes accessoires, souvent là pour servir la cause des bons sentiments. Je me rappelle avoir lu une histoire sur un jeune syrien dont la mère épousait un australien, et lui tombait amoureux du fils de son beau-père, sauf que je n'ai senti ni la Syrie, ni l'Australie, et j'avoue ne pas avoir compris pourquoi ce contexte si ce n'était pas pour en parler.
Voilà voilà, je crois ^^
Ensuite, quoi dire de plus ? Tu as également tout dit. Chacun a sa propre vision de la romance mais impliquer un bad boy, une origine etc... doit être travailler et rester objectif vis à vis des personnalités. Tomber amoureux alors que le type c est un mec sans coeur sans sentiments, autant le mettre pour être pygmalion et non dans ube romance mature et qui evolue.
Quant à l'origine, un minimum de rapports avec le pays concerné sinon autant rester français. On est bien d'accord.
Le fin mot = cohérence. Ce n est pas parce que l amour rend aveugle qu'on doit l'être même en l'écrivant. ;)
Oui, c'est tout à fait ça, du coup on tombe parfois sur des trucs un peu limites, genre le viol par amour ou ce genre d’aberration sans même aller dans la Dark romance (qui mériterait d'ailleurs d'être mieux traitée parce que pour l'instant, y'a encore et toujours l'effet 50 shades of grey avec l'héroïne qui se fait kidnapper, torturée, violée, mais son bourreau fait ça par amour tu vois, et à la fin ça finit bien parce que qui dit romance dit happy end, alors qu'on pourrait développer ces sujets de façon beaucoup plus subtile).
Bon je critique, mais j'aime bien les histoires d'amour hein, c'est juste qu'il faut beaucoup fouiller et ne pas se contenter de ce que nous sert les ME soumises aux règles du marketing :) (même si en réalité, chacun lit ce qu'il veut pour les raisons qui lui plaisent et que dans l'absolu, ça ne me pose pas de problème, je ne fais pas partie des gens qui pensent que romance cucul = lectrice cucul, contrairement à ce qu'on pense, elles sont très conscientes de leurs lectures et c'est justement pour ça qu'elles les aiment).
Et oui il en faut pour tout les goûts, moi qui n'aime pas les romances gnan-gnan bad boy etc j en ai lu un où le personnage est odieux envers les femmes mais avec tellement d'humour qu' à chaque page j'avais un fou rire. Le type est pourtant très macho, sans coeur mais j'ai accroché parce que l'auteure a tellement mis de personnalité que c'en était hilarant. Donc je pense que cela vient avant tout de l'écriture de l'auteur et de sa façon dont il ou elle décrira cette évolution et ses personnages.
Je les fuis ;)
Mais je n'ai pas eu le même parcours. Quand j'ai commencé à lire beaucoup, j'ai lu principalement des classiques, où l'intrigue reposait sur des histoires d'amour. Et quand j'ai découvert la SF, je me suis dit que c'était quand même une autre vie ;))
Les histoires d'amour passent mieux quand elles sont dans les romans noirs, parce que justement plus crédibles. Les romances, pour moi, sont à côté de la réalité. Je ne connais personne qui vive sa vie centrée sur des histoires d'amour, même si ce n'est que de l'érotisme. C'est pourquoi, quitte à lire du décalé, je préfère du carrément décalé, comme la sf.
C est ce que je répondais effectivement plus bas à Le molosse, le manque de réalisme dans les romans d'amour. Une intrigue qui puisse sortir hors l'idylle en question serait bien mieux qu'une banale histoire d'amour fantasmée. :)
C'est parce que j'ai l'impression que les romances ne sont que des histoires fantasmées que ça me sort. Quel est l'intérêt de lire des fantasmes s'ils ne nous apprennent rien ? Peut-être qu'ils nourrissent l'imagination de gens vraiment frustrés sentimentalement, mais quand ce n'est pas le cas, qu'est-ce qu'ils apportent ?
Mais je te rassure il y a des romances particulièrement bien menées et dont l'intrigue passé au-delà de la simple histoire d'amour. C est à cause des classiques aussi. Lesquels as-tu lu ?
Comme toi je ne me suis mise aux romances que récemment (il y a deux ou trois ans). Grande lectrice de fantasy, je ne voyais pas ce qu'un livre basé uniquement sur l'amour pourrait m'apporter en terme d'aventures... Mais, finalement, j'aime assez bien le genre.
Certes, il a souvent des clichés (l'homme ténébreux et bourru qui vit dans un château lugubre au fin fond de la campagne anglaise mais qui cache en fait une âme sensible ; la fille belle et rebelle ; les retrouvailles/rencontres sous une pluie battante ; le triangle amoureux...). Bref, il y a de ça dans les romances, mais pas que. Certaines m'ont même vraiment surprise.
Le point fort de ce genre ce n'est pas l'intrigue. Même avec une intrigue d'espionnage ou sur fond historique, il n'y a guère de suspens : les deux protagonistes finiront ensemble et se marieront (sauf si c'est une romance tragique). Non, le grand point fort des romances, ce sont les personnages. Même si certains sont un peu clichés, la grande majorité des personnages que j'ai pu rencontrer dans les romances sont tous uniques et on quelque chose, un je-ne-sais quoi en plus qui les rend vivants. L'humour peut aussi être un point fort des romances. Je ne me souviens plus le nombre de fois où j'ai éclaté de rire en lisant un passage particulièrement drôle. Les romances peuvent aussi très bien s'allier à d'autres genres, comme le policier, l'historique, la fantasy. Cela leur donne une autre saveur qui fait que, même si l'intrigue est axée sur l'amour, on suit tout de même une enquête, des événements historiques, une trame fantasy. Cela offre une autre dimension à ces histoires d'amour.
Perso, ce que j'adore trouver dans une romance (et qui en fait selon moi une bonne romance), ce sont des personnages drôles et touchants (et qu'importent leurs petites touches "clichées" du moment qu'eux-mêmes ne soient pas juste un cliché), des rebondissements imprévisibles (qui même si on sait la fin, peuvent nous surprendre, comme par exemple la mort d'un personnage secondaire, une révélation incroyable...), une évolution réelle et palpable dans les sentiments (genre dans le roman (qui n'est pas une romance, mais qui contient malgré tout une pointe d'amour) Le Château de Hurle, Sophie tombe amoureuse d'Hurle au fur et à mesure mais Hurle, lui, ne change jamais de comportement, sauf à la fin où il lui révèle son amour, ce qui du coup arrive un peu comme un cheveu sur la soupe quoi...), et un amour pas trop cucu (les "je t'aimerai toute ma vie, tu es mon étoile, mon soleil, mon nord, ma direction et mon coeur ne pourrait battre sans toi", bof quoi ^^" au lieu de le dire, je préfère quand le perso le montre).
Voilà mon (long) avis sur la question ! :)
Et bien je partage ton (long) avis sur la question. En me mettant aux romans d amour, je suis souvent tombé sur les clichés habituels du beaux ténébreux italiens hyper macho, grossier, d'une notoriété extrême, et de la jeune fille innocente qui se trouve rebelle rien qu'à son contact. Ce que je trouve en soi très banal et très cul cul. D'ailleurs entre nous je lis un résumé bad boy du lycée, je file droit vers la sortie.
Mais là où je suis ENCORE plus d accord avec toi c est effectivement les personnages qui peuvent faire toute la différence dans le genre. Une personnalité, une réelle, qui peut ressembler à n importe qui en fin de compte et non comme un dieu vivant.
Et je trouve aussi bien qu' une romance se mélange avec un autre genre : double intrigue ! ;)
Perso je suis comme toi, si je lis une histoire avec le mauvais garçon super populaire et la fille que personne ne voit, je m'enfuis ! Par contre, dans le même schéma, si les rôles sont inversés et que c'est la fille qui est populaire et pas le garçon, là je risque de m'attarder plus longtemps sur le résumé... :)
J'ai lu un livre où c était justement la fille qui était libéré et l'homme un peu plus sur la réserve. Dommage que ce soit mal ecrit et que l'auteure se perdait. Mais effectivement ça change la donne.
Il y a tellement de tout qu'en fait, je pense que mon commentaire peut paraître réducteur alors qu'il ne relate que mon expérience personnelle, désolée ^^""
L'éternel schéma du sauveur et de la sauvée. Je vois très bien le genre. C est effectivement un des "clichés" dont je fais allusion dans ma description, mais aussi le suicide collectif des filles et de l'homme qui sifflote après la rupture. Non je n'adhère pas non plus.
Donc, si une romance qui semble réaliste et dont l'intrigue seule ne se limite pas à cette idylle, peut pouvoir t'intéresser ?
Je pars du principe que c'est comme un plat gastronomique, il en faut, mais en petite quantité et que ce ne soit pas l'intrigue principale.
Du réalisme et c est pourquoi cela prend du temps à l écrire. Se mettre dans la peau de son personnage et trouver l'ascension des sentiments petit à petit et non pas un coup de foudre. Même si cela existe, j'ai trouvé certaines romances où coup de foudre = dépression.
Je te suis sur le manque de réalité (oui je le dis souvent) dans les romances et c est ce que je souhaite éviter. Renouer les liens entre roman d amour et les non lecteurs de ce genre xD
Bah je suis d'accord, le coup de foudre existe mais aller trop vite dans le dévoilage est pas sain du tout. Je sais que même en cas de coup de foudre, prendre son temps est primordial. Sinon oui, grosse dépression comme tu dis.
T'inquiète, je ne juge pas les auteurs de romance, surtout si je ne connais pas leur travail ^^