
Les idées qu'on se fait & Pour ne pas mettre tout le monde dans le même panier
La communauté Scribayrienne grandit et quelques frottements se font mieux sentir. C'est normal, il n'y a rien d'étonnant à cela puisque chacun d'entre nous se trouve confronté à des comportements qui lui paraissent étranges.
Nous venons d'horizons différents, de cultures différentes, et agissons de manière parfois sensiblement différente en toute bonne foi. Avant que des rancoeurs s'installent, je crois qu'il est bon d'en passer par les mots. En clair : se faire comprendre !
Pour cela je propose de discuter, de comparer, d'expliquer au besoin, ce que l'on fait et pourquoi on le fait de telle ou telle manière quand la-dite manière choque notre voisin alors qu'on ne pensait pas mal faire.
Il est important aussi de dire ce qui nous choque, et en quoi cela nous choque, ce que nous imaginons derrière un comportement, pour qu'en face on puisse répondre correctement.
Et ce n'est pas parce que nous expliquerons que nous serons obligés de changer de comportement, mais au moins cela évitera que des piques volent tous azimuts au risque de blesser ceux qui ne sont pas concernés ;)
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Le sujet de départ : certains lecteurs ne seraient pas de vrais lecteurs, dans le sens qu'ils ne lisent qu'en diagonale, postent des commentaires courts uniquement pour se faire voir, ne lisent qu'un chapitre au harsard, etc.
Qu'en est-il vraiment ?
Je survole que si ça ne me convint pas dès le premier paragraphe, parce que parfois je me fais quand même accrocher quelques lignes plus bas.
Si ça m'a pas botté plus que ça, je tag "non" lu", puisque je ne l'ai pas vraiment lu.
Je laisse "lu" que si c'est vraiment le cas.
Je pense que beaucoup partage ma situation, parce que je vois ce genre de comportement chez certains de mes lecteurs. Moi ça ne me dérange pas, mais je peux comprendre d'un auteur soit un peu frustré de voir que seuls ses premiers chapitres sont réellement lus et commentés.
On est assez rapidement face à un dilemme :
- Soit on essaye de tout lire, mais, dans ce cas , on ne peut que survoler.
- Soit on choisit de vraiment lire et on laisse de côté 95 % des auteurs .
Je finis par prendre la seconde solution, mais je suis loin, très loin , de penser que c'est le meilleur choix !
On sent très vite si l'auteur a une trame bien ficelée, un bon scénario, et on sent très très vite le contraire aussi :).
J'ajoute qu'il me semble capital d'avoir déjà un scénario, une histoire bien construite, AVANT de se lancer dans l'écriture.
Par contre, il faut avoir le plan avant de rendre publique , ça c'est sûr.
D'autre part
Lire en ligne des romans de centaines de pages peut ressembler au parcours du combattant, et je comprends qu'on se mette à lire en diagonale pour saisir le fil de l'histoire. C'est aussi le moment d'en profiter pour se rendre compte si l'on a affaire à un roman construit ou non, et j'avoue que personnellement, n'étant pas coach en construction de roman, je préfère m'abstenir de suivre un auteur qui tâtonne et que je suis plus apte à dire "là, ça ne va pas", que "là, faudrait que". Mais il y a autant de manières d'exercer la bêta-lecture que l'écriture, et je laisse volontiers les coachs en construction s'atteler à ce genre de roman.
Avec le temps, on finit par faire des choix, qui nous conviennent et qui conviennent à certains auteurs. C'est tout l'intérêt du site de proposer autant de comportements, et de permettre à certains de se rencontrer, ou plutôt de permettre à chaque auteur de trouver son bêta-lecteur, et vice-versa.
Oui il faut laisser des textes et des auteurs, on voit vite s'il y a quelque chose de prometteur ou non...
Bonne année.
Je clique soit au hasard, interpellé par un titre, soit en piochant dans les textes des auteurs que j'apprécie déjà ou de ceux qui sont passé me lire.
Pour l'instant, sauf rares exceptions, j'a apprécié tout ce que j'ai lu via cette plate-forme. Je laisse alors systématiquement un cœur accompagné d'un commentaire. Quand je n'aime pas du tout, ce qui n'arrive vraiment pas souvent, je passe mon chemin sans rien dire (car c'est subjectif).
La qualité, l’entraide et la convivialité sont au rendez-vous, pas déçu ! :-)
... je... Pardon, mais les longs pavés de descriptions sans utilité à la suite de l'intrigue ou qui ne nous apprennent pas grand chose sur les personnages ou les univers, je m'en suis dégoûté tout seul (un style que j'ai depuis abandonné pour des phrases plus brèves mais plus intenses).
"... postent des commentaires courts uniquement pour se faire voir..."
Tant qu'ils ne spament pas *tousse*commesurwattpad*tousse*, j'ne vois pas le soucis.
"... ne lisent qu'un chapitre au hasard..."
Mh. Arriver à capter l'attention du lecteur avec n'importe quel chapitre est une expérience amusante. Ensuite, peut-être veut-il directement entrer dans le vif de l'histoire, d'où un tel choix ? Je ne peux pas le blâmer.
Bon j'essaie quand même de dire quelque chose.
Comment je lis...
Je pioche un peu, mais au final je reste accrochée que sur ce qui me plait vraiment, et c'est là que je retourne. J'essaie d'être curieuse quand les gens viennent me lire, mais je ne me force pas, ne me sens pas obligée. Puis j'ai toujours l'appréhension de dire, une fois sur deux j'ai plus l'impression de desservir qu'aider, quand je sens que, même si 'javais envie, bah j reviens pas, si je sens pas l'ouverture, je sais pas comment ça se passe, mais je dois pas avoir le tact intégré. En plus faut que je me sente à l'aise pour dire, donc c'est vachement dur cette histoire parce que ça prend du temps et ça dépend des feelings. J'aime bien lire des trucs que j'attends pas surtout. Du coup je suis pas une commentatrice, lectrice, super active, mais quand j'accroche une fois, que ça fait bam bam généralement on me tient, je reviens. J'attends des bam bam surtout. Je suis monomaniaque un peu, comme pour presque tout. Bon ça c'est fait dans les grandes lignes.
Pour ce qui est des lectures, comment je perçois ça...bah je vois bien qui dépasse le premier chapitre, ou qui est toujours là au cent cinquante douzième de ma soixante douzième oeuvre en cours x) je veux dire au temps on sait ce qui nous pousse, nous alimente. mais en fait , et c'est peut-être très con, rien que de poster ça m'aide à avancer, j'arrive pas à écrire toute seule sur mes fichiers, faut que je lance ça quelque part, je sais pas pourquoi, donc voilà si ce que je lance est attrapé même trois secondes ça me va, ça m'aide déjà. Après c'est sûr quand c'est lu en entier, décortiqué, ça te pousse plus loin, ça enrichit grave, surtout quand se greffent des discussions des échanges de regards tout ça.
je crois (mais bon c'est assez évident) que j'ai jamais aussi bien écrit que quand une plume m'avait particulièrement touchée, remuée, pour moi la lecture et l’écriture sont des sas communicants mais aussi tout ce qui est échange, par exemple Oreleï m'a fait découvrir un album et paf étincelle, ça m'a touchée, remuée, et j'ai commencé un roman. je vois cette plateforme comem un vivier en fait, comme toute plateforme, tout peut produire une étincelle.
je sais pas si je déborde du sujet, bon voilà en vrac brouillon.
évidemment après, il y a les habitué des notre fils de lecture. Même si l'intrigue ne nous subjugue pas, on lit l'intégralité parce qu'on se sent redevable.
Niveau commentaire, je fais plus de supposition de "suite" que de remarque sur la forme. Et comme je ne suis pas certain, moi-même de mes qualité de lecteur , je ne préfère pas m'avancer et dire des conneries, alors quand faite, c'est moi qui ne suis pas assez cultivé.
Je pense tout de même, que tout est à prendre et qu'il faut accepte pas mal de recul, au lieux de se braquer à chaque remarque désobligeante. Si trois personne vous dise la même chose, c'est qu'il y a un problème point.
Je me dis que celles qui auront assez (trop) de fric pour acheter des premiers romans sont justement celles qui peuvent se permettre toutes les critiques. Alors mémé ou pas, je prends tous les avis. Faut savoir ménager ses lectrices pour se constituer un lectorat ;)
Le plagiat, en voilà un vaste sujet, qui divise et qui surtout n'est pas perçu par tout le monde de la même manière. Surtout à l'ère du copier-coller qui n'a jamais si bien marché depuis qu'on n'a plus besoin de colle.
Par définition, plagier est un honneur pour le plagié. Ce qui m'a gêné, c'est cet "honneur", qu'on trouve digne d'être plagié un texte qui n'avait pour moi qu'une valeur sentimentale et auquel je ne trouvais aucune qualité littéraire. Le pire est que dans les commentaires (sous le plagiat), on disait que c'était bien écrit, et le pire du pire était que le commentaire était émis par quelqu'un à l'esprit critique. Pas facile d'accepter le regard de l'autre quand il est vraiment anonyme.
Le plagiat avait été fait par un lecteur fidèle. Je lui ai juste mis en commentaire que j'aurais aimé écrire ce texte. Il faut savoir aussi que je publie pratiquement tous mes textes en CC0 (l'équivalent du Domain Public), alors j'aurais mauvaise grâce de reprocher à qui que ce soit de me plagier.
Si cela avait été le fait d'une jalouse à deux balles, je ne sais pas comment j'aurais réagi. Me connaissant, je crois que j'aurais eu une belle crise de fou rire. L'humanité me désespère ou m'amuse, et souvent, quand elle me désespère trop, je préfère m'en amuser.
Quant à l'honneur, je n'ai pas demandé à en recevoir, et c'est bien pour ça que je tiens à mon anonymat.
Au niveau littéraire, et dans tout autre domaine, ce qui a de la valeur c'est ce qui est produit, le fruit d'un arbre, le travail fourni, le résultat obtenu, pas le médium, pas celui qui n'est qu'un transformateur. C'est se gourer dans les attributions des degrés d'importance que de croire le contraire ^^. L'oeuvre est pour moi plus importante que l'auteur. C'est l'oeuvre qui parle, qui sera le message. S'il n'en reste qu'un, il vaut mieux que ce soit l'oeuvre, pas l'auteur. Parle-moi de Socrate sans ce qu'il a fait ou transmis, et je te dis que Socrate n'est rien. Ce qui a de la valeur encore de nos jours, ce sont ses réflexions qui ont été cristallisées. L'ego de Socrate, aujourd'hui, à quoi lui sert-il ?
Pour ma part, j'aime découvrir des nouveaux horizons et découvrir des genres que je n'aurais pas acheté dans le commerce, car avec des a prioris sur ces derniers. Et je ne regrette pas ces découvertes dont certaines sont des pépites (à mon sens du moins, chacun ayant sa propre perception des pépites).
Il faut noter également que les annotations ne sont que des suggestions, ce n'est pas à nous lecteur, de vouloir imposer nos ressentis à l'auteur qui reste le capitaine de son récit. On peut l'aiguiller sur le cap, mais après c'est l'auteur qui décide de sa destination :)
Je pense donc que tu n'as pas eu de chance concernant tes lecteurs :) et j'espère que d'autres lecteurs plus consciencieux te liront du coup :)
Sur ce, bonne soirée et bonne lecture/écriture
Certes, je ne dis pas qu'en tant qu'auteur, j''aime quand je trouve des lecteurs qui aiment mon univers, ce qui peut flatter mon égo.
Cependant, en tant qu'annoteur, mon égo je m'en f... complètement ;)^^
Je ne suis pas là pour ça. Si je peux aider un tant soit peu des auteurs, tant mieux, ce n'est pas pour autant que je vais me croire correcteur professionnel. Je donne des suggestions suivant mon ressenti, mes connaissances de la langue françaises, les livres que j'ai lus. Ce n'est pas pour obtenir un "badge altruiste". Certes, j'aime établir des échanges à long terme avec les lecteurs, mais c'est plus l'envie, la curiosité et l'entraide qui prime sur l'ego proprement dit. Pour moi l'ego n'est pas synonyme de partage (après je me trompe peut-être sur la définition de l'ego, pour moi ce mot a une connotation négative (genre celui qui croit qu'il est le meilleur et qui se cherche à se montrer à tout prix ;)^^
Après il n'existe pas qu'une seule vérité, c'est ce qui fait la richesse du genre humain :) Nous ne sommes pas tous pareil :)
Effectivement, pour donner, on ne donne que ce qui n'a pas (ou peu) de valeur pour soi. Sinon ça s'appelle "altruisme" et bien que le mot soit galvaudé sur ce site, trouver un altruiste vrai relève de la gageure.
On ne donne pas que pour se débarrasser des encombrants, on donne aussi pour obtenir plus gros. C'est un pari, dans ce cas, et il faut aimer jouer, et surtout aimer le risque. Mais ça peut rapporter... ou pas ^^
Pour l'ego, je reconnais que les sites d'écriture en sont un réservoir impressionnant. Très impressionnant. Avant de fréquenter le milieu, je n'imaginais même pas qu'une telle concentration puisse exister ! Que l'ego fasse écrire, c'est certain. Qu'il donne des résultats à la hauteur de ses espérances est un autre débat ;)
C'est une exception mais il n'est pas obligatoire de n'écrire que poussé par l'ego. C'est mon cas et j'ai beaucoup de difficultés à écrire, je le reconnais, et je reconnais que l'ego est bien utile à l'écrivain quand il en a. De là à tenir absolument à être rémunéré pour une partie de jambes en l'air avec son ego, ça me fait sourire. C'est du boulot de baiser, n'est-ce pas ? Est-ce que tout le monde en profite pour se faire payer ? Après tout, si on y trouve son plaisir dans l'exécution, est-ce si indispensable d'obtenir une reconnaissance supplémentaire ? Ego, d'accord, mais surgonflage de l'ego risque une fin de baudruche ^^
Bref, ce que je voulais dire, c'est qu'il n'y a pas que l'ego dans la vie. L'omniprésence ou non de l'ego, c'est peut-être une question d'éducation ou de maturité, c'est peut-être savoir être bien avec soi avant de tenter croire l'être avec les autres, un trait de caractère qui n'est pas l'apanage de l'écrivain, en général.
Si tu as envie de commenter, tu peux tenter Soleil couchant :
https://www.scribay.com/text/4163/soleil-couchant
je n'ai pas eu de vrais retours dessus et ça fait un bail qu'il est publié
ou, si tu ne veux pas y passer du temps, le dernier truc écrit, c'est de l'ultra court :
https://www.scribay.com/text/929163178/un-vol-d-or----ou-non
mais je ne le referai pas, c'était juste un exercice sans avenir ;)
https://www.scribay.com/text/1077679636/le-dernier-mouton
je l'aime bien pourtant, c'est de la grosse déconne, pile dans le genre ego qui cause en ne tenant aucun compte du lectorat ^^
Sinon il y a les Cerneurs, un truc que j'ai balancé dans le concours Scribay pour meubler, plus long, en cours d'écriture (mais terminé) alors tous les remarques sont les bienvenues :
https://www.scribay.com/text/838266279/les-cerneurs--tous-les-lapins-ne-meurent-pas-de-myxomatose-
Merci pour les annotations sur Soleil Couchant ;)
Si certains veulent se rassurer de la manière que tu décris, ce n'est pas du tout l'option que je prends :)
Il faut être assez tordu pour considérer l'écriture comme une compétition : on n'est pas là pour être "meilleur" que les autres ; d'autant plus que la qualité littéraire varie selon chacun ; un individu aimera tel style et un autre ne l'aimera pas :) Après, il est vrai que plusieurs personnes peuvent aimer le style d'un écrivain et alimenter un réseau d'achats ;)^^
Ce qui n'empêche pas que personne n'aimera un roman à l'unanimité :)
Je sais juste que je fonctionne comme cela :) (et je ne dis pas cela pour flatter mon égo ;)^^
Libre à toi de me croire ou pas :)
WHAT ABOUT la passion ? Le plaisir d'ecrire ? Le besoin d'eponger ses idees, ses emotions ? L'envie de créer pour créer ?
Apres c'est vrai qu'en publiant sur internet y a une part d'ego qui rentre en jeu, mais est-ce que c'est le desir de publier qui nous a poussé a la base ? Pas pour moi en tout cas.
Je le répète, je dis pas qu'il y a ZERO ego dans ma demarche de publier sur internet, seulement que je ne pense pas que l'ego soit mon moteur principal.
Oui j'ai un ego, non ce n'est pas ce qui me pousse a ecrire. D'ailleurs la plupart des textes que j'ecris ne sont publiés nulle part.
Et je ne méprise pas les gens qui écrivent avec pour moteur principal leur ego. On s'en fiche, c'est qu'un moteur, si l'oeuvre est belle au final qu'est ce que je men tape de savoir pour quelles raisons elle a été écrite.
Mon point c'est surtout de dire : c'est une erreur de penser que tout le monde fonctionne pareil. Moi la première, j'ai tendance a me considérer comme la norme, mais en discutant, voyageant, je decouvre que non, ma vision des choses n'est pas une norme pour tout le monde. Ca me challenge beaucoup mais c'est vraiment enrichissant.
Donc : as-tu finis de nous mettre tous dans le meme panier nom de d'là ? ㅋㅋㅋㅋ
Tu penses sincèrement qu'on est tous pareils ?
2) Du coup si je suis banale, comment toi te positionnes-tu ? Banale aussi ? Ou différente ?
Seul un égocentrique peux penser que tout le monde l'est, vu que c'est une normalité chez lui. C'est ce qui fait que certains écrivent pour leur égo, alors que d'autre ne le font que dans le but d'obtenir une aide extérieur ou juste pour le plaisir de partager ou encore d'être lu. Ce qui peu s'apparenter à de l'égocentrisme sans en être réellement. C'est une forme de partage. un échange de données. Si je prétends qu'une glace "menthe poivrée/caramel salé" ça se marie bien, je ne met pas mon égo en avant, je donne un banale point de vue qui m'est propre et qui pourrait peut-être contenter quelqu'un d'autre que ma petite personne. ;-)
T'es la seule à te dire "populaire" alors s'il te plaît, ne calque pas ta façon d'être et de faire sur tout le monde. J'ai aucun sentiment de satisfaction quand je corrige une faute, je le fais parce que l'auteur ne l'a pas vu et moi oui. Pourtant je fais bcp de fautes dans mes écrits et je suis ravie qu'on me corrige.
Tout le monde est là pour partager, faire vivre l'écriture, la passion, l'art, peu importe si on est mauvais ou très bon, on a le droit d'essayer.
Et j'ai pas envie non plus qu'on tape sur Eva ou sur personne d'autres stop please T_T
Je veux pas créer d'embrouilles non plus, ses commentaires m'ont fait voir rouge. Je me suis sentie obligée mais je vais sûrement me faire découper :)
Eva Lord a écrit (premier post, modifié) :
"Moi, je conseille à tout le monde d’intervenir dans les discussions, y’a pas mieux."
et en fin de discussion, après avoir modifié tous ses précédents posts :
"Anaëlle Cesbron Tu comprendras, à la teneur des dernières interventions, que ma participation à ce débat ne mérite pas plus de se poursuivre que de laisser traces. Tant pis pour vous."
Tu as entièrement raison, Eva, rien ne vaut les discussions pour deviner qui se cache dans les "pseudo-l'hermite" ^^
Il faudrait lire beaucoup (trop) de pages travaillées d'un auteur pour ne percevoir qu'un centième de ce que cet auteur laisse paraitre dans une discussion de forum. Et ce qu'il écrit dans la discussion n'en dit pas tant que ça sur lui. Par contre, son comportement est nettement plus parlant, non ? ^^
https://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)
Mais Anaëlle n'est pas troll du tout !
Il y a d'excellents trolls mauvais auteurs et d'excellents auteurs mauvais trolls, et malheureusement pour toi, s'il y a de mauvais auteurs mauvais trolls, il se trouve souvent qu'il y a d'excellents trolls excellents auteurs ^^
Je ne savais pas que tu trollais et en tous les cas tu ne l'as pas fait sur ce fil... pourrais tu me donner un exemple d' d'excellents trolls excellents auteurs?
Mais je ne pense pas qu'on parlait de moi.
Un troll n'argumente pas. Il écrit le moins possible pour que les autres ecrivent le plus possible, son plaisir c'est voir les autres perdre leur temps à argumenter justement. Si on rentre dans son jeu on ne peut qu’être perdant...
Et comment l'as-tu découvert ?
Dans l’ego, il n’y a pas qu’égoïsme, il y les autres moi : ceux qui disent : « je ne veux pas entendre ça, parce que ça me rabaisse ».
La question est donc plus : est-ce qu’elle a raison ou non, quand elle a fait l’effort de le dire.
Est-ce qu'elle est populaire ? Oui, je crois. Est-ce son ego qui a parlé à ce moment-là ? Je ne crois pas, c'est une forme d'humour. Est-ce qu’elle se pense au-dessus du lot ? Possible, mais on le croit tous ;-) Est-ce que je lui confierai les clés de mon œuvre ? Surtout pas, elle en ferait de la bouillie pour chat.
On est tous différent et le fait de chercher à aider les autres, c’est ça la véritable richesse.
Pour le coup, je suis d'accord avec Nelliama ;)
Si vous avez envie de discuter avec Eva, pensez à recopier ses précédentes interventions en la citant clairement dans votre post. Il en est de même avec ses écrits ;) J'espère que cela vous aidera à comprendre pourquoi certains commentaires paraissent autant à côté de la plaque.
Je rappelle que la discussion tournait autour de l'assertion d'Eva qui voulait que l'on n'écrive que poussé par notre ego, à l'exclusion de toute autre motivation ;)
"Je ne savais pas que tu trollais et en tous les cas tu ne l'as pas fait sur ce fil... pourrais tu me donner un exemple d' d'excellents trolls excellents auteurs?"
Je pourrais, mais les extra-terrestres ne désirent pas forcément qu'on leur fasse de la pub ^^
Mais je t'assure que j'en connais ;)
L’Ego : oui, vaste domaine. Je pense aussi qu’on peut écrire ou annoter sans que ce soit une affaire d’ego. Le monde n’existerait plus si tout n’était qu’affaire d’ego. Si nous sommes en train de détruire notre monde, actuellement, c’est parce que la partie que nous réservons en nous pour notre ego prend de plus en plus d’ampleur en temps de paix et de prospérité. Nous éduquons nos enfants par ce qu’ils voient en nous. Un jour, la cocotte-minute saute.
Et tout recommence.
Si possible.
"Vis9vies quand tu parles de plagiat, on t'a piqué une citation, une partie importante de ton texte ou une idée, intrigue etc ?
Et comment l'as-tu découvert ?"
Pour moi, ce n'est pas du plagiat, c'est de la copie ;)
Par exemple, pour une photo que j'ai retrouvée dans des articles, y compris en Chine, ça m'a fait plaisir de voir que l'une de mes photos était prise en référence, et ça m'a surtout fait plaisir de voir que le sujet se payait une bonne promo ;)
Pour le texte qui a été repris dans sa totalité par quelqu'un d'autre, j'ai déjà expliqué ça plus haut. Et récemment j'ai même fait cadeau d'un texte à quelqu'un, sans aucune contrepartie, juste parce que ce quelqu'un avait besoin d'un texte pour un but que je trouvais intéressant à suivre ;)
J'ai pourtant un esprit très propriétaire (ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est à toi), mais j'ignore l'envie (dans le sens être envieux), et si quelqu'un veut utiliser un de mes "trucs" que je laisse public, alors pourquoi pas ? Je pêche allègrement sur le net et je trouve normal que les autres en fassent autant. Qu'un autre utilise ce que j'ai fait, y compris pour gagner de l'argent, ok, de toute façon, je sais qui a écrit et ça me suffit pour rétablir la balance de mes sentiments ;)
Par contre, nous sommes un mélange de tout ce que nous avons appris et, très généralement, cela vient des autres. Quand nous le reformulons à notre façon, après avoir tout oublié (la culture), dans ce sens-là, il n’y a pas plagiat.
J’ignore aussi l’envie, mais gare à ceux qui me volent. Un non-créatif qui se prend pour un créatif, c’est nul. C’est comme tricher pour gagner quand on est gosse. Celui-là ferait mieux d’exercer ses talents là où il excelle.
Des exemples.
Un jour on m'a volé un essuie-glace sur ma voiture, ça m'a laissé de marbre, je me suis dit que quelqu'un avait dû en avoir besoin ^^ J'aurais râlé si on me l'avais tordu, parce que là j'aurais pensé que c'était de la connerie ^^
Pour les photos, ma culture (mon environnement familial) m'a toujours fait voir les photos comme un moyen de partager (des émotions, des voyages, etc), et que c'était normal que ce soit gratuit. Donc, je pique sans arrière pensée des vues sur le net, et il faut que je fasse un effort pour me dire que je devrais vérifier si c'est autorisé ;) Je me souviens d'une expo que j'avais organisée pour un photographe. Il s'était plaint que des visiteurs prenaient ses photos en photo. Ça m'avait surpris. Après tout, ils ne se sauvaient pas avec SA photo sous le bras ! J'ai du mal avec ce genre d'attitude, car elle ne fait pas partie de ma culture. Et en ce qui concerne les écrits, c'en est pas loin ^^
Et il y a celui à qui on a volé l’essuie-glace qui va se dire : ça m’autorise à le voler à n’importe qui. Et il va le faire. Ça le dédouane à bon compte. Ça m’énerve aussi.
Je connais un cadre à 4000 euros le mois (et j’imagine le conjoint autant) qui pèse ses tomates haut de gamme et choisissant l’étiquette bas de gamme. Ça, c’est très très fort !
Mais il y a plus courant : parce que des millions d’ebooks sont téléchargeables gratuitement sur le Web, on lit sans acheter. Idem pour les vidéos. Je fais ça aussi, mais j’achète ce qui m’a plu, histoire de favoriser les bonnes histoires et récompenser l’auteur. Là, par contre, je crois qu’on n’est pas très nombreux à faire ça. Il ne faudra pas nous plaindre lorsque, nous, auteurs, nous serons piratés.
Pour mon cas particulier, ça ne me dérangerait pas, mais uniquement parce que je vise un but (humaniste et écologique). Plus on me lirait / piraterait, plus ces valeurs passeraient. Il y a de tout dans la vie ;-)
V., j’ai compris qu’Eva avait effacé ses messages, tu l’as écrit plus haut. (D’ailleurs, à ce propos, une fonctionnalité intéressante serait d’horodater la mise en ligne des messages et aussi leur dernière modification comme cela se pratique sur certain site que tu connais)
Je n’ai pas jugé la conversation, juste la remarque de philippemoi qui juge médiocre les écrits de Eva Lord alors que sur l’echelle Du talent, je la place au-dessus de lui été de moi...
Mais tout ça n’est qu’une question de ressenti au fond.
« Gros Zobon (c’etait Son nom)
Peau d’jambon
Qui deconne
Dans les pommes »
Ça le rendait encore plus furieux.
Trois ans plus tard, j’entends deux cousins qui reviennnent de colo avec cette chanson sur les lèvres. Et la, j’apprends que le Zobon en question était aussi à la colo, emmerdait tout ce qui était plus petit que lui et que pour se venger on lui fredonnait la chansonnette...
Non, vraiment, ça peut être chouette d’etre Plagié.
(Au niveau poésie, rimes etc., je pense Que j’ai évolué un peu :)
philippemoi c’est vrai ce que tu dis, mais en réfléchissant, on résout la majorité des cas de conscience. Le « chaque situation est analysée avec le filtre de moralité de chacun » est vrai parce que ça nous arrange de le croire. Par ex : « Si on a été pauvre et habitué à voler dans les supermarchés et bien même riche on peut continuer à le faire » : oui, mais à partir d’une certaine maturité, on a un cerveau pour réfléchir. « maladie psycho » : oui, s’ils sont sous certains médicaments, ça inhibe certaines freins comme la peur. « Voler un voleur pour donner au pauvre » : ça, ça s’appelle peut-être la justice ;-)
Ce n’est pas toujours simple, mais les cas litigieux sont très rares.
On pourrait aussi dire le contraire. L'un des arguments est la nécessite des juges pour condamner, si les cas étaient simples, les condamnations seraient automatiques, et on en est très loin. Il y a la loi et l'application de la loi ce qui montre qu'entre la législation et la condamnation intervient justement cette moralité subjective. Cette dernière peut etre individuelle (autojugement, jugement par la victime ...) ou bien collective et sociale (représentée par le juge ou les jurés). En tous les cas on se refuse à ne pas considérer tout cas comme un cas limite possible...
DLD Bonne bifurcation. Les protecteurs du système étaient les plus grands voleurs, comme tous ceux qui disposent du pouvoir. Chez nous, ce sont les grands de l’industrie et de la finance. Ils ne disposent pas directement du pouvoir, mais indirectement après avoir acheté les médias un par un (sauf les indépendants, les moins consultés).
Qui dirige les faiseurs d’opinion dirige la pensée. Ils sont créateurs de pensée unique pour mieux canaliser la dépense. Achetez chez nous, tel est le message. Et les consommateurs en redemandent. Une véritable religion.
Ha bon????
La preuve qu’on sait ce qu’on fait, c’est qu’on s’entoure d’une multitude d’excuses pour endormir notre conscience. Un exemple assez innocent avec le bio : même celui qui n’a jamais été confronté à un écolo a déjà préparé sa réponse toute faite : « C’est honteusement cher ! ». Ou : « aujourd’hui, il n’y a plus de vrai bio. » Tous les consommateurs non-bio ont ça en tête. Ce sont des excuses gratuites, une « sanctification » censée laver nos fautes (eh oui, l’homme est un animal religieux, qu’on me prouve le contraire).
Des réponses toutes faites, le français en a plein ses tiroirs concernant l’utilisation de la voiture pour le moindre trajet. Il n’aime pas être comparé aux européens du nord, ça affaiblit ses défenses mais là, il lui suffit de penser à autre chose et ça passe quand même.
J’en ai plein mes tiroirs de ces histoires qui démontrent que nous faisons tout pour faire taire notre conscience. Peut-être bien que 30% de notre « temps de cerveau » consiste à surveiller si notre « propre justice » est sans faille, des fois qu’un proche ose nous remettre en question, même sans le faire exprès.
Il suffit de comparer ce que dicte la religion avec ce que fait l'homme sur cette planete...mdr...
La religion présente un dieu cool. Ou pas cool mais qui nous fabrique une belle porte de sortie, quels que soient les cas de conscience qu’on traîne comme des boulets.
La conscience, c’est une sorte d’organe impossible à cartographier dans le corps humain et qu’on ne peut amputer. Résultat, la religion ne suffit pas. Alors, il nous faut des tas d’excuses. Recouverts de centaines de couches d’excuses, nos fautes nous sautent moins aux yeux. Et le voleur de tomates avec ses 4000 euros de salaire parvient même à s’en vanter devant ses collègues. Cependant, son inconscient le travaille de l’intérieur et, parfois, il a des comportements inexplicables. Et il fait des « trucs » qu’il ne comprend même pas lui-même. Les uns et les autres se marchent sur les pieds même sans intérêt pour celui qui a commencé. Et tout va mal. Notre monde.
juste pour une remarque de plus: n'ayant ni dieu ni inconscient qui sont de concept auquels je n'adhere pas mon argumentation serait tellement différente de la votre (que je trouve aussi intéressante si on prend les memes axiomes au départ)... peut être continuerons nous un de ces jours autour d'un verre!! ou quand ils mettrons une fonction d'enregistrement de voix sur ce forum!!
« N'ayant ni dieu » : ok, mais tu as une conscience, et je ne vois pas qui d’autre aurait pu nous affubler de cette seconde sensation de douleur (s’approcher du mal, c’est comme d’une source de chaleur, la sensation est censée nous prévenir du danger). Nous tergiversons, nous sommes mal jusqu’à ce que nous tournions le dos à la tentation, ou trouvons les bonnes excuses pour nous sentir propres sur nous.
Tentation ? Oui, dans un monde où presque tout est mensonge et séduction. C’est la séduction qui nous attire plus loin dans le mal. Ou l’habitude ? Non, l’habitude ne sert qu’à nous sentir bien là où nous en sommes.
« N'ayant ni conscience » : ben si, sinon tu n’aurais jamais écrit tout ça. Tout serait relatif sans elle. Si nous nous plaisons à le dire ou le croire, nous savons au fond de nous que c’est faux. Nous savons que le mal, c’est faire du mal aux autres. Une équation à la Einstein qui tient en quelques lettres.
je n'ai pas ecrit que je n'avais pas de conscience dans un certain sens que tu évoques ensuite...
ja'i dit pas d'inconscient qui est un concept auquel je ne crois pas, qui pour moi est du meme ordre que celui de dieu (les deux servent d'excuse pour ceux qui ne veulent pas assumer leurs actes ou leur histoire).
Cela renvoit au fait que tu évoquais au paravant, un remord au fond des personnes, ce qui correspond plus à l'inconscient qui remonte avec sa morale bien encrée qu'a la conscience morale immediate de ce que nous commettons.
Bon je sais que je pinaille peut être mais je suis ainsi fait, attaché minutieusement au sens de chaque chose plutôt qu'à la superficialité de l'argumentation polémique...
L’inconscient l’est beaucoup moins alors que ses frontières sont beaucoup plus floues encore. Oui, on lui fait dire ce qu’on veut et il bien pratique. C’est peut-être le pendant de la conscience, qui réagit mal lorsqu’on se détourne de ce pour quoi nous avons été faits.
À mon avis, l’étroitesse d’esprit, un mal très répandu chez l’homme, provient du fait qu’on se crée des œillères afin de faire taire notre conscience. Peut-être pour cela que les « génies » comme Einstein sont des êtres éminemment « simples », à l’esprit clair, qui vont directement au but. Une clarté qui leur permet même souvent de philosopher et de dépasser leur domaine de prédilection. Pour les autres, l’inconscient finirait par être détourné de l’objectif premier et se mettrait à participer à la destruction d’une partie de ce qu’est l’homme, sa capacité à comprendre autre chose que ses domaines de prédilection, sa capacité à sortir de situations pénibles. Au contraire, il s’y enterre, génère de multiples cercles vicieux, enterre les autres avec lui, et fait de l’habitude une arme contre lui-même.
La conscience de ses actes, de leur bien fondé sur l'instant de prendre la décision de les commettre est certainement géré par un systeme différent de celui qui permet a posteriori de juger du bien et du mal. C'est pour cela qu'il existe le regret et son pendant religieux la repentance...
L’inconscient l’est beaucoup moins alors que ses frontières sont beaucoup plus floues encore. Oui, on lui fait dire ce qu’on veut et il bien pratique. C’est peut-être le pendant de la conscience, qui réagit mal lorsqu’on se détourne de ce pour quoi nous avons été faits.
ce pour quoi nous avons été faits?... tout cela me parait bien trop determinisme pour le concevoir. J'analyse ce que nous sommes dans un systeme bien plus complexe avec sa part d'evenement chaotique en grande partie responsable de ce que nous sommes finalement....
À mon avis, l’étroitesse d’esprit, un mal très répandu chez l’homme, provient du fait qu’on se crée des œillères afin de faire taire notre conscience.
c'est vrai pour certains...pour d'autre c'est simplement le fait qu'ils ont d'autres valeurs que les votres, et ils les appliquent sans plus se poser de question.
L'existence des paradigmes, tant au niveau individuel que d'une culture collective est pour moi un point fort de l'explication de l'etroitesse d'esprit des humians...
Peut-être pour cela que les « génies » comme Einstein sont des êtres éminemment « simples », à l’esprit clair, qui vont directement au but. Une clarté qui leur permet même souvent de philosopher et de dépasser leur domaine de prédilection.
excellent!
Pour les autres, l’inconscient finirait par être détourné de l’objectif premier
l'inconscient aurait un objectif premier??? bizarre....
et se mettrait à participer à la destruction d’une partie de ce qu’est l’homme, sa capacité à comprendre autre chose que ses domaines de prédilection, sa capacité à sortir de situations pénibles. Au contraire, il s’y enterre, génère de multiples cercles vicieux, enterre les autres avec lui, et fait de l’habitude une arme contre lui-même.
c'est bien pessimiste, mais j'aime bien ce point de vu existencialiste... comme un bon vieux ringard que je suis!
==> Suivant éducation, oui, je dirais. Mais après 20 ans, ou lorsqu’on devient capable de dire non à tout ce qu’on veut, les deux se rejoignent.
« ce pour quoi nous avons été faits?... tout cela me parait bien trop determinisme pour le concevoir. J'analyse ce que nous sommes dans un systeme bien plus complexe avec sa part d'evenement chaotique en grande partie responsable de ce que nous sommes finalement.... »
==> Le système n’est complexe que lorsqu’on ne le comprend pas. Ce qui est responsable de ce que nous sommes vient de la somme des égarements de l’homme, du fait qu’il se sert sempiternellement lui-même avant de penser aux autres. Après avoir supprimé toutes les couches du mal, on tombe sur des données simples et bien établies.
- À mon avis, l’étroitesse d’esprit, un mal très répandu chez l’homme, provient du fait qu’on se crée des œillères afin de faire taire notre conscience.
- c'est vrai pour certains...pour d'autre c'est simplement le fait qu'ils ont d'autres valeurs que les votres, et ils les appliquent sans plus se poser de question.
« Autres valeurs » ==> voir point précédent. Sur le plan du bien et du mal, on devrait tous avoir les mêmes valeurs, parce que nous avons les mêmes besoins fondamentaux : nourriture, santé, sécurité etc. Pour le reste, la diversité existe et c’est une bonne chose tant qu’elle demeure encadrée par la notion du bien et du mal originale (que le bon sens premier permet de retrouver)
==> Suivant éducation, oui, je dirais. Mais après 20 ans, ou lorsqu’on devient capable de dire non à tout ce qu’on veut, les deux se rejoignent.
Lá je ne vous suit plus. On dirait que vous dites le contraire de ce que vous affirmiez au départ?? Que se passe t il donc à 20 ans? Le principe , pour tout age, c'est qu'au moment d'agir on fait parfois des choses qu'à posteriori on analyse comme mauvaise. Cela montre donc 2 systeme different d'analyse du bien et du mal, l'au immediat et l'autre plus philosophique...d'où nos contradictions entre ce que nous disons et ce que nous faisons par exemple,
« ce pour quoi nous avons été faits?... tout cela me parait bien trop determinisme pour le concevoir. J'analyse ce que nous sommes dans un systeme bien plus complexe avec sa part d'evenement chaotique en grande partie responsable de ce que nous sommes finalement.... »
==> Le système n’est complexe que lorsqu’on ne le comprend pas. Ce qui est responsable de ce que nous sommes vient de la somme des égarements de l’homme, du fait qu’il se sert sempiternellement lui-même avant de penser aux autres. Après avoir supprimé toutes les couches du mal, on tombe sur des données simples et bien établies.
Etre complexe est different d'etre compliqué. Etre compliqué depend de notre compréhension, etre complexe est une nature intrinsèque de l'objet ou du système. cf E Morin pour definir precisement la complexité.
« Autres valeurs » ==> voir point précédent. Sur le plan du bien et du mal, on devrait tous avoir les mêmes valeurs, parce que nous avons les mêmes besoins fondamentaux : nourriture, santé, sécurité etc. Pour le reste, la diversité existe et c’est une bonne chose tant qu’elle demeure encadrée par la notion du bien et du mal originale (que le bon sens premier permet de retrouver)
on devrait tous avoir les mêmes valeurs.... la notion du bien et du mal originale....
C'est trés rousseauiste il me semble, mais aussi empreint de morale judeochretienne.(ce n'est pas negatif ! )
Lorsqu'on voyage assez loin, qu'on rencontre l'immigré qui vient d'un ailleurs trés different ou ne serait ce que simplement des personnes d'une classe sociale ou d'un milieu eloigné du notre, on s'appercoit que les valeurs morales n'ont absolument rien d'universelle et peu à voir avec des besoin vitaux meme si ces derniers peuvent etre un point d'origine.
Lorsqu'on est confronté à ces différences on se rend compte de l'existence et de la puissance des paradigmes qui par nature sont invisible le reste du temps.
La meilleure définition que je connaisse du paradigme a été faite par Khun dans son livre " la structure des revolution scientifique"
https://www.amazon.fr/structure-r%C3%A9volutions-scientifiques-Thomas-Samuel/dp/2081214857
Moi, en tant qu'auteur, je n'attend rien des lecteurs. Si j'ai 1000 vues et 0 j'aime, 0 commentaire, je ne me dis pas "quelle bande de nazes, ils cliquent et ne lisent pas, au bûché!" mais "wow, vraiment ce que j'écris n'est pas intéressant, ne mérite pas que l'on s'attarde dessus."
Si mon texte est digne d'intérêt : j'aurai des retours. S'il ne l'est pas, je n'aurais rien. Le silence, l'absence de notes est aussi un message. Evidemment, il y a forcément des pépites qui ne brillent pas assez et des histoires médiocres qui sont trop mis en avant, mais c'est le jeu.
Un lecteur qui lit en diagonale : Je prend. C'est mon boulot de l'accrocher pour qu'il se mette à lire en horizontal.
Un lecteur qui annote à fond : Je prend. Je lis les annotations, à moi de les prendre en compte ou non, mais je suis toujours reconnaissante du passage de la personne.
Un lecteur qui laisse des j'aimes sans commentaires : je prend. C'est à moi de l'intéresser assez, de l'émouvoir ou de le mind blown pour qu'il ressente vraiment le besoin de laisser un commentaire.
En clair : je prend tout. Je veux tous les lecteurs, les bons et les mauvais, ceux qui aiment mon genre et ceux qui le déteste, les jeunes, les vieux, je m'en fiche, je ne demande rien à personne, c'est moi qui doit être exigeante envers moi-même.
J'ai juste un doute sur la possibilité de dérouiller les pinces de ceux qui ne laissent pas de commentaires : parfois, ça ne vient pas de l'auteur, mais simplement du lecteur qui n'a pas les mots pour s'exprimer ;)
Si certaines personnes sont trop timides pour commenter, peut importe ce qu'on peut écrire : well, je prendrais ses j'aimes avec beaucoup de reconnaissance sans en demander plus.
Et donc, puisque en tant qu'auteur je n'attend rien des lecteurs, en tant que lectrice je ne m'impose aucune obligation (outre le respect, la courtoisie, la morale). Si je n'ai pas envie de laisser de j'aime ou de commentaires : c'est mon droit. Si je ne termine pas ma lecture : c'est mon droit. La monnaie c'est le temps, et je pense que le lecteur est roi.
Mea Culpa, je fais partie de ceux qui lisent en diagonale ( la plupart du temps ), voire pas du tout. Par contre, je lis attentivement la quasi-totalité des auteurs que j'affectionne ce qui ne m'empêche pas de piocher au hasard 2 ou 3 textes par jour chez d'autres que je ne connais pas ou peu. Si j'ai un coup de coeur, je vais relire et analyser le texte à fond. Je choisis généralement des écrits très courts même si j'ai pris plaisir à suivre et commenter la rédaction intégrale de nouvelles ou de recueils de poèmes.
Il est très rare que je laisse un commentaire réduit à une seule phrase. Il m'arrive très rarement aussi d'annoter les textes, sauf s'il y a une ou deux étourderies. De même que ça m'agace toujours un peu quand on intervient directement sur mon propre texte ( eh oui ). Même si c'est justifié. Fierté mal placée...
Ce qui me motive de façon générale : la découverte, le partage, la convivialité. Mais surtout ce qui se passe dans la tête des gens !! Surtout si on peut élargir la discussion ensuite.
Pour le reste, peu de personne me suivent et... bien que ce soit un peu navrant, je m'en contente ! On ne peu pas plaire à tout le monde !
Juste un petit coup de gueule toutefois, vu que je ne comprend pas pourquoi mes textes sont estimés redondant et répétitif, alors qu'un même terme est utilisé trois fois dans un chapitre, tandis que d'autres sont qualifié d'excellent et on peu lire jusqu'à six fois le même mot dans un paragraphe de 4 lignes ?
Comme Gigi, sans exemple c'est difficile de trouver une explication qui pourrait permettre d'éclairer ton ressenti...
Pour exemple plus concret, je dirais que je verrais très mal un Louis de Funes jouer les Rambo !
Maintenant, cela reste mon avis et comme je ne suis ni auteur confirmé, ni prof de lettre, possible aussi que je me trompe ! Donc, mes élucubrations ne sont évidemment pas à prendre au premier degré. ;-)
Et je pense que je vais écrire dans mon coin avec les trois lecteurs qui se proposent de me lire.
42 vues ne veut pas dire que 42 personnes différentes sont venues te lire, mais qu'il y a eu 42 clics dont 2 d'un robot qui fait ça à chaque publication (ne me demande pas pourquoi). Les 40 clics restants sont des visites, des gens qui ont lu, qui ont parcouru sans lire, qui ont commencé à lire, des gens qui ont mis un like ou un commentaire, et surtout tes propres visites (pour relire, corriger, etc.).
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Voler une ou plusieurs idées, c'est avant tout connaitre le sujet, or pour connaître un sujet il faut plus que s'en imprégner et pour s'en imprégner, il faut connaitre la personne le futur de l'histoire voir même les grandes lignes jusqu'à la fin. En somme c'est très compliqué même pour des professionnels de l'écriture.
Bref, comme tu as dit, si tu as peur de ne pas contrôler.... Je me retire donc de la scène.
Ceux qui écrivent ont bien plus vite fait d'écrire par eux-mêmes ^^ Eh oui ^^ Et de plus, la plupart des auteurs qui fréquentent des sites comme Scribay sont bien loin d'avoir atteint un tel niveau de perfection qu'on devrait leur envier, alors le plagiat dans ses conditions... je te laisse deviner ce qu'il devient ^^
Sois prudent... mais ne laisse pas ton ego te faire croire que tu es si bon que ça ;))
Ceux qui sont sur Scribay sont des auteurs qui ont conscience de leurs imperfections. Sinon, ils n'y restent pas. Et en venant ici, ils cherchent justement un oeil extérieur qui les aiderait à progresser. Donc on se doute bien que les écrits publiés ne sont pas parfaits, et que les éditeurs ne vont pas se jeter dessus ^^
Et une autre remarque : pour savoir si on va accrocher à la lecture d'un texte ou pas, il faut commencer à le lire. D'où une lecture comptabilisée pour les curieux, mais ce ne sont pas des curieux comme tu le penses, ce sont des curieux lecteurs et relecteurs avant tout, qui choisissent ce qu'ils vont lire, tout simplement ;)
Concernant cette histoire de lecteur fantôme, je me suis fait les mêmes réflexions à mon arrivée. Récemment, voir que mes textes n'attiraient pas plus que ça, malgré des lectures m'a un peu poussé jusqu'à un gros blocage créatif jusqu'à ce que certains ici, m'apprennent que c'est aussi un bon moyen de juger ce dont tu es capable en tant qu'auteur et ta volonté. La question est : Es-tu capable de continuer malgré l'absence de retours ? Est-ce que tu écris pour toi, le plaisir de créer, ou pour les autres, pour la gloire ou la popularité ? (attention je ne dis pas ça de manière péjorative)
Finalement, je suis arrivé à la conclusion que si je voulais écrire pour moi, m'améliorer, m'établir en tant qu'auteur, il fallait avant tout que je le fasse pour moi. Les lecteurs suivront s'ils voient que tu n'attends pas après eux et dans le pire des cas, si tu doutes sur quelques choses, tu peux demander, échanger dans "paye ton chapitre". Crois-moi, il y a toujours au moins une âme bienveillante dans le coin pour donner un coup de main, suffit simplement de demander.
En tout cas, j'espère que tu continueras à écrire et à partager.
Enfin je ne dis pas ça contre toi évidemment c'est pas une critique hein... !
Ne serait-on pas plutôt de mauvais "attendeurs" de lectures ? ^^
Je pense que tu as tout résumé avec ça :)
Mais aujourd'hui que je me suis un peu plus familiariser. Je me rends compte comme vous tous que Scribay est là pour ça justement. S'entraider, être un relecteur et dire ce qui nous a plu ou pas à la lecture. Donner un point de vue, qui va emmener l'auteur vers une meilleure « adaptation » de son texte, quelque chose qui donne un plus. Parce que plus j'écris et plus je me rends compte que j'ai besoin de relecture pour voir ce qui cloche ou non. Et quelque part nous y sommes tous.
Je ne suis pas une annoteuse pro, comme le sont beaucoup d'entre vous. Les fautes j'en fais pratiquement à toutes les phrases et je ne vois pas ceux des autres. Mais quand j'en vois une qui pique les yeux, je mets ma petite couche de peinture. Moi, je suis plus sur l'histoire en elle-même. Si je dois faire une remarque, un commentaire, se serait plus sur le fond.
Il m'arrive encore de cliquer « j'aime » sans l'explication qui va avec, soit que le commentaire que j'aurais à mettre soit redondant de ce qui a été dis ou alors de mettre le commentaire bateau, parce que sur le moment, il n'y a que ça qui me viens (mais, j'essaie de me soigner !).
Et pour ma part, je pense qu'il faudrait que l'on se fasse à l'idée que la critique risque de ne pas nous plaire avant de poster quoi que ce soit. La remarque (bonne ou mauvaise) tant que c'est pour faire avancer l'auteur, elle est nécessaire.
Voilà, voilà !
Voilà, (bon en vrai regarde les pavés et forge ton avis, moi je retourne dans ma cave).
Certaines personnes n'ont pas assez d'expérience du net pour arriver à concevoir la diversité des conduites et de ce qui pourrait les motiver. La multiplicité des témoignages leur permet de revoir leur jugement.
Sachez juste que je vous aime. Tous et toutes !
Et que tout ça c'est virtouel. ^^
La bise !
Pepito
Pour les lectures, j'essaie de « renvoyer l'ascenseur » en lisant. Mais comme je privilégie les œuvres complètes, de premier jet ou pas, les lisant jusqu'au bout, je pourrai passer pour un mauvais lecteur, un lecteur lisant peu... Ce qui est faux.
Alors quelle est la bonne solution ? Je pense qu'il n'y en a pas.
Les annotations, les conseils, même négatifs, ce qui me m'inquiéterai et me vexerai, ce serait de ne pas en avoir.
J'aime beaucoup votre article !
Il n'y a donc que des re-lecteurs qui viennent eux aussi chercher des relecteurs pour leurs écrits. Donc essayons de faire preuve d'humilité et de tolérance tous et toutes.
Je veux juste rappeler que tous commentaires, toutes annotations, tous "like" sont accompagnés d'un bouton "supprimer".
Il peut arriver qu'on se prenne le bec (comme dans la vraie vie), que l'on se blesse ( par provocation, parce qu'on a tous nos humeurs, ou sans le faire exprès), mais une fois que chacun s'est exprimé et expliqué, rien n'empêche de mettre fin à des polémiques stériles, de "supprimer" le commentaire en cause et que chacun poursuive sa route.
On a le droit de ne pas être d'accord, de ne pas s'apprécier, mais à un moment il faut savoir dire "stop".
Il m'est arrivé de supprimer des commentaires que j'avais fait pour aider et qui ont fait mal. C'est moi qui l'ai proposé, mais si l'auteur me l'avait demandé je l'aurais fait aussi et ça me paraît normal ;-)
Je trouve que ce bouton "supprimé" est là aussi pour permettre à cette "communauté" de rester concentrer sur ce qui nous intéresse tous : l'écriture, et devrait être utilisé dans ce sens plus souvent ;-)))
De "faux" lecteurs ??? Peut-être que je ne suis plus suffisamment présente sur le site ces derniers temps, peut-être que je suis trop naïve, mais je ne me suis même pas posé cette question... Je poste un écrit, ça me fait plaisir d'avoir des "j'aime" et/ou des commentaires puisque je poste pour être lue, bien évidemment, sinon je garde mon écrit pour moi. C'est sûr que plus le commentaire est détaillé, plus c'est appréciable, mais quelqu'un qui me dit juste "J'ai aimé", ça me touche aussi, je me pose pas plus de questions. Pour ma part, je lis parfois en profondeur, parfois en diagonale parce que je n'ai pas trop le temps ou que je ne suis pas sûre que ça va me plaire, je le relis par la suite mieux si j'y pense, parfois je laisse un commentaire, je détaille plus si j'ai le temps et/ou si j'ai vraiment des choses à en dire, parfois j'oublie parce que je lis sur mon téléphone et c'est pas pratique d'écrire ou d'annoter, etc. Chacun fait comme il peut et comme il veut ;0)
La discussion est lancée justement pour montrer que nous avons tous des comportements différents et des réactions différentes, mais que dans le fond nous ne cherchons pas à nuire. Le fait de discuter permet de désamorcer un climat qui voudrait s'installer sur de soi-disantes généralités alors qu'il ne s'agit que d'incompréhensions ;)
Quand tu dis que chacun fait comme il peut/veut, c'est tout à fait ça. Seulement tout le monde ne l'a pas encore intégré comme un mode normal de comportement chez les autres ^^
En ce qui me concerne je fais vraiment au feeling. Je regarde les fils de discussion, si un texte présenté m'intéresse je vais jeter un oeil, si je ne décroche pas avant la fin du chapitre je mets un like et ou un commentaire et si j'ai envie de lire la suite j'ajoute à ma liste de lecture et jannote à mon rythme. Et des que quelqu'un commenté ou like un de mes textes je m'arrange pour lui rendre au minimum la politesse et plus si affinités ^^
Ce qui m'est personnellement désagréable c'est quand je vois certains lecteurs mettre systématiquement le même commentaire, avec les mêmes formulations sur tous mes textes voire ceux des autres. La valeur de ces commentaires est alors grandement abaissée à mes yeux.
Et puis j'aime bien laisser un commentaire "bilan" une fois que j'ai fini d'annoter plusieurs chapitres.
Chaque sujet provenant d'une personne sensibilisée par un problème particulier sur le fonctionnement, ou sur l'attitude des coopérateurs, coopératrices (j'aime ce mot) est voué à être discuté, entendu et contribue, je n'en doute pas un seul instant, à améliorer notre outil de travail et les relations qui vont avec.
Annotations, commentaires, j'essaie humblement de me comporter sans blesser l'auteur, l'auteure et si c'est le cas, j'en suis désolé par avance. Voilà ma petite contribution sur le sujet. Merci Vis9vies
L'écriture virtuelle est la stratégie de la boule puante.
Les sites d'écritures ont un inconvénient , cela fait un peu fastfood, plus fast que food.
Il ne faut pas se leurrer ni jouer les hypocrites :il y a toujours une arrière pensée implicite liée à des fantasmes plus ou moins sexuels consciente ou pas.
La lecture et l'écriture relèvent de l'intimité la plus secrète.C'est une liberté rare que de pouvoir dire merde à une oeuvre qui ne plaît pas .Après , il y a la forme lée au support écran qui demande un effort de concentration décuplé par rapport au livre.Ensuite ,il y a le pseudo qui inspire quelque chose ou pas , qui incite à la lecture ou pas .
L'écriture est une chose trop sérieuse pour la confier à des écrivains
Les trissotins abondent sur le site qui sont bouche bée devant un texte qui n'a aucun intérêt.
Ceci dit le clavier a tellement de facilités qu'on se laisse prendre à rêver .Moi le premier.
La rationalité n'est pas toujours au rendez-vous avec l'écriture virtuelle.Parfois , un "like" pour je ne sais quelle pertinence qui n'existe pas ou que je perçois pas .Alors je cherche et je ne trouve pas.Le décalage n'est pas loin.
Adrien de saint-Alban
Bref, dans mon cas, je sais que recevoir un commentaire est quelque chose de motivant. Du coup, lorsque je lis quelque chose, j'essaye toujours de laisser un commentaire, c'est une base. Mais si j'essaye d'être constructif ou de dire ce que j'ai aimé ou posé des questions en général, parfois ben je suis moins inspiré. Ca veut pas dire que je n'ai pas aimé, mais simplement que je n'ai pas grand chose de constructif à dire sur le moment. Dans ce cas il arrive que je me contente de message court simplement pour dire que j'ai aimé par exemple.
Après dans le choix de mes lectures et bien il va en général y en avoir de deux sortes : soit des œuvres dont l'accroche m'a plu et que j'ai envie de découvrir (et comme je viens d'arriver, j'ai un peu fouiné partout jusque là) ou alors j'essaye d'aller voir ce que font les gens qui sont venu me commenter. Dans ce cas il peut m'arriver de lire des choses qui à la base pourrait moins m’intéresser. Je le fais à la fois par politesse (à partir du moment où il y a un intérêt réel pour ce que je fais je trouve ça normal de m'interesser un minimum à ce que la personne fait aussi) et pour tisser des liens (je trouve que les échanges peuvent être vraiment enrichissant mais je pense qu'ils ne doivent pas être à sens unique). Ce qui veut pas dire que je le fais systématiquement non plus. Si les commentaires reçu ne me semble pas sincère ou si les textes de l'auteur ne m'attirent vraiment pas (chacun ses goûts ^^; ) alors je ne me force pas.
Après, si je n'aime pas une oeuvre, je ne me force pas à continuer (et du coup lorsque je continue ben c'est que j'aime sincèrement, c'est pas juste par politesse ou autre). A noter aussi que présentement, j'ai commencé à lire beaucoup de choses et que je ne peux pas tout lire d'un coup, alors j'avance plus sur certaines œuvres que sur d'autre que j'ai commencé mais ceux que j'ai aimé sont normalement dans ma liste de lecture et je reviendrais dessus. (puis bon, là j'essaye d'avancer mon écriture et quand j'écris, ben j'évite de lire, du coup je suis moins actifs ces derniers jours... ^^; )
Me concernant, j'ai effectivement souvent le sentiment d'être lu en diagonale. Je crois que ça fait assez peu de temps que je suis ici pour m'en sentir contrarié. Mais après, j'écris essentiellement pour moi et je sais que je m'y ferai de toute façon. Et à ce sujet, j'écris beaucoup plus que je ne lis sur Scribay, par conséquent je serai forcément moins lu, ça a du sens. Je commente et "like" très rarement les textes, seulement quand je suis assez exceptionnellement surpris, et aussi bêtement par manque de temps. Mais je pense que je ne prétends pas aimer des choses par défaut, par soucis de visibilité.
Je n'ai rien contre les commentaires assez brefs pour signifier qu'on a plus ou moins aimé une œuvre, mais je peine un peu avec les commentaires un tantinet "critiques elliptiques" du type "Ton œuvre a des choses à revoir mais c'est cool." J'attends un peu plus d'attention avant de laisser des avis et des annotations vraiment "critiques", sinon je trouve d'une part que c'est risible et d'autre part que ça démoralise un peu de recevoir des avis négatifs alors que le texte n'a pas été "vraiment" lu (je ne parle pas que pour moi, mais concernant ce que j'ai publié, je pense à ma nouvelle Le Cerisier, qui a été autant dépréciée qu'appréciée). Sans donner de noms, j'ai vu quelques auteurs qui étaient de toute évidence un peu plus jeunes et qui avaient des soucis un peu plus prononcés avec l'orthographe, et franchement quand je vois les commentaires ou les annotations, je les salue pour leur patience, parce que ça transpire vraiment la prétention et l'orgueil. J'ai énormément de mal avec l'élitisme et je trouve que parfois, ici, ça frise l'humiliation.
Je sais que tel que je le dis, ça donne forcément l'impression que j'encaisse mal les critiques négatives : ce n'est pas le cas. Oui, des critiques positives, juste pour dire qu'on aime ma plume, c'est agréable et je ne ressens pas le besoin d'approfondir pour dire quels points on a aimé (même si forcément, quand ça arrive, c'est bon à lire et à savoir !).
Mais des commentaires du genre "il y a des choses à revoir" ou "faut s'entraîner", sans vraiment montrer *pourquoi*, c'est juste vexant et ça n'aide en rien. J'écris depuis des années, ça a toujours été mon truc avec le théâtre, et je suis venu sur Scribay essentiellement pour être au sein d'une communauté objective et bienveillante. Je suis de nature vraiment réservée et ça a été un grand pas pour moi de décider de publier ce que j'écris en ligne, à la vue de tous. Parce que pour moi, ce que j'écris est intime, c'est une part de moi, ce sont des choses qui m'importent énormément. Du coup, oui, je pense que je suis exceptionnellement plus sensible aux avis, et s'ils sont négatifs, je veux qu'ils m'aident à devenir meilleur.
Outre les commentaires, je trouve l'outil des annotations extrêmement pratique, ça m'en apprend plus sur mes erreurs et je pense vraiment progresser quand je me rends compte de certaines fautes que je ne voyais pas jusqu'ici. Mais je peine énormément avec les annotations un peu procédurales et qui font plus objet d'un avis que d'une réelle aide.
Aider lors d'un soucis de conjugaison ou d'une faute d'orthographe ou d'inattention, ça me paraît logique d'aller dans la procédure. De juste signaler l'erreur.
Mais des annotations du genre "maladroit." "mal dit." "Ah ah tu as dit ça comme ça alors que c'est comme ça, c'est drôle." "Ouïe ouïe ouïe la faute", je trouve ça condescendant et ça n'aide en rien. Pour ma part, les annotations ne servent pas que de corrections : il y a un grand champ où l'on peut écrire des détails, donner des explications, élever un peu l'auteur pour lui faire comprendre en quoi toi, le lecteur, tu penses que ce termes est moins qu'un autre que tu aurais utilisé.
De plus, une chose qui fait que je lis peu ici : dès que je tombe sur un texte qui a reçu pas mal d'annotations, ça me coupe complètement. Je n'arrive pas à les ignorer et je passe mon temps à m'arrêter pour lire des avis. Et qu'ils soient du genre "ouah ce passage est trop beau !" ou juste des signalements d'erreurs, c'est décourageant. Et quand un texte est parsemé d'annotations correctrices... Je sais pas, c'est comme regarder un film amateur avec un type juste à côté de soi qui n'arrête pas de dire "OUAH C'EST SUPER MAL FILME" !
Bref, en somme, les "likes" ne me posent pas de problèmes. Mais en termes d'avis et d'annotations, je pense qu'il faudrait que les angles soient arrondis parfois. Je parle pas non plus de brosser l'auteur dans le sens du poil, mais s'il y a un avis qui diverge, pourquoi le dire d'une manière aussi véhémente ? Ça ne coûte rien de juste dire "je ne pense pas que ce terme soit bon, je te propose celui-ci" ou "Je pense que tu peux progresser, mais je n'ai pas vraiment adhéré à ton style, voilà pourquoi" ?
Je pense déjà qu'en tant que lecteur, on cherche à se retrouver dans un texte, c'est pour ça qu'il nous plait ou non. Un avis négatif ou critique ne veut pas forcément dire qu'une œuvre est mauvaise, mais si le lecteur fait comprendre son point de vue d'une manière véhémente et condescendante, ça ne peut que faire douter l'auteur sur son propre talent ou sa progression.
Enfin, tout ceci est moins point de vue et je pense qu'il y a une part d'interprétations.
Déjà, faudrait pas qu'on regarde un match de foot ensemble : je n'arrête pas de commenter ^^
Et pour les textes, quand ça me plait, c'est un peu pareil, j'y vais de mes petites réflexions gratuites qui pour moi ne sont que de l'humour bon-enfant. Il ne faut pas les lire comme une critique acerbe, mais plutôt "Eh, t'as vu mon pote, celle-ci elle n'est pas piquée des vers, on voit que c'est la saison des pommes !" Bon, je sais, ça n'a rien à voir avec l'explication que tu attends, mais c'est ma manière sympa d'essayer de faire passer la pilule, parce qu'il faut bien le reconnaitre, toujours annoter pour dire "encore" qu'il y a une faute, faire des remontrances, ça n'encourage pas non plus l'annoteur !
Et, par exemple tu cites celui qui met juste "maladroit". Cela m'arrive. Parce que je sens que c'est maladroit, parce que je lis beaucoup et que je sais que ce n'est pas le genre de truc que je lirais dans un bouquin édité chez Gallimard, mais comme il n'y a pas si longtemps que j'écris, je n'ai pas encore tout pigé de la gymnastique de l'écriture et je n'ai pas encore appris à analyser correctement. Je me dis que l'auteur, quand il verra "maladroit", eh bien il sera moins idiot que moi et que lui rectifiera le tir. En attendant, je vois que ça ne va pas mais je ne sais pas expliquer et je signale tout de même pour rendre service.
Comme tu le vois, chacun voit midi à sa porte ;) Et quant à faire de longues phrases dans les annotations, en général je n'en fais pas. Je perds trop de temps à taper (encore un truc où ce n'est pas mon fort et où je minimise mes efforts ^^), alors je mets juste le mot que je pense juste, parfois juste la terminaison, et quand je propose quelque chose : un mot suivi d'un "?".
:)
C'est moi ça dis donc :D
Alors malheureusement je n'aime vraiment pas le foot, donc on ne pourra jamais partager ça tous les deux !
Autrement je comprends un peu mieux ton intention, mais je n'ai pas encore eu l'opportunité de lire ou de voir des annotations de ta part, mais je te crois quand tu me dis que tu essaies d'y apporter quelque chose d'un peu plus bonne enfant. Je ne doute pas que la plupart des gens qui imitent ce procédé aient tes bonnes volontés, hein ! Mais je pense que parfois ça peut être un peu maladroit (ça aussi !) et comme tout sur internet n'est qu'interprétation...
Pour le "maladroit", en fait, ce que je reproche ce n'est pas que ce soit dit : c'est que ce soit dit sans explications. Je trouve que c'est un mot juste mais qui peut être interprété comme un "peut mieux faire" et je trouve ça plus formateur et que ça guide davantage d'avoir une proposition derrière. Alors oui, je suis l'auteur de l'oeuvre et je peux me dire que je devrais rectifier le tir, mais si à mes yeux, le passage est très bon comme il est et que je lis un "maladroit" sans savoir pourquoi, comment je fais ? Qu'est-ce qui rend ça maladroit ?
Après je comprends pour les longues phrases dans les annotations, et j'utilise aussi justement le "?" quand j'ai des suggestions à faire mais que je ne vois pas la nécessité d'expliquer pourquoi. Je trouve que sans ce petit détail, ça sonne vraiment comme une chose à remplacer inconditionnellement en fait.
Enfin voilà, comme tu le dis, chacun voit midi à sa porte et il y a une grande part d'interprétation, mais à te lire, je pense pouvoir te garantir que j'ai vu des manières d'annoter beaucoup plus véhémentes que la tienne (pas que sur moi, mais surtout chez d'autres).
Qu'en est-il vraiment ?"
Cela m'arrive de temps en temps de lire en diagonale un récit (pas souvent). En premier parce qu'il affiche plus de 90 mn de lecture et comme j'écris aussi, je n'ai pas forcément le temps disponible pour m'atteler à le lire tranquillement. Alors, je lis la présentation quand il y en a une, je parcours le premier chapitre et si cela me plaît, je saute vers celui du milieu. Première impression, si elle est positive, je place le récit dans ma liste de lectures en retard pour y revenir tranquillement. Je fais de même quand le texte, dit court, offre d'entrée plus de 5 mn de lecture. Je pense que c'est dommage parce que je me prive, dans l'immédiat, d'un bon moment de lecture mais si je suis interrompue et que le texte fait 20 mn : je ne sais plus où j'en suis quand je le reprends. Je procède différemment et sans le vouloir si le chapitre ou le texte concerné est réparti en plusieurs passages de 3 mn ; il m'arrive ainsi de lire beaucoup plus en profondeur, plus calmement et plus longtemps. Pourquoi ? Parce que je lis soit sur tél portable, entre deux activités, soit sur ordi et j'ai un texte qui chauffe ailleurs. Donc, cela reviendrait à correspondre à une facilité, flexibilité de l'esprit offerte sur la plateforme. Je lis par ailleurs sur liseuse ; le principe est le même car lorsque je l'éteins ou que je passe à autre chose, je sais toujours où j'en suis.
Je peux aussi lire en diagonale (je rappelle, c'est le premier sujet de discussion) parce que je ne sais pas encore si le thème va me plaire. Quand cela me convient, je procède comme ci-dessus, dans le cas contraire : je n'insiste pas. Je vais cependant regarder d'autres textes de l'auteur, s'il s'agit de Fantasy ; je passe parce que je n'ai pas cette culture et n'y suis pas sensible.
Et c'est vrai que je ne lis, ni ne tâte d'un texte de cette manière ;)
Mais je ne lis pas sur mobile ni sur liseuse, et lis peu de romans sur ordi.
Que les choses soient claires, à mes yeux, 99% des personnes présentes sur cette plateforme viennent là avec une démarche sincère.
Pour moi, le 1% de spammeurs restant pose pourtant un problème. Quand je dis spammeur, j'entends des personnes qui ne cherchent qu'à multiplier leur nombre de lecteurs, à trouver un lectorat. Pas pour avoir un retour, pas pour chercher à améliorer leur texte, seulement pour nourrir un narcissisme malade. Pourquoi un problème ? Parce que même s'ils sont peu nombreux, leur (sur)activité est suffisante pour inonder le réseau et générer des tensions.
Il est facile de ne pas y répondre, moins facile de les ignorer. C'est pourtant la seule réponse qu'on puisse donner. Les ignorer ne veut pas dire qu'ils n'existent pas, par contre. On peut jouer à l'autruche, attendre que le vent passe. Mais un jour, on ressort la tête et on se retrouve sur Wattpad... (Mon expérience sur cette plateforme me laisse un goût amer ; certains ont peut-être une autre opinion, je peux l'entendre.) Je n'ai pas de solution à ce problème et ce n'est de toute façon pas à moi d'en proposer une.
Ceux qui me connaissent un peu savent que je ne fais pas dans l'autocensure. Je ne crois pas avoir été méprisant avec qui que ce soit dans mes commentaires, ni avoir cherché volontairement à blesser. À mes yeux, un commentaire sincère, qui donne un retour sur son travail, n'a pas de prix. C'est la seule raison pour laquelle je suis ici. Confronter mes textes à d'autres regards que le mien et avoir une opinion tranchée. Ces opinions sont d'autant plus enrichissantes qu'il s'agit de relecture venant de personnes qui écrivent elles-mêmes ; des personnes qui ne nous connaissant pas, n'ont pas à enrober leurs propos comme le feraient des amis.
Il m'arrive comme tout le monde d'avoir des coups de coeur et de ne pas trouver de mot pour les expliquer. Le coeur sert à ça. C'est comme le chocolat, ça fait plaisir mais il ne faut pas en abuser. S'il m'arrive de liker un de vos textes sans commenter, n'hésitez pas à venir vers moi pour me demander un retour. Je tâcherai de trouver mes mots et d'expliquer cette passion soudaine.
À mon sens, il n'y a pas ou très peu de lecteurs sur Scribay, seulement des relecteurs.
Il n'y a pas de public non plus, seulement un groupe de pairs passionnés de scribouillages.
Certains le voient peut-être autrement. Les tensions viennent peut-être de cette différence de regards.
Les tensions viennent de différentes expériences, et nous n'avons pas tous eu les mêmes, n'y avons pas répondu de la même manière et n'en avons pas tous tiré les mêmes conclusions. Cela donne beaucoup de bifurcations ^^
Comme toi je ne souhaite pas que le pourrissement s'installe et c'est pourquoi je propose de dire ce qu'on a sur le coeur, et surtout de confronter nos expériences et comment/pourquoi nous appliquons telle ou telle recette plutôt qu'une autre. Il n'y a qu'en comprenant ce qui se passe qu'on pourra continuer sereinement.
C'est une forme de discrimination d'une violence extrême qui pullule sur le net depuis quelques temps. Et au lieu d'accompagner ces personnes, nous les poussons à se cacher et avoir honte. C'est incroyablement violent !
Et quand je lis des commentaires du genre "ouais c'est bon, ils font aucun effort avec leur écriture sms blablabla moi j'vais pas perdre mon temps à lire ça". Pourquoi ne pas plutôt commencer par leur proposer, gentiment et dans le respect comme je l'ai vu récemment, les outils adaptés afin qu'ils puissent déjà se pré-corriger ? Ça coûte quoi d'être tolérant et bienveillant de temps en temps ?
C'est un peu comme la religion ou la couleur politique, chacun campe sur ses positions. Les lecteurs qui veulent du français orthographié à l'ancienne ne reviendront pas sur leur position. Ceux qui s'en moquent et cherchent de la musicalité avant tout resteront aussi sur la leur. Et on peut continuer comme ça ^^
Là, je rejoindrais l'avis de Lucas Dalva : la seule condition pour se tester sur un site type Scribay ou autre, c'est d'accepter de se prendre des coups et avoir envie (aussi) de faire un pas vers ce qu'attend l'autre. Si chacun y met du sien, ça peut donner de superbes résultats.
L'orthographe étant régit par des règles strictes, je ne vois pas comment on peut y faire preuve d'élitisme ? Je veux dire, on applique les règles et on a l'orthographe, il n'est pas question de savoir qui le fait le mieux, puisqu'on ne fait qu'appliquer des règles (je ne sais pas si c'est bien clair). D'où ma question : qu'entends-tu par là ?
Je vais prendre un exemple. Je nomme A l'auteur et L le lecteur.
Prenons A qui a le rythme dans la peau et qui est capable de faire se bouger toutes ses petites copines rien qu'avec des mots qu'il met côte à côte et des petits bruits de langue pour faire la batterie. A est génial. Il trouve Scribay et poste un texte pour partager son savoir-faire. A est généreux et il se dit que ses lecteurs sont des potes et que des gens biens. Sauf que L passe par là et lui passe la bombe de tags sur presque tous les mots. Il y a comme qui aurait cru un problème d'orthographe qui s'est coincé ^^
On a donc A qui se fait maltraiter et qui ne comprend pas le pourquoi, parce que ce qui est important, c'est le fond quand même, pas la forme ! Et en plus, il faisait ça gratos, de faire lire son texte ! Et L, lui se sent sali à devoir lire ce qu'il nomme un torchon, et ne même pas recevoir un signe de reconnaissance pour tous les efforts qu'il a fourni à corriger le texte. Alors qui n'a pas respecté l'autre ?
Chaun y allait de sa bonne foi, pourtant. Et il n'y a pas besoin d'insultes pour que le non respect de ce qu'est l'autre se fasse sentir. Le non respect de ce qu'a fait l'autre...
Il reste un fossé culturel et deux personnes pour qui certaines choses ont plus d'importance que d'autres, mais pour qui l'ordre des valeurs est inversé.
Sauf que oui et non, parce qu'un texte qui claque, ça se lit malgré des erreurs flagrantes.
Je veux dire, à l'oreille, on entend le texte, même s'il arrache l’œil.
Plein de tests au niveau de la capacité à lire ont déjà été tentés en art, mais pas seulement, et révèlent notre aptitude à saisir le fond, le sens, malgré une forme "déformée"...
Il y a ici des gens qui arrivent avec des carences en matière d'orthographe, et qui sont accueillis, conseillés, corrigés, suivis, jusqu'à .... Voilà !
Parce que le lecteur a une capacité au-delà de laquelle, il ne peut parfois pas aller -- et qu'il ne faut pas oublier que nous sommes sur un site d'écriture, ça compte..
Par contre, ce que je n'avais jamais compris, et que je prenais comme acquis, c'est cette notion de "bons" et de "meilleurs" lecteurs !
Bêtement persuadé qu'il y avait, effectivement, des super relecteurs, donc la crème de la crème !!
...
Mais tout relecteur apporte un niveau de relecture. Je sais que j'ai du mal à faire ce que j'appelle "une bêta-lecture" si je trouve des fautes d'orthographe, de grammaire ou de typographie, et même les erreurs de syntaxe me dérangent pour prendre un recul nécessaire à une bêta-lecture.
Je me considère comme chanceuse. Parce que j'ai eu la chance d'aller à l'école, de vivre dans une maison où il y avait des disques et des livres, que mes parents m'amènent à la bibliothèque... Mais je suis une minorité.
Je connais et j'applique les règles d'orthographe parce que j'ai reçu une éducation qui m'a permis de les assimiler. Beaucoup n'ont pas cette chance.
Lorsque je lis que certains se permettent de dire "je ne lirais pas ton texte, parce qu'il est bourré de fautes", c'est discriminant et c'est une forme d'élitisme. C'est une violence incroyable. Ca veut dire à celui qui se reçoit ça : "moi, je suis au dessus de toi, et moi je ne m'abaisserais pas à te regarder, parce que toi tu n'as pas appris les codes que je maîtrise". C'est hyper violent, clivant. Alors que l'effort de venir ici et exposer cette non-maîtrise de l'écrit est déjà un acte difficile.
Ca coûte quoi de corriger les fautes, d'orienter vers un correcteur orthographique ? De dire "voilà, j'ai remarqué beaucoup de fautes que je t'ai annotées, mais je te propose de tester tel outil pour corriger ton texte. Fais moi signe ensuite, je repasserais te lire".
Est-ce que les idées et l'histoire sont moins bonnes parce que l'auteur ne maîtrise pas le langage écrit ? Je ne suis pas d'accord. Alors oui, ça nécessite un effort supplémentaire. Et si on ne souhaite pas le fournir, on peut simplement passer son chemin plutôt que de rabaisser l'autre.
Vis9vies tu déformes ce que je veux dire. Je ne dis pas de ne pas corriger, au contraire. Mais de le faire dans le respect, en expliquant.
Tu caricatures aussi beaucoup ton A ! Tu sais, celui qui ne sait pas écrire correctement, ce n'est pas forcément le "jeune-de-banlieue-noir-avec-le-rythme-dans-la-peau-qui-fait-du-slam-et-du-beat-box" !
Alors par contre, je sais que la dernière partie de ton message ne m'est pas destinée, mais je la trouve assez malvenue. 9 n'a jamais rien précisé de tel sur son personnage exemple, ça n'aurait pas été utile (dans notre cas) de l'indiquer tout comme il n'est pas très enrichissant de le supposer (je dis ça en toute amitié bien sûr, aucun mépris dans ce que je dis)
Et pour le reste de ton post, tu dis qu'il est simple de corriger, d'orienter. Eh bien, non, ce n'est pas si simple pour tout le monde, et si je ne le dis pas, cela n'empêche qu'un texte qui a trop de faute est pour moi illisible. Tout simplement parce que mon cerveau est formaté pour lire rapidement, mais uniquement des textes ne comportant quasiment pas de faute. Imagine que du jour au lendemain on te demande de vivre dans une grotte à l'âge de pierre ? C'est un peu le même problème. On s'adapte à certaines facilités et il est difficile de prendre plus de temps pour effectuer certaines tâches. Tu me laisses le choix entre la cafetière avec des capsules, et le moulin à café qui tourne à la main avec le café en grains, je préfère la solution à laquelle je suis habitué, même si pour mon arrière-grand-mère elle aurait été plus compliquée.
C'est pour ça que je dis que ce n'est pas simple, mais ce n'est pas une raison pour taper sur ce qui ne nous convient pas, nous sommes d'accord. Il faut comprendre que ce qui peut être à portée des uns ne l'est pas forcément aux autres.
Et puis j'aime bien (et même plus que bien ^^) le slam et beat-box ;p))
(sinon je n'y aurais pas pensé ^^)
Oui, la seconde partie de mon post était exagérée, mais absolument pas méchante. C'est le genre de cliché qu'on voit tellement souvent :) (pour rire, demandez autour de vous "qu'est-ce que c'est pour toi "un jeune" ?" Z'allez pas être déçu du voyage ;) )
Bien sûr que ce n'est pas simple de lire un texte plein de fautes. C'est sortir de sa zone de confort. Mais ce n'est pas simple non plus de poster sur ce genre de site, avec la volonté d'échanger et d'apprendre lorsqu'on ne sait pas écrire correctement. C'est aussi sortir de sa zone de confort. Ce que je veux dire, c'est que de lire ici-même des commentaires du genre "je veux bien être relecteur, mais que de qualité, je refuse de m'abaisser à lire un texte plein de fautes", je trouve cela d'un mépris hallucinant. Qui sommes-nous prendre des airs supérieurs ? Et je me mets aussi dans le même panier, parce que malgré toute mon envie de bienveillance, il doit bien m'arriver d'être maladroite parfois. Mais j'ai du mal à accepter ce type de comportement.
Bref. J'ai parfois du mal à être claire dans les débats :)
Il me semble que cela relève du bon sens, du savoir-vivre et du respect des lecteurs que de s’inquiéter un minimum de l’orthographe avant de publier.
Personnellement je suis comme Vis9vies il m’est quasiment impossible de lire et d’apprécier un texte si celui-ci est truffé de fautes. Mon cerveau en est totalement perturbé, si bien que le sens même des mots ne s’impose plus à moi.
J’ai eu la chance de vivre dans une famille où la lecture était primordiale et privilégiée — la télévision n’existait pas —, ce qui ne fait pas de moi une élite, mais cela me permet d’avoir une certaine exigence (je n’ai pas dit prétention) quand je lis.
Dans l’écriture, comme dans bien d’autres domaines, nous ne sommes pas tous égaux, c’est ainsi, mais bien-sûr je suis d’accord pour que cela n’engendre pas de mépris.
Tout de même, secouer quelques auteurs qui n’ont pas conscience de cela, peut leur permettre de réagir dans le bon sens.
Quand je dis que j'accepte une relecture mais à condition qu'il n'y ait que peu de faute, c'est aussi parce que je préfère offrir mes services pour autre chose que la correction pure et simple que j'ai en horreur. Je ne vois pas pourquoi j'irai me flageller. Par contre, à l'occasion, si je tombe sur un texte qui a des fautes, je signale celles que je vois, et je sais que j'en laisse beaucoup passer en voyant ce que les autres signalent.
Heureusement que nous avons tous différentes manières de relire et que personne n'est parfait. Il ne faut pas voir cela comme du mépris mais comme différents niveaux d'intervention, à chacun selon ses capacités.
Désolée d'être un peu partie au quart de tour, mais je me laisse souvent emportée par ce genre de raccourcis (d'autant que je savais pas vraiment si c'était comique ou non). Je travaille dans le bâtiment et j'encadre un groupe de bonhomme que je suis sur les chantiers, si j'ai aucun problème avec mes gars, des fois c'en est d'autres qui viennent me pomper le choux. Donc je m’énerve vite quand j'entends (ou que j'ai l'impression d'entendre) des gens qui tentent de dénigrer des opinions qui ne les arrangent en les faisant passer pour des propos racistes/sexistes ou autre. Parce qu'à force d'user de ces raccourcis, on finit par entendre "ouais mais vous gueulez tout le temps pour tout vous aussi" lorsqu'on donne de vrais arguments, et qu'on dénonce de vraies situations. Et le pire dans tout ça c'est que, à cause de ce genre de raccourcis, on ne peut pas leur donner tort, du coup, puisqu'on finit par lier tout à n'importe quoi pour peu que ça arrange...
Enfin bref ! Je m'égare ! C'est pas le sujet.
Je suis d'accord pour dire qu'il y a du mépris dans ce comportement que tu dénonces, mais il existe aussi des gens qui ne veulent pas lire des textes plein de fautes tout simplement parce que ce n'est pas leur truc et qu'ils n'aiment pas ça. Je pense que je pourrais tout à fait dire "je n'ai pas envie de lire un texte avec des fautes", ce n'est pas pour autant que je fais preuve de mépris envers ceux qui ont des difficultés en orthographe. Simplement, je sais que les fautes répétitives m'énerveront, et je finirai par lâcher. Pire encore, je pourrais continuer, être agacée par toutes ces fautes, et perdre mon tact à mesure que je progresse dans le récit, au risque de conclure par un commentaire plus spontané que réfléchi. Dans ces cas là, je préfère m'abstenir, justement pour ne pas risquer de nuire à ces auteurs X)
Je me suis sans doute mal exprimée. Je ne dis pas qu'il est méprisant de signaler à quelqu'un qu'il fait fait beaucoup de fautes. Il est méprisant de dire ouvertement qu'on refuse de s'abaisser à lire cela. Type de message que j'ai déjà vu passer ici. Bref, on n'arrivera pas à se comprendre je pense.
GauzHramm je comprends ce que tu veux dire, pas de soucis, moi-même je pars au quart de tour sur ce genre de remarques ;)
Bref.
Bonne soirée :)
Poster un texte souligné de rouge par son correcteur, c'est de l'incorrection vis-à-vis (9) du lecteur potentiel. Rien, absolument "rien" n’empêche un écrivain hyper débutant de coller son texte dans un message de forum par exemple...
A part un "je-je-m’en-foutisme" qui ne mérite donc même pas une lecture.
L'affreux
;-))
Dans les commentaires pareil :
Parfois je ne notifie même pas que j'ai lu, parfois je mets un "j'aime" (si j'ai vraiment aimé), parfois un commentaire, qui dépend de mon ressenti/avis.
Alors ouais je ne nie pas que certains fonctionnent comme ça pour l'audimat. Il y a aussi le fait de suivre bcp de gens, ce qui est mon cas aussi par exemple, mais je le fais comme pour m'imposer à moi-même d'aller lire des gens qui m'ont soit touchés soit intéressés...
Bref... ouais faut faire gaffe à la généralisation, car j'ai déjà eu aussi une lecture en plein milieu d'une oeuvre, et le commentaire avait un sens.
Ah et quand au fait de choquer/déplaire : tant pis, hein, il faut savoir prendre les coups quand on est sur internet, ça a toujours été ma vision et elle ne changera pas. Donc à ceux qui prennent de façon personnelle ou en en faisant des tonnes : tant pis, encore une fois. Par extension, ceux qui prennent trop à cœur ceux qui utilisent des "astuces" comme celles-ci se trompent et devraient juste s'en foutre et les ignorer. (je dis ça pour leur santé)
Bon courage :)
Pour ceux qui reprochent de ne pas être lus, certains s'interrogent quant à la qualité de leur travail, d'autres considèrent que ce sont les autres qui ne comprennent rien à leurs œuvres ni à leur qualité et les petite critiques tombent, histoire de faire un bon mot et d'amuser la galerie, mieux-disant ou mieux-sachant, je n’en sais rien. Les derniers échanges sur une autre discussion ont provoqué ma réaction aux propos tenus : discréditant tant les lecteurs, les commentateurs que les auteurs.
Les personnes qui mettent des cœurs à gogo sans lire ou sans commenter, qu'est-ce que cela peut faire ? Je n'abreuve pas le site de critiques à leur sujet, cela les regarde. Je m'interroge d'ailleurs sur la préoccupation de certains à ce sujet, est-ce pour dire et affirmer : regardez-moi, moi, je sais commenter, je sais écrire une critique construite et argumentée, je prends cette peine ? Je pose la question, je n’ai pas la réponse.
Voilà, juste un peu de modestie et d'humilité de part et d’autre, dans la position du lecteur/commentateur ou pas et dans celle de l’auteur. Cela ne s'apprend pas à coup de matraque ou de schlague ; pas plus pour développer un talent que pour accompagner celui des autres.
Certains affichent haut et fort leur exigence, ce qui en soi est respectable et louable. Lorsque cela conduit à des ségrégations, je les ignore quoique, parfois, je m'interroge sur les motivations, sur l'agressivité des propos, pour atterrir sur les failles alors, je m'en écarte bien vite car ils ne m'intéressent pas.
Certains ont voulu mettre en place dans deux discussions une spécialisation style "Bêta lecteur" au service de l’exigence, l'intention positive au départ a vu se transformer l'affichage de sigles identifiés en la chasse de leur absence (cela m'a rappelé ces mauvaises étoiles plaquées sur des vêtements, là, il s'agissait de noter leur absence). J'ai assisté à un lâchage de propos intolérants, cyniques imputant aux gens effrayés des qualifications de "pleutre", de "lâche" pire "d'âme sensible" relevée comme la tare suprême (je viens de vérifier, l’échange a disparu !). De quoi effrayer les plus timides…
Oui, tout peut se dire sur un texte ; il reste l'art et la manière qui implique de ne pas porter atteinte aux individus. Qu'est-ce qui permet de qualifier les lecteurs de « faux »? Qui les a questionnés, ces soi-disant faux lecteurs ? Qui a échangé avec eux avant de les qualifier ainsi ? J'en ai interrogé certains à les voir liker à toute vitesse ; la plupart m'ont répondu avoir téléchargé le texte, le lire et revenir liker chaque chapitre ; pourquoi pas... D'autres m'ont signalé leur timidité ou leur crainte à commenter et d'autres encore n'ont rien répondu. Pour ces derniers, je ne peux présupposer quoi que ce soit alors, je passe à autre chose. J'ai surtout une question : est-ce que ceux-là méritent d'être critiqués ? Est-ce que cela signifie que certains lecteurs ne seraient pas à la hauteur de celle des récits qu'ils lisent ?
Si je ne commente pas ou ne like pas, ce sera parce qu'en tant que lecteur(trice) le sujet ou le style ne me plaisent pas, par goût et non pour la qualité du texte. Si je trouve que le texte présente de gros défaut de structure, de construction ou de syntaxe, je passe en MP pour le signaler. Cela aussi, certains l'oublient ; ce n'est pas parce qu'ils ne voient pas des commentaires long comme le bras qu'il n'y en a pas car, dans ces cas, le respect de l'auteur devient prioritaire, moins important que la qualité fulgurante du commentaire et tout se passe en MP. Comme cela ne s'affiche pas, il est vite conclu, hardi petit, à leur absence ! Aussi, quand je parle d'humilité, elle prend son origine dans le respect de l'autre. Quand je parle de modestie, elle dit la conscience que l'on a de sa valeur et de ses limites car sans cette conscience, je vois certains aller la chercher en se mesurant aux autres par le dénigrement de leurs qualités, de leur talent, peut-être cela leur donne-t-il l'impression d'être supérieurs ? Ils oublient que les uns et les autres sont différents, d'où cette intolérance et cette agressivité ?
Bref, je respecte ceux qui annotent, commentent (peu ou beaucoup); ceux qui s’abstiennent, ceux qui le font en MP, ceux qui sont exigeants, ceux qui ne le sont pas ; je réagis aux propos qui jugent les autres et les qualifient négativement et les affublent de sobriquets qui sont loin d’être humoristiques.
J'espère que j'ai bien compris?
Lorsque je suis arrivée ici, mon premier lecteur fut Nog. A aucun moment il ne s'est posé la question du pourquoi comment commenter et annoter. Il a simplement lu le texte, et déposé ses remarques, pour m'aider. On ne se connaissait pas, et j'en ai été très contente. C'était une lecture "utile". Pourtant, je ne lui avais rien demandé. Personnellement, ce n'est pas forcément ce que je recherche en premier lieu. Mais si quelqu'un a envie de prendre le temps de me lire, de me corriger et de me donner un avis constructif, j'en suis très heureuse. S'il n'en a pas envie, bah c'est pas grave !
Honnêtement, je trouve ces débats à répétition fatigant. Ca donne l'impression qu'il y a quelque chose de pourri dans le fond. Cela ajouté au mépris de certains... Et on finit par ne plus avoir envie de venir dans les coins.
J'ai rencontré ici des personnes super chouettes, qui se sont finalement barrées à cause de tous ces débats stériles qui pourrissent le site. Et si on arrêtait un peu de se poser continuellement des questions qui ne servent à rien, à part continuer à apporter de l'eau au moulin des tensions et à pourrir l'ambiance ? Si on arrêtait d'être méprisant les uns envers les autres ? Et si on remettait au centre du site le plaisir du partage, de l'échange et de l'entraide ? Après tout, Scribay n'est qu'une plateforme. Et ne sera toujours que ce que nous nous aurons décidé d'en faire.
Par contre, quand tu nies qu'il puisse y avoir des lecteurs qui ne cherchent que des retours sans eux-mêmes prendre la peine de lire les autres, tu te caches une vérité. Je ne dis pas qu'ils sont nombreux, au contraire, il y en a très peu, mais malheureusement ils existent bel et bien. Et le nier ne rend pas service à la communauté. Le savoir permet "de faire avec" sans développer un ressentiment basé sur la fausse impression qu'ils prennent beaucoup de place.
Ils existent. Point.
On s'en fout. Re-point.
Voilà comme je vois la chose.
De toute façon ce serait idiot de perdre son temps avec eux, autant se concentrer sur la communauté réellement active.
j'ajoute : ce n'est que mon point de vue, mais je le partage ^^
C'est pourquoi je préfère qu'on ne les laisse pas dans l'ombre ;))
Après, je ne pense pas que ce soit inutile d'en parler. A force d'entendre dire que les opportunistes règnent sur ce site, il est de bon ton de créer ce genre de post, ne serait-ce que pour pouvoir lire le commentaire de CM LE GUELLAFF, histoire de se souvenir de certains petits détails, et de se rendre compte que les choses ne sont pas si terribles X)
Tu écris un poème et un commentateur te dis "C'est d'la bouse !" tu va s faire la gueule...
Puis tu vois que le commentateur c'est Pepito... alors tu te dis "Ho alors là, 'c'est pas bien grave..." ^^
D'un côté, bien pour ce que tu dis. De l'autre c'est la porte à tous les pas nets qui en profitent pour étaler leur connerie. Et rien que pour le second point, aucun site ne met cette option car les débordements deviennent ingérables.
Et ta réflexion Pepito Resk, elle n'est bonne que pour toi. De mon côté, je prends tous les comms, même quand ils déconnent, parce qu'il y a tjs une part de vérité derrière. Et d'où qu'ils viennent. Il n'y a que quand je ne pige rien à rien de ce qui est dit que je laisse tomber. Si je sens que ça vire à l'agression, je vire à la dérision. Et dans mes mauvais jours j'évite de répondre ^^ (ça ne marche pas tjs, j'ai vite fait de déraper sur mes bonnes résolutions ^^)
Scribay se veut une communauté "bienveillante" (mettez la signification que vous voulez) et surtout avec l'envie de faire progresser les apprentis écrivains. Vous le voyez bien avec l'offre premium, ils vont dans le sens de "tout le monde peut écrire un livre".
Ecrire et publier est dévoiler en quelque sorte une partie de son intimité, les pouces en haut aident à poursuivre. Les pouces en bas peuvent avoir un effet négatif, surtout sans commentaire ou avec commentaire à la con. C'est facile de se créer un profil vide de chieur et décider d'embêter le monde. C'est humain malheureusement.
Franchement si Scribay veut s'auto détruire, ils n'ont qu'à rajouter le pouce en bas.
Dans l'état actuel des choses, si quelqu'un n'aime pas, il ne met pas de Like tout simplement. S'il a envie de critiquer il met un commentaire. S'il n'a pas le temps de commenter, tant pis tout simplement. Nous revenons systématiquement à cette envie humaine de faire mal et détruire au lieu d'aider à progresser.
Sur un site où on va pour se monter un lectorat, dans le but d'arriver un jour à vendre sa cargaison, ok pour les 2 pouces. Parce qu'on est sur un site marchand, et que c'est bien de savoir où se place sa marchandise sur le marché.
Sur un site comme Scribay, pour moi nous ne sommes plus sur un site marchand. Nous sommes sur un site de travail, ou un atelier d'écriture. Si l'on trouve que quelqu'un bosse mal, on lui dit en lui expliquant pourquoi (sinon il n'a aura jamais d'amélioration), ou alors on l'ignore. On ne cherche pas à le foutre dehors parce qu'il y a assez de place pour tout le monde, et aussi assez de temps pour que chacun avance ou recule à son rythme sans gêner les autres. Le pouce baissé est vu comme une mise à mort (romain) et est dans le cas d'un site de travail complètement inapproprié. Mais rien ne t'empêche de t'arrêter auprès de quelqu'un et de discuter de son travail, de lui expliquer pourquoi tu n'aimes pas et lui de t'expliquer pourquoi il pense bien faire.
Et chez les écrivains, c'est plus qu'une catastrophe ^^
Après, je pense qu'il est extrêmement difficile de dire à un auteur dès les premières lignes ; je n'ai pas aimé pour X ou Y alors que justement, tu n'es aux premières lignes. C'est pour cette raison qu'un lecteur s'en va {enfin, je crois !}. Qu'aurait-il de pertinent à dire si justement, il n'a pas lu ? S'il y avait une grosse incohérence dès le premier paragraphe, j'imagine que le lecteur aurait quand même dans l'idée de le signaler. Par contre, placer un je n'aime pas (ou même rien qu'un petit bouton) dès les premières lignes, je me demande vraiment la pertinence et donc, je salue le fait qu'il n'existe pas ; après, je peux essayer de comprendre ton point de vue et c'est d'ailleurs tout l'intérêt de ce poste conçu par Vis9vies =)
Mais tu étais avec moi sur Atramenta, tu as comme les autres pas arrêté de dire que j'écrivais bien (encore heureux que je ne vous croyais pas^^), et quand j'ai mis mon meilleur texte sur Scribay, je suis pris la branlée du siècle. Pour ça, pas besoin de commentaire : juste les annotations ^^ Quand tu vois les chiures de mouettes refaire tes volets tous propres, je te garantis que tu ne le prends pas comme une fête d'anniversaire ^^ Et quel que soit ton degré d'ego, et encore heureux que le mien n'a pas d'échelle car je n'aurais pas appris à m'améliorer ;)
Un pouce baissé : je n'aime pas. Cela ne veut pas dire c'est mauvais, vu qu'il est bien noté (je n'aime pas) fin, il ne l'est pas noté vu qu'il n'existe pas. On se comprends.
C'est un peu jouer avec les mots ce que tu fais-là.
Je n'aime pas = tu peux expliquer pourquoi dans le commentaire, discuter avec l'auteur et lui donner ton point de vue, comprendre le sien et l'aider à s'améliorer.
Un je n'aime pas tout seul ? Pour quoi faire ? Je ne comprends pas cette logique, donc je fais surement partie des égomax.
Cela dit, ne jouons pas avec les termes. C'est écrit noir sur blanc : j'aime et non, c'est bien.
Du coup, je viens de relire mon message plus haut et il est aussi fait mention d'aimer ou pas d'aimer et non d'une question de qualité.
Bon, pour l'icône, si vous avez des idées, on pourrait peut-être les soumettre aux créateurs du site ;)
Quelqu'un qui n'aime pas la poésie mettra des pouces bas partout! Pourquoi? Parce qu'il n'aime pas! C'est un peu débile mais l'humanité est comme ça.
La plupart du temps, je-n'ai-ab-so-lu-ment-rien-à-dire ;)
Tout ce que je me dis c'est : "que dire... ?"
La critique n'est pas une gueulante, c'est quelque chose de raisonnable où l'on apprend beaucoup. Critiquer les autres, c'est aussi apprendre sur soi, ne serait-ce que définir ce qu'on aime et pourquoi on l'aime.
N'est-ce pas Yaël ? ^^
En fait tout dépend de ce que l'on vient chercher sur un site de kriture. Aucun n'est parfait. Oniris a une sélection "sévère" avec un moule qui tourne à la consanguinité.
Sur Scribay, c'est youpi tralala ! On peut poser n'importe quelle bouse sans crainte d'un retour de bâton... On est sûr de recevoir un p'tit cœur par les gentils de service...
Quelle est la valeur de ce "cœur" sans avoir à sa disposition un "as de pique" ? Beaumarchais ^^
Il faut se dire que les petits coeurs son sincères (si, si, sinior), et que le reste est affaire d'éducation, et qu'on n'a jamais bien dressé un esprit avec un knout. Quant à leur valeur, elle est virtuelle, non ? ^^
Connais pas Atranenta...
Pour les textes que je lis quand même sans commenter alors que je fais des annotations, c'est souvent parce que je passe directement au chapitre suivant. C'est plutôt signe que je suis intéressée par l'histoire et ne veux pas m'arrêter en cours de route (donc positif). Si je ne commente pas du tout, c'est souvent que tout ce que je pense a déjà été dit en commentaire et je ne veux pas jouer les perroquets (sauf si l'auteur en a absolument besoin pour des raisons psychologiques, j'estime que ce n'est pas constructif).
Après, je parle pour moi mais je suppose que c'est la même chose pour beaucoup d'entre nous: tout dépend des circonstances de la lecture. Si j'ai tout mon temps, j'essaie d'annoter un maximum et je prends le temps de laisser un commentaire. Si je suis pressée, j'ai tendance à quitter l'écran dès la fin de la lecture. Et si je lis sur mon mobile (ce qui arrive souvent), c'est juste un combat d'annoter ou laisser un commentaire donc je clique juste sur "J'aime" si j'y pense.
Dernier point: je ne suis pas fan du bouton "J'aime", je ne comprends pas vraiment ce que ça apporte sans commentaires. C'est toujours plaisant d'en recevoir, mais quand je poste une histoire et que je récolte des cœurs sans aucun commentaire, je ne sais pas du tout ce qui est bien / passable / à reprendre. Je n'accorde donc pas de valeur à ce bouton (ce qui est un choix personnel) donc j'ai tendance à l'oublier lorsque je lis le récit de quelqu'un d'autre. Mettre des "J'aime" partout revient à n'en mettre nulle part donc je les garde en réserve pour mes vrais coups de cœur (sauf si je suis de très très bonne humeur, et là, c'est feu d'artifice).
Bref, si nous écrivons, c'est que nous aimons les histoires. Nous avons chacun notre manière de lire, qui peut ne pas convenir à tout le monde, mais cela ne veut pas dire que c'est une "mauvaise" manière. Si le lecteur/la lectrice commente ou annote uniquement pour faire des critiques constructives, alors j'ai peur que plus personne n'ose commenter. Savoir que ce que nous écrivons plaît est toujours utile, et tant pis si ce sont seulement deux lignes en fin de chapitre: c'est une manière de dire "continue".
A mon sens aussi, il est inutile, autant que le serait le bouton « j’aime pas » que j’ai parfois vu être réclamé (pas de jugement de valeur là-dessus, chacun son opinion bien sûr).
Personnellement, je me sers du « j’aime » parce que je n’ai pas trouvé d’autre moyen pour ajouter une œuvre appréciée à ma liste de lecture. Chose que j’aime bien faire car, au cas où quelqu’un viendrait à visiter mon profil en pensant avoir les même goûts que moi, autant qu’il puisse observer les œuvres que j’ai appréciées (si on peut en profiter pour faire de la pub aux copains !).
Du reste il n’est pas utile (à mon sens), du moins pas sur Scribay. Si j’ai bien compris le principe de ce site, c’est de laisser son avis, son ressentit et ses conseils sur des œuvres qu’on a lu. Partant de là, l’auteur n’a pas besoin d’un « j’aime » ou d’un « j’aime pas » pour connaitre le ressentit que laisse son œuvre, puisque ce point est nécessairement abordé dans le commentaire.
(J'aurais peut-être dû poser la question dès le début, en fait...)
Je pense que, peu importe le nom ou le rôle qu'on donne au bouton, il y aura toujours des dérives, donc bon...
J’avais lancé une discussion il y a quelques mois, sur ces lecteurs dont je m’étonnais de leur capacité à lire des dizaines de textes en très peu de temps.
Je vois que ton sujet pose la même question.
Je reste totalement convaincue que des "cliqueurs" de petits cœurs rouges n’ont jamais lu ce qu’ils prétendent aimer.
À l’époque cela me contrariait, à présent cela m’est complètement égal. Selon moi, c’est dommageable pour celui qui agit ainsi, et non pour l’auteur.
Personnellement je lis et annote beaucoup — trop peut-être pour certains ? —, ceux-là n’ont qu’à me le signaler, j’arrêterai aussitôt de les lire et de les aider. Car il s’agit bien d’une aide que j’apporte toujours avec grand plaisir, sans jamais me contraindre. Qu’elle soit prise en compte ou pas ensuite, ce n’est plus mon problème, c’est celui de l’auteur.
Merci à toi Vis9vies pour ce fil :-)
Par contre, l'outil de scribay est vraiment ce qui fait la différence ^^
Et ça va même au-delà de ça, cela donne une mentalité à ceux qui fréquentent le site. Je veux dire que ça les ramènent à penser "correction", puis "amélioration" et que ça forme tout un état d'esprit. J'espère que dans le temps cela va tenir.
Ces discussions à répétition portant sur ce même sujet m’inquiètent de plus en plus… De ce que j’ai pu y lire, certains en viennent à s’autocensurer dans leurs commentaires, dans leurs annotations, voire même dans leur lecture. Que ce soit pour éviter de paraître trop gentil ou trop superficiel dans un commentaire très court, afin de ne pas être perçu comme un calculateur (coucou Aelliusal, je me suis permise de te citer XP), ou (à l’opposé) pour éviter de se manger un flot de remontrances pour des annotations trop nombreuses et un commentaire kilométrique traduisant une certaine déception vis-à-vis d’une œuvre.
On en vient à se faire taxer d’élitisme lorsque l’on cherche à aider et à souligner des choses. On en vient à voir ses commentaires positifs être perçus comme des tentatives de mieux se faire valoir. Pire que tout, on en vient à devoir se justifier d’être gentil auprès des uns, ou d’être exigeant auprès des autres.
J’admets que ces fameux calculateurs existent, en atteste la soudaine activité de certains auteurs qui, après avoir publié un nouveau chapitre, vont se perdre en commentaires minimalistes sans annotations juste pour faire remonter leur nom. Je sais aussi que les « méchants » existent, pour avoir lu des commentaires d’une ligne à peine du style « j’ai eu du mal à rentrer dans ton récit » sans autre précision (sans annotations aucune) et sans prendre la peine de répondre aux questions de l’auteur cherchant à s’améliorer.
Mais se censurer, se justifier et se regarder de travers ne font que cliver les gens et les monter les uns contre les autres, s'affrontant dans des points de vus tous autant légitimes. Je pense qu’on a autant besoin d’un long commentaire détaillé, accompagné d’une myriade d’annotations, que d’un petit avis positif de deux lignes. L’un aide à progresser, l’autre encourage à continuer.
Je pense qu’on est ici pour commenter les œuvres, et non les gens. Se dire « oh bah lui il fait ça pour avoir du clic », ou « nan mais c’est encore un de ces je-sais-tout méprisants » ne changera pas ces comportements. En revanche, cette paranoïa qui consiste à voir des profiteurs ou des méprisants partout est regrettable, parce qu’elle pousse les gens à agresser et à se sentir agressés.
Et le plus ironique dans tout ça, c’est que les profiteurs et méprisants en question n’en seront pas changés, se foutront royalement de ces disputes/discussions et poursuivrons leur manège. La communauté de ce site ne les intéresse pas de toute manière, ils ne font que s’en servir pour se défouler ou pour se faire mousser.
Pour ma part, est-ce qu'on m'a déjà vue comme une je-sais-tout ? Sûrement. Est-ce qu’on m’a déjà perçue comme une fille en quête de clic ? Ça m’étonnerai pas. Mais, au fond, est-ce que je m’en foutrais pas un peu ? Totalement à vrai dire. Ils ont le droit d’avoir leurs idées, tout comme j’ai le droit de me les foutre derrière l’oreille. Et celui à qui cela ne plait pas peut toujours venir me voir, à ce qu’on dit j’ai le sens de l’accueil !
Alors, au final, ne vous prenez pas la tête : faites comme vous voulez et ne vous sentez pas obligés de vous en justifier. Au bout d’un moment, qu’est-ce qu’on s’en fout de savoir quelle image les gens accordent à notre pseudo, ou dans quel panier ils le jettent ? Honnêtement ? C’est même pas notre vrai nom en plus…
(Le ton me semblant un peu sujet à confusion, je tiens à préciser que je ne gronde après personne, pas plus que je ne juge qui que ce soit. Au mieux, je pique une colère solitaire, sans plus. Non parce que, autant j’ai le sens de l’accueil, autant si vous débarquez à trente pour me mettre le caillon dans mes mp, je vais devoir vous mettre sur liste d’attente XD )
Personnellement, j'annote ce que j'ai envie d'annoter, et je commente ce que j'ai envie de commenter. J'aime bien discuter avec les auteurs que je lis (j'en lis peu aussi, donc ça joue sûrement), du coup ils savent à quoi s'en tenir : j'ai le pinceau facile, mais ça ne veut pas dire que mon œuvre finale vaut un Cezanne ou un Manet. Ils savent que je ne suis pas ici pour les enfoncer, et tant que c'est clair pour eux, je ne prête attention aux ressentit des autres (je le fais pas pour ces autres après tout). Ils peuvent bien pailler derrière leurs écrans, il me suffit de couper le son pour ne plus les entendre X)
Après je ne vais pas me forcer à mettre des annotations si je n'ai rien à redire, que je trouve le tout fluide et que j'aime l'histoire ;)^^ C'est pareil, je ne vais pas m'empêcher de mettre des annotations (qui ne sont d'ailleurs que des suggestions d'après un avis complètement subjectif (le mien) par crainte de faire peur à l'auteur ;)^^ d'ailleurs ceux que je suis savent que ce n'est pas par méchanceté, que c'est juste pour tenter de montrer ce qui à mon sens peut être amélioré (j'enfonce le clou c'est juste selon mon avis, libre à l'auteur de suivre ou pas, je ne vais pas me vexer si mon avis n'est pas pris en compte, ce n'est pas moi le capitaine du navire :)
Dans la grande majorité, les lecteurs/correcteurs jouent le jeu et c'est la bienveillance qui l'emporte :)
Encourageons les nouvelles et anciennes plumes du site à écrire, lire et commenter :)
Scribay est un des rares site (ou le seul ?) à proposer un système d'annotation, alors pourquoi s'y inscrire si c'est pour s'en plaindre ensuite ? (D'autant qu'il y a la possibilité d'éviter annotations et commentaires.) Tout ce qui fait que Scribay est ce qu'il est et qu'il a tant d'intérêt, c'est sa communauté. La censurer ou l'insulter ne rime à rien pour moi.
Mais après, là, c'est un autre débat X)
Comme quoi recevoir des commentaires tient parfois à peu de choses ^^
Du moment que la grande majorité des lecteurs/correcteurs jouent le jeu, ce n'est pas un ou deux grains de sable qui vont enrayer la mécanique...
Scribay est un site vivant et bienveillant, c'est ce qu'il faut retenir. Après on ne peut pas empêcher que certains jouent le buzz :)
Là où ce serait dommage et triste c'est que certains auteurs partent à cause de cette minuscule minorité ;)^^
Il y aura toujours des gens qui ne resteront pas, à qui le site ne convient pas, mais les autres se doivent d'entretenir l'esprit dans lequel ils aimeraient que le site reste ;)
Je suis ici depuis presque un an et demi, j'ai lu beaucoup.
Je suis, et j'ai été, beaucoup lu.
J'annote peu. À part les erreurs d'orthographe et éventuellement la syntaxe.
Il est parfois difficile de donner un avis, surtout sur des textes qui sortent de notre registre de lecture et d'écriture, ou qui abordent des sujets qu'on maîtrise peu ou pas.
Il m'arrive de ne laisser qu'un "j'aime" sans pouvoir expliquer à l'auteur.e mon ressenti, parfois tout simplement parce que je ne sais pas le formuler.
Je considère aussi qu'un "j'aime" (pour certains.es) peut s'avérer encourageant.
Quant aux statistiques qui font les AA, j'ai essayé de comprendre, mais pareil, je n'y ai rien pigé. J'ai laissé tomber !
Quant aux frictions, comme tous les "vieux", j'ai expérimenté...
Bienvenue aux nouveaux !
;)
Mais si on peut les assouplir, ce n'est peut-être pas plus mal. Certains sites n'arrivent parfois pas à s'en remettre.
Merci pour cette discussion :)
Après, de mon côté, je commente systématiquement et je lis toujours le chapitre en entier. Je suis plutôt léger quand je fais des annotations, parce que je n'ai pas assez confiance en moi pour souligner ce sur quoi j'ai des doutes (je précise que je surligne ce qui est clairement problématique). Je commente avant tout pour échanger avec l'auteur, l'encourager et lui faire part de mon ressenti. En général c'est spécifique à l'intrigue de son récit, car si l'histoire m'emporte je lis et sinon, je passe mon chemin.
Une des choses qui me fait légèrement peur sont les copier-coller du même commentaire. Après, il n'y a effectivement pas de règles à suivre et à mon sens, tout le monde fait ce qu'il veut tant que ça reste respectueux et/ou diplomate. J'ai juste moins confiance quand un lecteur poste le même commentaire partout indépendamment du texte (à quelques nuances prêt), je ne trouve pas ça très rassurant.
Bien sûr, il faut aussi voir la corrélation annotation-commentaire : Certains ne commentent jamais mais ont toujours des annotations pertinentes. L'un dans l'autre toutes les méthodes se valent et personne ne peut vérifier si quelqu'un a vraiment lu ou pas. Je trouve ça dommage de partir en guerre ou de faire des conclusions sur l'honnêteté d'un lecteur. Au pire, la plateforme est assez efficace pour donner la chance à l'auteur de poser des questions en privé.
Quid du commentateur qui écrit le même style de commentaire sans jamais utiliser la fonction copier/coller (du style "bonne intrigue et assez bon rythme dans l'ensemble...") Il faut être un peu masochiste pour répéter la formule des dizaines (centaines ?) de fois (je connais certains auteurs qui doivent détester ces lignes vu le nombre de fois qu'ils les ont lues ! :) Je rassure mes lecteurs, je ne lis pas en diagonale (avec mes annotations vous l'avez remarqué ;)^^ C'est un peu ma marque de fabrique ce commentaire :)
Un bon gros courage et inspiration pour tous les auteurs que je suis, mais également pour tous les autres : pas de jaloux :)
Merci pour le partage de vos univers :)
Mais non, je rigole!
Je ne peux m’empêcher de penser à mes débuts et à la difficulté que j’ai eue de voir mes propres erreurs et réaliser que mon récit n’était pas aussi bien que je me l’étais imaginée. Les commentaires aident à cette tâche, mais pour moi, les annotations sont divines. Elles permettent de cibler directement le passage incriminé. Ainsi, l’auteur ne doit plus chercher durant des heures pour retrouver ledit morceau ou ledit mot. Donc, oui, j’en abuse. Parfois, c’est tout orangé, vert, jaune. J’en suis conscience, mais je ne le fais pas pour ceux qui passent après moi, mais pour l’auteur de ce texte en question. Forcément, cela ne fait pas toujours plaisir, mais les annotations permettent quand même de voir des problèmes lorsqu’il y en a.
Je n’annote pas pour étaler ma science et je doute que des membres annotent pour cette raison. Je veux juste partager mon point de vue et donner un maximum de clé pour l’auteur. C’est à lui de choisir les portes qu’il veut ouvrir. Les annotations ne sont que virtuelles et disparaissent à l’aide d’un simple clic.
Je ne cacherai pas que j’ai parfois de petites remarques ou notes qui pourraient paraître froide, mais je ne le fais pas dans le but de l’être. C’est ma personnalité et je suis comme ça. J’accompagne souvent ma note d’un petit émoticône, d’un point d’interrogation afin de bien préciser qu’il ne s’agit que d’une proposition. L’auteur est libre et restera libre. Je m’autorise par contre à quitter un roman lorsque je vois une incohérence, que je la souligne et que l’auteur n’en prend pas compte. (ou envoyer un message pour donner une raison valable)
Exemple : Maurice n’a plus qu’un bras.
Maurice mangeait une glace et tenait dans son autre main un journal.
(Je précise qu’il n’est pas question de prothèse, mais bien de sa vraie main (donc
Mains, deux bras)
J’annote avant tout pour l’auteur et pour moi aussi. Cibler les erreurs des autres me permet d’une certaine façon de ne plus les faire chez moi ou à moins mesure. (même s’il m’arrive de prendre le tic d’un auteur alors que je viens de lui signaler que c’était le sien)
J'ai juste plus de mal avec les auteurs qui attendent que les commentaires tombent comme des fleurs avec des annotations alors qu'ils ne prennent même pas la peine d'essayer de faire vivre la communauté. Pour moi, être lu c'est aussi lire en retour. (JE PRECISE : pas forcément celui qui nous a lu, mais un autre membre, un texte qui lui aura plus pour faire une boucle. Je t'ai lu, tu as lu Y et Y est aller lire X )
J'ajoute encore une petite note, on est pas venu ici pour attendre la pluie, mais pour être relu, sinon, on aurait pas posté. Alors pourquoi se braquer sur ceux qui viennent et cherchent à aider ?
Concernant les commentaires. J’essaye toujours d’agrémenter mes annotations de mon impression de base. En fonction des choses à redire, le commentaire devient un peu plus long. Si je n’ai rien à dire, je lance un petit encouragement, un avis, une impression, un sentiment. Pour moi, c’est important de se savoir lu et d’avoir l’impression de votre lecteur. Les j’aime sont bien, mais les avis donnes réellement de la consistance.
Je lis un peu de tout, je regarde ce qui passe. Parfois, j’accroche, d’autres fois moins. Dans ce cas-là, je préfère juste continuer mon chemin plutôt que de dire à l’auteur que son texte ne me plaît pas. Cependant, si j’effectue une lecture et qu’en cours de route, le texte me désintéresse, je mets un point d’honneur à expliquer à son auteur via message privé le pourquoi du comment.
La différence avec toi, c'est que ma couche de fainéantise me tient vraiment chaud et que je m'en tiens à l'essentiel pour les annotations et au minimum pour les commentaires ;)
Juste que cela ne marche que si l'auteur à un niveau minium, voir un minimum de niveau. ^^
Et j'ajoute que ce n'est probablement pas évident de "se permettre" d'annoter des textes quand on trouve que l'auteur écrit mieux que nous ^^
Je suis beaucoup plus dur avec des auteurs que j'ai apprécié par ailleurs, le signe qu'ils "peuvent" faire bien.
Ensuite, nous avons des auteurs qui écrivent couramment du charabia SMS... là, je suis sans pitié, il faut avoir le respect du lecteur, que diable ! ;-)))
Du coup, moi, je trouve que j'apprends beaucoup des autres. Que ce soit de leurs erreurs ou au contraire, de leur façon de faire =)
Entendons-nous, ce n'est pas que tu aies tort, bien au contraire, mais , avec le peu d'expérience que j'ai, j'ai pu constater que le fameux "respect du lecteur" est très déterminé par celui qui prononce le terme. Pour toi, c'est l'écriture avec respect des règles d'ortho, grammaire et autres. Pour moi, c'est avoir une éthique des manières de s'exprimer, pour d'autres encore c'est fournir une histoire divertissante, etc, etc.
C'est un gros problème le "respect du lecteur". Beaucoup plus qu'on ne pourrait le croire à première vue ;)
J'ajoute quand même que lorsque les textes sont trop faibles (trop de fautes), je n'y reviens pas. Pour moi aussi, c'est rédhibitoire.
Et à vouloir trop mettre de déontologie sur un site de partage, n'arrive-t-on pas à le verrouiller ?
(c'est juste une question que je me pose)
A titre perso, je situe ce minimum... ailleurs. ;-))
Je commente peu pour dire que j'aime, parce que je ne veux pas me retrouver associer à ce genre de personnes. Triste affaire pour les auteurs, je sais. Mais je fais parfois des compromis, surtout pour les oeuvres que j'aime (dont ma perle !). Sinon, je commence par dire que c'est bien, puis je note les points que j'estime à plus travailler ou autre... Non vraiment, svp, ne faites pas devenir ce site comme un certain autre où tous les commentaires se ressemblent et font deux lignes maximum ^^'.
En ne lisant pas du tout... c'est une solution.
Sur ce, j'adoooooore les frottements : https://www.youtube.com/watch?v=S6WW7_rqpXg
J'avoue, qu'ici, me faire comprendre du "plus grand nombre" ne m’effleure même plus...
L'affreux
Voilà, c'est dit.
;))
Je lis avant tout pour découvrir mais aussi pour aider les auteurs (juste retour de la monnaie de la pièce et curiosité, notamment pour les personnes qui me commentent.). J'ai l'annotation facile, le commentaire franc et voilà XD
Pour moi les annotations sont pour souligner les points techniques, et les commentaires pour donner un ressenti général. Malheureusement, souvent je n'ai pas forcément d'idées précises sur mon ressenti général, à part un j'aime qui peut être mis sans commentaire. Je trouve donc tout à fait justifié de mettre des annotations sans laisser de commentaire, de mettre un "jaime" sans laisser de commentaire ni d'annotation, etc. Les trois fonctionnalités sont différentes et non liées.
Quand j'en vois qui réclament un "j'aime" parce qu'ils ont eu un commentaire et pas de coeur, ça me fait fuir ^^
Sur ce, c'est l'apérooooooo !
Allez j'ouvre le bal. Je suis là pour écrire, lire et me faire relire. Je lis ce qui m'interpelle (titre, auteur, présentation) ou par politesse pour celui qui m'a lu. Des fois je n'arrive vraiment pas à lure certains auteurs car leur style / personnalité ne m'attire pas.
Par politesse j'écris un commentaire. C'est court et positif si je n'ai rien à dire. Si j'aime je le dis et ça peut paraître bisounours, des fois salon de thé ^^ si ça dérange d'autres que l'auteur c'est tant pis pour lui/elle.
Qu'il y ait des gens qui commentent ou annotent uniquement pour qu'un algorithme leur octroie des "titres" ou "badges" c'est peut être vrai. Après chacun fait ce qu'il veut tant qu'il n'y a pas de règles :) le reste se fait par affinité.
Et pareil pour les "j'aime". Si je lis un roman, je ne mets souvent un "j'aime" qu'au dernier chapitre lu. Après tout, j'aime le roman et un chapitre tout seul ne signifie rien.
Oui, il m'arrive de mettre des commentaires courts. Parce que c'est juste une réflexion qui me vient et que j'ai envie de la partager. Et que je n'ai rien à dire de particulier sur la forme du texte. Et que si j'ai mis un "j'aime", c'est que j'ai aimé et que je ne vois pas pourquoi je le remettrais en clair en commentaire. Et non, je ne pense pas aux vidéos (qui sont très peu vues - et c'est dommage). Et non, je ne mets pas un commentaire pour être vu, ni pour entrer dans les stats (auxquelles je n'ai encore rien capté). Et non, je ne mets pas de commentaire juste pour dire que j'ai lu (je suis du genre fainéant et quand je peux m'éviter de mettre un commentaire, je n'hésite pas une seconde, après tout il n'y a pas obligation).