
Perte de motivation et d'inspiration
par Marie Tinet il y a 5 ans
Vous avez perdu la motivation ? Ou l'inspiration ? C'est par ici qu'on vous redonnera la pêche et pleins d'idées pour vous remettre au top ! :D
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Je conseille de faire une pause, et de lire et relire.
C'est le même problème pour la sexualité ou tout désir en général ^^ !
J'epsère t'avoir aider un petit peu à Trouver le chemin ;)
Dans ton texte, il n'y a rien d'autres que tes mots et tes idées.
Donc déjà, pense à ajouter les cinq sens autour du dialogue pour que le lecteur partage mieux cette scène, décris le décor, les émotions des personnages. On n'est jamais les bras ballants quand on discute, décris donc les tics et les mouvements des personnages.
De plus, un dialogue peut donc vite paraitre très fade s'il n'apporte pas quelque chose d'important sur l'histoire (une révélation), une évolution des personnages (une confrontation, une confession). Si c'est pour dire "Bonjour ça va ? ", "Oui ça va et toi", "Ben pas trop mal, je vais au boulot", "Ah moi aussi", ce sera très très avantageusement remplacé par "Ils se saluèrent sur le chemin du travail".
Pourriez-vous m'aider?
bonne journée.
Tente des défis, avec des textes courts, participe à des concours comme le Prix Pépin (300 caractères, difficile de faire moins :)).
Avoir une idée qui peut tenir sur des centaines de pages, ça se prépare, ne serait-ce que mentalement. C'est tout à fait normal d'avoir 10 idées de romans et de s'apercevoir que pas une seule n'est assez solide pour tenir la distance. Mais note les toutes.
Et un jour, toutes ces idées, ces petites gouttes d'histoire, feront une flaque, une rivière et peut être un océan, un jour !
Donc pour résumer : écris tous les jours, même des textes courts, et note toutes tes idées, même les mauvaises.
L'important c'est d'écrire. Le nombre de lignes importe peu dans un premier temps. Note et garde, oublie les quelques jours, semaines, mois et après relis. Ton avis avec le recul sera plus objectif.
Ecrire c'est comme faire un sport, plus tu t'entraines, mieux "ça va venir!" Ce n'est pas forcément une vérité absolue mais un peu quand même.
Et, conseil, que moi et d'autres donnent: 1 page par jour = 360 pages à l'année. Soit un gros pavé même si ce n'est pas un roman, de le savoir fait relativiser.
Accessoirement comme pour le bricolage, tout ce que je "fabrique" , sur le moment, me déplait royalement. Il faut toujours laisser mûrir.
il y a le critère environnemental, dans un sens très global, qui peut influer. Mais là, tu es seul à pouvoir déterminer si ce qui compose ta vie quotidienne peut être négatif ou positif.
Bon courage
Dans ce cas deux méthode: soit j'attends et passe à autre chose dans l'optique de revenir dessus plus tard, soit j'écris l'autre idée et tout finit par se débloquer.
Sans le moindre jugement de valeur, l'important serait, sera, de ne pas avoir de regrets.
Sur que le temps joue. J'ai coutume de dire que 24 heures ne me suffisent pas à faire ce que je voudrais faire. Sans rien d'extraordinaire en plus…
Un "conseil" que j'avais donné sur un autre sujet mais qui rejoint celui-ci : plusieurs petits textes peuvent faire un long texte. Ce n'est bien entendu que mon opinion. Perso quand j'écris "long", tout me reste dans la tête, même quand je délaisse le sujet pour en aborder un autre.
Tôt ou tard, ils toquent à la porte.
Je pense qu'il y a perte de motivation et perte de motivation.
Je suis un peu comme Sangre13. A un certain moment, il faut que je coupe sinon l'incohérence vient, surtout quand c'est un pavé de plus de 500 pages. Soit par "perfectionnisme" (toute modestie exclut de celui-ci)
Alors je pars sur autre chose comme cette semaine où j'ai d'abord laché Va Savoir et où je suis reparti sur quelque chose de plus contemporain, pas du tout SF.
Ecrire c'est beaucoup "vider toutes les idées qui sont stockées en tête" et elles ne concordent pas toujours avec l'écrit du moment.
Après, Shinoera, oui, probablement, le fait d'être "connu" incite à perdurer dans l'effort. C'est une autre sorte de motivation qui peut pallier manque de motivation, perte d'inspiration ou lassitude.
Après, si je suis trop mes lutins j'arrive à un point où plus rien n'est coohérent donc je laisse le projet de coté.
Mais, d'un autre côté je suis d'accord avec Shinoera, le fait d'être lu et connu peut faire en sorte que ce soit bien plus motivant.
C'est pour ça que je pense qu'il faut mettre de côté "la popularité" pendant un temps. En gros il faut écrire pour nous, et seulement un peu plus tard, il faut se pencher sur le succès de son oeuvre.
Moi, j'ai eu une perte de motivation pendant un mois entier mais ce mois à créer un certain manque, si l'on a pas ce manque, c'est que l'envie n'y est pas, et ça se ressent dans le texte, et vous vous lasserez vous-même d'écrire.
Je n'ai pas écrit pendant au moins un an et tout d'un coup un tas d'histoires me sont tombées de dessus, avec évidence. J'ai écrit tout ce qui me passait par la tête (je n'ai pas tout publié), le problème étant maintenant que l'inspiration ne me vient plus. Notamment sur ce chapitre : https://www.scribay.com/read/text/1586232716/entre-deux-soupirs
Je ne vous demande pas du tout d'aller le lire ;) mais ces mots me sont venus tout naturellement et maintenant plus rien !!
Si vous avez des conseils ... ou même des idées de suite ! (j'en ai quelques unes mais je n'ai pas l'impression qu'elles tiennent la route et elles sont toutes très différentes !)
Bonne journée :)
Ce que tu dis dans ce chapitre est exactement ce que tu ressens.
Il faut à Mich une aventure... à raconter.
La seule chose que j'ai notée est : best-seller. C'est son but?
Peut-être que ça coince de ce côté?
L'ambition d'en faire trop peut s'avérer être un frein.
Ou alors, ton personnage de Mich ne s'est pas encore installé en toi. Laisse-lui le temps d'arriver.
À bientôt
:-))
Là je suis en plein blocage. Un vrai de chez vrai.
Les personnages qui fuient, la situation qui s'étiole, des questions sans réponse...
Le vide!
Alors j'essaie de lire... non pas pour combler le vide mais pour reprendre confiance dans quelque chose qui m'échappe. Peut-être les mots reviendront-ils? Peut-être pas?
Un peu comme quand on arrête de respirer, si on y pense, on se demande si la prochaine inspiration sera possible ou non.
Personnellement, le cap le plus difficile à franchir est l'autocensure.
:-))
Merci pour le renseignement.
Pas de bibliothèque mais des librairies.
J'avais déjà beaucoup apprécié tes suggestions (lues).
Je ne connais pas cette auteure. Je vais regarder sur le Net, et j'irai lire ce qu'elle écrit de l'écrit.
Beaucoup d'auteurs parlent de ce problème qu'on doit tous rencontrer plus ou moins, selon, mais on ne sait jamais ce qui va re-déclencher le mécanisme créateur.
Parfois il suffit de la mise en présence de deux "idées" et la porte s'ouvre...
Il faut juste trouver la bonne clef.
À bientôt
:-))
Parfois, une idée me vient alors je suis encore au lit... et paf ça repars.
Parfois, il faut juste laisser du temps au temps.
La veille, le soir : Damn, ça fait trois heure que je bloque sur ce bug sans avancer !
Le lendeman, tôt le matin : Bon, c'etait quoi déjà le problème. Et si je fais ça ? Tiens, ça marche.
https://www.youtube.com/watch?v=FWeoTzumV1Y
(et je vous recommande également d'aller voir sa vidéo hommage aux shadoks et vous aussi finirez fan des Nasoils ;-) https://www.youtube.com/watch?v=_gcTY6U-IeA)
Au moment ou il a trouvé l'idée "allergie" dans le robert, j'ai pensé qu'elles devraient chercher une maison, trouver celle des sept nains, manger Blanche-Neige et épouser les nains. Enfin, une histoire qui finit bien quoi.
Il faut d'abord évaluer ses idées pour savoir si c'est suffisant pour un texte court, une nouvelle ou un roman.
Pour un roman, si on n'a pas en tête un plan clair de l'intrigue, on ne fera que du remplissage après les deux-trois premiers chapitres. Il faut au moins pouvoir écrire 5 paragraphes racontant TOUT le roman, de la situation initiale (premier paragraphe) jusqu'au final (dernier paragraphe). Les 3 autres devant décrire les 3 grandes "catastrophes" faisant avancer le récit (la structure peut varier à la marge, notamment le nombre d'actes intermédiaires).
Si l'idée ne tient pas la route, si les personnages n'émergent pas naturellement de ce travail, l'idée n'est pas mûre. Il faut la laisser reposer. Souvent, ce n'est pas un manque de motivation mais la prise de conscience qu'il y a un gros écart à combler entre l'idée de départ et ce dont on a besoin pour en faire une histoire.
Mais j'ai trouvé d'autres allumés du verbes qui pensent comme moi.
Quand je lis tout ça, je me souviens quand je faisais pareil et que je n'arrivais jamais à finir une seule histoire. Impossible de finir une histoire car je ne tentais pas de raconter une histoire mais d'écrire un livre et me voilà perdue dans mes notes, perdue dans mon fil, mes personnages, pas d'histoire au final et le tout s'essouffle en vent, en paroles creuse que ce soit au bout de 10 pages ou au bout de 300 (oui j'ai jeté 300 pages... ) Et puis j'ai rencontré quelqu'un qui m'a fait entendre la musique de mon histoire et là, je n'ai plus cessé d'écrire et surtout il n'y a plus d'inachevé, avorté avant de s'enfanter, plus de perte, plus d'angoisse, juste le temps d'écouter une histoire avant de travailler un livre qui n'existe pas et n'existera jamais sans l'histoire.
L'écouter mais aussi la vivre tout en l'écrivant, ça aussi c'est important je pense, apprendre d'elle comme le lecteur pourrait lui aussi apprendre d'elle. :-)
Les plans m'aident beaucoup, ça organise mes idées tout en sachant que je ne les suivrais jamais complètement à la lettre (il y a toujours des éléments qui s'ajoutent ou se retirent, rien n'est jamais figé). Si je ne note pas, je me perds, je ne me souviens plus et parfois je regrette de ne l'avoir fait.
C'est ma façon d'écrire et elle me convient très bien.
Il y a un juste milieu. C'est comme prendre la route. On doit savoir où on va, et dans quelle direction il faut partir. Après, selon les auteurs, le brouillard est plus ou moins épais sur le trajet.
Oh je pense qu'on passe tous par là pour diverses raisons. Pour ma part, j'écris la tête dans le guidon et à la relecture des pages écrites, je doute de l'intrigue ou du texte et ça me plombe le moral. Une fois l'ouvrage terminé, je doute dans mes corrections ( que je fais seule puisque personne pour me corriger) et au bout de la cinquième, sixième....lecture où je retrouve des fautes, pareil, je me démotive. Ce sont les doutes qui nous parasitent et nous bloquent et c'est là que la page blanche arrive...moi, je laisse couler, je ne cherche plus et je peux rester des semaines sans écrire, et peu de temps après, je bouillonne d'idées plus ou moins bonnes alors je sais que je peux y revenir. Intéressant comme sujet, on se sent moins seul.
Bref, j'ai besoin de stimulation.
Car mon gros problème est que toute mon inspiration (et pas seulement pour l'écriture) me vient sous la douche. J'y passerais des heures si on ne m'en sortait pas manu militari. Mais dès que j'en sors, pffuit, tout s'évanouit.
Quelqu'un aurait-il une idée ? Une suggestion ? (Je suis aussi preneuse des solutions miracles et des potions magiques d'inspiration !)
D'autres idées ?
J'écris en envoyant chaque chapitre à 3 amies, elles sont toujours source d'inspiration, ne serait-ce qu'en me disant ce à quoi elles s'attendent. Ca crée souvent des déclics en moi :)
Merci !
Exemple : avoir de la lecture en cours, un blog ou site à gérer, des cours ou des choses à apprendre, de nouvelles idées qui naissent et s'entremêlent dans les circuits de nos cerveaux surchauffés. La seule solution est de faire l'une ou l'autres de ces activités à un moment donné quoiqu'on l'en pense. Gérer son temps où organiser tel ou tel créneau provoque bien plus de stress que de se livrer à ce que l'on a envie sur le moment. Tiens, aujourd'hui, j'ai envie d'écrire... eh ben j'écris. Que ce soit un mot ou une phrase, qu'importe, je fais. Un film, un article, Youtube et compagnie, une humeur, une pensée, un son ou une musique, tout doit nous ramener à l'écriture. Je lave mon linge... tiens, pas mal comme idée là, et je la range dans un placard avec suivi ou relations, mes neurones se chargent du reste. Si nos vies sont des histoires, réelles ou imaginées par un auteur céleste, si nos personnages provoquent notre motivation, alors on peut se dire que c'est le bon choix, et ce quoi qu'il arrive. Le(s) récit(s) traîne... il y aura de toute façon une conclusion, car ce qui doit être fait ou pas le sera.
En espérant avoir pu emmener une petite pierre à un édifice en perpétuelle construction.
Une image qui peut t'aider :
Vois ça comme un saut en parachute !
Tu te retrouves devant le vide. Plus tu réfléchis moins tu as envi de sauter. Pourtant ce n'est pas la bonne solution. Il ne faut pas réfléchir et se lancer. Le reste se fait tout seul.
A trop réfléchir, on arrive souvent à se décourager !
Fais le premier pas et les autres suivront (enfin j'espère).
:)
C'est pour ça que je tente le NanoWrimo (50000 mots en un mois) et le défi Bradbury (une nouvelle par semaine). Ça me force à avancer, sans avoir le temps de revenir en arrière.