Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de 768963346524809

Tyra

42
œuvres
22
défis réussis
98
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Tyra


Bercée par un idéal de l'amour, elle se surprenait à rêvasser et s'évader. Au milieu des cours. Des cahiers. Songeant à l'homme parfait. Elle se l'imaginait grand et brun, beau et intelligent, mais gentil surtout.
16 ans. Et pourtant elle n'avait jamais connu l'amour. Elle avait bien ... disons ... eu quelques coups de cœur. Quoi de plus normal ? Un blond, puis deux. Puis un brun. Ils n'étaient pas toujours beaux. Mais ils étaient gentils. Et drôles aussi. De bons copains classe. D'ailleurs, elle était souvent la bonne copine. La confidente. L'intermédiaire. Le petit cupidon des cours de récré. Ou des pauses déjeuners.
Et elle a tenu ce rôle jusqu'au lycée. Jusqu'à la fin du lycée, pour être plus précise. Mais ça lui importait peu, parce qu'elle avait ses amies. Filles. Garçons. Au singulier. Au pluriel. Elle était tout à fait adorable et s'attirait la sympathie de tous. Mais elle ne se fixait jamais à une bande de copains en particulier. Elle aimait vadrouiller. Rencontrer. Aider les autres. Elle a connu les populaires. Les gothiques. Les suicidaires. Les bagarreurs. Les amoureux transits. Elle aimait vraiment s'entendre avec tout le monde.
Le collège. Puis le lycée. Sans aucune histoire de cœur à l'horizon. Alors l'amitié. Et l'école. C'est ce qui lui occupait l'esprit. Elle était d'ailleurs très bonne élève. Et savait manier les mots. Qu'elle offrait souvent à des amis dans le besoin. Pour leur remonter le moral.
Puis un jour, sans que rien ne le prévoie, une relation est née. Un garçon. A peine plus vieux qu'elle. Le cousin de sa meilleure amie. Il n'était en rien l'homme parfait. Il était juste là. Gentil et un peu poète. Ils ont commencé à échanger sur les réseaux. Leurs mots. Puis leurs maux. Ils ont partagé tellement de journées et de nuits. A s'écrire. Des poèmes. Elle ne l'aimait pas. C'est navrant. Mais... Ils ont commencé à flirter. Toujours sur les réseaux. Ils ne s'étaient jamais vus. D'ailleurs, ils ne se sont jamais vraiment vus. Ils sont sortis ensemble. Quelques jours. Quelques mois. Par intermittence. Ils ne s'entendaient jamais. Mais se cherchaient toujours. Un peu comme Tom et Jerry. Parfois, ils ne se parlaient pas pendant des mois. Puis ils revenaient, l'un vers l'autre, promettant d'avoir changé. Et ça a duré. Même après. Même lorsqu'ils étaient en couple chacun de leur côté, ils se parlaient. En toute amitié. Mais ça clashait aussi.
Une relation, un peu destructrice qui a fait tomber toute illusion. C'est donc ça l'amour ? Quelque chose qu'on cherche, mais qu'on ne trouve pas. Puis qu'on ne veut pas mais qui se trouve là. Quelque chose qui rend accro. Et vulnérable. Et méchant. Et jaloux. L'amour que l'on voie dans les films n'était-il pas inspiré de faits réels ? A croire que non. Les Hommes ne connaîtraient l'amour, le vrai, le grand, le magique qu'à travers ce jeu d'acteurs. Un jeu. L'amour était-il donc qu'un jeu pour les Hommes ?
Après une année sabbatique et un voyage de deux mois aux Etats-Unis. C'est toujours bercée d'illusions que Tyra rentra à l'université. Elle se trouvait là. Un peu par défaut. Parce qu'elle n'avait trouvé rien d'autre à faire. Et pourtant. C'est à l'université même que sa vie commença.
15
11
13
12
Tyra

Se serait-elle égarée ? Six mois qu’elle m’aurait abandonné. Et tout ce monde qui l’entoure dit d’elle qu’elle est abonnée au chagrin.  Quand je l'observe, c’est vrai elle a le visage baissé et le regard si vide.  Mais dites moi qui lui a enlevé cette joie de vivre qui la saisissait dès le matin. Elle était cette belle personne qui savait rendre l’espoir en un simple sourire. Dites moi ce qui lui est arrivé. Je suis ici, et pourtant j’ignore tout de sa vie.
J’y suis rentré un peu comme par magie, et j’étais là le symbole d’un amour partagé. Oh je la voyais ma belle, tous les matins m’adressait un regard tendre et amoureux. Elle avait autrefois cette habitude de me poser délicatement près d'elle en restant là des heures à s’enivrer de ce parfum délicat que je dégageais.
Et je la suivais dans tous ses voyages, toujours accompagné d’une boîte ivoire qui renfermait le merveilleux souvenir de ses vingt ans. Elle nous emmenait partout, par amour surtout.
Aujourd’hui, par habitude, elle nous fourre dans un sac au milieu de ses cahiers et de ses vêtements du week end. Certainement par peur de laisser partir son dernier souvenir ou de finir par perdre complètement l’amour intense qui l’habitait il y a six mois.
Et depuis, je passe mes nuits à l’attendre. Abandonné comme un simple bout de tissu, à la tête de son lit, comme planté dans le décor, au milieu de ses peluches et de ses oreillers. Attendre qu’elle se décide enfin à me prendre dans ses bras. Je sais qu’elle a souffert, je l’ai vue, j’ai vu ses larmes, et j’en séchées quelques unes, mais elle a fini par détourner le regard, et je la vois s’éloigner les yeux noyés dans la déchirure de son amour passionné.
Mais je sais bien, qu’elle lui manque. Son odeur même disparue, lui revient en mémoire.  Et moi, je ne veux pas être l’objet de ses douleurs. Alors je veux croire, autant que son cœur bat encore et toujours pour elle. Je veux croire en leur union future et redevenir le symbole de leur amour partagé. Je ne veux pas finir, dans la malle des souvenirs, ne rappelant que les indéniables douleurs passées. Alors je crois, en mon avenir.
2
3
0
2
Tyra

C'est un de ces jours, où mon regard se perd au dehors, par la fenêtre, où la musique me rend sourde du monde extérieur, et où mon coeur redevient sensible à sa plume.
 
 Je ne sais pas bien par où commencer. Le temps est d'humeur nostalgique depuis ce matin. Et je cherche mes mots, pour vous dire combien ma vie n'aurait pas de sens sans vous.
 
Il serait exagéré de dire que je vous ai aimé dès la première seconde? Que lorsque mon regard a croisé le votre, je suis tombée amoureuse de la vie. Encore, et encore à chaque regard. Mon regard s'illumine toujours un peu lorsque je vous pense. Bien sur, vous pensez que je vous oublie, que la vie est ainsi. Nous avons pris des chemins suffisamment différents pour nous éloigner. Mais lorsque je ferme les yeux, je vous imagine à la perfection, dans nos moments les plus beaux, et je souris. On trouve toujours des excuses, alors on préfère croire que le temps nous vole nos quelques occasions, que de s'avouer que nous n'avons juste pas pris le temps. Et pourtant, je vous pense, tellement fort, si souvent, que je ne vois pas les années qui se sont écoulées depuis nos derniers regards échangés. Mais je m'en veux, de ne pas pouvoir autant partager avec vous qu'avec mes amis. Le temps ne s'arrête pas, ne se fige pas pour nous laisser une occasion de se retrouver. Et pourtant il faudrait. Mon amour pour vous est sans limite. Bien que nos vies soient différentes, et que nous devions nous contenter d'un Facebook, d'une photo partagée, d'un commentaire ou d'une publication, au mieux d'un Skype ou d'un sms, je ne vous ai jamais autant portés dans mon coeur. Vous êtes mon Sang, ma Vie, mon Histoire. Rien ne vous enlèvera de mon coeur, de mes pensées ou de mon Histoire. Parce que je sais que quand on se retrouve, il y a toujours cette petite étincelle, qui dit que nous appartenons à la même Famille!
 
"Anywhere you are, I am near. Anywhere you go, I'll be there"
 
Ca doit bien faire une heure et demie que je suis penchée là dessus. Et je voudrais maintenant parler de vous. L'amitié. C'est un bout de terre inconnue, de découverte, d'aventures et j'en passe. On pense que nous sommes amis parce que nous avons partagés un sourire, un délire, une passion, un bonheur en général. Mais on ne peut se considérer comme ami, que lorsque nous avons été là dans le pire pour l'autre. Lorsque nous sommes restés quand ça n'allait pas. L'amitié c'est bien plus que les promesses d'un mariage. Ca va au delà du simple "pour le meilleur et pour le pire". On ne compte pas ses amis par milliers, il est même rare d'en avoir des vrais. Mais dans un regard, dans un sourire, dans une promesse, dans un souvenir, je reconnais l'ami qui sera toujours là.
Alors autant vous dire, que je suis ce genre fille sur qui on peut compter, qui saura redonner le sourire, qui saura écouter, et être là pour ses amis. Ce genre de fille un peu naïve qui croit en la réelle bonté des autres, qu'on trompe, qu'on trahit, qu'on oublie, mais qui est toujours là quand ça va pas. Alors trop bonne, trop conne me dirait on? Peut être bien. Mais après tout, j'ai suffisament vécu pour me dire qu'on a qu'une seule vie. 
Parce qu'on me dit que je suis forte, que je suis gentille, que mon sourire redonne un peu de vie, un peu de soleil, qu'il réchauffe les coeurs, et qu'il fait sourire. Alors quoiqu'il arrive j'aborde la vie avec le sourire. Parce que quelque part, sourire fera toujours du bien, autant pour toi que la personne qui en a besoin. Alors oui je crois en ça. Je crois en l'amitié. En vous. En la Vie.
 
"You can count on me like 1 2 3, I'll be there
And I know when I need it I can count on you like 4 3 2, And you'll be there
Cause that's what friends are supposed to do, oh yeah"
 
Pour parler entièrement de moi, je devrais parler de vous. Ceux qu'on appelle les "Anges", et qui vivent dans les étoiles. Oui, forcément, vous faites partis de moi. Autant dans mes moments de joies que dans mes plus grandes douleurs. Parce que pour comprendre ce que je suis aujourd'hui, comprendre mes choix, mes sentiments pour la vie, et tout ce qui compose mon monde, il faut avoir connaissance de vous, mes Anges. Parce que quand je ferme les yeux, je souris, de tous nos moments passés ensemble, j'entends pour la plupart encore l'écho de votre voix, de votre rire. Tous ces souvenirs résonnent jusque dans les moindres détails dans ma tête, dans mon coeur. Certains moment se sont même figés en souvenirs. Mais quand je pense à vous, il m'arrive aussi de pleurer. Pleurer votre départ. Comme un regret de ne pas avoir été présente. De se dire, que pour tous les prochains événéments, il y aura deux listes. Celle des présents, et celle des Anges. Certains nous ont quittés trop tôt. Et d'autres sont partis, sans qu'on y soit préparés. Alors je ne connaitrai aucune plus grandes douleurs que celles de vos départs. Que celle d'un aurevoir. Alors parfois, je m'isole, parfois je mets une musique, parfois non. Mais je prends le temps de vous penser toujours avec Amour. J'ai encore du mal à recroiser vos regards dans une photo. Parce que la douleur est encore là. Et on se rend compte de ce qu'on avait, que lorsque nous l'avons perdu. Mais je ne vous ai pas perdu. C'est ce que tout le monde croit quand d'un regard plongé nous jetons notre dernière fleur. Non je ne vous ai pas perdu. Vous n'avez jamais été aussi près de moi au contraire, je vous ai gardés dans mon coeur, dans mes souvenirs. Et j'ai plaisir à croire que chaque petite chose de la vie, est un signe de vous. Je crois que la vie est belle pour nous réunir, parfois injuste de nous séparer, mais l'Amour que j'ai pour vous ne s'est pas éteint. Il perdure. Et j'aurai toujours une pensée pour vous, parce que vous me rendez forte! J'espère que chacun a trouvé son petit bout de paradis, le vent et la mer, les patisseries et les beaux jardins, les belles histoires de vieux et la Sky, les collections à gogo, la méca, les voitures.. Mais en fait, j'espère juste que vous êtes heureux, et que vous ne pensez pas qu'ici bas on puisse vous oublier. Vous faites partis de nous, de notre histoire. A jamais vous. A jamais nous.
 
"Now you belong to heaven
And the stars spell out your name"
 
Et il y aura également toujours un chapitre plus ou moins long sur l'Amour. Quelque chose d'inexplicable souvent, et qui porte ton nom. Quelque chose qu'on veut crier au monde tout en le gardant secret. Oui un quelque chose de doux, de mignon, de différent. L'Amour. On en parle souvent, sans en connaître vraiment le sens. Parce qu'il n'y a pas de réelle défnition de l'Amour. Tu le vis, tu le ressens et puis t'essaies d'en parler. T'as les yeux qui pétillent rien qu'à y penser, et les papillons dans le ventre à le regarder. En fait, tu ne veux pas entendre de fausses promesses, mais tu l'associes à un "toujours". Un "toujours" qu'on prend comme un "cap ou pas cap", comme une promesse qu'on ne s'avoue pas. Mais en fait je n'ai jamais été aussi honnête. Quand je te dis que je t'aime comme je n'ai jamais aimé avant, et comme je n'aimerais plus jamais. Et peut être que ce ne sont que des mots, mais lorsque ta main est dans la mienne, et que nous confrontons nos regards, j'espère qu'à cet instant précis, tu en es convaincu. Et crois ce que tu voudras, mais tu feras toujours ressortir le meilleur chez moi. Je souris, et je rêve encore. Quelque soit l'issue, quelque soit l'histoire, je t'aimerai toujours. Et dans chacune de mes vies futures, je t'aimerai encore. C'était écrit, on devait se rencontrer, se connaitre, s'aider, et "tomber en amour". L'inexplicable est arrivé. Et vivre au jour le jour, pour ne pas avoir à s'inquiéter de l'avenir. Et sans te connaitre par coeur, bien que je sache énormément de choses, j'ai l'impression de t'avoir toujours connu, comme si nos coeurs avaient déjà été liés. Et je t'Aime chaque jour un peu plus. Je crois que tu me connais suffisament pour croire ou non en ça.
 
"What are words
If you really don't mean them
When you say them
What are words
If they're only for good times
Then they don't
When it's love
Yeah, you say them out loud
Those words, They never go away
They live on, even when we're gone"
 
Depuis le temps que j'écris, je me rends bien compte que les mots ne suffiront jamais à décrire l'Amour que j'ai pour vous. Je vous pense, malgré la distance, malgré le temps, malgré nos vies. Et j'espère que le ciel vous garde sains et saufs.
 
{<3}
 
2
6
0
6

Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'ai commencé à écrire parce que j'y étais obligée, comme tout autre élève ayant suivi un cursus normal collège/lycée. Tout a commencé comme de pâles inspirations à la Prévert ou à la Hugo. Ce qui pourrait déjà être remarquable mais sans grande originalité. Puis je me suis surprise à écrire, pour plaire, pour remonter le moral, ou pour correspondre simplement (Eh oui je fais partie de cette génération qui adorait s'écrire des romans pour raconter de quelconques anecdotes ou tout notre amour sur papier). C'est alors que je me suis rendue compte que les mots apaiser les douleurs. Irrémédiablement l'écriture était un exutoire associé à la douleur, comme pour mettre un voile sur chaque blessure. Mais rassurez vous, j'ai essayé d'écrire l'amour sans en connaitre son sens, jusqu'au jour où j'ai croisé son regard. J'écris parce que j'ai mal, j'écris pour plaire, j'écris pour déclarer ma flamme, et parfois j'écris parce que c'est tout ce que j'ai pour créer un monde.
0