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Emma B

Suisse.
Emma B
La magie des dragons s'éteint peu à peu depuis que ces derniers sont en trop petit nombre pour la maintenir en vie. Alrick, jeune vétérinaire de la banlieue parisienne découvre d'être le descendant d'une antique confrérie de soigneurs de dragons. Grâce à un médaillon que lui a légué son grand-père à sa mort, il part dans l'univers à la recherche des derniers dragons survivant afin de repeupler les mondes paralléles qu'ils visitent et, qui sait, à terme aussi la Terre. La confrérie de Saint George sur Terre s'opposera par tous les moyens à la réussite de sa mission mais de nombreux autres obstacles attendent Alrick tout au long de ses péripéties. Si son meilleur ami Philippe, son acolyte de toujours va lui apporter son aide, les difficultés mettront à dure épreuve leur amitié.
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Défi
Emma B


« Je suis Llorgue Ribeiro connu sous le nom de Vince de Castillia, Premier Conseiller auprès de sa Majesté le roi Americk Ier de Witerheim. C’est en cette qualité que j’estime de mon devoir d’écrire mes mémoires afin de rendre hommage à l’une des personnes qui a le mieux servi la couronne pendant de nombreuses années.
A l’heure où j’écris ses dernières lignes, j’enrage à l’idée que personne ne puisse lire ce manuscrit par ma faute et que toute la vérité soit perdue à jamais. « Ne jamais remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour même. » Mon vieux Maître me l’avait assez répété pourtant.
A ma décharge, tout en étant spectateur des bouleversements qui conduisaient le duché à sa perte, et plus tard le royaume, je n’étais pas vraiment au courant des tenants et des aboutissants avant qu’il ne soit bien trop tard pour pouvoir modifier le cours de l’histoire. Je ne voulais pas coucher sur le papier l’histoire de Witerheim tant que les cendres des bûchers étaient encore chaudes. Aujourd’hui, mes doigts gonflés m’empêchent de prendre ma plume avec assurance et mon écriture dont j’étais si fier autrefois ressemble plus à des déjections de mouches qu’à autre chose. Et si personne ne se donnait la peine de me lire ? Ah ! Quel fieffé imbécile je fais. J’aurais dû renoncer à ma tranquillité routinière et prendre un élève pendant qu’il en était encore temps. Je me revois alors, jeune apprenti faire les exercices imposés par mon Maître, et je souris. Que de sueurs froides avais-je pris alors pour des exercices plutôt anodins. C’était bien avant la mort de la duchesse Loria et de la chasse aux sorcières, bien avant que je ne devienne un simple scribe, bien avant que mon Ania ne me quitte à jamais.
Je m’étais promis de ne pas embrouiller toute l’histoire de ma vie et voilà que je commence déjà à errer. 
Pour être complètement honnête comme se doit de le faire un homme attache à la vérité, il n’est pas correct de dire que je n’aurais pas pu intervenir avant. Je perçus le premier signe de la tragédie qui allait accabler le duché quand le futur duc me déroba une missive. Jeune scribe attaché au Premier Conseiller Harland, la chose m’avait plutôt amusé, car je ne voyais dans ce geste irrespectueux que la curiosité d’un petit garçon délaissé. Je me le rappelle encore comme si c’était hier. C’était une de ces froides et humides soirées d’automne pendant lesquelles même une bonne flambée semble ne jamais réchauffer vraiment vos os.»

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Emma B
Trois chapitres du tome 2 qui servent à présenter Zarhan qui est un personnage clef de l'homme qui touchait les étoiles.
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LE RENEGAT

 

Prologue

 

Paris, 17 octobre 2007.

 

Malgré les quelques lumignons de la ruelle, sa démarche était assurée et rapide. Avec sa casquette noire qui lui recouvrait le front et masquait son visage, il était difficile de l’identifier. Sans qu’elle en ait vraiment conscience, Carola se mit à observer un homme qui débouchait d’une ruelle latérale avec la tranquille assurance de ceux qui savent où ils vont. Ses yeux croisèrent les siens et, l’espace d’un regard, elle pénétra dans les souvenirs de l’inconnu. Sa conscience fut alors submergée par un foisonnement d’images et d’odeurs. Elle sentit sa peau cuivrée contre la sienne et son odeur musquée enflamma ses sens. Elle crut même un instant l’entendre gémir, lui demandant d’assouvir la tension insoutenable qu’elle sentait contre sa cuisse, alors qu’elle lui infligeait de petites morsures à la base du cou. Quel délice de monter une telle créature et d’en recevoir la précieuse semence avant de la savourer tel un met délicat.

Son rendez-vous devra attendre. Après avoir déboutonné le col de son imperméable gris, elle enleva sa casquette et sa chevelure flamboyante se déroula en longues anglaises. Assurée de son pouvoir de séduction, elle avança lentement dans sa direction telle un prédateur vers sa proie.

Ses pupilles s’élargirent sous la terreur quand, contre toutes attentes, son esprit fut brutalement refoulé dans son corps, la laissant étourdie.

L’inconnu l’avait apparemment laissé jouer avec ses pensées mais, maintenant qu’elle avait crée le lien entre eux, elle devait se soumettre à sa volonté. La lueur qui s’était allumée dans ses yeux ne laissait planer aucun doute sur sa puissance ; elle n’avait aucune chance au combat direct. Sur le qui-vive, elle continuait d’avancer néanmoins car elle savait qu’elle possédait d’autres armes ; sa beauté surréaliste et son intelligence intuitive par exemple, qui l’avaient sauvée de situations les plus rocambolesques.

Au milieu des touristes de la rue pavée de Montmartre, leurs corps se rapprochèrent inexorablement comme deux aimants. Un léger sourire narquois flottait sur les lèvres de Roanne alors que Carola avançait vers lui presque à contre cœur. Sans un mot, il lui remit sa carte de visite qu’il avait pris soin de lécher subrepticement avant de la lui tendre en la dévisageant.

Carola frémit en sentant les vibrations qui émanaient de ce petit bout de carton. Elle échangea la courtoisie à regret. En consentant ainsi à dévoiler son identité, elle acceptait en quelque sorte son autorité.

Sans aucun autre échange, il s’éloigna la laissant les bras ballants au pied d’un immeuble. Jetant un ultime coup d’œil à l’inconnu qui s éloignait inexorablement, elle se dit qu’elle n’aurait peut-être pas à regretter cette rencontre après tout. Très vite, elle se ressaisit et regarda le cadran de sa montre. Machinalement, elle enroula ses cheveux autour de sa main et les glissa sous son imperméable qu’elle s’empressa de reboutonner.

Le petit café, où elle était censée rejoindre son ancienne colocataire, était déjà fermé. Agacée, elle donna un coup de pied à une des chaises vides que rassemblaient le serveur et qui semblaient être un reproche déguisé pour son énième retard. Elle voulait à tout prix récupérer les papiers qu’elle lui avait confiés quelques mois plus tôt et ce délai la contrariait passablement.

À moins que l’étau qui lui enserrait la poitrine depuis quelques instants eut une toute autre origine qu’elle n’osait s’avouer.

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Emma B
Pour Clara et son coup de gueule du samedi. Voila un autre mode de s'exprimer;)
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Emma B
En réponse au texte de Bopali
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Emma B
Alors que rien ne laissait présager la terrible tragédie qui allait sceller le destin de Romain, la stratégie préparée méticuleusement par le septième prince allait rapidement donner ses fruits et le conduire au pouvoir qu'il convoitait tant.
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