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PiAMo

Je suis un étudiant en école de commerce à Bordeaux, je suis dans le Bureau des Arts Rin'Artscimento et je fais des cours d'écriture avec les élèves de l'école depuis début septembre. J'écris depuis tout petit et je me suis décidé que récemment à montrer mes textes aux gens, j'espère qu'ils vous plairont.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

PiAMo
Cet ouvrage est un recueil de nouvelles, j'espère qu'elles vous plairont. Tous les chapitres sont dépendants les uns des autres, mais sont liés d'une certaine manière. Bonne lecture à tous !
Certain contenu peut choquer, je préfère préciser par avance ! :)
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PiAMo


J’avançais péniblement dans les herbes hautes, soulevant ma charge sur mon dos, derrière mes compagnons d’infortune. Nous marchions en file indienne, de retour au bercail. Nous étions partis de l’autre côté de notre antre, cherchant de quoi nous nourrir et afin de nous rafraîchir. Nous avions donc trouvé un petit étang au loin où nous avons tous bu pour la journée. Nous avons poursuivi nos recherches et nous avons trouvé des denrées qui pourraient servir à toute la tribu. C’était la lourde charge qu’il me fallait ramener.
Il est difficile de s’orienter dans les hautes herbes, tellement nous étions minuscules à côté. Nous avions donc besoin d’un chef qui connaisse le chemin par cœur pour rallier notre camp et ainsi ne pas nous perdre. C’est également pourquoi nous étions en file indienne. Si l’un de nos frères ou de nos sœurs venait à s’extirper du groupe, nous pouvions être sûrs que nous ne le reverrions jamais et qu’il mourait probablement avant la prochaine lune.
Puis, après plusieurs heures de marche épuisante, nous arrivâmes proche de notre maison, pouvant enfin nourrir ceux et celles qui étaient restés sur place. Mais, peu avant notre arrivée, le chef s’arrêta, ce qui provoqua immédiatement l’arrêt du groupe. Notre abri était là, ravagé, et l’entrée demeurait inaccessible. Devant cette entrée il y avait comme un gardien, quelqu’un qui gardait la porte alors qu’il n’y en avait jamais eu auparavant. C’était un monstre dont nous avions entendu parler quelques fois, dont le buste était noir avec des bras volumineux, des antennes au bout de sa tête et des ailes magnifiques et effrayantes à la fois, d’un bleu électrique et d’un rouge vif.
Il nous fallait espérer que le monstre ne nous remarque pas, il avait déjà tué le reste de la tribu, ensevelis sous la terre, n’ayant plus de ressources pour vivre. Chez nous, la mort est chose courante, il faut savoir se relever après celle-ci. Notre chef nous indiqua donc que nous allions rebrousser chemin, et chercha à se mettre à l’autre bout de la file indienne. Mais le monstre nous aperçut.
Quand le chef se déplaça, l’instinct de la bête se mit immédiatement en place, nous prenant pour cible, probablement pour nous dévorer. Il commença à s’envoler, provoquant par conséquent une rafale de vent qui emporta un bon nombre de mes amis les faisant perdre à jamais notre trace. La bête se dirigea vers certains d’entre nous et les dévora sans plus attendre, d’une seule traite. Je tentais de m’échapper, mais mes petites jambes et le poids que je portais sur mon dos m’empêchaient d’aller bien vite.
Soudain, la bête ailée m’aperçut, prit son envol, et fonça en piqué sur moi, ne me laissant aucune chance de m’échapper. Je fermais les yeux, faisant mes dernières prières, acceptant ma mort. Et rien. Rien n’arriva.
Je relevais la tête et je vis deux colosses, probablement les choses les plus grandes que je n’avais jamais vues. Je ne les avais pas senties arriver ni entendues. L’un semblait plus grand que l’autre et maintenait ainsi le plus petit afin qu’il ne tombe pas sur nous. Le petit en question venait de capturer le monstre qui nous attaquait. Il sauta alors de joie, provoquant un tremblement de terre et m’éjectant dans tous les sens, me causant bon nombre de blessures.
Puis ils s’en allèrent, nous laissant les dégâts de leur passage derrière eux. J’étais seule désormais. Je n’avais plus de maison, plus d’amis, plus de tribu. Je n’avais plus que mon poids sur le dos, un morceau de mie de pain laissé probablement par ces colosses aux pieds d’argile. Je retrouvais quelques uns de mes compagnons lors de mon voyage qui avaient été écartés par le vent et qui avaient pu survivre. Nous partîmes vers de nouvelles aventures, tentant de retrouver une nouvelle tribu et une nouvelle maison, toujours à quatre pattes au pied des hautes herb
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Défi
PiAMo

Monsieur Pearson, homme âgé de quatre-vingt-cinq ans cette année-là était seul au monde. Un peu aigri et lassé des cadeaux empoisonnés que la vie lui a donné, il restait seul cloîtré chez lui, ne parlant à personne et attendant que son heure vienne comme tout le monde. Alors, chaque soir après le dîner qu'il faisait en tête à tête avec lui-même il se servait un verre de cognac et allait se poser dans le fauteuil de son salon, contemplant le feu présent dans sa cheminée, dernière chose sur cette terre qui était capable de réchauffer son coeur. Voir ces flammes bouger, tourbillonner et danser entre elles puis se transformer en cendres appaisait le coeur de cet homme. C'était magnifique à voir, telle une magie très ancienne, éblouissante.
Il avait perdu sa femme il y a plusieurs années, celle-ci étant morte d'une violente maladie. Ils n'avaient jamais réussi à avoir d'enfants elle et lui, ce qui fut à jamais son plus grand regret. Ils avaient eu toute la vie devant eux et pourtant il avait l'impression qu'il n'en avait pas assez profité. Il aurait tant aimé avoir une progéniture, des lutins qui auraient son nez, ses yeux, dont il devrait s'occuper sans cesse et les aimer sans compter.
Il aurait tellement aimé partir à l'aventure, dormir à la belle étoile, visiter les canyons et les forêts les plus dangereuses au monde, et par-dessus tout vivre avec sa bien-aimée. Le reste importait peu finalement. Ce qu'il voulait c'était la serrer à nouveau dans ses bras avant de mourir, de lui dire une dernière fois je t'aime et de plonger à nouveau son regard dans le sien. C'était son voeu le plus cher.
Il aurait dû prendre les rennes plus tôt dans sa vie, s'ils avaient eu un enfant il ne serait peut-être pas seul à cet instant. Mais il était impossible de changer ce passé. Ce qui aurait été le mieux pour lui ç'aurait été de mourir avec elle, qu'ils rejoignent le ciel ensemble, main dans la main et qu'aucun d'eux ne soit jamais seul, que la cloche qui sonne la rédemption sonne et qu'elle l'emporte dans l'au-delà. Mais au lieu de ça il ne pouvait lui amener qu'une branche de sapin sur sa tombe, arbre préféré de sa femme. Il voulait lui prouver qu'il pensait encore à elle, qu'il l'aimait toujours. Mais il n'aurait jamais le moindre signe venant d'elle. Après tous, les morts ne parlent pas.
Il se leva alors de son fauteuil, éteignit son feu de cheminée et alla se coucher. Il réalisa le même schéma de réflexion tous les soirs qui suivirent celui-ci jusqu'à ce que mort s'en suive. Et son rêve fut enfin accompli.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que j'adore ça, pour me vider l'esprit.
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