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Lysandra

de retour sur terre, mais parfois dans les nuages....
Lysandra
#Tome 1 finit, en cours de correction#
« Kelly se redressa sur le canapé et attendit un peu que le pic vert arrête de marteler son crâne.
-Où sommes-nous ? demanda-t-elle à sa sœur. Que s’est-il passé ? On était dans le bureau de grand-père et…après...
Elle n’arriva pas à terminer sa phrase. Dit tout haut, elle aurait l’impression de passer pour une folle. « On était dans le bureau de grand-père et on a traversé un miroir. Comme Alice, après être tombé dans le terrier du lapin blanc ». »

Lorsque Kelly Edern, 14 ans, et sa petite sœur, Rose, se retrouvent propulsées dans un royaume étrange, où la magie fait partie du quotidien, et où les complots peuvent surgirent au tournant d'un couloir, elles vont avoir du mal à rentrer chez elles. D'autant plus qu'elles se retrouvent mêlées contre leur gré à une histoire qui pourrait déterminer l'avenir de tout un peuple.
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Lysandra
Arthia est un petit pays dont le destin a été séparé du reste du monde, deux cents ans plus tôt, par une catastrophe écologique sans précédent. Tandis que ses habitants y vivent une vie paisible, de l'autre côté des montagnes qui les protègent, la république d'Eussipe, affaiblie par le désastre, est en proie à un conflit qui s'éternise avec son voisin, l'empire d'Ulterne.
C'est alors qu'Ethan, jeune pilote membre de la résistance d'Eussipe, se voit charger avec son mentor d'une mission qui devrait faire tourner les cartes en leur faveur. Mais un détour imprévu à Arthia et sa rencontre avec Tania et son frère Isaac pourraient remettre en cause aussi bien ses objectifs que ses convictions.


*les retours sont les bienvenus*
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Défi
Lysandra
A tout ceux qui recherche un conte moderne "renversant", ne passez pas votre chemin et venez découvrir l'histoire de Victor, onze ans et dix mois, lors de sa quête de l'écran suprême. Un aventure (pas si) extraordinaire au cours de laquelle le jeune garçon devra puisé dans ses ressources pour parvenir à retrouver son adulé Wifi.
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Lysandra
Pour tous ceux qui connaissent la série de livre "Tara Duncan" de Sophie Audouin-Mamikonian, voici un texte en deux chapitres que j'avais écrit dans le cadre du concours organisé pour la publication du livre en 2010. L'histoire reste compréhensible même pour ceux qui ne connaisse pas cet univers.
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Défi
Lysandra
Voici le schéma de mon futur de conte, dans l'air du temps, sans ambition...pardon, prétention, et dont l'idée m'amusait beaucoup.
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Défi
Lysandra
Quand l'ambition se heurte à la réalité, le talent ne suffit pas toujours pour gravir les marches de la réussite.
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Lysandra

En voilà encore un ! Un elfe cette fois. Toujours aussi populaires, les elfes. Ça me change des guerriers humains, mais pour honnête, je ne les aime pas trop. Trop prétentieux. Un peu comme les mages. J'aurais préféré un nain pour une fois.
Le voilà qui me regarde et qui hésite. Va-t-il venir me voir ? Son regard hautain me déshabille et me juge. Il doit sans doute se dire qu'un vieillard comme moi ne peut lui donner qu'une quête facile. Les jeunes d'aujourd'hui veulent tous la même chose, grimper les échelons le plus vite possible. Et pour cela, rien de tel que de traverser le royaume pour rapporter je ne sais quels objets précieux à un de ces pédants d'aristocrates. Certains ne s'arrêtent même plus devant moi. Et quand ils le font, c'est pour caser ma demande entre diverses quêtes plus importantes, au cas où ils aient un peu de temps à tuer. À les croire, je ne vaux pas la peine qu'on s'attarde sur mon sort.
Balivernes ! S'ils savaient tous ce que j'ai accompli dans ma jeunesse. Toutes les batailles que j'ai menées, toutes les quêtes que j'ai accomplies. Tout ça pourquoi ? Pour me retrouver planté comme un piquet toute la journée sur le bord de la route à attendre que ces braves gens daignent me rapporter quelques herbes médicinales pour mon pauvre dos.
Et voilà mon client qui s'approche. Enfin il se décide celui-là ! Il n'a pas beaucoup d'expérience et il sait rien qu'à me voir que ce n'est pas avec moi qu'il en gagnera. Monsieur avance à reculons, monsieur se croit trop bon pour aller fouiller les sous-bois pour le bien-être de ma petite personne. Monsieur veut des combats et du sang. Eh bien qu'il aille voir ailleurs !
Où sont donc passés ces petits nouveaux raisonnables qui comprenaient l'importance des missions simples et ne rechignaient pas à les accumuler avant d'affronter de plus grands périls ? Non, aujourd'hui, ils veulent plonger dans le grand bain avant même de savoir nager.
Le voilà qui m'adresse la parole.
-Puis-je faire quelque chose pour vous ? dit-il.
Je tâte mes poches pleines à craquer. Avec tout ce qu'on me rapporte, j'ai de quoi soigner tout le village pour les années à venir. À quoi bon l'envoyer chercher d'autres herbes ? Il faut pourtant bien un truc pour l'occuper. Si je lui réponds que je n'ai besoin de rien, il serait bien capable de ne plus s'arrêter pour les petites gens comme moi.
J'ai effectivement besoin de quelque chose, mais oserais-je lui demander ?
Je le dévisage un instant. Des oreilles pointues, de longs cheveux tressés, des vêtements neufs et une allure soignée, et par-dessus tout, un arc rutilant et doré à souhait, plus à même de décorer un salon que de faire traverser une armure à une flèche. Qu'est-ce que je disais ! Encore un prétentieux ! S'il croit que c'est avec sa belle tunique ornée de galons et ses petites bottes de ville qu'il va échapper aux hordes de gobelins. Au lieu de t'acheter un bel arc bien brillant, tu auras mieux fait de dépenser ton or pour une armure solide mon gars.
Décidément non, ce n'est pas encore à lui que je demanderai de l'aide. Si au moins il avait eu un peu de jugeote, alors peut-être...
-Pourriez-vous rapporter des herbes médicinales pour mon pauvre dos ?
Encore une fois, je déclame les mêmes paroles qu'à mon habitude. Le type accepte la quête et s'en va sans un mot. Il ne m'a même pas demandé où aller les chercher. C'est bête, il y avait un coin sympa à deux-cents mètres, mais le voilà parti dans la direction opposée. Il s'arrêtera probablement au prochain village pour en acheter à un marchand.
Je soupire de lassitude et trépigne sur place tandis que le bruit de ses bottes cirées s'éloigne. C'est bien beau tout ça, mais attendant, à qui vais-je bien pouvoir demander de m'apporter un pot de chambre pour soulager mes intestins ?
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Défi
Lysandra

Minuit !
Quelque part, dans une autre pièce, j'entends une horloge égrainer les secondes.
Il est tard et je n'arrive pas à m'endormir. C'est de ma faute. J'aurais dû me coucher plus tôt, mais j'ai voulu veiller comme les grands. Maintenant, je suis la seule à être encore consciente et j'arrive de moins en moins à trouver le sommeil.
Il n'y a pas de monstres sous mon lit. Il n'y a pas assez de place pour eux. Mais les ombres, elles, sont partout. La nuit, elles s'étirent, frustrées d'avoir été emprisonnées toute la journée, et envahissent ma chambre pour en faire leur royaume.
En plus de l'obscurité, les ombres aiment le silence. Outre le tic-tac de l'horloge et la lente respiration des dormeurs, plus un seul bruit ne perturbe la maison. Si je tends l'oreille, je les entends chuchoter entre elles. Parfois, les murs leur répondent par un craquement. Elles peuvent discuter ainsi toute la nuit lorsqu'elles pensent que plus personne ne les écoute.
Les ombres n'aiment pas qu'on surprenne leurs conversations. Si elles ne sortent que la nuit, quand tout le monde dort, c'est pour pouvoir être tranquilles. Quand quelqu'un se réveille et allume la lumière pour aller aux toilettes, elles se taisent et se cachent. Je vois bien qu'elles n'aiment pas ça.
La lumière, c'est leur pire ennemi. Quand j'étais petite, j'avais une veilleuse pour les tenir éloignées. Mais je suis grande maintenant. Je dois leur montrer que je n'ai plus peur d'elles. Pourtant, ce soir, j'aimerais pouvoir redevenir petite.
J'arrive de moins en moins à m'endormir.
Je sens le regard des ombres et leurs chuchotements incessants. Elles ont vu que j'étais toujours éveillée. Elles ne vont plus me lâcher maintenant.
Les ombres n'aiment pas être épiées par les enfants. Les adultes ne les dérangent pas. Ils sont tellement habitués à leur présence qu'ils ne les voient même plus. Ils s'ignorent, chacun de leurs côtés, comme s'ils vivaient dans deux mondes séparés. Peut-être que les enfants perçoivent plus de choses que les grandes personnes après tout.
Tout ce que je sais, c'est que les ombres n'aiment pas ça.
Je remonte un peu ma couverture. Je ne dois pas leur montrer que j'ai peur.
Mais c'est trop tard. Leurs chuchotements se sont transformés en gloussements. Je les entends comme s'ils étaient dans ma tête. Elles se moquent de moi.
Elles frôlent mes bras et me font frissonner. Elles font semblant de vouloir me toucher et m'attraper pour m'effrayer. Elles veulent me chasser de ma chambre, mais je ne bougerais pas. C'est MA chambre, il faudra bien qu'elles s'y fassent.
Je résiste quelques minutes, mais les frissons sur mes bras s'intensifient.
Je ne veux pas partir, mais je ne veux pas rester non plus. Finalement, je me cache sous mes couvertures. Ici, je suis au chaud et à l'abri. La paroi protectrice qui me sépare d'elles me rappellerait presque le ventre maternel. Je ne veux plus sortir.
Et tant pis si j'entends leurs ricanements causés par mon repli. Demain, je leur montrerai qui est le maître. Ce soir, il est trop tard pour ça. Les bras de Morphée m'appellent vers des contrées remplies de rêves, où les ombres ne peuvent pas me suivre.
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Défi
Lysandra
Parce qu'un lapin devrait toujours s'inquiéter pour ses poils.
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Défi
Lysandra


Elle me nargue depuis presque douze heures ! Je tente du mieux que je peux de garder le regard fixé sur l'écran devant moi. Je vois les personnages bouger, les décors défiler, et les sons parviennent tant bien que mal jusqu'à mes oreilles. Pourtant rien à faire ! Mon esprit reste irrésistiblement attiré par la petite vitre glacée à mes côtés.
J'ai déjà tout essayé. J'ai sorti tour à tour deux livres captivants, un magazine de sudoku à peine entamé, et une console sur laquelle j'ai installé un nouveau jeu que j'ai hâte de commencer. Mais même ça, ça n'a pas suffi à me défaire de l'effet hypnotique que cette ouverture exerce sur moi.
J'ai bien tenté de dormir un peu, au début du voyage. Mais les bras de Morphée n'ont pas voulu de moi. Mon excitation est bien trop grande pour fermer les yeux. À chaque fois que je tourne la tête vers cette fenêtre, c'est toute ma volonté qui s'envole. Mon esprit bouillonne, mes pensées divaguent, et je ne peux empêcher mon regard de rester fixé sur ce morceau de verre.
Ce morceau de verre ! Il n'a pourtant rien de particulier. C'est une fenêtre comme tant d'autres. Elle n'est pas très propre, elle est même un peu terne.
Malgré tout, je suis comme un papillon attiré par la lumière. Je ne peux me détourner d'elle et de ce qu'elle représente. Derrière cette fenêtre, c'est un nouveau monde qui m'attend. Ce sont des heures de voyages, des journées de déambulation, des semaines d'évasion. C'est un millier de souvenirs qu'il me tarde de découvrir.
Dans l'allée, les derniers passagers se dépêchent de regagner leurs sièges. Les ronflements étouffés de mon voisin cessent lorsqu'une voie s'élève dans l'habitacle. Le cliquetis discret des ceintures qui se ferment retentit un peu partout, tandis que je mets fin à mon film sans le moindre remords.
C'est enfin le moment que j'attendais. Je tente de subjuguer mon impatience en m'abandonnant entièrement à la contemplation du hublot. Le relief abrupt des montagnes barre l'horizon. En bas, j'aperçois le sol que je vais bientôt fouler. La ville s'étend à perte de vue et les gratte-ciels ont l'air si petits. Dans la baie, des centaines de bateaux se croisent, laissant de longues traînées blanches sur leur passage.
Alors que l'on se rapproche, les détails de la vie urbaine se dessinent. Je vois les voitures défiler sur les autoroutes, les trains qui serpentent entre les buildings, et des milliers de lumières, telles des lucioles, s'allument au fur et à mesure que le soleil descend.
Puis bientôt, l'aéroport. La piste d’atterrissage. Et enfin le terminal.
Ça m'a semblé trop court. J'ai presque hâte de repartir, juste pour contempler ce paysage une fois de plus.
Mais en attendant, bienvenue à Tokyo !
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Défi
Lysandra
Il y a des nuits où même les souris devraient rester dans leurs lits.
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Vous êtes arrivé à la fin
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