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La_farfa

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La_farfa
Ceci est un recueil de petits textes écrits dans le cadre du rolistober 2020. Durant tout le mois d'octobre, il fallait réaliser une œuvre en rapport avec le monde du jeu de rôle, en s'inspirant du mot du jour. Les titres des chapitres correspondent donc aux mots du rolistober. Vous trouverez ici une majorité de petits textes d'inspiration medfan ou héroic-fantasy mais également un peu de science fiction.
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Ovräm, orphelin des rues, se réveille au fond d'une geôle, dans une ville inconnue. Il a été capturé par des marchands d'esclaves. Comment lui, et Idda, sa petite compagne d'infortune, vont-ils survivre dans ce monde sans pitié? Comment retrouver leur liberté?

ATTENTION : ce texte contient des scènes pouvant heurter certaines personnes. Mention de violence sur enfants et d'esclavages
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"Les enfants Whorgram" constitue le récit de la première campagne de jeu de rôle que j'ai joué.
Je ne l'ai donc absolument pas inventée seule. Les copains joueurs et “meujeu” m'ont gentiment donné leur accord pour écrire nos aventures. Il s'agit ici de la 2ème version, que je vais essayer de "romancer" un peu plus. Mon but est donc d'en faire un ensemble, une histoire cohérente, sans trop des illogismes liés à ses origines. (comme par exemple les personnages qui sont parfois très passifs tout simplement parce que le joueur était absent ce jour là)
Il s'agit d'une aventure se passant dans un monde médiéval (mais pas fantasy, donc n'attendez pas des elfes, des nains ou des dragons, ni de magie.)
Attention, l’univers dans lequel se déroule l’histoire est dur et sombre. Il y a donc des passages violents, des batailles, des morts, des personnages assez immondes moralement et des descriptions de violences mysogines et des violences verbales, dont certaines à caractère sexuel. Si cela risque de vous mettre mal à l’aise, ou pire, de réactiver des traumas, je vous conseille de ne pas lire cette histoire. Prenez soin de vous.
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Voici ma première participation au défi "le jeu des micronouvelles."
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Petit texte pour le défi "Fantaisies", mettant en scène un curieux petit personnage qui est apparu pour la première fois dans certains de mes textes du rolistober 2020. Hope you enjoy.
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 Ombeline entra dans la salle commune de l'auberge, entourée de tous ses frères. Le visage dans l'ombre de son capuchon, elle épousseta machinalement sa cape de fourrure tout en observant l'endroit. Un large sourire lui vint aux lèvres en entendant la musique d'une petite harpe s'égrainer dans l'air et ses pas l'entrainairent immédiatement en direction de son confrère.
C'était un grand gaillard, brun, d'assez fière allure. Sa voix avait un joli timbre grave, légèrement rocailleux. Il finit sa chanson en levant un sourcil interrogatif en direction de cette jeune adolescente qui s'était planté face à lui. Avec un sourire mutin, Ombeline rabattit son capuchon et lui adressa une révérence outrancière. Du coin de l'oeil, elle vit que Barthélémius était en pleine conversation avec l'aubergiste, la pointant du doigt. Bien, il avait déjà commencé à négocier la nuitée et le repas.
Le barde avait remarqué la petite flûte dans son étui, pendue à la ceinture d'Ombeline. Il lui retourna un petit sourire de connivence, sortit sa propre flûte de son paquetage et l'interrogea du regard. Dans une envolée de tissu, la jeune fille déposa sa cape sur une chaise, à coté de Réginald qui s'était déjà installé non loin de là. Elle lui confia également son paquetage et, ainsi libérée, s'avança sur la zone dégagée devant le barde. Ses yeux étincelaient, elle semblait défier l'assemblée, majoritairement masculine. Elle portait une tenue masculine, faite d'un pantalon et d'une tunique de lin sur lequel elle avait rajouté un gilet ajusté qui soulignait ses formes. Avec précaution, elle noua une large bande de tissu rouge autour de ses hanches pendant que son confrère accordait son instrument.
Dans la pièce, le silence se faisait petit à petit. Ombeline marqua un tempo rapide du talon, que le barde reprit. La flûte lança soudain une musique aérienne et Ombeline commença à danser. Les yeux mi-clos, elle se laissait porter par la musique, appréciant l'habileté de son confrère. Son corps ondulait, vibrait, s'élançait sur la piste. Dans l'auberge, nul ne parlait. Tous étaient captivés par la scène qui s'offrait à eux. La jeune fille tournait, s'envolait, se balançait dans l'espace. La musique semblait entourer la danseuse, s'enrouler, rouler le long de ses bras, de ses jambes, de son torse.
Puis la musique s'éteignit doucement. Ombeline s'immobilisa sur une dernière torsion de buste avant de s'incliner devant le public qui applaudit avec enthousiasme. Elle éclata d'un petit rire en se relevant, légèrement essouflée avant de se retourner vers le musicien. Il leva un regard interrogatif tout en reprenant sa harpe. Elle lui retourna un franc sourire et bientôt, la musique s'élevait à nouveau tandis que la jeune femme tournoyait de nouveau dans des mouvements envoûtants. 
La soirée s'écoula ainsi, entre danses, chants et acrobaties. L'auberge du petit village n'avait que rarement pareil spectacle et le mot avait rapidement circulé. L'auberge s'était remplie. Quand elle s'arrêta pour manger avec ses frères, Ombeline arborait une mine satisfaite et un éclat radieux éclairait ses pupilles. D'un large geste, elle invita le barde à se joindre à eux. 

NOTE : Le personnage d'Ombeline est un de mes personnages de jeu de rôle.Vous pourrez la retrouver, avec ses frères, dans mon prochain projet "Les Enfants Whorgram". :) 
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Je titubais sur le petit chemin de rocaille. Je me promenais entre les champs dans la douceur de cette nuit de juillet. Qu'est ce qui m'avait poussé à boire un peu plus que de raison ce soir? Impossible de m'en rappeller. Et au fond, peu importait. Levant les yeux vers le ciel nocturne, je me perdis dans une contemplation fascinée des étoiles. Les petits points lumineux semblaient clignoter dans le lointain. Je pris une profonde inspiration, tentative lamentable de reprendre un peu de contrôle sur mon esprit embrumé par l'alcool. Il me sembla percevoir une lumière anormale, en périphérie de ma vision. Intrigué, je tournais la tête. Oui, là-bas, à l'orée du petit bois, d'étranges arabesques lumineuses étaient visibles.
Fascinée, je restais là à regarder les lumières colorées danser dans l'obscurité. Sûrement des gens qui s'amusaient avec ces machins là, les bâtons ou bracelets de concerts fluorescents. C'est alors que les lumières s'élevèrent de plus en plus dans les airs, bien plus haut qu'un bras n'aurait pu monter. Je fronçais les sourcils. Qu'est ce que c'était que ces trucs. Des lucioles? Curieux, je me mis à marcher en direction de l'étrange spectacle. À mi-chemin du bois, j'aperçus des silhouettes dans la clarté colorée des petites boules lumineuses. Des rires argentins me parvinrent. Intimidé, je m'arrêtai. Le monde tournait autour de moi. Foutu alcool. Des chants me parvinrent, dans une langue que je ne reconnus pas. Les paroles roulaient comme l'eau claire d'un torrent au printemps, le battement de tambourins marquaient le rythme, accompagné de la mélodie de flûtes et de... luths?
Je ne pus m'empêcher de refaire un pas en direction du spectacle magique qui s'offrait à moi. Sans que je ne m'en rende compte je me retrouvai à la lisière du bois. J'écarquillai les yeux, un hoquet m'échappa. Là, devant moi, des silhouettes féériques, fantasmagoriques, immobiles, m'observaient. Les chants s'étaient tûs. Je voulus m'excuser mais pas un son ne sut franchir mes lèvres. Une femme s'avança vers moi et je me noyai dans son regard, captivé par le vert aquatique de ses prunelles. La femme me sourit et doucement, me caressa la joue. Avec un petit rire, elle prit ma main et m'entraina dans le cercle.
De la suite, je ne garde qu'un souvenir flou de danses effrenées, de musiques irréelles et d'un regard vert plongeant dans le mien. Le lendemain matin, je me reveillai dans mon lit, le goût sucré de ses lèvres encore sur les miennes. À coté de ma tête, un petit bouquet de fleurs d'un vert lumineux m'attendait, comme la promesse d'une prochaine rencontre.
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Le choc des basses dans ma poitrine. Les cris de la foule. Les lumières éblouissantes des projecteurs. Et moi qui me déhanche, moi qui me déchaine, là, sur la scène.
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- Oh, du blé !
- Du blé ? Vazy, aboule le pèze, le flouze, la monnaie !
- Hein ? Mais...
- Les pépettes, les ronds, les sous !
- Mais enfin, mais calme toi !
- Fais péter l'oseille, le fric, le pognon !
- Oh, mais ça va aller !?!
- De la THUUUUUNE !
- Un EPI de blé, j'ai vu un EPI de blé!
- Oh...
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Une tâche rouge dans la pénombre. A peine perceptible. Une tâche solitaire, dans le silence de ce grand jardin. Pourtant ce matin, quand je suis passée, j'aurai juré qu'elle était blanche, cette rose...
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La_farfa

Je ne comprends pas ce qui se passe au dehors. J'étais bien tranquille, là, dans mon oeuf bien posé depuis déjà plusieurs mois. Et d'un coup, j'ai entendu des bruits, des cris. J'ai senti que ça bougeait dehors. Depuis, ça cahote, ça bouscule, je me cogne au mur de ma prison-refuge. Je pousserai bien un petit cri mais je suis trop petit, et ici, dans mon oeuf, je peux à peine bouger. Je commence à avoir froid. Je ne comprends pas. J'ai peur. Il va bientôt falloir briser cette coquille mais j'ai peur. Je n'entends plus la voix de ma mère qui me parlait dans le secret de mon esprit, qui roucoulait pour moi dans l'antre où elle m'avait installé. Où est-elle?
Ca ne bouge plus dehors. J'entends de drôles de voix, toutes aigües. Ma coquille se réchauffe doucement. J'ai moins froid. J'ai toujours peur. Je suis de plus en plus à l'étroit. A un moment, je n'aurai plus le choix, il me faudra sortir. J'ai peur de ce qui m'attends désormais dehors.
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Elle est là, calme, posée. Elle attend tranquillement son heure, notre heure. Elle est là, fidèle. Dans quelques instants, elle se déchainera. Dans quelques minutes, elle fera hurler les foules. Ma compagne. Ma guitare.
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