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Elliott héducy

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Œuvres

Elliott héducy
alors j'ai vraiment besoin d'améliorer ma narration donc si vous pouviez me donner deux trois conseils ou même des critiques négatives ça m'aiderait vachement. c'est un début d'histoire, à propos d'un jeune harcelé et qui découvre une sorte d'univers fantastique en essayant de se donner la mort. j'attends vos critiques avec impatience!
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Défi
Elliott héducy


La petite fille entra. L’animalerie sentait la graine d’oiseau. Les cages s’entassaient, mais les animaux avaient été disposés par espèces, les mammifères avec les mammifères, et les reptiles au fond. La petite fille courut au devant de sa mère. Celle-ci lui (fit signe mais un truc mieux lui fit signe de revenir, mais la petite n’écouta pas. Elle semblait trop occupée à admirer les chinchillas mignons, les chiots attendrissants, et les chatons farceurs.

Tous les animaux l’intéressait. Elle se sentait tellement heureuse, entourée de ces boules de poils, qu’elle collait son nez à toutes les cages. Elle bouscula aussi pas mal de clients en passant dans les rayons, mais la petite avait si bonne bouille, de tels yeux verts, que les personnes qu’elle dérangeait se contentaient souvent de lui sourire, quand d’autres secouaient le doigt en guise de faux avertissement. La petite s’enfonça un peu plus dans le magasin. Elle entrait dans le territoire des reptiles. Son enthousiasme la quittait à mesure qu’elle avançait. Elle avait arrêté de rire et de coller son visage à toutes les cages . Elle continua néanmoins, déterminée à atteindre le bout du magasin. Un vivarium, en particulier, retenait son attention. Il était grand, plus grand que les autres. Son verre était dégueulasse, comme si personne ne l’avait jamais nettoyé.

L’intérieur était vaste, il s’étirait en profondeur, et la petite pensa qu’il s’agissait d’une jungle minuscule, cachée là, au fond d’une petite animalerie du centre ville. Un trou en bois, assez grand, avait été installé au centre. Quand la petite se trouva à 1 mètre, elle cessa de respirer.

Là dedans, à l’intérieur de l’antre, remuait quelque chose d’immonde. Une créature d’un mètre ou deux rampa hors de la crevasse. Elle était cylindrique, ses anneaux bougeaient en rythme, sa poitrine oscillait à la manière d’un monotone, et c’était comme si chaque respiration lui servait à charger un crachat ou un jet de flamme .La bête croisa le regard avec la petite. Il la jugeait de l’oeil, cette petite chose,humaine, moche, tremblante comme une feuille derrière la vitre. La petite ne lutta pas vraiment, et s’enfuit.
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Elliott héducy


-Depuis que mon père est mort, j’ai la constante impression d’être observé. C’est peu-être qu’il me regarde depuis les étoiles pour voir comment je m’en sors. Ou bien c’est peu-être l’alcool.
- Si vous voulez mon opinion, vous vous faites beaucoup trop de soucis. Regardez moi par exemple. J’ai vu ma mère, mon père, mon frère et ma sœur, se faire brûler vifs par une sorcière. Ai-je l’air triste pour autant ?
John prépara son live. Dans 2 minutes, il chanterait devant des milliers de spectateurs. Ces derniers s’achetèrent un billet hors-de prix, et ce juste pour entendre sa voix. Il calma son pouls, écouta sa tension. Il profita également de son temps libre pour jouer deux trois accords à la guitare, passer la main sur son blouson, et se regarder dans la vitre de son studio. Ses cheveux s’étaient décolorés, mais son visage restait jeune et ses yeux bleus, héritage de ses ancêtres, se détachaient du reste. Il avait du style, et plaisait beaucoup aux filles. Le drôle de gars à la grosse bedaine qui discutait avec lui leva le poignet. Il lut les chiffres qui étaient indiqués sur sa montre en argent.
- Plus qu’une minute avant l’Extase ! Notre ami Don Juan est-il prêt ?
John l’ignora.
L’on aurait crû la scène battit pour accueillir les oscars, ou un concert des Beattles reformés. John aurait voulu crier son trac, mais cela aurait fait tâche. Il ne pouvait que se balancer nerveusement d’un pied à l’autre. Monsieur grosse bedaine l’avait suivi et il dut sentir son stress, car il se rapprocha de lui pour le réconforter.
Le public est déjà dans ta poche, tu chantes bien, et ton sex appeal te classe dans le top 10 des plus belles célébrités de la planète. Ça ne peut pas foirer.
Le rideau se rétracta pour laisser apparaître des centaines d’adolescentes en chaleur. Certaines d’entre elles dévoilèrent leur poitrine, d’autres s’étaient évanouies à la vue de leur idole, tandis que leurs parents essayaient tant bien que mal de les réanimer, ou de couvrir leurs seins. Le chanteur émit un gargouillement de plaisir. Il prit le micro, et le plaça devant ses lèvres.
Le show pouvait commencer.
Les elfes Valeenordz nous sont apparus voici 500 ans. Ils auraient pu se montrer bien avant, mais ils nous jugeaient alors trop arriérés. D’ailleurs, en 500 ans, ils avaient eu le temps de nous apprendre un tas de choses. Des scientifiques avaient établis que sans les elfes, nous n’aurions pas connu un tel niveau de technologie avant 2525. En clair, les elfes étaient des êtres intelligents, et accessoirement ils constituaient de bons sportifs et des chanteurs surnaturels. Aussi, lorsque John donna de la voix, les spectateurs fermèrent la bouche. Littéralement. Et soudain, telle une masse hypnotisée par le Dieu Morphée lui-même, ils tombèrent. C’était ça aussi, être un elfe. Réussir à faire entrer 10 000 personnes en transe en un seul couplet. La chanson était Rock, mais elle parlait d’amour, de quêtes et de donjons enfouis sous la mer, de héros qui terrassaient les monstres, et de dénouements tristes qui poussaient des aventuriers et des épouses au suicide.
Des ronces poussèrent entre les gens , là où il n’y avait que du parquet et des sièges. La transe mouvait le public, mais par spasmes, comme s’il cauchemardait et que la vie de certaines personnes était menacée par le rêve qu’elles faisaient. Des filles pleuraient, d’autres cherchaient désespérément à embrasser leur voisin, ou leur voisine. Le chant continua encore 1 bonne heure, avant que le rideau ne se mette à coulisser, ne laissant pas le temps de remercier la star aux spectateurs. Certains étaient sortis de la torpeur avant les autres, et leurs applaudissement finirent de réveiller tout le monde.
-J’essaie tout le temps de me préparer, et pourtant chaque fois est pire que la précédente. Quel talent avez vous là, les elfes !
-J’aimerais bien que tout le monde soit de ton avis. Mais si cela était le cas, je serais probablement toujours ami avec mon père. Ne le prends pas mal, mais puisque le spectacle est terminé, j’aimerais retrouver ma loge. Seul.
John voulait éviter les dérangements. De sa poche, il sortit un petit sachet blanc, et en étala le contenu sur sa table. D’un coup, et pour la première fois, il eut l’impression de faire quelque chose de mal, comme si la cocaïne était reliée à un mauvais souvenir dans une vie antérieure.
BLOM BROMMMM BLOMMMMM ;
L’on venait de secouer les murs. John eut l’impression que des millions de pas se rapprochaient, et qu’à leurs passages ils écrasaient tout et n’importe quoi. Une ruée sauvage, une masse compacte, arrivait. John pâlit, et croyez moi, pour un elfe, cela représentait un exploit. Le vacarme planait, des milliers de voix bruissaient, et quand elles semblèrent arriver à 1 mètre de la porte du studio, elles se turent. Vous visionnez des films d’horreur ? John ouvrit la porte, curieux comme il était. Il n’y avait rien en face de la loge. Il tourna la tête, et vit tout son public. Des milliers d’adolescentes et de père de famille l’entourèrent, et bientôt ils se jetèrent sur lui armés de tiges de ronces et de pissenlits.
John se réveilla dans un lit. La pièce était entièrement blanche, et les lumières éclairaient beaucoup trop. Une dame se trouvait de dos. Il l’assimila à une infirmière. Elle préparait des injections sans faire attention à lui.
-Madame, il...il faut m’aider, je suis poursuivi par mes fans !
Elle lui répondit calmement pour essayer de l’apaiser, toujours en restant de dos.
-Oui, ne vous inquiétez pas, oui, vous êtes en sécurité !
-Mais ils et elles vont me retrouver ! C’est à cause de ma voix d’elfe qui les a envoyés en trans…
L’infirmière s’était retournée. Dans sa main droite, elle tenait solidement une seringue remplie d’un liquide jaune et bleuâtre.
Et sur sa blouse, il y avait écrit au milieu et en grand ;
« Institut psychiatrique Can Hill, Floride »
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