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LilouV

Défi
LilouV
Me revoilà en réponse au défi « Une phrase quand je veux »
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Défi
LilouV

Maintenant, vous ne pourrez plus dire que c'est moi qui ai mangé tous les cookies.
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LilouV

Contempler tes yeux pailletés d'or,
Où baignent des reflets ambrés ;
Savourer le goût de l'aurore,
Nos deux mains entrelacées.

Te regarder sourire encore,
Quand la pluie coule, enchantée ;
La fleur sent ses bourgeons éclore,
Sous tes yeux émerveillés.

Imaginer le ciel qui s'endort,
Puis, toujours, s'embrasser ;
Entremeler nos corps,
Sous un plafond étoilé.
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LilouV

Les heures se profilent progressivement
Les minutes s'égrènent lentement
La nuit s'étire à l'infini
Quand moi j'ai des insomnies

Je cherche désespérément
Ce sommeil insaisissable
Mais où est-il bon sang
Ce sommeil impalpable

Et dans cette obscurité infinie
Avec la lune pour seule compagnie
Mes pensées m'assaillent
M'envahissent et me travaillent

J'aimerais tellement, mais tellement
Rêver comme le font les autres gens
Mais c'est impossible je le sais
Quel est donc votre secret ?
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LilouV

Rayons florissants
Promesse furtive du soleil
Venue du printemps
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Défi
LilouV
Je m’essaye à quelque chose de différent. En espérant que ça vous plaira ^^
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LilouV


Ma plume en suspension dans les airs, je laisse les mots m’envahir. Bientôt, ils forment comme une tempête déchaînée d’images et d’émotions dans mon esprit, et je peine à maintenir la barre. Je dois les dompter, les apprivoiser, comme le Petit Prince avec le renard. Alors ma plume s’abat sur le papier tel un couteau dans le corps d’une victime, et la blancheur immaculée se couvre d’une encre enchantée. Les mots se bousculent pour obtenir une place dans cet océan d’images, et je fais de mon mieux pour assouvir leur désir : ils sont les maîtres, et moi l’esclave innocente de leurs échos fracassants, causes de tant de peines et de délices. Les images se concrétisent, une forêt apparaît. Les arbres sont si hauts qu’ils semblent toucher le ciel. Ou plutôt, non : ils seront compacts et touffus, et les oiseaux les verront comme un tapis de verdure sur lequel se reposer au milieu d’un vol. Quelques étoiles viennent s’ajouter à ce tableau encore dépareillé, de même qu’un soupçon de nuages cuivrés. Je peux les toucher du bout des doigts, m’y assoupir, bercée par la brise nocturne. Ça y est, mon poignet ralentit. Il s’arrête. Devant moi, couché sur le papier, les mots dansent. Ils m’offrent un ballet féerique, comme pour me remercier de les avoir choisis.
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Défi
LilouV

Un verre de muscat à la main, je contemplais pensivement le soleil se lever sur la méditérannée. Ma robe à fleur se balançait doucement au gré du vent, présent offert par ma mère avant de grimper dans le train. Je me souviens encore de ses derniers mots : "Sois prudente". Bien sûr, maman, que je serai prudente. Ce voyage, cela fait des années que j'en rêve. En fait, depuis que mon père nous a quitté, ma mère et moi. Et, à présent que la mer me fait face, il peut enfin commencer. Je sortis de mon sac en toile une gaufre pour me ressourcer, et mordis dedans à pleine dent. C'est la seule chose qui me manquera, lorsque je serai loin d'ici. Un soupir s'échappa de mes lèvres. Il était temps de partir. Une exitation mêlée d'anxiété me tordit les entrailles. Je l'avais attendu si longtemps, ce moment ! Je me retournai et contemplai une dernière fois le tableau que formaient les tours de Marseille. Au premier plan, un chariot qui vendait des savons se tenait sur la plage. Le rire d'un petit garçon attira mon attention. Il courait sur le sable, les cheveux au vent. Mais, avant que personne ne puisse réagir, il trébucha sur un coquillage et s'aplatit de tout son long. Des larmes perlaient au coin de ses yeux, et il n'en fallut pas plus pour qu'elles inondent son visage. Tandis que sa mère l'aidait à se relever, je m'approchai un peu plus de l'eau. La vie est faite ainsi, de haut et de bas. Mais moi, je n'en peux plus de cette existence. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus...
J'ébourrifiai gentiment les cheveux de mon fils. "Tu m'as fait peur, tu sais ?" Il ria et continua sa course folle. Je tournai la tête et contemplai la mer. Le soleil continuait de s'élever dans le ciel, lentement mais sûrement. En contre jour devant ses rayons, une jeune femme s'enfonçait dans l'eau, sa robe à fleur collée contre son corps. Elle s'enfonça de plus en plus, encore et encore. Elle semblait ne jamais vouloir s'arrêter. Bientôt, sa tête disparut elle aussi, la surface sombre de la mer camouflant son corps devenu inerte.
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