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GabrielAnge

GabrielAnge
Je reste sans voix. Essayant vainement d’imaginer comment la Céline que je connais, ou plutôt que je croyais connaitre, a pu se laisse embarquer dans ce délire. Mais vu ce qu’est capable de faire Sophie pour y replonger, c’est que certains doivent y trouver un intérêt. Pourquoi pas Céline ? - Tu as l’air de vouloir retrouver ceux que tu décris comme un couple pervers et manipulateur. A tel point que tu es prête à faire du mal autour de toi pour arriver à tes fins. J’ai d’ailleurs beaucoup de mal à comprendre ça. Mais c’est ton problème, et je m’en fous. Sophie a toujours la tête basse, les mains toujours posées sur les cuisses. - Et puis regardes moi quand je te parle. Elle lève brusquement la tête. Elle a les yeux pleins de larmes, les joues inondées, et pourtant, il y a un brin d’espoir dans son regard. - Céline y trouve sans doute son compte, tout comme toi tu y as trouvé le tien. Pourquoi veux-tu la priver de ce que tu sembles apprécier ? - Ce n’est pas tout à fait vrai, elle ne fait pas tout de son plein gré. - Elle est contrainte de baiser avec eux ? Ce n’est pas ce qu’elle m’a dit quand elle m’a avoué être amoureuse d’un autre. Enfin, d’une autre à priori. - C’est plus compl
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GabrielAnge


Putain, ça fait mal.
C’est la seule chose que j’ai à l’esprit en sortant de l’hôpital où je viens de passer la nuit.
Deux côtes fêlées, les deux lèvres ouvertes, six points de suture à l’arcade gauche, et l’œil en dessous fermé par un gros coquard. Sans compter mes phalanges écorchées.
Putain de connard. Il me l’a mise sévère. Mais je me console en me disant que lui se trouve encore à l’hosto et qu’il est en plus en garde à vue. Il n’a pas fini d’en chier ce con.
Tout c’est passé hier soir.
Fred et moi avions repéré le couple, et on les a suivis à la sortie du bar. A un moment, il l’a entrainée dans une ruelle, c’est là qu’on est passés à l’action.
Il était en train de l’embrasser, collée contre un mur quand nous sommes arrivés à côté d’eux. J’ai attrapé le bras droit de la nana.
Ca a surpris le mec qui a levé la tête vers moi. Nos regard se sont croisés un instant. C’était un dur, moi aussi, ça tombait bien.
La minette ne savait pas quoi faire, elle nous regardait l’un et l’autre sans moufter.
- Casse-toi connard !
- Elle est à moi. C’est toi qui te tire.
Et son poing est parti, le coquard. Ensuite ça a vraiment tourné au vinaigre. J’ai poussé la demoiselle vers Fred et je me suis lâché.
Dans mon métier, il faut savoir réagir vite et frapper fort, souvent ça suffit. Mais le type ne c’est pas non plus laissé faire, et le quart d’heure qui a suivi a été intense.
J’ai eu un peu de mal à le porter dans le coffre de la caisse, son poids plus ses coups de pieds dans les côtes. Heureusement que Fred était là.
Fred nous a déposés tous les deux à l’hosto et il parti ramener la donzelle.
Les flics, sont arrivés une heure après, appelés par les urges.
Je dois passer au commissariat dans l’après-midi pour faire ma déposition. L’autre connard n’était toujours pas réveillé, mais ils ont trouvé un flingue sur lui, celui que j’y avais mis, ainsi que quelques sachets de coco. Il va passer de sales moments le gars.
Fred m’attend devant l’hosto. Je monte dans la bagnole en grimaçant et on file au bureau.
Sur la route, on commence à faire le point.
- J’ai posé la minette, et j’ai récupéré le fric. Je suis aussi passé chez l’autre blaireau, j’ai enlevé toute les traces. On est propres.
- Propres, c’est vite dit, je suis convoqué chez les keufs.
- C’était prévu, tu sais qu’on est couverts.
- Oui, en espérant qu’ils suivent les ordres. Faudrait pas tomber sur un zélé.
- Te bile pas, ça va l’faire. Et toi, ça a roulé ?
- Oui, ils ont trouvé le calibre et la cam que j’ai mis dans la veste du gars. Et vu sont pédigrée, il va passer un moment à l’ombre.
- Bon, le contrat est rempli, on va se faire oublier quelques jours. Steph gèrera les affaires en cours, y a rien de bien compliqué actuellement.
- Ok, quand doit on faire le compte rendu aux clients ?
- Dans quinze jours, le temps que la mise en examen soit faite. On touchera le reste du pognon à ce moment là.
Nous arrivons au bureau où je commence par prendre une douche. Ensuite, un café et dodo. La convoc cet aprèm et après je file me mettre au vert jusqu’au rencart avec les clients.
Ca fait du bien deux semaines de tranquillité. Au calme, en pleine cambrouse, juste moi et les p’tits oiseaux. Et Méli aussi.
Méli, c’est notre havre de repos à tous les trois. Une nana taillée comme un avion chasse, une beauté brute. On l’a sortie de la mouise il y a quelques années, et depuis elle vit dans notre chalet des Pyrénées. Quand on a besoin de calme, c’est là qu’on va se planquer.
On y est arrivés avec Fred le lendemain de ma visite chez les condés. Et à peines qu’on était sur place que cette belle pouliche se jetait dans nos bras. Et sur nos queues. Elle aime baiser Méli, et plus on est mieux s’est pour son cul. Pendant trois jours on s’est occupé d’elle à deux, dans tous les sens. Puis Fred s’est tiré pour je ne sais où, régler une sombre histoire de gonzesse et je suis resté seul avec elle.
Deux semaines à me faire câliner et sucer, deux semaines à démonter la belle Méli. Mais aussi à bouffer des produits sains, de la bouffe de cambrousse cuisinée par notre jolie cuisinière. Et à me faire dorloter.
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Le récit qui suit n'est pas terminé, et pourtant il me tient à cœur.

Mais j'avoue être à un moment de blocage, sans trop savoir quelle direction prendre.

Vos commentaires et vos suggestions seront les bienvenus.

Merci d'avance.
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A boire avec modération.

PS: Pas d'affolement, tout va bien.
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De temps à autre, quelqu'un apparait dans le tableau de bord.

De temps à autre, ça donne une phrase.
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Quelques poèmes écris pour Elle.
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VAUGHAN, banlieue de TORONTO, 26 Juin 2026.
J’attends depuis quelques minutes devant la sortie de l’école élémentaire La Fontaine, assis sur le capot de ma voiture. J’ai atterri à Toronto il y a une semaine. Une semaine à préparer cet entretien. Je l’ai appelée il y a deux jours, après quelques recherches pour retrouver son adresse et son numéro de téléphone. Elle a d’abord refusé, puis m’a rappelé à l’hôtel pour me donner rendez-vous aujourd’hui.
Je regarde une dernière fois la photo, referme le carnet vert et observe les personnes qui sortent de l’école. Il fait beau, pas trop chaud, un temps agréable.
Elle a certainement vieilli un peu depuis huit ans, mais je ne devrais pas avoir beaucoup de mal à la reconnaitre.
Une femme brune sort de l’établissement, les cheveux, noirs, lui tombent sur les épaules. Elle n’est pas très grande, très jolie, je dirais même belle. Elle porte un jean et un tee-shirt mauve.
Elle se dirige tout de suite vers moi, les sourcils froncés, l’air un peu agressif. Elle s’arrête à deux mètres de ma voiture de location. Elle ne dit rien et m’observe simplement.
Je me lève, tends la main vers elle. Elle ne la prend pas.
- Que me voulez-vous ?
Le ton est sec, avec un brin de peur.
- Bonjour, je suis Frédéric, journaliste à Terre Perdues. Vous êtes Emmanuelle ?
- Désolée, je ne connais pas. Vous avez été très vague au téléphone. Dites moi ce que vous voulez, je suis pressée.
J’ouvre de nouveau le carnet et en sort la photo que je lui tends.
- Est-ce bien vous ?
Elle palie, vacille un peu sur ses jambes, se reprend.
- Comment avez-vous eu cette photo ?
- C’est une longue histoire, impossible à raconter ici, en bord de route.
- Comment va-t-il ?
- Ca aussi ce sera long à expliquer. Mais sachez qu’il ne vous a jamais oublié, c’est du moins ce que laisse penser ce carnet. Je vous le donne, je pense qu’il vous revient. J’en ai une copie, et j’ai aussi beaucoup de choses à vous dire sur lui. Accepteriez-vous de m’accorder une journée, ou au moins une après-midi ?
Elle prend le carnet, le feuillette rapidement. Elle tremble un peu. Sans lever la tête, elle fait demi-tour et commence à s’éloigner.
- Je vous contact, ne m’appelez pas, ne cherchez pas à me contacter.
Je la regarde s’éloigner, monter dans sa voiture et partir.
Après avoir rejoins mon hôtel, je prends une douche rapide et m’allonge tranquillement sur le lit, repensant à tout ce qui m’a amené ici, au Canada.
Je suis journaliste pour une émission de radio française, Terres Perdues. Je recherche les coins habités les plus perdus de la planète. J’y rencontre la population locale, reste vivre avec eux pendant quelques semaines. Je m’imprègne de leurs coutumes, de leur histoire. Et ensuite, je tente de faire part aux auditeurs de leur vie.
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GabrielAnge
La société nous explique qu'il faut viser le bonheur. Elle nous programme même pour le bonheur. Foutaises. Je revendique le droit d'être malheureux.
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14 Août
Enfin les vacances !! On a réservé une semaine au bord de l’Atlantique Emilie et moi, tous les deux en amoureux, ça va être génial.
Emilie, c’est mon autre, ma vie, on est ensemble depuis deux ans. C’est une belle blonde, avec un corps de rêve. Enfin, mon rêve, celui des autres je m’en fiche. Elle a les plus belles jambes du monde, des hanches à faire damner un saint lorsqu’elle ondule en marchant, des seins qui ont été fait sur mesure pour mes mains, une bouche…. Bref, je l’aime, je l’admire. A notre retour, je lui demanderais sa main.
Moi c’est Thomas, comme Emilie, j’ai 30 ans et je suis responsable de chantier.
Quand nous nous sommes rencontré, nous étions tous les deux propriétaires, chacun son appart. Pour moi un studio en centre ville, pour elle un trois pièces en banlieue. Aujourd’hui, on vit chez elle, mon studio est en vente.
On a bossé comme des malades avec les collègues, et ainsi, on a fini plus tôt. Je rentre donc faire la surprise à ma douce, et demain on file voir l’océan.
Lorsque je pénètre dans l’appart, il n’y a pas un bruit. Je suis un peu déçu, Personne au salon ni dans la cuisine. Elle n’est pas rentrée. Je vais aller prendre une douche en attendant. En passant devant la porte de la chambre entrouverte, je m’aperçois que les stores sont baissés, j’entre.
Et là, surprise, deux corps sont allongés nus sur le lit. Emilie est sur le dos, elle dort. A côté d’elle, couchée sur le ventre se trouve une autre femme, sa main est posée sur l’un des seins de ma belle. Je ne vois d’elle que son dos et ses longs cheveux bruns.
C’était trop beau. Ca n’existe pas le bonheur parfais, j’aurais du m’en douter. Mon cœur se brise et je quitte doucement la chambre. De l’autre côté du couloir, nous avons transformé la deuxième chambre en dressing, j’y pénètre et fais mes valises sans bruit. Lorsque j’ai fini, je quitte l’appart d’Emilie en claquant violemment la porte.
31 Août
Je viens de rentrer de vacances, je reprends le boulot demain. Je suis parti au grès du vent pour noyer mon chagrin. Près de cinq milles kilomètre en voiture, changeant de lieu tous les jours. J’ai reçut plusieurs appels et textos d’Emilie, mais je n’ai jamais répondu, ni lu les messages. Je préfère ne plus entendre parler d’elle.
Sous la porte, quelqu’un a laissé une enveloppe, c’est son écriture. La lettre est mise dans un tiroir sans être lue, je vais me coucher.
15 Septembre
Emilie continue de vouloir me contacter, c’est dur de ne pas répondre. Je déprime un peu, mais le boulot et les collègues m’aident à tenir. Tous les soirs on boit un pot dans un troquet du centre ville, ça m’évite de trop ruminer.
18 Septembre
Aujourd’hui on en a pris plein les mirettes avec les copains. Alors qu’on buvait un coup dans notre bar habituel, une superbe brune coupée au carré est entrée. Toutes les conversations se sont arrêtées. Elle était vraiment splendide dans sa robe bleue. Elle s’est présenté au comptoir et a commandé un thé. Assise sur un tabouret de bar, sa robe est légèrement remontée sur ses cuisses, j’en avais la bouche sèche. A un moment, elle a tourné la tête vers notre groupe et ses yeux ont croisé les miens. Je devais vraiment avoir l’air con tellement elle m’a envoûté. Elle a des yeux d’un vert profond, j’ai failli m’y noyer. Et puis elle a disparu comme elle était venue.
21 Septembre
La fille est repassée au bar ce soir. Bordel, elle est franchement canon. Elle portait un jean moulant et un petit pull vert, elle est vraiment bien faite. J’ai encore croisé son regard.
22 Septembre
Elle était là quand on est arrivé. Un collègue m’a fait remarquer en rigolant qu’elle m’avait suivi du regard. Quand je me suis retourné, elle était partie. Lorsqu’on a quitté le bistrot, le patron m’a appelé, il m’a donné un bout de papier de sa part, dessus il y a son numéro de portable et son prénom : Chloé.
25 Septembre
Chloé n’est pas repassée au bar depuis qu’elle m’a transmis son numéro de portable. Je pensais pouvoir lui parler plus directement. Je l’ai donc appelé ce soir.
- Hé bien, tu en as mis du temps. Tu es timide Thomas?
- J’aurais préféré vous parler face à face, mais vous n’êtes pas repassé au bar. Comment connaissez-vous mon prénom ?
- Mystères. J’ai envie de te voir. Tu m’invite au restaurant ?
La voix était chaude et sensuelle. Je croyais rêver.
- Bien sur, avec plaisir. Disons demain soir ?
- Ho, je suis déçue. Tu n’as pas l’air impatient de me connaître.
- Qui êtes-vous ?
- Si tu veux le savoir, je serais au restaurant « le plaisir des sens » à 20 heures.

Et elle a raccroché. Bon, j’arrête d’écrire ce satané journal, j’y vais.
26 Septembre
Hier, j’ai passé une soirée extraordinaire. Le restaurant était sympa, on a bien mangé, mais de ça, je m’en souviens à peine. De cette soirée, je n’ai qu’elle en souvenir.
Lorsque je suis arrivé au restaurant, elle m’attendait, assise à la table la plus éloignée de l’entrée, dans un coin de la salle moins éclairée que le reste. Dans la lumière feutrée, ses yeux verts renvoyaient la lumière des lampes. Elle s’est levée et m’a embrasser sur la joue. Elle portait une robe fourreau rouge, qui lui descendait juste au-dessus du genou et qui enveloppait son corps à la perfection. Montée sur des talons elle était tout simplement splendide.
Nous avons passé tout le repas à discuter d’elle, de sa vie. Elle est conceptrice de sites web et travaille à son compte, chez elle. Elle aime l’amour, et m’a expliqué, avec un sourire mutin, être actuellement amoureuse. De qui ? Elle n’a pas voulu le dire, et s’est amusée de ma mine boudeuse. Sa jambe n’a pas arrêté de frotter la mienne.
Nous nous sommes quittés sur le trottoir devant le restaurant avec la promesse de se revoir et un baiser au coin des lèvres.
Ce soir, j’ai reçut un texto :
« Si tu es libre demain, je t’invite à manger chez moi, 25 Place du Colonel FABIEN, 3 ème gauche. »
Ce texto m’a fait penser à Emilie, c’est son quartier. Que devient-elle ? Il faut que je l’oublie définitivement, j’espère que Chloé m’y aidera.
28 Septembre
Je n’ai rien écrit hier, je suis rentré trop tard, et trop fatigué, trop énervé, trop...
La soirée a magnifiquement commencé. L’apéritif et le repas ont été délicieux. Nous avons d’abord parlé de tout et de rien, riant beaucoup. Puis elle a voulu en savoir un peu plus sur moi. Je lui ai alors dit qui j’étais, mon métier, mes passions. Mais elle en voulait plus, et elle a tourné la conversation sur ma vie amoureuse. Je lui ai parlé d’Emilie, de l’amour que j’avais et que j’ai encore pour elle. De la découverte de mon infortune, et de la période qui a suivi jusqu’à aujourd’hui.
Elle a compati, mais a parue intéressée par ma réaction. Pourquoi n’avais-je pas rejoint le duo dans le lit ? Elle-même l’aurait fait volontiers.
Devant ma surprise, elle m’a avoué être bi, attirée autant par les hommes que par les femmes. Mais jamais sans un minimum de sentiments.
J’ai alors voulu savoir si elle avait une relation en cours, et si celui ou celle qui en était le centre était au courant de nos rencontres.
Elle m’a regardé longuement avant de répondre avec un sourire:
- Oui Thomas, j’ai une relation en cours, et peut être une autre naissante. Et oui, la personne concernée et au courant de nos rencontres. J’espère te la présenter bientôt, et j’espère que tu l’aimeras autant que je l’aime. Vois-tu, tu me plais, tu me plais beaucoup, et je sais déjà que tu lui plairas.
J’ai été déçu, et je me suis levé pour partir. Elle a pâli un instant en voyant ma réaction, m’a demandé ce qu’il ce passait.
Je lui ai juste dit qu’il était tard et que je devais rentrer.
Elle n’a rien dit, et m’a raccompagné à la porte. Sur le palier, elle m’a serré dans ses bras, et m’a demandé de la rappeler. Je suis juste parti sur un léger sourire un peu triste.
Elle m’a remis tant de choses en tête. La découverte d’Emilie endormie dans les bras d’une femme, ma douleur ce jour là. Et elle m’a presque proposé une aventure à trois. Je ne sais pas si je serais capable de le supporter. Et puis, est-ce un homme ou une femme ?
02 Octobre
Ce midi, j’ai reçu un texto de Chloé :
« Je serais ce soir à ton bar habituel, à 19h. Si tu veux de moi, je t’attendrais ½ heure. »
Je ne l’avais pas contacté de la semaine, préférant réfléchir. Etais-je capable de supporter une relation avec une fille aussi libérée ? Elle avait été honnête avec moi, contrairement à Emilie. Et puis elle me plaisait. Après que mes collègues soient partis, j’ai donc patienté jusqu’à son arrivée.
Elle était vêtue d’un jean et d’un fin pull rouge. Lorsqu’elle est arrivée à ma table je me suis levé pour l’embrasser, sur les joues.
- Ho, c’est un peu froid comme accueil. Tu vas bien ?
- Oui, ça va. Que me veux-tu ?
- Le texto n’étais pas assez clair ? Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le « si tu veux de moi » ?
- Je ne sais pas, je t’écoute.
- Bon, je vais être plus claire, mais ne m’interromps pas. D’accord ?
- ….
- D’abord, tu me plais, et je te veux. Je ne te promets pas une liaison longue durée, ce n’est pas vraiment mon genre et tu l’as certainement compris l’autre soir. Ensuite, oui j’ai actuellement une histoire avec une autre femme, et j’aimerais que nous nous retrouvions tous les trois. Je ne veux pas non plus te forcer la main pour la rencontrer. Alors voilà ce que je te propose. J’ai, pour demain soir, deux invitations pour un bal costumé, c’est à la campagne. On y va ensemble, on fait plus ample connaissance, et suivant l’évolution que ça prendra, on avisera pour la suite. Ca te convient ?
- Donc tu ne vois ça que sous le jour de l’aventure sexuelle ? Ok. Ca me va, de même pour l’invitation. Comment faisons-nous pour demain ?
- Je passerais te prendre chez toi à 17h, trouves toi un costume. Et surtout, n’oublie pas de prendre un costume et un masque. Et prévois des affaires de toilette, on y passera le week-end.
- Je te donne mon adresse.
- Inutile, je sais où tu habites.
- Comment ... ?

- Je te l’ai dit, je sais beaucoup de chose sur toi. Allez, je dois partir, à demain.
05 Octobre
Le week-end de folie ! Je suis passé par toute sortes d’émotions. Ma vie a totalement basculé, elle a été retournée comme une chaussette! Je suis un homme nouveau, et heureux
Chloé est passée me chercher comme convenu à 17h. Après avoir posé mon sac dans le coffre, nous sommes partis en direction du sud.
Durant le trajet, elle m’a expliqué le déroulement du week-end.
Nous serions dans un petit château dans lequel serait organisé le bal costumé. Nous logerions sur place et nous repartirions le dimanche après midi. Durant notre séjour, nous pourrions profiter des différents buffets et bars, et elle avait réservé une chambre pour nous deux.
Là, quand je lui demandais, avec un sourire, s’il y aurait deux lits, elle s’est arrêtée sur le bord de la route, et m’a embrassé langoureusement. Ensuite, elle m’a demandé si la réponse me convenait.
Elle m’expliqua ensuite que durant la soirée costumée, tout serait permis, sauf d’enlever les masques. Mais elle me dit aussi qu’elle ne me quitterait pas d’une semelle.
Arrivés sur place, alors que nous nous dirigions vers un petit château de style renaissance, elle s’arrêta et me dit :
- Tu as compris que nous allons participer à une soirée libertine ?
- Oui Chloé. Me prendrais-tu pour un idiot ?
- Non, mais vu la réaction que tu as eu en trouvant ton ex avec une femme, je me demande si tu vas supporter.
- Mes rapports avec toi ne sont les mêmes qu’avec Emilie. Tu m’as bien fait comprendre que je ne pouvais rien espérer de sérieux. Donc je vais simplement profiter du week-end, avec toi ou avec une autre puisque c’est le but de ces soirées.
- Avec une autre peut être, mais toujours avec moi, je ne te lâcherais pas. Et je choisis moi-même cette autre.
- Serais-tu déjà jalouse ?
- Si je suis présente, non, mais je t’interdis de fricoter sans moi. Ce soir, tu es à moi. C’est bien compris ?
- Je te trouve bien vindicative.
- Ecoutes, j’ai longuement préparé ce week-end, dans le seul but que nous soyons tous les deux dans un milieu érotique. Je veux que notre première fois soit sensationnelle. S’il te plait, laisse-toi guider.

- Très bien, je te suis.
Nous pénétrons donc dans le château et nous dirigeons vers l’accueil. Une jeune femme derrière un comptoir prend les invitations que lui tend Chloé, et après avoir pianoté sur un clavier nous donne la carte d’accès à notre chambre en nous souhaitant un bon séjour.
Nous montons deux étages par un escalier en hélice et empruntons un couloir.
La chambre est immense, avec de hautes fenêtres. Le lit sur la gauche doit faire deux fois la taille du mien. Il y a aussi un canapé et deux fauteuils qui entourent une table basse sur laquelle est posé un sceau à champagne garni et deux flûtes ainsi qu’un bol en cristal plein de préservatifs.
- La soirée commence à 21h, nous avons donc le temps de boire un verre et de nous préparer. Tu ouvres la bouteille ?
Pendant que je sers le champagne, Chloé me demande :
- Thomas ? As-tu eu des aventures depuis que tu as quitté ton ex ?
- Non, je n’avais pas vraiment la tête à ça.
- Cela fait donc un mois et demi d’abstinence ?
- Oui, tu compte bien.
- Ho ! Ca risque de poser problème ce soir.
- C’est-à-dire ?
- Ben c’est une soirée libertine, c’est très excitant. Mais je vais régler ça. Assied toi sur l’un des fauteuils.
Lorsque je suis installé, elle vient s’agenouiller entre mes jambes et commence à défaire ma ceinture.
- Mais ? Que fais-tu ?
- Je vais libérer la pression.
Elle ouvre mon jean, sort mon sexe de mon boxer et commence une lente masturbation en me regardant dans les yeux. Puis, elle plonge la tête en avant et commence une douce fellation.
Je suis aux anges, je ne dis plus rien, les yeux fermés.
Au bout de quelques minutes, je ne sens plus rien. Etonné, je regarde ce qu’elle fait.
Chloé est en train de se déshabiller. Lorsqu’elle est nue, elle prend un préservatif dans le bol, ouvre le sachet et me le passe en me fixant du regard. Elle m’enjambe et s’empale sur moi sans quitter mes yeux.
- Tu vas jouir, ne t’occupe pas de moi. Après ça, j’espère que tu tiendras toute la nuit.
Elle commence alors des va et vient sur mon sexe, et me mène ainsi à l’orgasme en deux minutes.
- Vient, me dit-elle avec un sourire. Allons prendre une douche et nous préparer.
- Chloé ? Je ne comprends pas. Tu n’as pas pris de plaisir. Tu ne préfères pas continuer ici ? C’est assez frustrant pour moi de ne pas t’avoir fait jouir.
- Ne t’inquiète pas. Même si je n’ai pas joui, j’ai quand même pris du plaisir. Et je t’avoue que je continuerais bien. Mais nous devons nous préparer. Et puis j’attends beaucoup de cette soirée, je veux te faire découvrir pleins de choses.

Nous avons donc pris notre douche ensemble, nous lavant puis nous séchant mutuellement.
Nous avons ensuite enfilé nos costumes. Chloé était déguisée en princesse des milles et une nuit. Un sarouel de soie bleue et un petit top de la même couleur qui laissait son ventre et ses épaules nues, dévoilant le haut des seins. Un voile du tulle cachait le bas de son visage, un loup de dentelle noir sur les yeux.
Pour ma par, j’étais allé louer un costume de vampire, pantalon noir et chemise blanche, une cape rouge sur les épaules. Je portais un loup de soie noir.
Lorsqu’elle me vit, elle pouffa un peu.
- Je vois que tu n’avais pas prévu une soirée coquine. Tu es un peu trop habillé là.
- Effectivement. Mais à moins d’y aller nu comme Adam, je n’ai rien d’autre.
- Ce n’est pas grave, je t’enlèverais vite tout ça. Vient maintenant, allons dîner.
Le repas se déroulait au rez-de-chaussée, sous forme de buffet installé sur des tables autour d’une grande pièce. En fond sonore, la musique invitait à des danses intimes.
Plusieurs convives étaient déjà présent lorsque nous sommes arrivés, et je me suis vite rendu compte que j’étais le seul à être autant habillé, attirant sur le coup les regards de la salle.
Chloé s’est tournée vers moi.
- Tu es vraiment trop habillé, ça choque. Laisse-moi faire, je veux que tu fasses envie.
Elle a ouvert ma chemise et en à écarté les pans, dévoilant mon torse et mon ventre sans la sortir de mon pantalon. Un sourire aux lèvres, elle m’a doucement caressé le torse puis y a laissé la trace de ses ongles.
- Voilà, c’est mieux, tu es mon vampire sexy maintenant. Allez, viens, allons boire un verre.

Une flute de champagne en main, nous avons déambulé au milieu des invités. Chloé parlait de tout et de rien avec eux, m’incluant subtilement dans les conversations. Elle semblait totalement à son aise.
Elle me demanda de la faire danser.
- Tu as l’air de connaitre du monde. Tu viens souvent ici ?
- Ici où ailleurs, on retrouve souvent les mêmes personnes dans ces soirées. On peut y faire de belles rencontres, mais rien à voir avec les gens que l’on rencontre dans la vraie vie. Dans ces soirées, il n’est question que de sensualité, et de sexe bien sur.
Autour de nous des couples s’étaient formés et évoluaient lentement.
Malgré l’espace, les corps se frôlaient. Je sentais des mains me caresser, j’en voyais effleurer Chloé. Elle avait raison, l’ambiance était extrêmement sensuelle. J’étais excité, et elle devait le sentir.
Une femme vint glisser un mot à l’oreille de ma cavalière. Avec un sourire, elle lui fit non de la tête. La femme lui donna un baisé sur les lèvres et s’éloigna. Devant mon regard étonné, Chloé sourit.
- C’est une amie, elle vient de me proposer de monter dans sa chambre avec son mari. Et toi bien sur.
- Pourquoi a tu refusé ? Ce n’est pas le but de la soirée ?
- Non, ce soir, il n’y a qu’un seul homme pour moi.
- Alors pourquoi être venus ici ?
- Tu ne trouve pas l’ambiance excitante ? Et puis j’ai dis un seul homme…. Mais laisse moi faire, laisse toi porter. Caresse-moi s’il te plait.
Elle a posé sa joue sur ma poitrine, se serrant un peu plus contre moi. Mes mains on exploré doucement son dos, ses hanches. Nos lèvres se sont rapprochées, nous nous sommes embrassés.

Alors que nous étions toujours en train de danser, elle regardait fréquemment l’entrée de la pièce. Je vis ses yeux s’illuminer.
- Tu attends quelqu’un ? Je croyais que je serais le seul ce soir.
- Je t’ai dis que tu serais le seul homme, pas le seul. Mais non, je n’attends plus, elle est là, regarde.
A l’entrée de la pièce, se trouvait la none la plus sexy qu’il m’ait été donné de voir. Une courte jupe noir sur des jupons de tulle blanc dévoilait des jambes gainée de bas noirs. Un bustier moulant laissait apparaitre la naissance d’une jolie paire de seins. Un voile de bonne sœur cachait ses cheveux et tombait sur ces épaule, et un loup de plumes noires et argent lui mangeait la moitié du visage.
- Elle est belle n’est-ce pas ?
- Oui, effectivement. Qui est-ce ?
- Je t’ai dis que j’étais amoureuse d’une femme, c’est elle.
Les deux amantes ne se quittaient pas des yeux. Nous avions arrêté de danser.
- Ha, je peux vous laisser si tu …
- Ne dis pas de bêtises.
Autour de nous, les couples dansaient toujours, échangeant des caresses très intimes.
- Elle est elle aussi habituée de ces soirées ?
Chloé ne quittait pas la none des yeux, son regard était brulant.
- Non, c’est une première pour elle. Viens, allons la rejoindre.
Elle me prit par la main et m’entraina à sa suite.
En arrivant devant la délicieuse bonne-sœur, Chloé me lâcha la main pour la première fois de la soirée. Elle prit celle de l’autre femme et la tira vers elle. L’autre tremblait quand elles s’enlacèrent pour échanger un baiser torride.
Quand elles mirent fin à cette échange brulant, elles étaient toutes les deux essoufflées. Chloé se tourna vers moi alors que la none baissait les yeux.
- Ma douce, je te présente Thomas. Thomas, ce soir, nous sommes toutes les deux à toi.
- Tu ne me présente pas ton amie ?

- Plus tard peut-être, elle est très timide. Tu veux bien aller nous chercher à boire ? Champagne s’il te plait.
Je me dirige vers le buffet pour prendre trois flutes. Chloé, de son côté, entraine son amie au milieu des couples.
Quand les verres furent servis, je m’apprêtais à les rejoindre, les découvrant étroitement enlacées. La jolie none avait la tête posée sur l’épaule de Chloé, le nez dans son coup. Chloé lui parlait doucement à l’oreille.
J’allais m’approcher quand Chloé me fit signe de ne pas venir. Elle échangeât quelques mots avec sa partenaire et lui prit les lèvres dans un baiser langoureux. Elles commencèrent alors à onduler plus sensuellement, les yeux dans les yeux. Petit à petit, la danse devient sexuelle, les mains caressant les fesses, les seins, les hanches. L’une des mains de Chloé passa sous la jupe. A ce moment là, elle me fixait. Elle releva entièrement jupe et jupons, me dévoilant les fesses de sa maitresse avec un grand sourire. Un cul de rêve.
Puis, elle la fit tourner dans ses bras, la mettant dos à elle. L’autre, les yeux clos, se laissait aller aux caresses, la bouche entrouverte. Les yeux toujours dans les miens, Chloé souleva de nouveau la jupe. Je vis lentement apparaitre le sexe la femme dont la tête était tombée en arrière sur l’épaule de Chloé.
Un petit triangle blond surmontait des lèvres bien dessinées. En même temps que mon excitation montait d’un cran, me faisant me tendre un peu plus dans mon pantalon, un souvenir d’Emilie me traversa l’esprit. Elle aussi avait le pubis blond, plus fourni, mais tout aussi désirable.
Le spectacle que me présentait Chloé chassa rapidement ce souvenir. Sa main droite était sur les seins de la none sexy, la gauche caressait la vulve, un doigt passé entre les lèvres pleines. Elle retire sa main, et, le doigt luisant le porte à sa bouche. Elle lèche ce doigt, sensuellement, le suce, en me fixant avec des yeux de braise. Elle me fait signe de venir, et redescend vers le sexe de la femme dans ses bras.
Sans m’en rendre compte, j’avais bu les trois flutes de champagne. Je pose les verres et me dirige vers le couple de femme. Arrivé près d’elle, j’entends les gémissements de la none. Chloé lève la main gauche et pote son doigt, ne nouveau couvert du plaisir de l’autre, à ma bouche. Du bout de la langue, les yeux dans ceux de Chloé, je goute son plaisir.
- C’est bon ? Vient derrière moi.
Je les contourne.
- Colle-toi à moi, je veux sentir sur mes fesses ce que j’ai vu dans ton pantalon.
Je prends les hanches de Chloé et me colle contre elle.
- Comme ça ? Ca te convient ?
- Oui, remue un peu, montre moi ton désir. Prends ses seins, on va la faire jouir ensemble.
La respiration de notre partenaire de jeux s’accélère. Je me frotte doucement contre les fesses de Chloé. Mes mains, ont baissé le bustier de la none et caressent les globes fermes et doux. Une nouvelle pensée pour Emilie me traverse l’esprit. Ces seins là sont parfaitement adaptés à mes mains, comme les siens. Je chasse rapidement cette pensée et pose mes lèvres dans le cou de Chloé.
- Hummm, oui, comme ça. Ecoute là, elle va bientôt jouir. J’ai deux doigts dans son petit minou, elle coule.
En effet, les gémissements de la none se font plus longs, plus intenses.
- Pince lui les tétons, elle adore ça, je m’occupe de son petit bouton. Embrasse-moi.
Elle tourne la tête vers moi et nos lèvres se soudent, nos langues se cherchent, se trouvent, se caressent. Je pince les deux bourgeons gonflés de désir entre mes doigts. Un long râle sort de la gorge de la none. Je la sens vibrer à travers le corps de Chloé. D’un coup, elle se tend et est prise de tremblements.
Chloé met fin à notre baiser.
- Merci pour elle. Tu t’occuperas de mes seins tout à l’heure ?
J’ai resserré mes bras sous ceux de notre partenaire qui menace de s’écrouler.
- Tout à l’heure ? Pourquoi pas tout de suite ?
- On a le temps, le week-end est à nous. Vois ce que tu lui as fait, elle doit se reposer un peu. Aide-moi à l’emmener.
- Ce que je lui ai fait ? Tu m’as bien aidé non ? Où veux-tu l’emmener ?

- Il y a un salon à côté, vient.
Nous quittons la salle en soutenant la none. D’autres couples sont déjà partis, et dans la salle du buffet certains sont nus et des gémissements s’élèvent. Je n’ai rien vu de tout ça tout à l’heure, entièrement plongé dans le jeu érotique que proposait Chloé.
Nous arrivons devant une porte close. Une pancarte annonce « Salon bleu : Réservé »
Chloé ouvre la porte avec la carte de notre chambre. Nous entrons dans un petit salon meublé d’un canapé et de deux fauteuils bleus roi. Ils entourent un tapis de laine bleu pale. Les murs sont tendus de coton bleu délavé. Devant une grande fenêtre donnant sur le parc, se trouve un guéridon avec une bouteille vin blanc dans un saut à glace et trois grand verres à vin ainsi qu’un bol de préservatifs.
- Mettons là sur le canapé.
La none, une fois allongée, se recroqueville face au dossier.
- C’est beaucoup d’émotion pour une première fois de jouir en public, laissons là se reposer un peu. Sers nous à boire.
Je vais remplir deux verres d’un vin blanc doux alors que Chloé s’agenouille à côté du canapé et chuchote ce que je pense être des mots d’amour à sa compagne. Lorsque que je reviens vers elles, elle lui dépose un baiser sur la joue et se relève.
Je lui tends un verre, mais elle l’ignore. Ses mains se portent à mon cou et défont le nœud de la cape qui tombe au sol.
- A toi maintenant, tu dois être à l’étroit.
Elle sort les pans de ma chemise de mon pantalon et veut me l’enlever, mais les verres l’en empêchent.
- Pose-les, nous boirons tout à l’heure.
Elle mène le jeu depuis trop longtemps. Je lui tends les verres qu’elle prend en me regardant avec étonnement.
- Que…. ?
- Je vais enlever moi-même cette chemise, n’en renverse pas, il a l’air délicieux ce vin blanc.
Je retire ma chemise, la laisse tomber au sol et je prends Chloé dans mes bras. Les mains prisent, elle ne peut rien faire. J’approche ma bouche de la sienne et y dépose un baiser. Je me recule et prend sa main droite pour porter le verre à ma bouche et boire une gorgée de vin. Je la relâche et pose mes mains sur ses hanches.
- J’avais raison, il est délicieux, ce serait vraiment dommage d’en perdre une goutte.
Chloé a plissé les yeux.
- Laisse-moi poser les verres alors. Je vais m’occuper de toi.
Je lui souri et m’agenouille devant elle.
- Ce vin doit être très cher. Mais il est encore trop frais, attend un peu avant d’en boire.
Je pose les mains sur ses hanches et passe les doigts sous la taille de son sarouel pour le tirer doucement vers le bas. En levant la tête, je croise le regard de Chloé. Elle a les yeux grands ouverts et un petit bout de langue sort entre ses lèvres.
- Ce n’est pas ce que…
- Ce que tu avais prévu ? Je me doute bien.

Le sarouel sur les chevilles, elle est nue jusqu’à la taille. Je découvre un mignon petit minou entièrement glabre. Je lui fais doucement écarté les pieds et dépose un baiser sur son mont de vénus.
Le premier coup de langue la fait frissonner. J’embrasse doucement l’intérieur de ses cuisses, parsemant sa peau de baisers légers. Puis, je m’attaque à ses lèvres, provoquant les premiers gémissements. Du bout de la langue, je sépare ses lèvres, ravi de la découvrir humide.
- Hhhhh Thomas….
Elle fléchi légèrement les jambes, augmentant le contact de son sexe avec ma bouche. Je passe les mains derrière ses cuisses et titille son clitoris du bout de la langue. A côté, la none a bougé. Du coin de l’œil, je vois qu’elle est tournée vers nous et nous observe. Je continu à explorer le ses de Chloé, enfonçant ma langue en elle. Elle tremble sur ses jambes, gémi de plus en plus. Mes mains remontent sur ses fesses pour l’attirer un peu plus contre mon visage. Je fouille, je lape, je bois, j’embrasse, je mords, je suce, jusqu’à l’entendre expirer longuement en posant les mains sur ma tête.
Etonné, je relève la tête pour m’apercevoir que la none se tient à côté de nous, c’est elle qui tient les deux verres. Elle a le souffle court et me regarde dans les yeux. Je lui souris et me relève. Chloé vient se blottir dans mes bras, la tête sur mon torse, les yeux clos.
Je la garde ainsi quelques instant, échangeant toujours un regard avec son amie. Je la lâche enfin pour aller chercher un verre de vin.
Quand je me retourne, la none est dans les bras de Chloé et, chacune un verre à la main, elles échangent un doux baiser. Me sentant arriver, Chloé tourne la tête vers moi. Puis, elle entraine la none sur le canapé où elles s’assoient, je m’installe dans un fauteuil face à elles. Chloé souri, la none a les yeux baissés.
- Comment trouves tu mon amie Thomas ?
- Très excitante, tentante. Mais peu bavarde.
- Elle est timide. Tu sais ce qu’elle vient de me dire ?
- Je t’écoute.
- Elle envie de te sucer. Ca te tente ? Moi, j’aimerais beaucoup la voir faire.

- Je dois avouer que c’est tentant, elle a une bouche superbe. Mais j’aimerais qu’elle me le demande.
- Elle ne parlera pas pour l’instant, c’est notre jeu à toutes les deux.
Je ne comprends rien. Cette fille ne me décroche pas un mot, elle semble complètement sous l’emprise de Chloé. Serait-elle soumise ? Mon excitation retombe d’un coup. Je n’ai absolument pas envie de partager ce genre de fantasme. J’ai envie de Chloé, j’ai envie de la none, mais je ne veux rien imposer à personne.
- Je suis désolé Chloé, mais honnêtement, la soumission n’est pas vraiment mon truc.
- Qui te parle de soumission ?
Elle s’adresse alors à sa voisine.
- Ma douce, as-tu envie de sucer Thomas ?
La none me regarde avec des yeux pleins d’envie et secoue la tête de haut en bas. Elle se lève et viens s’agenouiller devant moi. Elle pose les mains à l’emplacement de mon sexe et, constatant que je ne bande plus, se met à sangloter. Chloé vient s’agenouiller à côté d’elle.
- Qui y a-t-il petit cœur ?
La none prend une main de Chloé et la pose sur mon sexe.
- Ho, c’est parce qu’il ne bande pas ? Il est juste un peu désorienté, ça va s’arranger.
Troublé par la peine que je lis dans les yeux de notre partenaire, je m’adresse à elle.
- Tu en as vraiment envie ?
Elle acquiesce en souriant. J’ouvre alors le premier bouton de mon pantalon et la laisse continuer. Sa fébrilité me remet en condition, elle semble vraiment excitée à l’idée de me sucer. Je l’aide à faire tomber pantalon et boxer, et elle prend doucement dans sa main mon pénis qui se redresse.
Elle me masturbe un peu, un sourire de satisfaction sur les lèvres, puis se penche et m’embrasse le gland. Elle sort la langue et, dans un gémissement, lèche mon sexe de bas en haut avant de me prendre en bouche. La sensation de chaleur est divine. Je ferme les yeux et veux poser les mains sur la tête de ma fellatrice.
Chloé me stoppe en me prenant les poignets.
- Tsss tsss, pas touche, laisse la faire. Et puis je veux tout voir.
La none s’active doucement, sa langue joue en tournant autour de mon gland. Chloé, un grand sourire aux lèvres la regarde intensément.
- Regarde comme elle est heureuse. Elle n’a pas l’air d’une soumise. Elle en avait envie, ça se voit.
La none tient ma bite à la base, de l’autre main, elle me caresse les testicules. Elle lève les yeux vers moi, un regard brulant d’envie qui me fait tressaillir de plaisir. Je suis à deux doigts de jouir.
- Tu veux le boire ma douce ?
Elle fait oui de la tête, mon sexe toujours en bouche. Toujours les yeux dans les miens, elle accélère la fellation, aspirant de plus en plus fort. Je sens le plaisir monter dans mes reins, me picotant la colonne vertébrale. Mon sexe vibre dans sa bouche et elle se met à le sucer de plus en plus fort. Des étoiles m’envahissent le cerveau et je me lâche d’un coup, me vidant entre ses lèvres. Elle me boit entièrement puis, doucement, alors que je redescends de mon orgasme, me nettoie de la langue. Les yeux fermés, j’ai l’impression que la voix de Chloé me provient à travers un voile de coton.
- Tu es magnifique ma douce. Ca va mieux ? Tu vois bien qu’il te désire.
A travers mes paupières mi-closes, je vois les deux femmes s’embrasser longuement. Puis, j’entends pour la première fois la voix de la none, juste un murmure, un chuchotement, atténué par les brumes de mon plaisir.
- Ca faisait si longtemps. Merci Amour.
Le visage d’Emilie vient se superposer aux deux femmes en train de se dévêtir mutuellement alors que je sombre dans le sommeil.

Lorsque je me réveille, il fait nuit noire à travers la fenêtre. Je suis seul dans le salon. Je me rhabille rapidement et rejoins la chambre. Je ne croise personne, seuls quelques cris de plaisir viennent troubler le silence quand je passe devant certaines portes.
La porte de la chambre est entrouverte, je la pousse doucement et entre. Chloé est étendu à plat ventre sur le lit, entièrement nue, elle dort. Surpris de la trouver seul, je vais voir dans la salle de bain, rien. Je reviens dans la chambre, Chloé est toujours sur le ventre, les bras passés sous un oreiller sur lequel repose sa tête. Elle est magnifique, superbe. Je me déshabille et m’assois doucement sur le lit. Je lui caresse le dos, les épaules. Un frisson la parcourt, couvrant ses bras de chair de poule. Je me délecte du contact de sa peau, douce et chaude. Je descends vers ses reins, les frôles du bout des doigts, nouveau frisson. J’évite les fesses, pleines et fermes. Je continue sur une cuisse, jusqu’au creux du genou, palpant doucement la chair tendre. Je passe à l’autre, remonte. Encore un frisson quand j’atteins la naissance de la fesse, avec un petit gémissement en plus et les jambes qui s’entrouvrent.
Je me place un peu mieux sur le lit, en essayant de le faire bouger le moins possible. Je m’agenouille entre les mollets, et je prends les fesses à pleines mains. Je caresse, elle gémit, je palpe, elle râle, j’ouvre, elle se tend vers moi. Je passe la main entre les cuisses, elle tremble.
- Hum, quel merveilleux réveil.
Je mets mes mains sur ses hanches et lui fait comprendre que je la veux sur le dos. Elle se retourne, m’offrant la vue de son sexe glabre. Mes yeux remontent sur son ventre plat, ses seins, plus petits que ceux que j’avais hier dans les mains. Ses tétons roses et tendus. Son cou, fin. Son menton, sa bouche, entrouverte, son petit nez. Mon regard accroche le sein. Elle sourit, moi aussi.
- Bonjour Thomas.
- Bonjour Chloé.
Mes yeux sont attirés vers une tache noir sur ses poignets. Une corde les lie, attachée aux montants du lit.
- Elle m’a préparé pour toi. Je t’attendais.
- Où est-elle ?
Mes mains passent des hanches aux seins, je me penche un peu. Mon sexe effleure le sien.
- Ailleurs, pour la fin de la nuit et la journée. Pour l’instant, c’est moi, à ta disposition.
Je me penche un peu plus, pose les lèvres sur un téton. Elle tend la poitrine vers la caresse. Je suce un peu.
- On la reverra ?
- Oui, ce soir, après diner. Baise-moi.
Je passe à l’autre sein, j’aspire, une main entre ses cuisses.
- Qui est-ce ?
Un doigt ouvre, pénètre, entièrement.
- Haaa… Elle est ma douce.
Un deuxième doigt, ma bouche remonte dans son cou.
- Comment s’appelle-t-elle ?
Ma langue lèche sous la mâchoire, je mordille un peu. Mes doigts ressortent.
- Reviens. Ce soir, tu sauras.
J’attrape un préservatif sur la table de nuit, l’enfile. Je m’allonge sur elle, je la pénètre, doucement, je ressors entièrement. J’attends. Je lui lèche la bouche.
- Dis-moi, qui est-elle ?
Elle gémi, tend le bassin, je recule.
- Viens, s’il te plait.
Je m’avance, un tout petit peu, juste à l’entrée.
- Je pourrais te laisser là, et partir.
- Ce soir, tout, elle, moi, pour toi, entières.
Je la regarde dans les yeux. Malgré son désir, elle ne cèdera pas. Alors …

D’un coup, je m’enfonce, violent. Je la baise, durement, tapant de toutes mes forces au fond d’elle. Elle crie, hurle. J’accélère, je ralenti, la mène au bord de la jouissance, j’arrête. Elle a le souffle court.
- NON, continu !!!
- Son prénom.
- Belle, Douce, comme tu veux.
Je me relève, enfonce deux doigts en elle. Je les fais aller et venir, de plus en plus vite.
- Hhhaaa, oui ….. encore … non… toi… ta bite… !!!!
Elle dégouline sur ma main, se tord sous mes doigts. Je m’arrête de nouveau.
- Rhhaaa, arrête ça, baise moi !!!
- Dis le moi, son prénom.
Je la retourne sur le ventre, remets la main entre ses cuisses, replonge mes doigts en elle. Elle lève son cul vers moi.
- Baise-moi, ou tu ne sauras jamais.
Je cède, je m’enfonce en elle et je la prends longuement, puis de plus en plus vite. Je la sens se serrer autour de moi, elle jouit, dans un long cri. Je ressors, remonte un peu. Je pose mon gland contre son œillet et je pousse. J’entre d’une seule poussée, frustré de ne pas avoir eu ma réponse.
- Hhhaaaa oui !!! Putain c’est bon, vas y, fort !!! Encules moi !!!! Encore !!!
Alors, je me lâche totalement, j’y mets tout mon cœur.
Elle hurle son plaisir avec des mots sans suite. Et j’explose, je me vide en elle. Je ne sais pas lequel de nous deux hurle le plus fort. Toujours dans son cul, je m’affaisse sur son dos, cherchant mon souffle. Elle peine à respirer. Dans un sursaut de conscience, je roule sur le côté, anéanti.
Petit à petit, nos respirations ralentissent, se calment, s’accordent. Le sommeil nous prend. J’ai tout juste la sensation de Chloé qui vient se blottir contre moi, la tête sur ma poitrine, mêlant ses jambes aux miennes

Je fais un rêve magnifique. Des mains me caressent, des lèvres m’embrassent. Des baisers chauds et humides, une voix douce.
- Thomas, réveilles toi…
Une langue sur mes lèvres, un souffle dans mon cou.
- Allez Thomas, il est presque 11 heures.
Le rêve s’éloigne, disparait doucement. Je me réveille, ouvre les yeux sur un grand sourire de Chloé.
- Ha, quand même !!
- Bonjour. On est pressé ?
- Bonjour beau gosse. Pressés, non, mais j’aimerais que l’on aille se promener un peu jusqu’à ce soir.
Elle est déjà prête, vêtue d’un petite robe mi-saison. Je laisse mes yeux parcourir ce corps magnifique. Elle rit.
- Les yeux dans les poches !! Dépêche-toi, on a un peu de route à faire. A la douche, tu as 20 minutes.
- Chloé ?
- Oui ?
- Tu es superbe, et ….. merci pour ce week-end.
Elle me regarde longuement, puis se penche vers moi pour m’embrasser. Un baiser chaud, mouillé, langoureux.
- Merci Thomas.
- On ne pourrait pas passer la soirée uniquement tous les deux ?
Elle se fige, m’observe.
- Non, je ne peux pas lui faire ça. Même si tu prends beaucoup de place dans mon cœur, elle en prend tout autant.
Je me lève, un peu déçu et pars me doucher. Dix minutes après, je sors de la salle de bain, nu. Chloé vient vers moi et me prend dans ses bras.
- Tu l’aimeras, je te le promets. Et puis, j’ai besoin qu’elle soit là. Tu n’as pas envie d’avoir deux femmes pour toi ?
Je la repousse pour m’habiller.
- Thomas, s’il te plait, profites juste de ce week-end. Sans penser à l’avenir. Elle ne te plait pas ?
Je passe un boxer.
- Comment veux-tu que je le sache ? Même pour un simple plan cul comme tu dis, je ne sais rien d’elle. A part qu’elle suce bien.
- Elle, elle t’apprécie beaucoup.
Je passe un jean.
- C’est toi qui disais que tu n’avais pas de relation sans un minimum de sentiments. Et tu viens de dire que tu en avais un peu pour moi. Et bien moi aussi, pour toi. Mais pas pour elle.
- Ca, c’est toi qui le dis. Mais effectivement, ce soir elle ne sera qu’une femme avec qui tu baiseras.
Je mets un tee-shirt.
- Et si je refuse ? Si j’ai envie de passer la soirée avec toi, tous les deux ?
- Je te dirais non, et nous rentrerons sur Paris. Nous ne nous reverrons plus. Ce n’est pas ce que je veux.
J’enfile des chaussettes, mes baskets.
- Ok, je pensais que … Mais d’accord, attendons ce soir, on verra bien.

Malgré ma morosité, nous avons passé une après-midi merveilleuse. Un panier pique-nique nous attendais à l’accueil, et nous l’avons dégusté au bord d’un lac. Petit à petit, le sourire m’est revenu.
Nous avons marché, longtemps, en parlant de tout. Elle m’a encore questionné sur Emilie, elle voulait savoir pourquoi je n’avais pas essayer de comprendre.
- Je comprends que tu ais été choqué, et malheureux. Mais pourquoi l’avoir ainsi rayée de ta vie ? Tu n’as pas envie de savoir ce qu’elle a à te dire ?
- C’est compliqué, j’ai peur de ce que je vais entendre.
- Qu’est-ce que tu risque ?
- D’entendre qu’elle ne m’aime plus, voir qu’elle ne m’a jamais vraiment aimé. D’entendre que je ne la satisfaisais pas au lit.
- C’est bien les mecs ça. Vous rêvez tous d’un plan avec deux nanas, et quand c’est proposé, vous vous débinez.
- Tu parles de quoi là ? De ce soir où d’Emilie ?
- Des deux. Mais pour Emilie, tu aurais du lui parler.
- Je me suis vraiment senti trahi. Et ensuite, j’avais trop de doutes.
- J’espère que cette soirée te verra voir les choses autrement. Tu devrais la contacter en rentrant.
- C’est vexant que tu dises ça. Mais tu as raison, ça sera sans doutes plus facile pour tirer un trait.
- Tu sais, l’amour, ou le sexe entre femmes n’a rien à voir avec les rapports homme femme. C’est autre chose, différent. On connait notre corps, on sait où appuyer, où caresser. Je crois que je ne pourrais pas me passer des deux. Emilie est peut-être dans ce cas, sans jamais te l’avoir dit.
- C’est aussi ce que je lui reproche. De ne pas en avoir parlé avant.
- Tu aurais accepté ?
- Je ne sais pas.
- Et maintenant ?
- Pareils.
Nous avons gardé le silence quelques temps, avant qu’elle ne relance la conversation sur des sujets plus futiles. Nous avons ri tout l’après-midi. Nous nous sommes embrassés, tendrement, fougueusement, souvent. Nous avons mangé dans une petite auberge.
Jusqu'au soir, et…. Un regard espiègle, plein de désir.
- Il faut rentrer, elle nous attend. Et il faut que je te prépare.

Est-ce que j’avais peur ?
Oui et non. J’appréhendais, c’est sur. Mais j’étais aussi excité, énormément. Et ça se voyais.
On a traversé le hall main dans la main. On s’est embrassé à chaque palier, devant la porte de la chambre, après. Et puis Chloé a commencé à ma dévêtir.
- Ce soir, je voudrais que ce soit la fête des sens.
- J’ai compris.
-Mais, pas de tous les sens.
- C'est-à-dire ?
J’étais nu devant elle, et déjà terriblement excité.
- Allonge-toi… Remonte les bras au dessus de la tête…. Voilà.
Elle sorti deux cordes noires de son sac de voyage.
- Je vais t’attacher, tu ne pourras pas toucher pour l’instant. Tu es d’accord ?
- Rien de violent ?
- Non, que du plaisir.
- Ok.
Je me retrouve donc attaché, les bras en croix aux montants du lit. Elle revient vers son sac et en sort un foulard noir.
- Pas de vue non plus.
Et elle m’aveugle totalement.
- C’est un jeu Thomas, d’accord ? Si tu ne te sens pas bien, tu le dis et on arrête.
- D’accord.
Je l’entends bouger, puis des petits bips, une sonnerie lointaine.
- Bonjour ma Douce. Tu vas bien ?
- …..
- Tu m’as manqué aussi, je t’aime.
- …..
- Oui, il est prêt, tu peux venir.
- …..
- Mais non, ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
- …..
- Oui ma Belle, viens vite.
Le bruit d’un objet posé, puis le matelas qui s’enfonce à ma gauche. Un baiser, une langue dans ma bouche. Un souffle dans mon oreille.
- Elle arrive. Tu es prêt ?
Une main sur mon sexe. Je gémis.
- Oui, tu es prêt.
Le bruit de la porte qui s’ouvre.

Des chuchotements, des bruits de baisers, du tissu qui tombe. Des gémissements, légers, des respirations qui accélèrent. Attaché et aveugle, je ne peux qu’imaginer ce qu’il se passe à côté de moi. Des sons humides, des râles, des corps qui bougent, et deux longs gémissements, avant le silence.
Le matelas qui bouge à droite, puis un peu plus bas à gauche. Une main sur mon torse, qui caresse, une autre sur ma cuisse, de l’autre côté. Une troisième, une quatrième. Les mains me frôlent, me palpent, me massent, partout. Je frémis, je tremble, me tends vers elles.
Un souffle contre ma joue droite, qui remonte vers mon oreille, un autre sur ma hanche droite qui va vers mon sexe tendu.
- Tu te rappels de sa bouche ?
Chloé est donc à droite. Je ne peux répondre, une bouche vient de m’engloutir.
- Elle est nue, entièrement, juste pour toi. Je vais l’aider un peu.
Un ballet sur ma queue, à deux bouches, deux langues, je ne vais pas tenir. Mon sexe tremble, les deux bouches se retirent. De nouveau Chloé à mon oreille.
- Tu veux bien t’occuper de moi ?
Je hoche la tête, le souffle court. Je la sens passer une jambe au-dessus de moi, sa vulve se pose sur ma bouche, un gémissement. Je passe la langue entre les lèvres. Plus bas, une main me masturbe doucement. Chloé gémit. Elle appuie son sexe sur mes lèvres, coule dans ma bouche.
- Haaa, va y ma douce, vas y, je veux le voir.
On me met un préservatif. L’autre enjambe mes cuisses, frotte mon gland sur ses lèvres intimes et s’empale. Elles s’activent toutes les deux, l’une sur mon visage, l’autre sur mon sexe. J’éjacule, violemment, en criant mon plaisir dans le sexe de Chloé. Elles jouissent elles aussi, s’effondrent sur moi.
Je sens les corps sur moi, qui m’écrasent, elles reprennent leur souffle, me quittent, descendent du lit, remontent, une de chaque côté de mes jambes. La capote est retirée. Deux bouches me nettoient, longuement. De nouveau, Chloé à mon oreille.
- C’étais bon, mais ce n’est pas fini, patiente un peu.
Les battements de mon cœur se calment.
J’entends la porte de la salle de bain s’ouvrir, l’eau qui coule, le temps qui passe. La douche qui s’arrête, des pas.
L’une d’elle vient s’assoir à côté de moi, Chloé. Elle m’embrasse, longuement.
- Je vais te détacher, tu as le droit de te servir de tes mains. Mais n’enlève pas le bandeau. D’accord ?
Je souffle mon accord, elle me détache.
___________________
Mes mains sont libérées, je reste allongé alors que Chloé se lève. Pourquoi ne veut elle pas que je vois qui est cette mystérieuse jeune femme ?
J’entends le téléphone de la chambre se décrocher alors qu’un corps s’allonge contre moi à ma gauche. Un bras se pose sur ma poitrine, une tête sur mon épaule. Je pose la main sur un dos, serrant la jeune femme contre moi.
- Allo ? Vous pouvez nous monter notre commande s’il vous plait ?
- ….
- Oui, c’est bien ça.
- ….
- Merci, on vous attend.
Chloé vient s’allonger à ma droite, se presse elle aussi contre moi.
- On nous monte une petite collation. On veut des câlins Thomas.
Je caresse donc les deux femmes, tendrement, dos, fesses. Leurs mains font de même avec moi, ventre, cuisses. Au bout de ce qui me semble être une éternité de tendresse, on frappe à la porte.
- Tu aides Thomas ma douce ? Je vais ouvrir.
Chloé et l’inconnue se lève. Des mains prennent les miennes et m’aident à sortir du lit. Elles m’entrainent, me guident et me font assoir sur le canapé. Puis, elle s’assoie à ma droite. Au bruit, Chloé pose quelque chose sur la table basse et s’assoie à ma gauche.
Du liquide coule dans des verres et quelque chose se présente à ma bouche. Chloé me glisse à l’oreille.
- Juste le goût, tu dois deviner.
J’ouvre la bouche avec un sourire. Ce jeu me plait beaucoup. Je mords.
- C’est une figue. C’est bon.
Les deux filles rient. Je suppose qu’elles se servent en même temps qu’elles me font manger et boire. Figues, raisin, chocolat noir, gâteaux à la confiture de cerises. Du vin rouge, vu la légèreté, du Bourgogne. Une collation accompagnée de baisers, de caresses, de rires.
Comme je n’ai pas besoin de mes mains, j’en profite pour partir en exploration. Je caresse des cuisses, des seins. Je m’infiltre un peu entre leurs lèvres humides. Quand l’une me donne à manger, l’autre me masturbe de temps en temps. Petit à petit, notre excitation remonte, nos souffles se font plus rapides, les baisers plus appuyés.
Elles sont maintenant assises chacune sur l’une des mes cuisses et frottent leur sexe humide sur moi. Je bois le vin directement à leur bouche, elles le boivent à la mienne. Les caresses se font plus appuyées, plus précises.
Chloé me lèche le cou, remonte vers mon oreille alors que notre partenaire m’embrasse le torse, descend.
- Prends-moi, j’ai envie. Elle va te guider.
Elle me fait mettre à genoux par terre, guide mes mains sur les hanches de Chloé. Je m’approche, elle guide mon sexe d’une main, je pénètre la jolie brune.
- Hooo, oui, c’est bon. Viens ma douce.
Je la prends lentement, longuement. Elles soupirent, j’accélère un peu, je mets un pouce dans l’anus de Chloé, déclenchant son orgasme, l’autre jouie après elle. Chloé s’écroule, me laissant à genoux. Après quelques instants, je la sens partir, passer derrière moi, me pousser en avant.
- A elle maintenant, fais-lui l’amour.
J’avance, je sens les cuisses de l’autre, me couche sur elle. Chloé me guide, je m’enfonce, me mets en mouvement. Ses bras m’enlacent, ses jambes passent autour de mes reins.
Et je lui fais effectivement l’amour, tendrement, lentement, laissant son plaisir et le mien monter à l’unisson. Frottant nos corps l’un contre l’autre, échangeant des baisers passionnés.
Notre orgasme est commun, nous ne sommes qu’un seul et même plaisir.
Chloé enlève mon bandeau.

Elle est là, devant moi, les yeux fermés, un sourire aux lèvres. Milles émotions me traversent. Je me rends compte qu’inconsciemment je savais que c’était elle. Et pourtant, je suis surpris. Surpris et en colère. En colère et ravi. Ravi et déçu.
Alors qu’elle entrouvre les yeux, plongeant son regard dans le mien, je me redresse. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place. La femme nue dans notre lit, comment ne l’ai-je pas reconnu ? A quoi rime ce jeu ?
Chloé est justement à côté de nous. Elle me regarde, visiblement intéressée par ma réaction.
Je suis à genou entre les jambes d’Emilie, je ne sais pas quoi faire. Je reporte mon regard sur Emilie, toujours étendue devant moi.
Dans la pièce, toute forme d’excitation est retombée. Le temps est suspendu et les deux femmes semblent attendre que je réagisse.
Sans un mot, je me lève, enlève le préservatif et le laisse tomber au sol. Je ne sais pas quoi dire, mais je sais que j’ai besoin de sortir de là, il faut que je rassemble mes pensées. Je prends mon pantalon et l’enfile, sans un regard pour les deux femmes. Je me dirige vers la porte, mon tee-shirt à la main. J’entends la voix d’Emilie.
- Thomas …
- Non ! Laisse ma douce, il a besoin d’un peu de temps.
J’entends des sanglots derrière moi.
Je sors de la pièce, j’enfile mon tee-shirt, descend les escaliers et traverse l’accueil pour sortir dans le parc. Je traverse une allée de graviers et me dirige vers un grand chêne en bordure de la pelouse, à quelques mètres de l’entrée du bâtiment. Je m’assoie contre le tronc, un peu sonné par ce qui vient de se passer.
Si je comprends bien, Chloé est la femme qui était dans la chambre d’Emilie, notre chambre. Nue toute les deux sur notre lit. Notre rencontre dans le bar n’était donc pas un hasard. Pourquoi a-t-elle voulu me rencontrer ? Emilie était-elle au courant ? Que veut Chloé ? Que veut Emilie ? Qu’est-ce que je veux moi ?
J’entends le gravier de l’allée crisser, quelqu’un s’approche. La voix de Chloé me tire de mes pensées.
- Ca va ?
- Plus ou moins.
- Je peux m’assoir ?
- Elle savait que je serais là ?
Chloé s’assoit à mes côtés, elle est en peignoir. Elle relève ses genoux et les prend dans ses bras, pose le menton dessus.
- Je suppose que tu as besoin d’explications.
- Plutôt oui. J’ai vraiment l’impression d’avoir été manipulé, et ce depuis ton entrée dans le bar.
- Tu peux effectivement voir les choses comme ça. Tu peux aussi essayer de voir ce week-end comme ce qu’il est, la fin d’une situation qui peinait tout le monde, et le début d’une belle aventure.
- …..
- Il fait froid dehors, tu ne préfère pas discuter de tout ça au chaud ?
- Emilie est toujours là ?
- Oui, elle appréhende ta réaction. Elle a besoin de t’expliquer, moi aussi d’ailleurs.
Elle se lève et me tend la main.
- Tu viens ?
Sans prendre sa main, je me lève à mon tour.
- Je suppose que je n’y échapperais pas ?
Elle vient se coller à moi, les bras autour de ma taille, la joue sur mon torse.
- Tu n’as donc rien compris ? La vie est devant nous, pas derrière. Tu dois profiter de ce qu’elle t’offre.
Elle m’embrasse au coin des lèvres et se retourne en m’entrainant par la main. Elle m’emmène vers Emilie, vers mes questions, vers les réponses.
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GabrielAnge
Pour m'amuser, ou répondre à des défis en d'autres lieux.

Petits textes sans rapports les uns avec les autres.
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GabrielAnge


- Bonsoir ma chérie !
Daniel vient de rentrer du boulot. Nous sommes un vendredi soir, il est 18h. Daniel est un homme de 35 ans, plutôt bien de sa personne. Les cheveux bruns, coupés courts, laissent apparaître quelques traces de gris sur les tempes. Il est athlétique, mais pas à outrance, il s’entretient un peu. 1m75 pour 70 kg, il est bien dans son corps.
Delphine passe la tête par la porte de la cuisine, et lui dit avec un grand sourire :
- Bonsoir, tu n’es pas en retard ce soir, c’est bien. Tu viens me rejoindre ?
- Dans un moment. Je vais prendre une douche et me préparer pour ce soir.
Il passe à côté d’elle et lui dépose un baiser sur les lèvres.
- Je vois que tu es prête. Tu es magnifique dans cette nouvelle robe. Elle te va à ravir.
En effet, Delphine est belle. Ce soir, elle porte une robe bleue laissant ses épaules nue et qui lui descend juste en dessus des genoux. C’est une femme de 34 ans, pleinement épanouie. La robe la met particulièrement en valeur. Ses cheveux blonds, mi-longs, ses yeux bleus nuit, son teint halé, tout est rehaussé par la couleur du vêtement.
Après ¼ d’heure, Daniel redescend et va dans la cuisine. Delphine est en train de finir de préparer le repas. Il s’approche d’elle par derrière et l’enlace. Un petit bisou dans le cou lui fait pencher la tête et fermer les yeux.
- Je vois que tout est prêt, dit-il. Tu es une vraie fée. Ils arrivent vers quelle heure ?
Elle se retourne et l’embrasse longuement.
- Ils devraient être là dans peu de temps. C’est toi qui leur as dit de venir avant 19h30.
- Et il est presque 19h. Dommage, j’aurais bien voulu profiter un peu de ma femme.
- Mais nous aurons tout notre temps après le dîner mon amour. Surtout que moi aussi j’ai très envie de toi.
Les yeux de Delphine ont foncé un peu plus en disant cela. Il sait que c’est la preuve de son désir.
- Je vais préparer l’apéritif, dit-il avec un sourire espiègle.
Et il s’éloigne vers le salon.
A 19h15, lorsque la sonnette retenti, tout est prêt et ils sont tous les deux tendrement enlacés sur le canapé. Daniel va ouvrir.
Christine et Paul sont sur le palier.
Paul, un grand bun de 36 ans, porte un bouquet de fleurs et une bouteille de vin rouge. Il est habillé simplement, d’un jean et d’un tee-shirt blanc moulant un torse musclé. Il faut dire q’il est prof de sport, ça aide un peu.
Christine, une belle brune du même âge, et vêtue d’une jupe rouge droite qui lui descend sous les genoux et d’un top blanc qui met en valeur une magnifique poitrine.
Daniel les accompagne au salon. Christine se dirige vers Delphine et l’embrasse sur les deux joues. Paul ne salut pas Delphine, pas la peine, ils se sont vus ce matin. Ils sont collègues dans le même lycée, Delphine y est prof de français.
L’apéritif et le dîner se déroulent tranquillement. Dans une bonne ambiance, chacun parle de son travail, des futures vacances en corse, qu’ils ont prévu de passer ensemble tous les quatre sur une idée de Delphine.
Après le dessert, ils passent au salon. Daniel va chercher une bouteille de champagne au frigo. Il revient avec deux paquets cadeaux et deux enveloppes grand-format en plus de la bouteille.
Delphine et Paul sont étonnés, Christine sourit.
- Qu’est ce que c’est mon chéri ? demande Delphine. C’est pour qui tout ça ? Tu ne m’avais rien dit.
Sans un mot, avec un sourire vers sa femme, Paul débouche la bouteille et rempli les flûtes qu’il distribue à tout le monde. Puis, il se lance :
- Ma chérie, Delphine, Paul, je souhaite porter un toast à l’éducation nationale. C’est cette grande institution qui, en vous mettant en contact, toi Paul, et toi Delphine, nous a permis de devenir ami.
Il lance un regard à Christine qui elle aussi se lève, et prend la parole.
- Je me joins à Daniel pour ce toast. Et, comme nous ne pouvons pas remercier plus directement votre ministre, nous avons décidé de le faire à travers vous. Aussi, Paul, mon amour, Delphine, mon amie, nous souhaitons Daniel et moi vous offrir ces présents.
- Qu’est que c’est que cette histoire ? Dit Paul en riant. Vous vous êtes entendu depuis quand tous les deux pour ce repas, et ces cadeaux ?
Daniel se tourne vers lui, et tout le monde peut remarquer que l’ambiance vient de changer radicalement. Ses yeux sont durs, et le ton avec lequel il répond et glacial.
- Depuis moins longtemps que Delphine et toi
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GabrielAnge
https://www.scribay.com/text/622888731/les-ailes-mauves

Pour écrire "Les ailes mauves", j'ai fait quelques recherches.

Je voulais avoir une "base" pour le peuple de Gab et pour certains personnages.

Suite à des discutions avec certains d'entre vous, j'ai eu envie de vous faire partager mes "recherches". Et surtout, ce qui m'a servi pour créer mes personnages.

Les chapitres qui vont suivre ne sont pas de moi, mais des copier/coller des résultats de mes recherches.
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