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Myfanwi

Cachée dans les perfides et obscures ténèbres de la forêt enchantée..
Myfanwi
Après avoir fui la ville d'Isendorn, capitale du royaume humain avec l'aide du prince héritier, Lazare, messager elfe, prend la route pour rentrer chez lui. Humilié et gravement mutilé par ses bourreaux, il espérait alors atteindre son clan dans la forêt de Querod sans encombre.

Malheureusement pour lui, la douleur le rattrape et ses blessures deviennent inquiétantes. Livré à lui-même dans les immensités sauvages de Tyrnformen, il ne tardera pas à comprendre que tout dehors est affaire de survie. La nature n'a aucune clémence pour les infortunés et les malheureux.

Aux portes de la mort, une seule loi s'impose à lui : marche ou crève.

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Une histoire spin-off tirée de Tyrnformen.
/!\ TW : Sang - Amputation - Morts violentes - Vomi - Cadavres
Couverture par @Alkalys, chez @WECoverReborn !
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Myfanwi
Le principe est simple : 31 mots sont tirés au sort sur un générateur de mots. A partir de là, il faut rédiger un texte par jour tout le mois d'octobre sur le thème de l'horreur et d'Halloween.

Mais comment tenir le défi quand le générateur de mots a décidé de ne sortir que des mots débiles ? Eh bien... Adviendra ce qu'il adviendra.
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Myfanwi
Il existe un lieu, dans les vastes contrées de Tyrnformen, qui ne connaît ni âges, ni époques. Sa position se communique de légende en légende, de génération de bardes, d’aèdes et de trouvères à une autre. Elles parlent toutes d’une caverne, au delà des montagnes naines, au delà même des vestiges d’anciennes civilisations perdues, rongée par l’érosion et l’humidité mais pourtant habitée.

Ici vit un vieil homme aux mille histoires. Grand, à la peau brune, il paraîtrait humain à n’importe quel méconnaisseur si l’on écartait les deux ignobles excroissances brisées de son dos, qui furent jadis une paire d’ailes enflammées et dont il ne restait guère plus que deux os aujourd’hui. A moitié aveugle et sourd, il accueillait pourtant chaque année les musiciens, poètes et artistes en pèlerinage, pour leur raconter son histoire.
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Myfanwi
Depuis la déclaration de la maladie Älcàpräjä dans les montagnes naines, le vieux Molkov a tout perdu : sa femme, sa fille, son travail. Mara, sa petite-fille, est tout ce qu'il lui reste.
Le jour où elle est emmenée de force vers le désert de Snivelak, kidnappée par les croisés orques, son grand-père n'hésite pas une seconde : malgré son âge avancé et les chances minimes de la revoir en vie, il s'engage dans l'armée pour partir à sa recherche, peu importe le prix.
Lui qui n'a jamais mis les pieds hors de sa montagne se lance à coeur perdu dans la plus grande odyssée de sa vie.

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Nouvelle dans l'univers de Tyrnformen.
TW : Sang.
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Myfanwi
Le peuple dragon, banni depuis des centaines d'années des terres humaines de la région de Tyrnformen, a du s'adapter à sa nouvelle condition, se métamorphoser pour ressembler aux créatures qui les ont éloigné de toute civilisation. Les plus imprudents d'entre eux, cachés parmi la population humaine rêvent de nouveaux horizons et d'un avenir plus radieux, glorieux, loin des bas-fonds où ils sont contraints de rester.

Deux dragons vont alors changer la face du monde. Adranar et Indrala vont mettre au point une potion à base de sang de dragon, qui permettra au prince héritier du royaume humain, Aranwë Balrarion de devenir comme eux. Cette décision solitaire ne va cependant pas faire l'unanimité parmi les représentants de leur peuple, une guerre est sur le point de se déclarer.

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Roman de médiéval-fantastique axé sur les dragons, le pouvoir et l'aventure, dans un univers créé de toute pièce qui n'attend plus que vous, cher lecteur.
TW : Sang - Cadavres
Couverture par AgatheRoulot sur Wattpad, merci à elle !
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Myfanwi
Il y a quelques années de cela, les scientifiques s'accordaient à dire que les légumes étaient le futur de l'humanité : végétarisme, végétalisme... Tant de nouvelles façons de se nourrir qui pourraient empêcher l'humanité de se reposer sur des ressources épuisables de plus en plus rapidement.

Cependant, personne ne pouvait prévoir qu'un jour paisible de deux mille dix-huit, l'humanité prendrait subitement fin à cause d'eux. Une tomate gigantesque se rapprochait alors de la planète et impossible de prévoir les effets qu'elle allait engendrer.

Deux ans plus tard, une jeune parisienne et sa logeuse sont contraintes de survivre dans un territoire dangereux, envahi par des légumes gigantesques et menaçants. Mais tout espoir est-il vraiment perdu ?

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TW : Sang - Cadavres
Cover par @Eunkyung_art, un gros gros merci à elle !
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Myfanwi
Il y a de cela cinq ans, le monde a été détruit par une tomate géante tombée du ciel. Les derniers humains tentent de survivre dans un monde dévasté, où ce qui fut jadis leur source de nourriture principale, les légumes, sont rapidement devenus leurs plus grands prédateurs. [Texte Post-Apocalyptique (avec des légumes !) pour le défi de White_Ink - Couverture par Abronnia, merci à elle <3]
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Myfanwi

Hey ! Voici un petit texte pour répondre au défi « La vie d'un point de vue animal ». Comme j'adore faire compliqué, j'ai choisi un animal pour le moins inattendu. Je vous souhaite une bonne lecture !


DEPUIS LES ROCHERS


La plupart des personnes capables de se mouvoir ignorent à quel point la vie est fascinante, depuis les rochers. Tout ce que l'on peut y voir, tous les secrets que l'on peut entendre. La plupart du temps, ça commence à l'aube. Le vieux Bernard fait sa ronde à cette heure-là, pour réchauffer sa vieille carcasse. Le problème, c'est que tous les gamins partent se planquer dans leurs anémones quand ils l'entendent arriver, et ça fait trembler tout le récif. Bernard, c'est le gros machin gris qui fait des cercles à la surface. Il paraît que dans le temps, c'était la terreur de la mer. Mais depuis qu'il a perdu la moitié de ses dents, que son aileron s'est fendu et que sa femme est morte, il est juste chiant. On l'entend pleurer à des kilomètres à la ronde, et dès qu'on lui dit de la fermer, il s'attaque aux gamins. Du coup il y a plein de drama.


Une fois Bernard parti, ça devient le bazar dans le récif. Tous les poissons sortent de leurs trous et se mettent en quête de nourriture. Les gros bouffent les petits. Les plus gros bouffent les gros. Et ainsi de suite. De temps à autre, il y a les crustacés qui se ramènent. Ce sont des plaies ! Il y en a toujours un pour tenter de nous bouffer ou de nous décrocher de notre rocher, heureusement qu'on a la carapace solide. Sauf Jean-Michel. Il ronflait hier, et il a pas vu le crabe arriver. C'était un bon petit gars. On le regrettera. Enfin « regrettera », au moins on peut dormir maintenant, puisqu'il ne ronfle plus. Ce bordel dure jusqu'à environ dix heures du matin. Là alors, tout le monde retourne se terrer dans leurs cavernes.


Et peu de temps après, il y a l'immense ombre blanche qui passe au dessus de nous. Aucun de nous ne sait ce que c'est. Des fois, elle balance des créatures bizarres, avec des nageoires comme celle des otaries, mais aucun poil. Et ils peuvent pas s'empêcher de toucher tout ce qui leur passe sous la main. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû retenir ma respiration parce que l'un de ces asticots géants qu'ils ont au bout des doigts effleurait ma coquille. Mais vous imaginez ?! Salir mon intimité ! Et je ne parle même pas des poissons, qui se font attraper comme des andouilles. C'est pas de leur faute, ils ont du sable dans le cerveau. D'autres fois, l'ombre blanche balance des trucs qui attrapent les poissons, et on les voit plus jamais. Il y avait tout un banc de mérous, une fois. On leur a bien dit de se planquer, mais c'était des touristes, ils nous comprenaient pas. Et paf. Pas un qui a réussi à s'échapper. Comme quoi, on peut être gros, se vanter d'avoir un cerveau et pas savoir s'en servir.


Des fois, les machins sans poils restent toute la journée, mais la plupart du temps, ils disparaissent quand le soleil est le plus haut dans le ciel. Alors les poissons ressortent et retournent se bouffer les uns les autres. J'ai l'impression qu'ils ne font que ça de leur vie. Sortir, manger, se cacher. Quoique, en ce moment, il y a les thons qui sont là. Ils sont drôles les thons, ce sont des commères. On sait tout ce qu'il se passe dans l'océan avec eux. Leur chef, c'est Maurice. Maurice il parle toujours des baleines. Je suis sûr que quand il sera réduit à l'état d'arêtes dans la gueule d'un requin, il se réincarnera en baleine. Il imite bien la baleine. Tellement, qu'une fois, il s'est cassé une arête. C'était drôle. Pour nous, pas pour lui. Il a coulé au fond de la mer et il a dû bouffer du plancton et des algues pendant des semaines en priant pour pas être découvert par Bernard. Et ça a marché. Avec mon voisin de coquille, on avait parié sa dose de plancton qu'il tiendrait pas.


L'après-midi, c'est de nouveau la course à la bouffe. Mais c'est déjà plus calme. Les vieux poissons préfèrent ronfler. Il y a les raies qui sortent aussi. Elles aussi sont pénibles. Dès qu'elles sortent du sable, on en reçoit plein dans la tronche. Mais elles sont sourdes comme des anémones, alors elles nous entendent pas les insulter. Du coup, souvent, on est obligé de demander aux crevettes de se bouger la carcasse pour nous essuyer. Ça leur plaît pas, mais on les laissent manger notre plancton après, donc elle râle pas trop. 


Après, c'est concert gratuit pour tout le monde. Bernard repasse au dessus de nous, et ses longs sanglots de désespoirs couvrent tout le récif. On lui a bien dit d'aller voir Gertrude, mais il veut rien écouter. Gertrude, c'est une pieuvre. Elle fait psychologue des fois. D'autres elle est voyante. D'autres encore elle est chanteuse. C'est une dame bizarre, mais on l'aime bien. On aimerait bien que Bernard lui parle de ses problèmes, pour qu'il arrête de nous casser les branchies, mais on a aussi trop peur qu'il bouffe la pauvre Gertrude, donc on insiste pas. La vie ne tient qu'à une nageoire dans les fonds marins, alors on fait attention.


En soirée, il y a les migrateurs qui passent au dessus du récif. Ils changent à chaque fois. En ce moment, c'est surtout des dauphins. Ils ont copulé, alors ils retournent dans le sud. Mais on a déjà eu des calamars, des saumons... Et même un raid de cachalots une fois. Quand ils passent, il y a tout le récif dehors, parce qu'il y en a beaucoup qui voudraient bien partir d'ici. Des fois, des petits poissons se font engager par des requins, alors ils tentent de plus en plus leur chance. Dans la majorité des cas, ils se font bouffer. Mais ils auront tenté.


La journée se termine calmement. Il y a juste Bernard qui repasse un coup pour se lamenter, et ensuite tout le monde part se coucher. La nuit, l'océan appartient aux méduses. Tout devient fluo. Par contre, on fait gaffe à leurs pattes. On a beau avoir la coquille solide, ces saloperies nous grillent sur place, et il en a plein qui se retrouvent hors du rocher, à la merci des crustacés. J'ai bien choisi mon emplacement moi. Pas trop vers le grand large, mais pas trop vers le fond non plus, l'emplacement parfait.


C'est dur d'être une moule. Notre vie se résume surtout à regarder les autres faire leur vie. Ça me gêne pas cela dit. Me faire bouffer, c'est pas tellement ce que j'aimerais. Alors je laisse le monde faire sa vie, et je souris. Enfin pas trop, il y a ces connards de crabes en dessous qui veulent me bouffer si j'ouvre trop la coquille. Mais globalement, je le vis bien.
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Myfanwi
Le maître du jeu pose les cartes sur la table. Anxieux, tu les regardes une à une. Qui sait les conséquences qu'auront ton choix ? Qui sait combien de personnages, d'amitiés, d'amours vont encore mourir sous ta plume ? Mais c'est ta destinée. C'est le jeu.

Dixit La Plume est un challenge littéraire lancé sur la plateforme Plume D'Argent. Chaque semaine, une carte du jeu Dixit est tiré au sort et les participants doivent rédiger une nouvelle dessus.

Préparez-vous, beaucoup de personnages n'en sortiront pas indemnes.
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Myfanwi

BON-SWAR ! Un petit texte pour parler d'une de mes grosses phobies, depuis toujours, la peur des inconnus. C'est assez classique me direz-vous, mais ça empoisonne la vie, et des fois c'est bien de poser à l'écrit des choses que les gens qui n'ont pas ce problème ne peuvent pas comprendre. J'espère que ce petit texte vous plaira ^^


PEUR


C'est quelque chose qui ne s'explique pas. Ça te prend soudainement aux tripes sans que tu ne puisses rien y faire, ça te tétanise. Tu ne peux plus bouger, tu as l'impression que tes jambes sont devenues deux blocs de pierres enfoncées dans des kilomètres de terre, ton estomac a fait au moins trois tours dans ton ventre. Tu as peur. 


« Ben, alors, parle ! »


Facile à dire, impossible à faire. Tu n'as plus conscience de ton environnement, tu n'es plus toi-même. Tu as l'impression que tu es la Lune, à plusieurs milliers de kilomètres de la terre ferme. Et elle commence à grimper, la fièvre, incontrôlable. Tes joues prennent une couleur rouge foncé que bientôt tout ton visage adopte. Tu commences à suer à grosses gouttes. Tu as peur.


« Qu'est-ce qu'elle a la pétasse ? Elle va ouvrir sa gueule ou faut qu'on parle à sa place ?! »


Ils s'impatientent, ils ne comprennent pas. Mais la situation ne cesse de se dégrader en toi. Ce sont maintenant tes jambes et tes bras, qui de manière incontrôlée, ne cessent de trembler. C'est comme si des milliers de fourmis s'activaient dans tout ton corps, dévorant os et organes, t'empêchant ainsi d'avancer, de réagir. Tu as peur.


« Madame, qu'est-ce que vous voulez ? »


Tu lèves les yeux vers elle. Tu aimerais répondre, de tout ton cœur, de toute ton âme, mais aucun mot ne franchit la barrière de tes lèvres. A la place, la frustration de ne pas pouvoir parler remonte ton visage, et des larmes ne tardent pas à te couvrir les joues. Tu ne sais pas pourquoi tu pleures, mais ça te fait du bien, alors tu continues. Tu as peur.


« Il faut toujours qu'on tombe sur des malades mentaux ! Ça fait chier ! »


Tu n'as pas besoin de cet abruti derrière toi pour le savoir. L'étape supérieure s'est enclenchée. Tu les détestes. Tu les détestes tous. Tu aimerais leur expliquer qu'il n'y a rien qui cloche chez toi, que tu es née comme ça, mais tu es toujours figée, à regarder le vide comme si c'était la chose la plus rassurante qui existe sur cette planète. Les larmes cessent, elle reprend doucement le dessus. Tu as peur.


« Bon, casse-toi salope, on a pas toute la journée ! »


Il te pousse. Tu lèves les yeux vers lui, un regard noir, trahissant tes pensées les plus intimes. Il n'en a rien à faire. Il te méprise. Ils te méprisent tous ici. Ton estomac se serre de nouveau. Existe t-il seulement un endroit où tu te sens en sécurité ? Sans eux pour te pourrir la vie ? Ces inconnus, qui t'entourent. Tu as peur.


« Une baguette, s'il vous... Putain, t'as pas entendu ce que je t'ai dit ?! Barre-toi, on veut pas de gens comme toi ici ! »


Les larmes remontent. Tu n'as pas la force de lui faire face, elle a gagné. Doucement, tu tournes les talons, la tête basse, et tu quittes le magasin, ton cœur battant la chamade dans ta poitrine, comme s'il essayait de s'échapper de ta cage thoracique. Un pas dehors, deux, et c'est fini. Tu te sens de nouveau libre. 


Ce monde est fait de milliers d'inconnus. De milliers de peurs que tu dois affronter tous les jours. Si pour certains c'est naturel, pour d'autres, c'est un marathon et un combat quotidien. Parce que la peur gagne toujours. Puis elle s'évapore, comme elle est venue.


Jusqu'à la prochaine fois.
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Myfanwi
Cette nuit, j’ai fait un cauchemar et j’étais terrifié. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. J’étais dans la forêt, elle était là. Debout, les yeux vides, le teint cadavérique, ses pupilles glacées posées sur moi.

[Nouvelle écrite dans le cadre d'un cours à l'université, inspiration Resident Evil. Je la trouve assez réussie, donc la voilà :D Bonne lecture !]
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Myfanwi
Ceci est un petit texte assez inhabituel chez moi. J'avais envie de m'exprimer sur l'homosexualité et tout ce qui se passe autour en ce moment. Parce que je pense que c'est très important, et qu'on en parle pas assez. Ceci est une petite nouvelle comme ça, écrite en 30 minutes sur un coup de tête et une inspiration soudaine. Attention, je suis assez crue dans mes propos, ça peut donc heurter la sensibilité des plus fragiles :) Bonne lecture !
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