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Ylôan Collet

Toulouse.
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Ylôan Collet

"Et ce jour-là, mes yeux perdus dans les siens, j'ai su que c'était lui et seulement lui depuis le début."

Nous étions jeunes, nous étions cons, nous étions la représentation même de la jeunesse insouciante. Je sortais d'une relation courte et douloureuse; celle-ci marqua la fin d'un chapitre et l'entrée au lycée en commença un nouveau. Ah le lycée, un sentiment d'impatience mélangé au poison de la peur hantait mon esprit depuis bien des semaines maintenant. J'y rêvais depuis petite et j'y étais enfin, ces fameuses années lycées laissant un goût amer dans la bouche de certains, le désir de renouveau dans le cœur des autres. Qu'allaient-elles me réserver ?

J'empoignais la porte 006 ,seule, je me dirigeais vers un inconnu excitant. J'entrais et mon regard ne pût s'empêcher de papillonner aux quatre coins de ce pavé institutionnel lorsque celui-ci s'arrêta net sur ce dos masculin fort familier, mon cœur loupa un battement et contre mon gré mon côté sauvage prit le dessus me dirigeant inconsciemment vers la sortie la plus proche. Je ne voulais pas le voir et je ne voulais pas qu'il me voit, j'avais tout fait pour laisser le passé derrière moi et le voici assis, à quelques mètres à peine de l'autre côté de ce mur séparant nos corps. Mon cœur avait tellement souffert et bien qu'il me suppliait d'y retourner et d'espérer une suite à notre court-métrage, ma raison prenait le dessus et me raisonner de courir aussi loin que possible et de faire mon deuil. Toute bonne chose à une fin, nous n'étions pas en bons termes, cependant nous n'étions pas non plus en de mauvais. Je me devais de chasser ces démons quitte à fusiller la mélancolie de nos souvenirs.

Deux choix s'offraient à moi : fuir comme à mon habitude afin de changer de classe et d'oublier au plus vite ce fragment indescriptible de puzzle cherchant à s'assembler dans mon âme, ou bien retourner dans la classe et affronter mon passé pour le meilleur et pour le pire.
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Ylôan Collet

Je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, je suis le sommeil du gardien de ses nuits, toi aussi cette douce mélancolie te fait surgir de vieux souvenirs ? Et bien sache que ce ne sont que des foutaises.

On naît de rien, on devient tout. Ces quelques millimètres dans le ventre de ta mère ont combattus tellement plus que tu n'oses le faire actuellement , relève toi, tu as su le faire tant de fois! La peur tu me diras, le manque de courage je te répondrai. Ta vie vient seulement de débuter et tu te permets de laisser ces personnes la foirer ? Fumette, alcool, drogue en sont que des mots qui résonnent dans ta tête pourtant ce sont les démons de la tentation interdite hurlant dans l'être de certains. Je regrette, mais je regrette tellement de m'être sous-estimé, au risque d'avoir mis en péril le peu de cette divine confiance que j'ai tant de mal à attribué au mérite de tout ceux qui se sont acharnés et ont prouvés qu'ils en étaient digne, néanmoins cette même confiance que j'ai, malgré moi, si facilement donné à ces âmes impures, ces pourritures.

Une question me bouscule mais les réponses se font attendre sous le flots des vagues naissantes dans ma vision personnelle de cette société injuste, pourquoi ? J'ai 16 ans, et ni ma mère, ni mon père, ni même dieu ont satisfait ce désir de connaissance inconnue. je meurs de vivre et je vis pour mourir, n'est-ce pas si triste lorsqu'on est si jeune et pourtant nos pensées si proches de la mort de penser ainsi ? Et pourtant je parle en l'honneur de tout ces enfants en manque d'assurance, tout ces jeunes en souffrance, on m'a dit que la vie valait la peine d'être vécu, je n'en suis pas si sûre, combien de fois n'avons nous pas dessiner le schéma de cette corde, tu sais cette porte de la liberté et pourtant ce dessin qui pour certain est devenu une image de générique de fin réelle laissant toute cette rage destructrice derrière elle. Le suicide est une chose stupide, non, stupide est la chose, liberté est le suicide. Nous ne fuyons pas, nous affrontons et avons le courage de nous libérer de ces chaînes que nous imposent nos expériences et notre passé foireux.

Tiens parlons-en du passé, tu sais cette chose magnifique dans laquelle tout enfant évoluent pour laisser place à un adulte mature, je dis merde, merde à ce préjugé qui touche une infime population de la société, tout ces gosses de riches, ces gens corrompus ou encore ces personnes intouchables quant-a la justice, ces « acteurs » du monde qui n'ont pas eu à se démener pour se trouver un foyer, à vivre l'abandon d'un père, l'alcoolisme d'une mère ou à travailler d'arrache-pied pour se payer le strict minimum afin de subsister le temps d'un instant. Qui êtes-vous pour nous juger rappelez-le moi ?

Regarde ce que tu me fais faire, tu cherches à me détruire lorsque je suis épanouie, ces marques sur mon avant-bras, ces cicatrices sur mes poings et même les larmes cherchant le chemin tortueux de mes joues qu'elle connaissent pourtant si bien, l'ayant emprunter de multiples nuits en sont témoins que tu n'es et tu n'as jamais été la personne que tu prétendais être. Tu m'as recueillis sous ton aile lorsque j'étais au plus bas, que je n'avais ni le courage ni la foi. Tu t'es servis de mes faiblesses contre-moi. Et ça je ne l'oublierai pas. Sache que les blessures physiques ont beaux s'effacer avec le temps, les psychologiques se marient à ton âme jusqu'à ce que la mort les séparent. Tu était pourtant si gentille lorsque je t'ai rencontré, comment as-tu pu faire ça ? Ces secrets dévoilés, tout ces moments aux apparences pures et sincères, mon cœur ne cesse de se morfondre en ne pouvant penser que c'était du vent tandis que ma raison épuise sa voix à répéter que je dois courir aussi loin que possible, m'éloigner de ce feu vif me prenant plein tripe «Brûler tu finiras, tes cendres il restera. ». J'ai trouvé et je puiserai une nouvelle fois au plus profond de moi cette rage immesurable pour renaître comme tu l'as si bien dis de mes « cendres » car un phoenix a beau se brûler les ailes, il renaîtra car c'est l'unique chose qu'il sait faire.
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Ylôan Collet

« Dépose la sur le trottoir avec un peu de chances elle se fera baiser. »
« Toute façon tous les plus gros abrutis sont réunis dans cette filière. »
« Ah cette gueule, t'as besoin d'aide ? »
« P'tre qu'elle dort mais c'est pas une raison pour se poser sur moi, elle est en chaleur ou quoi ? »
« T'es une tapette t'es une tapette c'est tout. »
« Sentir les coups de mes poings sur ta peau me détend. »


Que des phrases et pourtant la raison de ce mal-être profondément enfoui en moi. Comment les enfants peuvent-ils être aussi méchants entre eux ? J'ai 2 frères et 1 sœur mais si tu étais l'une de mes connaissances je te dirais que je n'ai qu'un frère. Pourquoi vas-tu me dire ? Et bien pour des tas de raisons, plus ou moins importantes et traumatisantes. Mon frère me pourrit la vie, tu sais ce que c'est de te lever et de pleurer dès les premières secondes de ton retour à la réalité, pleurer sans même avoir pensé à quoi que ce soit, juste le fait de constater que tu n'es malheureusement pas parti en douceur pendant la nuit ?

J'ai tellement mal mais je dois y faire face, car je viens de réaliser, à ce jour précis, que t'es seul dans ta merde, les amis, la famille ne sont que des artifices, des excuses afin te venter auprès d'inconnus de cette « popularité » superficielle et ça je peux en témoigner au nom de nous ; nous consciencieux de savoir dans quel monde nos enfants évolueront, intrigués de savoir ce que demain nous réservera...

Les dernières heures de ma vie semblent sortir tout droit d'une série dramatique dans laquelle les visionnaires s'identifient, je suis partie de chez moi de force sans avoir mangé afin de rentrer au lycée en stop, pensant depuis bien trop longtemps que celui-ci était une échappatoire, sans téléphone bien sûr, histoire de bien inquiéter ma procréatrice. M'enfin ça c'est ce que j'aurai aimé écrire, la vérité c'est que je ne suis rien à ses yeux. Quel genre de mère aimante laisserait quelqu'un insulter sa fille de prostitué ? Si tu as la réponse je serai ravie que tu m'en fasses part. J'ai vécu toute mon enfance dans la maltraitance, la violence psychologique et l'ignorance. J'ai déjà songé au suicide mais comme les premières phrases de ce rapport l'indiquent j'suis une tapette alors j'ai jamais sauté le pas, j'ai jamais osé me libérer de toutes ces chaînes qu'on cadenasse à mon corps.

Si la suite contient des fautes, je m'en excuse mais les larmes m'empêchent de voir, tout comme les coups m'empêche d'avancer, triste comparaison, inutile de le préciser.

Je ne saurai dire ce que je fais exactement, et non, je ne parle pas de ma vie même si inconsciemment ça l'est probablement. Je suis juste assise ici à cet endroit magnifique pourtant au bord de la route, au bord de cette hiérarchie qui n'hésite pas à réduire ses acteurs les moins influençables, ses dangers pour le futur de la société. C'est fou comme les plus belles choses sont situées ici, à la portée de nos yeux. Nous avons tous la possibilité de voir cette nature si pure mais combien oseront ouvrir les yeux afin d'élargir la visibilité corrompue de leurs cœurs ?

Je marchais perdue, seule sans savoir où aller et je me suis arrêtée juste ici, pour laisser échapper toute cette rage, ce flot de vagues dans le creux de mes yeux puis le simple fait d'écrire m'a calmé. En voyant tout ce courant, toute cette eau poussée par la puissance des marées je me suis reconnue, emportée par cette vaste étendue d'eau déchaînée, cherchant désespérément à ne pas sombrer à travers cette haine et au risque d'en décevoir certains, je ne me noierai pas aujourd'hui. La vie m'a appris à me battre et à surmonter ses épreuves et je compte bien lui prouver une fois de plus. Je surmonterai ce poison coulant dans mes veines. Le paradoxe est flagrant mais malgré ce que je tente d'affirmer j'ai préféré fuir les problèmes plutôt que de les affronter. Je suis censée être en cours de français à cette heure précise. Il est 14h05 et pourtant je suis ici à penser, réfléchir, écrire... Je ne retournerai pas en cours, ni aujourd'hui, ni demain, ni vendredi. J'aime ce sentiment d'inquiétude à mon égard, malheureusement ce n'est et ce ne restera qu'un sentiment jusqu'au jour où ils me feront tomber pour de bon. Personne n'a cherché à me retenir lorsque j'étais affaibli, dans ce cas pourquoi je reviendrai si on m'a laissé partir? La déception se fait sentir à mon écart. Les amis ne sont là l'espace d'un moment, à profiter des soirée, à se bourrer la gueule, à se droguer et rire du malheur des autres car avouons le nous, nous l'avons tous fait ; seulement lorsque les choses empirent la magie opère et tel un chirurgien s'occupant de ses patients, celle-ci s'occupe de faire disparaître ces ordures lorsque notre âme les réclament le plus.

Je ne regrette pas de m'être renfermée sur moi avec le temps et les expériences. Elles m'ont apprit à me méfier et à choisir avec précaution qui porter dans mon cœur, il m'arrive de faire des erreurs et ce, encore aujourd'hui; cependant je tente avec succès de tirer des leçons de mes mauvais jours. Sur la route j'ai songé à changer de lycée, une fraction de seconde cette idée m'a plût, et celle de rejoindre le lycée de Barcelone encore plus. La réalité m'a néanmoins rattrapée tandis que je m'éloignais : je ne peux pas faire ça à mes parents se serait tellement égoïste.

Je vais mal, très mal, le questionnement de mon bonheur ou mal-être est si redondant que le simple fait de l'entendre retentir dans ma tête laisse suggérer la réponse. J'irai probablement mal ce soir, et probablement mal la semaine suivante mais je ne me laisse pas abattre pour le moment et je compte bien laisser cette berceuse aquatique m'apaiser le temps d'un instant.
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Ylôan Collet

Si seulement je pouvais rester figée à cet instant, à n'être qu'une enfant fixant le soleil couchant.
Les incertitudes, regrets et questions rhétoriques ne seraient qu'une pensée lointaine échappée de mon esprit. Je n'aurais alors ni besoin de fumer pour penser, pour observer ou encore laisser le vide prendre le dessus sur mes sentiments. Le verbe boire, ne serait alors qu'employé afin d'assouvir un besoin vital. Et mes mains elles, me serviraient alors à créer et non me blesser. J'ai beau porter des vêtements blancs je me sens sale, que dis-je, je suis sale.
Un geste d'amour me fait détester. Un simple souvenir me vint à l'esprit et la haine s'empare du passé. Qu'est-ce qui m'arrive? Pourquoi mes certitudes ont laissé place à des incertitudes, fondées sur le poison de ceux qui souhaite me voir tomber car j'aurais échoué ? J'ai beau savoir où hier m'a mené, je n'ai pas la moindre idée d'où demain me mènera.

Crépuscule sublime,
laisse moi t'admirer le temps d'une vie.
A te regarder t'assombrir et t'effacer dans cette plaine étoilée.
Je me sens alors emportée telle une évadée,
et bientôt, à la vue de toute cette négativité,
je me sentirai telle une réfugiée.

Aie ton bac ; travaille; trouve toi une femme ; lève toi tôt mais ne te couche pas tard. Il serait dommage que tu ne te réveilles pas afin d'accomplir ces missions qui ne te t'épouse pas.
J'ai bien peur de ne pas choisir la bonne voie et qu'il soit déjà, malheureusement trop tard...
Comment distinguons le bon du mauvais ? Je veux dire comment un adulte peut-il parvenir à faire cette différence tandis qu'un enfant lui, innocence vivante, ne la voit-il donc pas ? Pourtant je n'en suis pas un, où du moins c'est ce que les responsabilités semblent me rappeler, toutes ces choses chiantes qu'un enfant n'a pas à subir impuissant face à la réalité.
Crépuscule reviens-moi afin d'oublier ces infortunes.
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Ylôan Collet

Comment définir le bonheur?
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Ylôan Collet

Jeune bébé de la société, j'ai grandis et apprit que le monde dans lequel chacun de nous résidait necessitait de trouver sa place tout en étant un élu de ses critères sociaux.
J'ai appris qu'il était plus facile de lâcher une main égarée que de la rattraper.
J'ai appris que mon présent se rattache aux souvenirs que j'ai, me rappelant hélas qu'ils ne sont plus.
J'ai appris que mes parents faisaient de leur mieux malgré leur maladresse que je n'avais pas à leur en vouloir et culpabilisait de constater que cette pensée s'avérer érronée à mon égard.
J'ai appris qu'il était légitime de ne porter dans son coeur un individu partageant son sang.
J'ai appris de la même façon que selon la culture, la bienveillance des gens pouvait être mal interprétée.
J'ai appris que nous deux c'était finit, que tu me detestais, que mes sentiments étaient aveuglés par cette peur d'être seule, cette peur de me retrouver avec mon hypersensibilité et de ne pouvoir la gérer.
J'ai appris qu'il était plus facile de sourire face à un snap en soirée, de laisser Hystérie parler le temps d'un instant et de retrouver la monautomie une fois celle-ci finit.
J'ai appris que la société impactait la perception d'autrui, sur le style, la mode, le foodporn ou encore sur la façon dont il parraîtrait cool de se déglinguer le cerveau.
J'ai appris que peu importe le nombre d'année d'étude, la motivation et les sacrifices faits si dans une finalité certaine ton salaire ne dépassait pas les 3000 tu n'étais qu'une merde, même si ce smic te rends heureuse ça reste un smic et tu ne seras plus qu'àssocié à lui.
J'ai appris que peu importe l'heure, l'année ou le siècle à lequel je regarderai le ciel les étoiles domineront le monde comme elles l'ont toujours fait, et peu importe l'instant je ne serai alors que de passage face à l'immortalité de celles-ci.
Forcée d'apprendre que blessée, je ne pourrai m'épanouir dans ma cage dorée.

J'ai surtout la conviction que je suis trop faible pour renoncer et que je dois faire mon possible pour vivre avec.
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Ylôan Collet

bilan du médecin: -16imc
bilan physique: 44kg; 169cm
bilan émotionnel: désemparée, impuissante

J'ai toujours eu un rapport au corps particulier, comme la majorité d'entres nous me diriez-vous.
J'ai beau manger je ne grossis pas, et loin d'être une qualité aux yeux de tous elle se révèle ma pire faiblesse.
J'ai grandis avec la certitude de devoir non pas accepter mais aimer mon corps, des conseils des bloggeuses en vogue à la perfection du regard corrompu de mes chers parents je me sens trahis.
Pourquoi à t'on la facheuse manie de faire culpabiliser ceux qui souffrent bien assez de leur parraître. Oui parraître, pardonnez moi mais nous ne sommes pas ce reflet dans le mirroir, cette désillusion de la réalité. Cette enveloppe n'est qu'un "parraître" de notre perception.
Je ne me sens ni grosse, ni maigre, mais pour autant dois-je me sentir bien dans ma peau?
Voilà maintenant quelques années que mon poids stagne, et 1 an que j'ai perdu le contrôle. Malaise à répétition, essouflement intense et mal-être font désormais partis de mon quotidien où l'hypersensibilité et la dépréssion ont batî leur empire.
Certe mon cas n'est pas dramatique, mais pourriez-vous me laissez le droit de me plaindre? Y'a des jours où vous me donnez envie de me foutre en l'air, avec vos morales à deux balles à devoir être cathalogué d'anorexique ou d'obèse pour oser bénéficier de la compassion des autres.
Accompagnée de complexe je faisais les magasins l'autre jour et j'ai remarqué que les nouvelles enseignes à la mode ne faisaient pas de soutien gorge en dessous de 80A, mise à part le vulgaire push up blanc, ou le nude rembourré au cou; toute féminité, tout naturel ne résidait qu'à travers des poitrines volumineuses, pulpeuses...
Je dois donc en conclure que je ne suis pas assez féminine par mon buste pour m'estimer opportuniste de vos biens?
Quelle hypocrisie de voir les campagnes publicitaires prônant "l'acceptation de soi" "la beauté culturelle" ainsi dénoncant particulièrement des critères sociaux dans lesquels un poucentage, infime certe, mais pourtant bel et bien présent ne pourras s'épanouir.
J'entends depuis des années l'envie des autres à l'égard de ma non prise de poids, il est vrai que de sentir sa colonne vertébrale à toujours été ambition personnelle, je vous remercie de vous en inquièter. Papa, maman, chers camarades de la troisième B, merci de m'avoir fait remarqué que j'étais squelettique, mais surtout merci, merci de m'avoir apprit que de parler du surpoids d'autrui était déplacé. J'admire sincèrement votre logique.
Et pour ceux qui se sentiraient rejetés, commencaient par vous accepter, à bon entendeur...
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Ylôan Collet

I've always been a part of a group.
Since my youngest age, i remember shared my lunch with the others at the kid's table. then, i grew up and passed my days with a few friends after school sometimes.
Nowadays, even if students have to regroup with their classmates for what some people keep calling a "stupid group project" i just realize, after taking a while to think about this topic that it's much more than what it's looks like.
I never considered myself as an extrovert, it's easy to judge people at the first view. In fact, I'm not really sure of who i am or who i want to be and the idea of socialize with people of my class scared me, litterally.
I appreciate the feeling of being alone, i enjoy it in the way of i was the only one who could blame me if i did wrong or if a mistake would appears in my homework. Moreover, i'm not the kind of person who dare speaks in order to make some suggestions in front of an intimidating teenage.
Nevertheless, at my biggest surprise, i remembered that pros and cons are constantly present in any situations, including this one. I was so afraid that i forgot the most important: the diversity.
In consequence, even if some individuals can't smell each others, most of the time it represents a major asset in the life, not only thanks to the diversity of opinions but also thanks to the different points of view, i've also learned that my reasoning couldn't be necesserally the right.
Every group i've been in has made me grow up by conditioning myself to society's life. What's more, between us, some of my actual friends come from group project at least.
that's why i'm grateful to this school system.


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Ylôan Collet


14 juin - 3h du matin
Après quelques verres je sens la folie monter en moi, ma timidité à décidé de fuir le temps de la soirée et après que Jonathan ait fait remarqué à Bastien que nous avions matché l'an dernier sur tinder je me suis permise d'éclater de rire pour la première fois de la nuit.
Etrangement, je n'ai pas envie de dormir chez Bastien ce soir et vous savez quand on approche de la vingtaine, quand on se regroupe entres jeunes autour de plusieurs bouteilles il nous arrive d'agir comme des abrutis.
Sans raison apparente Jonathan à commencé à taper dans une boite aux lettres, alors, on s'est tous retrouvés comme des cons à devoir se justifier dans le salon face à bastien qui pètait littéralement un cable. Vous savez, ce mec est plutôt impulsif, et même si c'était prévisible pour une fois je comprenais totalement sa réaction et me rangeais de son côté, comme la majorité d'entre nous d'ailleurs.
On était plutôt nombreux, jétais près de la porte, mon ami me tournait le dos: l'occasion parfaite de m'éclipser se dressait sous mes yeux. J'entreouvris alors la porte et me faufila en passant par derriere elsa qui me couvrait. J'ai longeais la route pour ne plus être à porté des fenêtres de l'appart et, sans comprendre par quelle magie, lorsque je me suis retournais ils m'avaient tous suivis.
On s'était mis en direction du canal pour faire after avec les quelques bouteilles que mathieu avait embarqué en passant par le centre ville mon regard s'est dirigé vers un groupe de 3 gars juste devant les bars. A première vue rien d'anormal ils paraissaient plutôt amochés mais c'est en voyant l'inconnu allongé par terre que j'ai décidé de m'approcher envers et contre toute volonté de mes amis qui avaient déjà compris et me demandait de faire demi-tour.
Si vous êtes familiers de mes contes vous saurez, vous saurez pourquoi il m'était impossible d'ignorer cette scène.
J'étais deboussolée, j'avais beau avoir quelques verres dans le sang je laissais les larmes couvrir petit à petit mon visage bouffit et mes pieds indécis quant-à la direction à prendre.
8 mecs à mes côtés et pas un seul foutus d'intervenir. Chaque seconde où je parraissais être la victime, le véritable bouc émissaire succombait un peu plus à ses blessures, à l'étranglement d'une corde, au fracassement d'une trotinette dans la gueule et à un acharnement sans nom venant de ses deux bourreaux. Après une longue minute d'arbitrage j'ai décidé d'appelé la gendarmerie, assise le dos affalé contre une voiture et la tête entre les mains.
Ne voyant personne arriver je suis allée noyer à l'homme à la trotinnette d'interrogations loufoques histoire de gagner du temps. J'ai alors profité de ses menaces infondées pour le prendre discrètement en photo, identifier son visage et son "arme"
C'est seulement quand il a prit la fuite, quand la gendarmerie à pointé le bout de son nez que j'ai remarqué l'homme couvert de sang, entièrement devêtu et inconscient sur le trottoir.
Vous savez, ça peut sembler être le quotidien de certains, une stupide histoire parmis tant d'autre elle a réveillé en moi tout ce que je cherche à enterrer depuis bien trop longtemps. J'ai beau être fière d'avoir probablement sauvé une vie et condamner deux autres, je ne peux m'empêcher de rassasser les faits, de penser à la promesse que j'ai brisé, au sentiment d'impuissance que je tente en vain, non plus de ne ressentir à mon égard, mais vis à vis de cet étranger.
On associe les formes, les difforme avec le temps mais les certitudes demeurent des fantômes qui hantent et persitent à s'ancrer à travers nos esprits.
j'en viens parfois à me demander si mes souvenirs, si réels soient-ils, ne sont pas, au fond, un semblant d'un monde onirique dans lequel je m'efforce de croire en certaines illusions. Un univers dans lequel ses pions ne seraient pas rester de marbre face à ces violences fraternelles...
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Ylôan Collet

tu dois probablement te rappeler ce soir là, où tu pleurais tel un nourisson abandonné. Tu m'as dit que tu avais contacté quelqu'un pour te faire euthanasier, que tu te donnais 1 an. Sache que tu n'as plus de raison de rester ici, personne n'a besoin de toi et si tu venais à penser le contraire cherche dans ta tête :en quoi et pour qui serais-tu utile?
Ta pauvre mère à l'hôpital où je devais te bouger afin d'aller lui rendre visite car son propre sang ne daignait pas lâcher ses jeux vidéos, n'as-tu pas ne serait-ce qu'une honce de honte?
te voilà destabilisés, comme tu l'as toujours été.
Sache que tu es aussi probablement trop con pour savoir que chaque message que tu m'envoyais, chaque menace venant de toi ou encore de ta soeur qui, entre nous, n'a pas autre chose à faire que de se donner corps et âme dans les relations amoureuses de son frère? Chaque appel et visite chez moi contre mon gré, tous ces actes sont appelés harcèlement.
Je pensais que tu le saurais sachant ton année au capitole mais encore une fois t'as préférés abandonnés plutôt que de t'accrocher. Enfin bref tout ça pour te dire que même si tu cherchais à prouver l'inverse il serait bien trop facile pour moi de montrer chaque screen (car tu n'es pas le seul à manier cet art!) où je me fais comparer à une prostituée, tes plans pour me prendre mon argent, me pirater mes comptes, tout ces messages prétendants que mes parents sont des fous, des tarés... Oh ça fait mal de savoir que j'ai pénétré dans ton intimité? ah mais à la différence de toi tout était déjà libre d'accès depuis google, je n'ai entamé aucune tentative de connexion (:
Par ailleurs je comprends mieux la frustration de tes exs peut-être les envie-je t'elles? tu n'étais pas bloqué dans leur jupe au moins, car oui si tu pouvais enfin du haut de tes 21 ans grandir et me laisser vivre ma propre vie je t'en remercierai car contrairement à ce que tu prétends te convaincre, je suis passée à autre chose, genre vraiment autre chose.
Je me suis enfin retrouvée et je ne vis plus par l'échéance de Gabriel mais par mes propres convictions et me laisse porter par mes ambitions.
Je ne regrette rien, tu m'as apporté une belle leçon de vie et de beaux moments, tu m'as offert une année pour me reconstruire bien que tu n'ai cherché qu'à me détruire et je te remercie pour tout ça.
J'ai apprécié la personne avec qui j'ai partagé les premiers mois, celle qui se baladait sur une trentaine de kilomètres pour m'apporter ma glace préférée, celle qui m'a fait découvrir ce qu'était le plaisir cependant, j'ai eu du mal à cohabiter avec son frère qui finissait par me forcer, s'acharnait sur les cartons et m'engueuler quand, après avoir oublié le lait sur le feu je toussais de par la fumée qui envahissait l'appartement.
Tu n'es pas mauvais, j'en ai la sincère conviction, tu es juste amoureux et tout amant blessé ne peut que laisser submerger ses propres émotions. Nous n'étions pas destinés à fusionner nos coeurs.
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Ylôan Collet
On est le 4 novembre 2022 et je t'écris à 20h51 J'écoutes Save Yourself de KALEO, je le mentionne mais j'espère sincèrement que je ne retrouverai pas cette musique sur l'une de tes stories ou partagée à certains de tes copains. j'ignore quand tu liras ces mots et sûrement qu'avec le temps je regretterai mais je m'efforce de plus en plus à être sincère avec ce que je ressens. C'est en partie grâce à Daniel, chaque jour je prenais le train et par la fenêtre je regardais de l'autre côté du quai en souvenir de quand tu m'y attendais pour me faire un dernier signe de la main. Sur le trajet j'écoutais de la musique et je pleurais, je me demandais comment je pourrai partir et si j'arriverai à trouver la force de m'en sortir. Ensuite j'arrivais au travail, je m'installais au bureau et j'allumais le pc les larmes aux yeux, c'était le moment de la journée le plus dur je pense, quand mes collègues arrivaient au fur et à mesure, que je devais dire bonjour et répondre que ça allait avec le sourire quand j'avais juste envie de chialer, donc souvent je partais, je me refugiais dans les toilettes et je pleurais avant de revenir en prétexant que j'allais chercher de l'eau. J'ai essayé de m'intégrer
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