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Ulysse V

Bourges.

J'aime lire et écrire, m'évader et voyager, que ce soit en lisant un poème de 4 vers ou in roman de 1000 pages. J'ai hâte de decouvrir de nouveaux écrivains, de nouvelles idées et de faire partager les miennes...

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Ulysse V
Je suis une personne, ignorant tout de ma vie jusqu'à mon prénom, qui se réveille sur une planète étrangère...
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Défi
Ulysse V

Ami le temps d'une journée
Ou le temps d'une existence;
Tu réveilles moi cette amitié
Qui calme mes peurs et mes souffrances.
Ami d'un jour
Tu passes vite, trop pour moi.
Pourquoi n'irais-je pas faire un tour
Pour discuter avec toi ?
Ami de toujours,
Tu m'accompagnes dans le tourment
Et je suis sûr de ton soutient.
Tu n'es pas seulement là de temps en temps,
Non, tu fait partie de ma vie,
Nous sommes sur le même chemin.
Toujours présent aussi dans la joie et le bonheur.
J ai peur de te perdre,
Ami, que ferais-je sans toi ?
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Ulysse V

L'oubliée


Tiny boitait en montant le grand escalier en bois qui gémissait à chaque nouvelle lame de bois. La jeune femme avançait lentement, au prix de nombreux efforts et de douleurs vives, du pieds jusqu'au genoux gauche. Derrière elle, elle sentait la présence de quelque chose, quelqu'un peut-être, qui marchait sur ses pas. Cette chose lui voulait du mal, Tiny le savait.
Aucune fenêtre n'apportait de lumière dans cette grande maison qu'elle avait cru inhabitée. La jeune femme marchait à la lumière de sa lampe torche, de peur de trébucher et de tomber. C'etait une question de vie ou de mort : trébucher était pour elle synonyme de mort, mourir en souffrant. Surtout, continuer à avancer.
Cet escalier s'eternisait et Tiny était à bout de soufflee. Son corps lui suppliait de s'arrêter, de s'asseoir juste un instant, sur ces marches. Rien qu'un instant.
Mais son instinct de survie et la peur lui conseillaient de ne pas s'arrêter.
Alors elle continuait à avancer en priant pour trouver une porte de sortie, une fenêtre, n'importe quoi où elle pourrait sortir de cette horrible maison.
Elle arriva en haut de l'escalier. Face à elle, éclairé par sa lampe torche qu'elle tenait d'une main tremblant, un couloir. Elle distinguait deux portes côté droit, une côté gauche et une dernière tout au fond. Quatre portes. Quatres fois plus de chances de survie. L'une d'elle devait être ouverte. C'etait sûr. C'était vital.
Sentant venir en elle un regain d'énergie et d'espoir, Tiny se précipita sur la première porte. Elle actionna la poignée: verrouillée. Elle hesita un bref instant à s'attarder sur cette porte en essayant de l'enfoncer mais choisit de passer aux autres portes.
Il y en avait encore trois. "L'une d'elle est ouverte" espéra Tiny. Derrière elle, elle entendait le souffle de cette chose qui la poursuivait, toujours plus forte, plus proche.
Deuxième porte: verrouillée elle aussi. Non, non, non, pitié.
Troisième porte: verrouillée. Non! Cria Tiny.
Sa respiration s'accelera. Il ne lui restait plus qu'une seule porte, une seule chance. La vie de Tiny dépendait de cette porte. Si elle était ouverte, alors elle pourrait peut être s'enfuir, ou au moins se barricader. Si elle était fermée... Non, elle était ouverte.
Elle tendit la main et saisit la poignée. Elle oublia tout. Seul comptait cette porte et cette chose derrière elle.

Verrouillée.

La chose se rapprochait.
Tiny sentit des gouttes de sueur se frayer un chemin le long de son visage. Des larmes ne voyait plus d'autre solutions. Elle se dit qu'elle devait accepter sa situation, qu'elle devait accepter de mourrir. Elle fit face au couloir sombre. Elle ne pu s'empêcher de trembler, de gémir et de pleurer.
La chose était maintenant à quelques pas de la jeune femme mais demeurait dans l'obscurité, comme invisible. Un odeur nauséabonde, un puanteur comme Tiny n'en avait jamais senti l'enveloppa.
Tiny céda à la panique. Elle n'avait riena perdre à hurler en esperant que ça puisse la sauver.
Elle se mit à hurler et à taper des poings sur cette maudite porte qui ne voulait pas s'ouvrir, condamnant ainsi un jeune et jolie jeune fille à mourir de manière horrible. Tiny actionna la poignée comme une hystérique mais la serrure demeurait verrouillée.
Elle se retourna face a cette chose, a la mort elle-même. Cette odeur etait l'odeur de la mort.
Soudain, elle perçu un bruit de clé de l'autre côté, et la porte s'ouvrit. Une main attrapa Tiny et la tira à l intérieur de la pièce. La jeune femme tomba a genoux en criant pendant que son sauveur refermait la porte derrière elle.
Tiny était sauvée.
Pour l'instant.

Tiny essaya de calmer son souffle et les battements affolés de son coeur. Elle avait échappé de peu à la mort, elle le savait.
- Calme toi. Calme toi lui murmurait son mystérieux sauveur.
Peu à peu, Tiny repris ses esprits.
- Où... où suis-je articula-t-elle en deux sanglots.
-Tu es en sécurité maintenant calme toi.
Tiny ne voyait pas l'homme qui lui parlait. La pièce était plongée dans le noir.
- Qui êtes vous? Où suis je? Elle prit sa lampe torche, l'alluma et eclaira l'homme qui lui parlait. C'etait un homme usé par les années.
Le vieil homme la regarda dans les yeux et lui dit:
- C est un plaisir de te rencontrer Tiny. C'est regrettable que tu viennes parmi nous si tôt.
Comment ce vieil homme connaissait-il son prénom? Et où était-elle ici?
-Qui êtes vous? Je ne comprends pas...
-Regarde lui dit il. Il prit la lampe torche des mains toujours tremblantes de Tiny et éclaira le reste de la pièce. Celle ci semblait sans fin, mais surtout elle etait remplie. Des visages, des visages et encore des visages. Des jeunes et des plus vieux. Tous la regardaient.
Tiny ne comprenait pas. Où etait elle?
-où suis je? Quelle est cette maison? Je...je ne me souviens même plus comment je suis arrivé ici.
Le vieil homme lui sourit.
-Nous sommes tous passé par là. C est normal Tiny. Tente de te souvenir.
Tiny plongea dans sa memoire. Où etait elle avant d'atterrir dans cette maison ? Elle se souvenait d'une voiture sur l'autoroute. Elle etait au volant. Elle avait détourné le regard un bref instant de la route. Et... Et puis.
Tiny avait compris.
-je suis morte?
Le vieil homme lui fit signe qu'elle avait compris.
- Bienvenue parmi nous Tiny.
-Alors, c'est ça le Paradis ?
-Pas tout à fait, la lumière du ciel n'arrive jamais jusqu'ici.
- Alors, nous sommes dans le noir?
-oui, je le crains. Les oubliés du ciel sont condamnés à rester dans le noir pour l'éternité.
La lampe torche de Tiny s'eteignit.
Ils étaient dans le l'obscurité.

FIN
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour m'évader, rêver et faire rêver les autres.
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