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Clancy Bathtime

Sans talent . 

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œuvres
3
défis réussis
186
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Clancy Bathtime
Hommage à celui qui savait cuisiner les chiffres et manger les mots.

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Défi
Clancy Bathtime

    Un matin tristement comme les autres…
 
 
    « — Vous savez ce qu’il faudrait faire ?
    — Je sais d’avance que cela ne m’intéresse pas le moins du monde mon cher tous vos mots ne sont qu’une regrettable perte de temps et je vous rappelle que vous n’êtes pas ici au club Mickey, vos suggestions ne sont pas les bienvenues.
    — Ce n’est pas une raison pour s’y ennuyer comme des rats morts mon Colonel.
    — C’est exactement le but de votre présence ici. »
 
    Danny se pencha sur la table pour insister. Cette conversation était si passionnante !
 
    « — Il y a tellement mieux à faire dans cet endroit que d’attendre et surveiller. Tous ces gens s’ennuient et vous aussi.
    — Certes, vous m’ennuyez. Il n’y aura pas de petite sauterie organisée à bord de mon vaisseau, est-ce clair ? Nous sommes ici pour une mission et nous ne devons pas l’oublier.
    — Entendu Colonel, mais ne pourrions nous pas malgré tout faire une entorse au règlement et nous amuser pour une fois puisqu’il n’y a eu aucune attaque de Droïdes depuis douze ans, probablement que notre surveillance assidue peut être tempérée le temps d’une soirée ? »
 
    Le Colonel soupira et fit signe à un homme assis à une table en train d’empiler des fourchettes par le biais d’un savant équilibre et d’une intense concentration.
 
    « — Viens là, toi.
    — Oui, Monsieur.
    — Emmène donc cet imbécile se faire déculotter et fouetter jusqu'à ce qu'il soit silencieux.
    — Oui, Monsieur.
    — Colonel, je vous en prie… »
    Le Colonel gifla Danny pour avoir osé dire un mot de plus.
 
    « — Que se passe t-il encore ? - grognais-je en approchant.
    — Ah enfin vous voila commandant suprême. » soupira Danny.
    Je soupirais bien plus fort encore.
    « — Cet imbécile me fait perdre mon temps. Notre taux de vigilance a chuté de trente-trois pour-cent. Si les Droïdes détectent une faille et viennent jusqu’à nous, nous sommes définitivement perdus. Danny, voulez-vous donc vous faire ratatiner par une bande de robots supérieurement intelligents ?
    — Vous plaisantez ? Mais... Mais... Vous êtes censés être les guerriers les plus puissants de la galaxie ! Vous êtes censés exceller en l'art de la bataille et du massacre !
    — Oh, vous savez, la seule chose en laquelle on excelle ici, c'est le cochon grillé... »
 
    Les deux cosmonautes se regardèrent en coin.
    Je souris malgré moi, ce métier de chien me bousillais et me rendais immonde.
 
    « — Alors pour aujourd’hui, qui passe le premier aux électrochocs ? »
 

    Il est vraiment temps que les droïdes remplacent cette humanité qui déraille…
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Défi
Clancy Bathtime

    Je ne suis qu’une chanson qui n’a plus rien à dire.
    Allongé à attendre quelques notes supplémentaires. Juste pour entendre la beauté de l'art bancal de vivre. Je sentais à peine l’air autour de moi, mais les lumières opaques me rappelaient que j’étais encore vivant. Je n’ai jamais aimé l’hôpital. Pourtant c’est ici que je m’étendais depuis me semblait-il, la nuit des temps. Figé dans cet instant, je me demandais quand j’allais pouvoir sortir et vivre comme avant. Les heures s'écoulèrent sans un bruit, en douceur et sérénité. J’ai troublé le calme de mon esprit en frappant du poing mon inconscient.
    J’avais décidé de tenir le coup.
    La pire de toutes les morts est celle de notre enfance.
 
    Quelques jours plus tard, tu t’étais assisse près de moi.
    « — Bonjour, madame.
    — Bonjour, mon garçon.
    — Qui êtes-vous ? Que voulez-vous me faire, encore ?
    — Ne sois pas si las, je suis la compagne de nuit.
    — Vous ne portez pas de blanc comme les autres ?
    — Je préfère le bleu, n’est-ce pas ta couleur préférée ?
    — J’aimerais tant voir le ciel bleu.

    — Alors viens, lèves-toi.
    — Je croyais que c’était la nuit, douce compagne… »
    Elle n’a rien répondu. J’ai souris. Ma main se glissa doucement dans la sienne alors que je contemplais ses magnifiques yeux azurs.
    « — Tu es froide.
    — Toi aussi. »
    Je me suis hissé sur mes jambes instables et fragiles. Je portais l’une de ces blouses hospitalières insultant toute pudeur. Elle me tira vers la porte de ma chambre et dans les couloirs déserts l’obscurité se propageait. Il y avait bien longtemps que j’espérais sortir de cet endroit ignoble et je ne me souvenais pas même d’avoir vécu en dehors de celui-ci.
    « — Je ne t’ai jamais vu par ici.
    — Pourtant je suis toujours là.
   — Vraiment ? Tu n’as donc pas de meilleur endroit où flâner ? »
    Elle sourit.
    « — Si je pouvais partir, j’irai très loin d’ici.
     — Qu’est-ce qui te retient ?
     — La vie. »
     Elle sourit de nouveau.
    « — Qu’est-ce que la vie ? - demandait-elle.
     — Le contraire de la mort.
     — Prenons l’ascenseur. »
    Elle défit ma perfusion et nous montâmes. Elle enclencha un mystérieux poussoir et nous descendions sans fin… Je n’ai rien dit. Un bourdonnement m’aurait fait exploser la boite crânienne si j'avais osé ajouter un son en usant ma voix. J’étais collé au sol, mais une sensation d’apesanteur me donnait la cruelle impression de me disloquer en dedans.
    Cling.
    « — Nous sommes arrivés. »
    Elle me sourit. Les portes s’ouvrirent et le ciel offert était magnifique. La nature était à perte de vue et enfin le temps s'immobilisa. Nous avions pris le temps d’explorer ce monde prospère et je m'émerveillai face à la magnificence de cet endroit dont je rêvais tant.
    « — Tu m’as beaucoup effrayé. Le temps passe et l’on essaie de ne pas te voir approcher trop vite. C’est comme une course, alors qu’il n’y a aucune victoire à vivre indéfiniment. Pourtant il est si facile de se laisser convaincre qu’il faut tenter à tout prix de te survivre. La société veut nous faire croire qu’il est bon de vivre, sans quoi elle n’existerait plus. Je n’existe pas dans ce lit d’hôpital, mon corps me torture et je n’ai plus personne venant m’adresser un sourire. Je suis las de tant de pleurs, tu étais si rayonnante tout à l’heure, en est-il d’égal pour les mauvaises personnes ? Après tout, les mauvaises personnes ne sont-elles pas juste des Hommes bien trop attachés à la vie et qui agiraient mal pour s'y accrocher ? T’arrives-tu de forcer un être à te suivre ? Tu viens pour, tout comme pour moi, soulager un état instable simplement provoqué par un tiers que l'on oublie trop souvent : le hasard. Marcher sur tes pas est un tel délice. Pourquoi rayonnes-tu de vie alors qu’à présent je sais qui tu es, ma chère compagne.
    — Parce que tous les derniers souffles de vie passent à travers moi. »
    Tu me vis hurler ma douleur, puis tu me vis silencieux. Tous mes rires d’enfants explosèrent à travers toi.
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