Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

une littéraire

Jeune littéraire de 19 ans, écorchée par les imprévus que réserve la vie. Ici pour se libérer de ses plus sombres pensées. L'écriture : quelle jolie thérapie.

Textes souvent (très) sombres, aux mots durs et sensibles, accompagnés de fortes émotions, retranscrites à coeur ouverts vous sont livrés ici. Ecrits (inconsciemment) pour se pardonner, publiés (très certainement) pour se libérer. À lire, tard la nuit, lorsque les gens biens sont endormis.

Bonne lecture à vous.

15
œuvres
2
défis réussis
46
"J'aime" reçus

Œuvres

une littéraire

C'était le genre d'histoire qui ravivait vos blessures, réveillait vos vieux démons et vos instincts d'autodestruction. Le genre d'histoire qui vous renvoyait à vos peurs les plus secrètes, et vous rappelait à chaque instant que personne n'est à l'abri d'une descente aux enfers. Selon votre état d'esprit du moment, ils détenaient le pouvoir de vous faire voir plus clair en vous. De longues et belles années rythmées d'amitié, d'amour, mais aussi de pleurs, de colère, de regrets, de secrets, de trésors, mais d'amour, et encore d'amour. Rien qu'à eux, ils formaient un ensemble parfait. Comme une évidence, ils écrivaient leur récit ensemble, sans plus jamais se quitter. Aujourd'hui, ils ne sont plus que trois, et cette suite n'était pas celle qu'ils avaient imaginé. Nous ne serons jamais assez prêts pour ce genre d'accident, surtout à 17 ans. Aujourd'hui un membre s'est doucement décroché pour s'envoler vers un avenir meilleur, un univers inconnu d'où personne n'est encore revenu pour nous confier qu'ils y étaient bien. Alors, comme une vie entière qui part à la dérive, dans les premiers temps c'est un tout qui nous dépasse. Mais il est désormais temps pour nous d'écrire un nouveau chapitre appartenant à la même histoire. Penses-y quand tu t'endors : l'amour est plus fort que la mort. Dans le temps qui lie ciel et terre, se cache le plus beau des mystères. Penses-y quand tu t'endors : l'amour est plus fort que la mort. À jamais en nous, notre ange veille sur nous. Une rencontre dans un univers bien à nous, devenu un fidèle ami, un éternel amour, des souvenirs désormais encrés à jamais. Cette histoire est un trésor, un bijou dans l'histoire d'une vie. À tout jamais en moi, en toi, en nous. 
9
2
0
1
Défi
une littéraire

Les démons infernales de son âme étaient de sortie. Plus intensément présents, plus intensément destructeurs qu'à leur habitude. Seule, dans cette vaste chambre, légèrement loin de tout, ces pilules l'appelaient d'une voix aiguë, dangereuse et insistante. La lutte s'annonçait longue, et tétanisante, mais c'est après plusieurs heures de souffrance, plusieurs mois d'horreur, plusieurs années de cauchemar, qu'elle fini par céder. Et inconsciemment, le désir de mourir fit son grand retour. Elle le senti tendrement l'atteindre, et s'imprégner de tout son être. Et c'est en un instant, que le gris devient noir.

Que faire face à une telle transition qui ne prévient pas ? Une transition à laquelle on ne s’attend jamais, mais qui arrive pourtant si vite. Une transition brutale qui nous secoue, et nous rappelle à l’ordre : « rien est éternel ». Un rappel qui ne devrait pas en être un, mais qui devrait plutôt être une évidence de tous les jours, à ne jamais oublier par mesure de sécurité. Une sécurité importante dont nous nous privons parfois par envie de liberté, alors que celle-ci est si importante lorsque cette vague de froid s’empare de notre être. Ce léger frisson qui bouscule et tue à la fois. Ce frisson porte un nom pour chacun de nous. Le sien s'appelle Jordan.

Allongée sur ce lit sans âme, dans la nuit la plus obscure qu'il puisse, ce soir là, son corps a finalement lâché prise. Ses yeux se sont lourdement fermés, et elle senti douloureusement son esprit s'éloigner. La mort, quant à elle, s'approchait, elle était là, tout près. La lutte dura de longues minutes, en vin.


Contre toute attente, sans savoir pourquoi, elle ne voulu pas d'elle, la mort, cette nuit là. C'est donc dans un état second qu'elle s'est réveillée. Ambulance, samu, infirmiers, perfusions, réalité ou illusion ? Elle avait perdu tout contrôle de sa situation, toute conscience de l'action, et se laissait donc aller de bloc en bloc. Les lumières éblouissantes de ces couloirs étroits, blancs, et bruyants annonçaient l'envers du décor. Le genre de décor que l'on s'imagine mais où l'on ne s'est jamais rendu. Le genre de scène que l'on voit dans les films, mais que jamais nous nous imaginons vivre. Le genre de scène que l'on s'approprie et qui devient une plaie non cicatrisée, une histoire à raconter.
Accumulation de différents clowns déguisés d'une blouse blanche appelés médecins, psychologues et psychiatres.

"Savez vous pourquoi vous êtes là ?", "Combien en avez vous pris ?", "Quelle heure ? Quelles dose ?", "Êtes vous consciente que vous auriez pu y rester mademoiselle ?" Discours inutiles, en vin. Si seulement ils savaient à quel point, à cet instant même, leurs interrogatoires et inquiétudes l'importaient.


Le détail le plus sombre de ce récit était qu'à cet instant même, elle peinait à discerner si le pire était d'avoir essayé de mettre fin à ses jours, ou si c'était de s'être ratée. Elle sait un peu ce que c’est que d’être vide. Absence de larme, de rire, d'envie de vivre, de rage au bide. Plus rien, qu’y puisse booster. Alors elle a gobé pour oublier, se débloquer. Mais son mal être n’était pas guéri, elle était juste droguée. 2015, ou l'année de cauchemar sans fin, constamment, infiniment. Ce genre de tunnel sans sortie, où la lumière du jour parait bien trop loin. Ce genre d'impasse, où l'on te rappelle que tu n'es pas seule, alors que Dieu seul sait à quel point tu l'es réellement. Ce genre d'histoire que l'on ne raconte pas. Ce genre de plaie que l'on t'apprend à camoufler et non à accepter, encore moins à cicatriser.

Quand tu t’éteins, tu entends une voix qui te dis bats toi, au moins pour eux, pour lui. C’est peut être l’homme de ta vie, peut-être le père de ta fille. Et puis la voix se fait rare et tu t’écroules. C'est pourquoi, durant les prochaines nuits à venir, ses larmes couleront toujours autant, et son cœur se serrera aussi douloureusement, tandis que son âme, elle, se trouvera encore et toujours aussi vide. Au passage, si jamais il vous arriverait de croiser son passé, dites-lui qu'il lui manque. Dites lui que beaucoup lui manque, qu'un monde entier lui manque. Son monde.


L'hôpital, prison où le bonheur se trouve uniquement derrière des cachetons ou des seringues. Là où tu n'es rien qu’un pauvre malade, rien qu’une jolie d’ordonnance. Tous des menteurs, tous des trafiquants d’espoir. Parce-que vous n’arrêterez pas ses coups de cœur avec vos antipsychotiques, antidépresseurs. Vous n'arrêterez pas ses nuits en enfer avec vos anxiolytiques, ou autre horreur. Elle n'est pas malade, elle a simplement un trop grand cœur pour un avenir trop illusoire.


« On ne sort jamais indemne de la ts. Pire encore quand tu n'as plus de meilleur ami, d'amour, et que t’es seule. À calmer ton seum pour éviter de sortir un gun. Donc moins je côtoierais de monde et moins je compterais d’hématomes. Le manque ronge et l'absence rend dingue. Tu niques la décadence de mes pensées rien qu'avec ton absence. Parce-que je ne te cache pas que j'aurais bien eu besoin de toi, l'autre nuit, entre les murmures, les rires et les étoiles. » se dit-elle, assise sur son lit d'hôpital, prête à rentrer chez elle, après de longues semaines derrière ces quatre murs blancs.
12
9
0
4
une littéraire

Je vous en prie, ne nous demandez pas si on réussi à le surmonter, on ne le surmontera jamais. Ne nous dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, il n'est pas ici auprès de moi, auprès de nous. Ne nous dites pas qu'il ne souffre plus, nous n'avons toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir. Ne nous dites pas que vous savez ce qu'on ressent, à moins que vous aussi, vous ayez perdu un grand ami, un grand amour, un frère, un meilleur ami. Ne nous demandez pas de guérir, le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser. Ne nous dites plus "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années". Excepté si 18 ans est pour vous un âge pour mourir ? Alors, dites-nous simplement que vous êtes désolés. Dites-nous simplement que vous vous souvenez de son joli sourire, si vous vous rappelez de lui. Laissez-nous simplement parler de nos souvenirs. Mentionnez le nom de cet ange. S'il vous plaît, laissez-nous simplement pleurer.
15
6
0
1
0