L'écriture de poèmes est une pratique qui me détend et qui me vide l'esprit. C'est comme un médicament. Je n'ai jamais d'idée fixe, de sujet, je commence juste à écrire ce qui pèse dans mon esprit. Ce n'est à la relecture que je finis par comprendre ce que je voulais dire, les maux de ma pensée. Certains poèmes dépeignent de la colère, d'autres de la joie, cela dépend juste de mon état au moment où je l'écris.

Âmes sensibles s'abstenir. Ici vous trouverez l'histoire d'une personne devenue sadique avec elle-même, blessée par son passé. Cette personne n'a pas d'identité, mais qui est-elle de toute manière. Elle ne prétend à rien, elle ne laissera aucune trace dans l'histoire, et l'histoire sera elle-même oubliée un jour.

Je marche, j'avance, pas après pas, jour après jour.
Le vent emporte chaque empreinte laissée sur cette
Terre désolée. Parfois j'ose, je regarde autour,
Et se dresse devant moi une atrocité abstraite.


Je continue d'avancer, et à présent je cours,
Je veux fuire cette obsession qui semble se rapprocher.
Ils sont cependant bien là, ces êtres désespérés,
Qui, tout comme moi, recherchent la lumière, l'amour.


Qui étaient-elles dans le passé, ces ombres dévastées?
Nul ne les connaît mais nous les avons dévorées.
L'enfer fut leur seul exile, piètre foyer, pieux abîme.
À présent je les rejoins, les ignorer fut mon crime.