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Ella

Quelque part entre ici et ailleurs, dans les méandres du temps, perdue....
Ella

Un instant...
Mon esprit figé dans une triste impression de "que se passe t il autour de moi?"
"Pourquoi le monde semble t il s écrouler un peu plus à chaque instant?"

Un instant...
Mon esprit connecte quelques fils, il redémarre lentement...
Voit le monde un peu mieux... vraiment.

Un instant...
Moment figé dans le temps...
Des détails plus fort, plus frappant...
De ce monde plus marquant...

Un instant...
Voir ce monde, cette haine, ces faux semblant...
Voir les Hommes à leur perte courant...
Touchant du doigt ce monde, fuyant...

Un instant...
Vouloir changer les  choses vraiment.
N'être qu'un au milieu de tant.
Continuant toujours...essayant.
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Ella
Des mots écrits il y a quelques années, retrouvés dans une boîte pleine de poussière et qui, d'après une certaine personne, méritaient d'être publiés... so ...
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Ella

Le soleil brille encore bien trop. Mes yeux ont du mal mais je me force à les garder ouverts.
Debout.
Je tourne sur moi-même, j'essaie de regarder autour de moi, de me repérer.
Retrouver mes repères.
Personne autour de moi.
Cela me paraît insensé.
J'avance, doucement, au hasard. Rien ne peut me permettre de la retrouver ici, alors j'avance comme à tâtons. Peut-être que chercher me suffira à la trouver.
Quelque part. Devant. Je ne sais pas trop où exactement. Je ne vois pas encore où est-ce. Mais quelque part, j'entends parler. Cela me semble, de là où je suis, comme un chuchotement.
J'avance.
Petit à petit le bruit se fait plus fort, les paroles plus perceptibles.
Je continue d'avancer.
Face à moi se trouve plusieurs anges.
Enfin je crois.
Différents des autres, différents de moi.
Ce n'est pas leur aspect qui fait d'eux des êtres différents... Enfin .. hormis cette couleur que je n'avais jamais perçu auparavant chez un être de notre espèce. Ce rouge. Rouge feu, rouge flamme. Tant de violence et de haine émanant d'eux.
Que se passe t-il ?
Je ne comprends pas. Je ne comprends plus.
Pourquoi ? Comment ?
Je n'ose m'approcher. Mon corps entier me crie de fuir. De partir. Loin. Où ? Peu importe. Mais loin. Loin d'eux.
Et pourtant...
Je me refuse à le faire.
Je reste là.
La tête haute.
Prête à me battre jusqu'au bout.
Car j'ai vu...


Il y a cet être.
Là.
Si apeuré.
Petit ange perdu.
Il y a cet enfant.
Là.
Agenouillé au sol. Derrière un petit muré à côté de ce qui, jadis, il me semble pourtant il n'y a pas si longtemps que ça, était un magnifique olivier. Pensant certainement ne pas être vu, être bien caché.
Oui il y a cet enfant.
Et je ne peux le laisser.
Il est là.
Je le vois.
Visiblement ces autres ne l'ont pas encore entraperçu. Visiblement c'est ce qu'il souhaitait.
Et pourtant.
Et pourtant il semble tellement seul. Tellement désœuvré. Tellement désemparé.
Il y a cet enfant et je ne veux le laisser.
Ses ailes, ses larmes, ses iris d'un sombre gris marquant son désespoir.
Un gris presque noir.
Un noir comme le mien.
Il y a cet enfant et je me refuse de le laisser.
Un instant et je me retrouve à genoux à ses côtés. Il me regarde sans me voir.
Depuis combien de temps est-il ainsi, seul et effrayé ?
Je tends mon bras. Doucement. Lui faire comprendre que j'allais le toucher. Le faisant se préparer à cette idée. À ce contact. Je tends mon bras doucement et du bout des doigts effleure sa joue.
Il sursaute légèrement. Comme s'il ne m'avait toujours pas vu jusqu'alors ou comme si son inconscient avait compris mais avait eu du mal à passer l'information à son conscient.
Il sursaute doucement sans bruit. Plonge ses yeux dans les miens. Les analyse un temps. Quelques secondes suffisent.
Il semble un peu soulagé. Interrogatif aussi. Mais toujours apeuré.
Un instant et je m'avance vers lui encore un peu. Doucement toujours. Et d'un geste tendre, le prends dans mes bras pour lui faire comprendre, réellement comprendre, que son être entier le sache, que je suis là, qu'il n'est plus seul. Je sens ses muscles se détendre. Il s'apaise un peu. Je le regarde un temps puis jette un coup d’œil sans être brusque vers l'endroit où j'avais pu voir les autres. Ils y sont encore. Semblent ne pas nous avoir repéré.
Je continue mon inspection improvisée, tentant de trouver une issue que l'on puisse prendre sans se faire voir.
J'inspecte.
Derrière nous se trouve une vieille ruine.
Un ancien bâtiment en pierres privé de tout un pan de mur et dont les fenêtres ne sont plus.
Ce sera parfait.
Je regarde de nouveau ce petit ange gris. D'un gris qui me semble déjà, étrangement, légèrement moins sombre. Peut-être est-ce cette confiance qu'il m'offre ainsi rien qu'en lisant dans mes yeux ... ou ce que cela lui inspire... un espoir qui renaît...
Je le regarde et lui prends doucement la main.
Il lève alors les yeux vers moi et d'un coup d’œil, je lui montre ce chemin permettant notre fuite.
Nous nous levons alors sans bruit et en quatre pas accédons à notre nouvelle cachette.
Un coup d’œil furtif en arrière me permit de constater que nous n'avions pas été repérés.
Nous soufflons. Cela me fait un bien fou. Et lui sourit. Cela aussi me fait un bien fou.
Un temps encore pour nous éloigner en silence, traverser cette maison.
Un coup d’œil avant d'en ressortir de l'autre côté.
La voie est libre.
Nous pouvons traverser.


Une atmosphère plus légère s'installe petit à petit entre nous sans même avoir prononcé un mot. Juste le simple fait d'être ensemble, de ne pas être seul. C'est comme si un poids s'enlève de mes épaules. Et l'impression que pour cet enfant ailé, il en est de même. Nous marchons lentement et là, il me dit simplement, d'une voix douce, presque chantante, presque apaisante, d'une voix apaisée :
« Merci ».
Je remarque alors ces yeux d'un gris argenté pur, limpide. Ces ailes d'une couleur presque similaire avec seulement quelques reflets plus ou moins clairs.
« Non. Merci à toi »
Et il sourit.
Et je souris.

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Ella
Ce n'est pas censé être bien écrit, c'est juste un défouloir, une dernière chance d'expulser cette pression en moi, cette douleur là.
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Ella
Un instant où se posent mes mots
Au fil de cet air qui résonne en moi.
Douce mélodie, notes venues du Beau
Pour m'aider à chanter cette pensée de mon Roi.

Un instant, je souris
Et cette douce pensée me donne des ailes.
Un instant et je vis
Bonheur est, grâce à Vous, cette vie si belle.

Un instant, Mon Amour
Un moment, ma vie entière
A sourire, être heureuse, vivre, ne plus être solitaire
Et être, et rire, enfin sortir de ma tour

Où je me cloisonnais  à n'être que petit bout de moi
Où je m'enfermais pour être ce que je ne suis pas.

Un instant, Nos regards liés
Et je vois en Vous, et Vous m'apprenez moi.
Un instant, ma vie apaisée,
Libre, enchaînée à Vous, mon Roi.
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Ella

Il est ce moment, quand la culpabilité vous frappe de plein fouet. Quand elle devient tout. Quand plus rien d'autre n'a d'importance que ce besoin de faire en sorte de réparer.
Il est ce moment où ce besoin devient notre plus grande force. Nous permettant de tout faire. Nous permettant d'aider.
J'ouvre les yeux.
Ils papillonnent quelques secondes face à ce soleil aveuglant.
Retour à la réalité.
J'ai du mal à bien voir. Mais il me semble n'y avoir personne ou presque autour de moi.
Je suis à l'endroit où j'étais tombée.
Et je sais.
Je sais ce qu'il s'est passé.
Kheyla …
Cela m'est revenu comme ça. Instantanément lorsque mes yeux ce sont ouverts.
Je me souviens.
Kheyla.
Je regarde autour de moi. Ne vois pas grand chose. Soleil cache toi. Je ne vois presque que du blanc. Trop de lumière. Trop de soleil.
N'est-ce pas contradictoire, ce soleil qui nous permet chaque jour de voir bien distinctement les choses, les éclairant de son éclat et qui là m'aveugle alors que dans ce noir couvrant mes pensées je commençais à voir, à voir réellement...
Combien de temps cela fait-il que je suis allongée ici ?
Combien d'heure ? Combien de jour ?
Je l'ignore.
Mes yeux papillonnent de moins en moins.
J'essaie d'observer, de voir ce qui m'entoure.
Je n'y arrive pas.
Je dois trouver Kheyla.
Asélia lève toi.
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Défi
Ella
Un texte Lui étant dédié
Pour ses mots
Pour son être
Pour ce qu'il est
Pour Lui, simplement Lui...
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Ella

De ces mots posés dans le silence d'une nuit
Où l'amour dans le Beau s'est endormi
Dans cet apaisement de bien-être, de douceur
De Vous avoir trouvé : ce tendre bonheur


De ces instants de Nous deux partagés;
De Nos vies en douceur liées;
De Nos âmes à jamais enlacées;
De Nos regards miroirs de l'être aimé.


Et  de combien je Vous aime encore là
A être simplement Vous face à moi.

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Ella

Du doute en profondeur
En réalité du beau
Mon âme s'ouvre et j'ai peur
Qu'elle ne se réveille trop tôt.


De Lui dans ma vie
De l'aimer tellement... trop
Je m'ouvre à Notre magie
Ce concerto au piano...


Étincelle dans Son âme
Danse sur Notre tempo
Amour brûlant, douce flamme
De ce que je ressens... l'écho
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Défi
Ella

Mon cher ami, mon tendre amour,


J'ai eu envie de vous écrire cette lettre, vous livrer encore mon âme, comme il m'arrive de le faire.
Mon bel ami... Je suis là, seule, dans cet appartement... le nôtre... mais j'y suis ... seule... les jours passent et je rêve de l'instant où vous viendrez me rejoindre dans ce chez nous, dans notre maison.
Alors je me dis « bientôt » et je patiente... Et avec le temps qui passe ce qu'il y a derrière ce « bientôt » diminue... le moment approche chaque instant un peu plus et cela me remplie de joie.
Je rêve de ces moments simples dans la vie que l'on aura, ces moments qui construiront notre quotidien, ces instants qui bâtiront notre bonheur. Oh... ce n'est pas grand chose... c'est un baiser volé alors que vous cuisinez, c'est vous m'attrapant la taille pour me serrer dans vos bras, ce sont ces petits cadeaux que l'on pourrait s'offrir juste pour une impulsion, par envie, ce sont vos yeux plongés dans les miens où je me vois telle que vous me voyez et où je vois cet amour que vous me portez, ce sont juste aussi ces moments blottis l'un contre l'autre devant la télé... ce quotidien qui nous attend, qui nous ouvre ses portes, cette vie à laquelle on aspire... ensemble.
Savez-vous mon tendre amour que depuis que notre histoire se construit ma vie prend un tout nouveau sens, un réel sens... comme si elle n'attendait au fond que cela depuis si longtemps ?
Et savez-vous également qu'avant même cela, depuis le commencement, un lien nous unissait déjà ?
Parce qu'à ce moment là vous m'aviez aidé, parce que... un fil entre nous deux s'est tiré d'une amitié qui s'est créée. Et cet amitié aujourd'hui s'est transformé en cet amour me semblant indestructible qui nous uni désormais.
Oh oui , je vous aime ... comme je ne peux aimer que vous ... comme il m'arrive encore parfois de ne pas y croire, de croire que je rêve.
Oh oui , je vous aime … n'y a t-il pas plus merveilleux sentiments que celui que l'on éprouve vous et moi lorsque nos yeux se regardent, lorsque nos âmes se mettent à nue l'une face à l'autre, l'une pour l'autre formant alors deux parties complémentaires d'un tout, formant alors un tout nouveau tout … le nôtre ?
Oh oui , je vous aime mon tendre amour ...
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Ella

Mon être se tord dans cette brisure,
Suffoque à chaque instant,
Mes larmes roulent et ma douleur réclame le sang,
Le mien, puisque ma vie n'a que si peu d'intérêt.
Et morte, serai je en paix?

Je baisse les yeux sur mes poignets,
Tout ce rouge qui apparait,
Ma vue se brouille à chaque instant,
Mon corps se souille d'un rouge sang
Et je frémis à cette idée
De disparaître réellement,
De ne plus aimer, de ne plus pleurer,
De ne plus être,  simplement.

Et le temps passe si lentement
Un couteau dans la poitrine
Le coeur ouvert violemment
Par ces souvenirs  qui m'endoctrinent ...
Ces sourires que l'on avait,
Ces fous rires à en pleurer
Et cet amour que je ressens
Et cette douleur profondément.
Salope sadique si tu m'entends
Je n'en peux plus de tes tourments.
Et le temps passe si lentement
La mort approche...
J'aimerai tant...
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Défi
Ella



D'écrire...
De ma plume se dévoilant sur ce papier blanc,
De cet instant...
Moment perdu, hors du temps.
Ma plume se déchaînant,
filant
plus vite que ma pensée, plus vite que ce temps.
Et ces mots, et elle me les offrant,
criant, hurlant dans ma tête, douce chanson
que plus rien n'arrête, évidemment.
Ne laissant plus qu'un écho, simplement...

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