Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de 3275076025876578

Ladytrishia

Ladytrishia
La vache sans nom est l’histoire d’une vache qui vivait avec ses trois sœurs dans une forêt enchantée. Un jour, une pluie d'étoiles filantes colora trois d'entre elles. La première porta le nom de Rougette à cause de son pelage rouge, la deuxième Jaunette à cause de son pelage jaune, et la troisième Bleuvette dont la robe devint à la fois bleue et verte.
Notre héroïne pleurait tous les soirs. Elle était triste de ne pas porter le nom d'une couleur. Elle rêvait de s'appeler « Rose » et d'être belle comme une fleur. Persuadée d'être victime d'un mauvais sort, un jour, elle va décider de partir à la recherche du prince charmant qui la délivrerait de sa tristesse.
Notre vache remplie d’imagination trouvera-t-elle sa couleur ?
Sera-t-elle délivrée de cet enchantement par un prince charmant ?
Petits et grands je vous invite à découvrir cette petite histoire avec une jolie morale intitulée « La vache sans nom ».
0
0
0
17
Ladytrishia
Tess, lycéenne dans la commune du Diamant, avait une vie des plus ordinaire. Avec ses deux meilleurs amis, Perle et Jérémie, leur seul objectif était de poursuivre leurs études à Paris. Ce n’est pas le stress des examens qui inquiétait notre héroïne, mais plutôt des cauchemars angoissants qui prenaient possession de ses nuits. Sujet à des hallucinations, elle avait cette impression constante d’être suivie. Chaque soir, une force invisible la plaquait contre son lit alors qu’elle était spectatrice d’une ombre qui apparaissait puis disparaissait devant la fenêtre de sa chambre. À son réveil, une fois sortie de cet état de transe, elle se retrouvait inexplicablement allongée sur le sol, amnésique de ce qui lui était arrivé. Personne n’était en courant de ce qu’elle vivait, en dehors de Jérémie qui devint son confident. Sous ses conseils, Tess affronta son cauchemar et réussit à se défaire des liens invisibles qui la clouaient à son lit. C’est avec stupeur qu’elle vit son corps en lévitation à travers le miroir de sa chambre. Un événement déroutant qui changea définitivement la vie de Tess qui vous donne rendez-vous dans « Charka ».
1
3
0
41
Ladytrishia
A genoux dans une pièce plongée dans le noir, je me remémorais calmement ce qui s’était passé dans la matinée. Ma tête résonnait de paroles inintelligibles. Il faisait pourtant beau. Les oiseaux chantaient, le soleil brillait. L’odeur des feuilles mouillées par la rosée du matin se diffusait dans la nature. « Un cadre idyllique pour méditer » comme dirait mon grand-père Flora. C’était en effet une belle journée qui débutait. Rien ne présageait qu’elle annonçait une disparition. Guéïlle, une jeune fille ordinaire arrachée à la terre va se battre dans un monde totalement hostile dans l'espoir de retrouver sa terre natale.
2
0
25
10
Défi
Ladytrishia
Un regard vers le ciel fit naître, ces mots tant espérés que je lui aurais chuchotés...
6
3
0
1
Défi
Ladytrishia


Debout face à lui les mains moites, je ne savais où me mettre. « Pourquoi ciel ? Pourquoi ce jour-là ? »
À croire que la vie était contre moi. Tous les jours, je me réveillais assez tôt pour effectuer mes exercices du matin. J’avais acquis des abdos en béton, des cuisses bien potelées, un corps de rêve sur lequel j’avais travaillé pendant cinq ans. Cinq ans d’investissement en fruits, légumes et potages. Les épices n’avaient plus de secret pour moi. — Il fallait bien donner de la saveur à tous ces plats. Telle une sorcière qui remplissait sa marmite, tous les dimanches, je préparais mon programme minceur de la semaine. Chips et coca avaient dû faire leurs baluchons, car j’étais décidée à conquérir ma proie. Déjà au collège, je le trouvais canon, mais là, il est beaucoup trop beau. Du coup, il nécessitait que je donne vraiment le meilleur de moi-même. J’étais devenue incollable en matière de produits de beauté. J’en connaissais un rayon maintenant sur la féminité. Maquillage dernier cri, gommage, ongles parfaits, épilation, parfum, tout avait été passé au crible. Moi qui ne jurais que par le confort de tee-shirts, pulls larges et baskets. Tout cela faisait partie de mon passé. Robes et talons aiguilles avaient investi ma garde-robe. Mon programme comportait une mise à jour du physique, de l’apparence, mais aussi du mental. J’avais appris à avoir de l’assurance, mais pas trop. Il était essentiel de paraître à ses yeux comme ces femmes en détresse qui avaient toujours besoin d’un homme pour ouvrir une boite de sardines. J’avais travaillé ma culture générale, mais pas trop. Je ne pouvais quand même pas ébranler son égo de macho en passant pour une intello. Bien évidemment, j’avais travaillé mes regards pour être plus sexy, mais pas trop, pour ne pas paraître vulgaire. Cinq ans de préparation à me « robocopier » pour gommer toutes mes imperfections. Mais malgré la machine dévastatrice en matière de séduction que j’étais devenue, il y avait malgré tous, ces petits moments « humains » de relâchement, ou enfermé dans ma maison, je me permettais de ne pas sortir les talons aiguilles. De même qu’en voiture pour un trajet direct sans détour, nul besoin d’être au sommet de la pyramide de la séduction. J’aurais dû écouter mon père ce jour-là, qui me rappela « Et si tu crèves un pneu, il va te falloir descendre de ta voiture ». Mais depuis quand les enfants écoutent leurs parents ? Mais voilà j’avais oublié un détail important, je n’étais plus une enfant. Et comme par hasard, c’est à ce moment-là que la vie a décidé de me jouer un mauvais tour.
Un trajet direct de quarante minutes devait m’amener chez mes parents. A priori un trajet sans détour. Mais c’était sans compter ma « tuture » neuve, qui collait à ma panoplie de superwoman. Mon super bolide n’avait pas dit son dernier mot. Elle me souffla « Urgence station essence ». Je soupirai intérieurement et c’est là que je le vis passer. Je fis mon maximum pour m’enfoncer discrètement dans mon siège trop haut pour que je passe inaperçue. D’un mouvement rapide, je penchai ma tête vers le siège passager. Le pompiste debout à côté de moi, observa mon apollon, me regarda puis sourit en me tendant l’appareil.
— Deux minutes s’il vous plait, je cherche ma carte bleue ! balbutiai-je pour justifier la situation quelque peu cocasse.
Qu’auriez-vous fait à ma place ? Pas question qu’il me voie aussi mal loti. Beaucoup trop d’investissement pour rater mon entrée dans sa vie. Dans le rétroviseur de la voiture, je le vis baisser ses lunettes, observer avec insistance puis partir après quelques secondes. Je croisai les doigts pour qu’il n’ait pas reconnu ma voiture, bien qu’avec son rouge vif, elle ne pouvait passer inaperçue. C’est soulagée que je finis par reprendre la route à l’affût de toutes les voitures que je croisais. Après cette journée pleine d’émotions, où j’avais pu éviter le pire, je dormis épuisée. Un soleil matinal me réveilla le lendemain. Je songeai à ces poubelles débordantes qu’il était temps de sortir. Aller ça va être du vite fait. C’est les mains sales parfumées par l’odeur agréable des poubelles, coiffée d’un vieux chouchou sans vie avec un maquillage inexistant, que je descendis l’allée chez moi bras ballant, sifflotant comme un bûcheron. Je ne fis pas attention au bruit sourd derrière moi. Continuant ma route sans y prêter attention, j’entendis klaxonner. Tétanisée, je dus prendre trente secondes pour me retourner. Et c’est là que le cauchemar débuta.
— Hey Soraya comment vas-tu ?
Et là je restai bouche bée, muette comme une carpe. Le juron que je m’apprêtai à sortir semblait s’être bloqué dans mes cordes vocales. Ce que j’aurais aimé qu’instantanément des extraterrestres débarquent de nulle part pour m’enlever ou mieux qu’il crève un pneu, fasse un accident, le temps que j’aille appeler les secours pour me remettre en mode pin-up. Mais non, il avait en face de lui, un Yéti figé à l’état naturel. Je ne pus m’empêcher d’imaginer la vision horrifique de la femme qu’il aurait eue à ses côtés en se levant chaque matin.
— Heyyyyy ! le hélais-je comme un camarade de fortune vivant dans des contrées lointaines.
« Discrédité, désillusion, effacement ». Ces mots tels des lames lasseraient mes pensées. D’un pas pressé, je continuai ma route en espérant disparaître instantanément à ses yeux. Le jogging troué vieux de cent ans ne me sauverait pas. Si le chouchou qui retenait mes cheveux était tombé sur le sol, je crois que je l’aurais abandonné lâchement sans remords et sans verser une larme. Un mélange de tristesse, d’intimidation et de honte prirent possession de moi. Jamais, plus jamais je ne ressortirai de chez moi, jusqu’à ce que soit inventé la machine à remonter le temps ! me fis-je comme réflexion en appuyant mon front contre le frigo de ma cuisine. J’ouvris le congélateur, écartai tous plats diététiques préparés avec un regard impassible pour atteindre le bac à glaçon. Il y avait un petit sachet qui contenait un autre sachet. Telles les poupées russes, je déballai tous ses sachets qui avaient pour bu de me dissuader d’une action immorale. Quand le dernier sachet toucha le sol, je tenais entre mes mains fébriles ma bouée de sauvetage. Un trésor sur lequel était marqué « à ouvrir en cas d’urgence ». Je m’installai sur mon fauteuil, déballant soigneusement le petit paquet contenant une grosse tablette de chocolat blanc avec d’énormes noisettes que je dévorai amoureusement. Cinq années récompensées par une succulente appréciation gustative. Je me délectai de ce goût exquis que les carottes n’avaient pas pu remplacer. Que voulez-vous que je vous dise ? J’avais besoin de me remonter le moral. C’est la vie. Cette vie qui avait fait un être des plus parfait à mes yeux et qui avait décidé de contrarier mes plans. Et c’est en savourant ce dernier carré de chocolat que je reçus un message sur mon portable qui me donna envie de régurgiter « Toujours aussi belle ! Content de t’avoir revu ! ».
0
0
0
5
Défi
Ladytrishia


— Pour avancer c'est simple tu avances pas à pas, les trois premiers ne sont pas forcémment décisifs... ce qui importe... c'est de commencer.
— 1... 3 ... 2
— Réessaie
— 3... 2 ...1
— Réessaie
— 3... 1... 2
— Ça prendra plus de temps, mais tu y arriveras... allez essaies de nouveau !
— 2...1...3
— Ne baisse pas les bras... continue de chercher !
— 2... 3...1
— Tu y es presque, là je sens que tu vas trouver !
— Non, je n’y arrive pas, je suis fatigué !
— Allez promis réfléchis... tu vas trouver !
— A quoi ça me sert je pige rien !
—Tu as trouvé 5 possibilités d'avancer autrement pour atteindre ton objectif. Ce n'est pas tellement l'ordre qui importe... c'est la patience... la persévérance... la perspective. Aujourd'hui, je t'ai demandé d'avancer pas à pas jusqu'à 3... tu as juste trouvé 5 façons d'avancer si tu ne lâches pas l'affaire... demain les choses t'apparaitront clairement et sans réflexion, le jour où je te demanderai une permutation à 3 chiffres.
— 1...2...3
— Bravo mon fils. Tu es passé par différentes étapes. Et sache ceux qui pensent avoir réussit du premier coup, prendront plus de temps demain. Car ils vont devoir passer par les différentes étapes par lesquelles tu es déjà passé pour pouvoir avancer. Quel que soit le chemin ou l'ordre emprunté, il y aura un 1 ... un 2 .... un... 3.
1
1
0
1
Vous êtes arrivé à la fin
0