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Vireluba

Auvergne.
Retrouvez-moi sur Twitter

Je m’appelle Virginie, je suis maman de deux enfants et j’ai 20 ans plus quelques 14 ans d’expérience. Ma personnalité : je suis entière et simple. J’aime écrire et faire voyager les gens à travers mon histoire. Et c’est aussi un bon moyen de soigner mon « anti-sociabilité » comme le dis si bien mon cher mari.

V.M.D

« L’’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves »

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Vireluba
Et vous que feriez-vous si vous deviez sauver le monde?

Le compte à rebours est lancé, dans 90 jours le monde sera détruit si elle échoue.

Julia Klarence, 16 ans, est soudainement plongée au cœur d'une course effrénée contre la montre pour sauver le monde d'une Prophétie Antique déchaînant l'Enfer sur Terre.

Entre magie et forces démoniaques, le parcours de Julia sera semé d'énigmes et d'épreuves toutes plus inquiétantes les unes que les autres.

Sera-t-elle capable d'affronter son destin ?
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Vireluba


« Je m’appelle Luna Matteos, aujourd’hui c’est mon anniversaire, je vais avoir 21 ans et c’est aussi le dernier jour de ma vie »
Une porte claque. Elle ferme son journal et le remet dans le tiroir de son bureau, de toute façon à quoi bon écrire, dans quelques heures tout sera terminé. Elle regarde le réveil posé sur sa table de nuit. Il est sept heures et le soleil est déjà haut dans le ciel. Elle s’approche de la fenêtre et tire le rideau. S’étend devant elle le fastueux jardin de sa demeure familiale, l’endroit où elle se sent le plus à l’abri. Le vent bruisse doucement dans les feuilles, le reflet des rayons du soleil fait onduler l’horizon où paissent les vaches de M Ramirez. Elle sourit et se dit que c’est bien elles les plus heureuses, elles ne savent pas ce qui va arriver. Elle ouvre la fenêtre, accueillie par une chaleur déjà intense. Une larme roule sur sa joue qu’elle chasse d’un geste fébrile. Le ciel est aussi bleu qu’il peut l’être en cette période de l’année, sans nuage, sans espoir face au terrible dessein que leur réserve l’astre du jour. Elle a cessé d’être en colère. Cela fait des mois qu’elle se prépare, que l’humanité entière se prépare, elle a fait ses adieux à ses amis, ses collègues et elle a passé une dernière nuit avec Rafael, son petit ami depuis deux ans. Elle aurait aimé qu’il soit près d’elle jusqu’au bout, mais elle ne pouvait pas l’empêcher de passer ses derniers instants avec sa famille. C’est ce qu’elle fera aussi d’ailleurs. Une grande fête allait être donnée en son honneur, même sa famille de France était arrivée la veille pour le grand jour.
Elle se dirige vers son armoire et l’ouvre. Elle fait face à sa garde-robe remplie avec soin depuis plusieurs années. Fan de mode, elle se destine à une carrière dans ce domaine. Malheureusement, elle n’aura pas eu le temps de finir ses études et de vivre de sa passion. Alors pour ce dernier jour sur Terre, elle prend soin de choisir sa robe préférée : une robe blanche avec de fines bretelles. Rien d’exceptionnel, mais c’est celle qu’elle préfère, celle qu’elle avait acheté avec sa première paie, celle qu’elle portait quand Rafael lui avait dit qu’il l’aimait pour la première fois et qu’elle portait aussi quand sa petite sœur avait vu le jour 3 ans plus tôt. Elle retient une fois encore ses larmes. Bien qu’elle se soit fait une raison, que ce jour était inéluctable, elle avait parfois du mal à rester positive. Alors quand la petite Sofia pousse la porte de sa chambre pour courir dans ses bras en lui souhaitant un bon anniversaire maladroit elle ne peut contenir son chagrin bien longtemps.
 — Pourquoi y pleure toi ?
Sofia la regarde avec ses grands yeux noisette.
 — Querida ce n’est rien, je suis juste contente que tu sois la première à me souhaiter mon anniversaire.
La petite fille ne paraît pas convaincue, mais plante un baiser sur la joue de sa grande sœur et lance en sortant de la pièce :
 — Sofia t’aime.
Et elle s’enfuit en courant laissant derrière elle une douce odeur de caramel.
Luna se relève, le cœur brisé et finit de se préparer avant de rejoindre sa mère à la cuisine. Elle est déjà aux fourneaux, préparer un repas pour une quinzaine de personnes n’était pas vraiment la meilleure façon de vivre son dernier jour sur Terre, mais elle y tenait plus que tout et voulait absolument que tout soit parfait pour l’anniversaire de sa fille aînée.
 — Luna ? Parfait. Tiens.
Elle lui met une pile d’assiettes et de verres en équilibre dans les mains.
 — Dresse la table veux-tu, ça m’avancera.
 — Maman, pourquoi n’as-tu pas commandé chez le traiteur ? Vraiment, il ne fallait pas faire tout ça pour moi.
 — Ce n’est pas tous les jours que sa fille a 21 ans !
Luna veut ajouter que cela ne sert strictement à rien, car il y a de grandes chances pour que ce repas n’ait jamais lieu, mais elle renonce en voyant le sourire éclatant de sa mère.
Quand les autorités avaient annoncé quelques mois plus tôt qu’une explosion solaire aurait lieu le xxxx et que le Monde serait détruit, Lola Ramirez n’avait pas accepté. Ce n’était pas possible. Pas ce jour-là, le jour de l’anniversaire de sa fille ne pouvait pas être celui de l’Apocalypse. Dieu ne le permettrait pas. C’était tout bonnement impossible. Depuis ce jour, elle redoublait de dévotion et de prière à longueur de journée pour sauver ses enfants d’une mort certaine. Alors Luna n’insiste pas, elle prend les assiettes et se dirige vers le jardin où déjà son père finit d’installer les tables.
 — Bonjour ma chérie.
 — Bonjour papa, dit-elle en déposant un baiser sur la joue rugueuse de son père.
 — Je vois que ta mère t’a déjà mise à contribution.
 — Oh, tu sais... je n’en attendais pas moins d’elle, même aujourd’hui...
Son père l’observe une minute. Elle est si belle. Ses longs cheveux semblables à une nuit sans lune entoure un visage doux et tendre. Ses grands yeux sombres reflètent une bienveillance sans limite. Elle a encore tant de choses à voir et à vivre, sa vie aura été si courte. Il serre sa fille dans ses bras avant de lui faire face. Il sort de sa poche un écrin et le présente à sa fille.
 — Bon anniversaire ma chérie.
 — Papa... il ne fallait pas voyons.
Luna ouvre le coffret bleu nuit et un magnifique pendentif apparaît. Son père le sort de son lit de soie et l’attache au cou de sa fille.
 — C’est une montre qui est dans notre famille depuis des générations, elle te revient aujourd’hui, promets-moi de ne jamais t’en séparer.
 — Papa...
 — Luna, promets-moi, insiste son père d’un air grave.
 — Ok, promis je la garderai.
Elle secoue la tête, mais prend quand même le temps d’observer le présent de son père. Le pendentif rond et argenté renferme un cadran aux chiffres romains. Les dessins gravés sur le dessus représentent de minuscules symboles qu’elle ne connaît pas, mais rendent l’objet particulièrement beau.
 — Il est magnifique papa.
 — Garde-le précieusement, ma chérie. Et maintenant, file réveiller tes cousins.
Elle s’exécute alors que la chaleur commence à devenir étouffante.
Quelques heures plus tard, le soleil est au zénith et la chaleur accablante.
Ils sont à l’abri sous l’ombre des arbres, attablés autour d’un repas gargantuesque. Sa mère a fait les choses en grand. Luna lui sourit et serre tendrement sa main. Elle observe tous les invités. Les plus jeunes ne se rendent pas vraiment compte, Sofia gigote dans sa chaise haute ne comprenant pas pourquoi on l’oblige à rester assise aussi longtemps. Les grands-parents de Luna se serrent l’un contre l’autre, on peut voir le bonheur qui les unit malgré ce qui les attend. Dans les yeux de son cousin préféré, Alfonso, elle peut lire la peur, mais il sourit avec bienveillance alors que sa tante juste à côté tremble de tout son être malgré la chaleur.
Un bruit sourd se fait soudain entendre coupant court aux éclats de rire des enfants. Le temps semble s’arrêter. Tout le monde se regarde. Indécis. Est-ce la fin ? Le moment est-il venu ? La mère de Luna tend la main pour prendre celle de sa fille à sa droite puis celle de son neveu à sa gauche. Son père serre son autre main et tout le monde suit alors l’exemple de leurs hôtes. Main dans la main. Unis. En famille. C’est comme ça que cesseraient leurs vies.
Le bruit se fait de plus en plus fort, il se rapproche, la chaleur augmente d’un cran, la sueur perle sur les visages de la famille Matteos. Luna n’ose pas se retourner, elle sent que la mort est là, toute proche, la chaleur devient étouffante et le bruit assourdissant.
Sofia tourne son joli visage vers Luna.
 — Sofia t’aime.
Ce sont les derniers mots qu’elle entend avant d’être happée par une vague de feu.

***
Voici donc un projet qui me trotte dans la tête depuis des années (suite à un rêve que j'ai fait une fois encore) mais sur lequel je n'avais pas réussi à mettre des mots. Aujourd'hui voici une première version mais j'hésite et j'ai donc besoin de vos avis ^^
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour le plaisir avant tout et aussi parce que si je ne sors pas toutes ces choses de ma tête, je risque de devenir folle ^^

Listes

Avec Super Naturel. Épisode I : Panique au village. [terminée], Virales Infernum, Le bestiaire de l'écrivain, Les Gardiens de la Vérité [EN PAUSE], Les anges ne sont pas ceux que l'on croit [pause]...
Avec Le Projet Laborantina, Le pays merveilleux, Les Joyaux de Phéda...
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