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Armelle

J'ai 18 ans et j'ai appris à aimer lire et écrire il y a longtemps maintenant. J'ai pour projet d'auto-publier mon histoire "Ma vie après ça...", c'est un grand projet qui, je le sais demande du temps. C'est pourquoi je l'ai publiée ici, je recherche des avis, des corrections et tout aide qui pourra m'être utile. Je voudrais arrivée au bout de cette idée mais je veux le faire bien.
Si l'histoire de Camille vous tente je vous laisse vous plongez dedans et attend vos commentaires avec impatience. Bonne Lecture!
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œuvres
1
défis réussis
4
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Armelle

Ma soeur est de treize ans mon aînée et lorsque j'avais neuf ans elle a fini ses études supérieures et a organisé un voyage d'un an au Canada. Je ne voulais pas la laisser partir  pour moi il était hors de question de mettre un océan entre elle et moi, s'il lui arrivait quelque chose et que je n'étais pas là je me serais sentie coupable à vie. Mais qui se soucie réellement de l'avis d'une petite fille de cet âge? 
Le 7 janvier 2008 elle a donc pris l'avion direction le Québec où le cousin de mon père allait l'héberger le temps qu'elle trouve un appartement. Nous l'avions conduite à l'aéroport et j'ai fait une crise avant qu'elle ne passe la douane, mes parents devaient me retenir pour ne pas que je cours jusqu'à elle. Nous avions tous manqué la matinée de cours pour être présent et je me souviens avoir formellement refusé de retourner à l'école ce jour là. Je préférais rester assise devant ma fenêtre à jouer aux Playmobiles en attendant de voir des avions passer dans le ciel. Le lendemain elle fêtait ses 23 ans et elle était si loin de moi. Pendant une semaine j'ai dormi dans sa chambre avec la peluche, un homard je crois, qu'elle m'avait donné avant de partir.
Le temps a passé et l'été est arrivé. J'avais fini l'école et j'étais prête pour partir à mon camp Lutin (section 8-12 des Guides Catholique de Belgique). Je savais que dès que mes parents viendraient me chercher mon sac serait vidé, mes affaires lavées puis replacées dans une autre valise. Nous partions trois semaines au Quebec pour voir ma grande soeur qui me manquait tant. Certes j'avais toujours mes deux grand frères mais rien ne remplace une soeur.
Du haut de mes 10 ans tout frais du mois précédent j'ai pris mon premier avion. J'avais peur, j'étais stressée et tout m’impressionnait. Même le grand tunnel qui mène à la porte de l'avion me faisait peur et je suis restée accrochée à ma mère le temp d'arriver dans l'engin. En entrant une hôtesse m'a donné un paquet pour les enfants dans lequel il y avait un carnet de bord à remplir.
Je me souviens avoir échangé de place avec un autre membre de ma famille car quand on m'a apporté ma mini pizza l'hôtesse me cherchait et j'ai crié: 'Oui c'est moi je suis ici' ce qui m'a valu d'être réprimandée. Les six heures de vol se sont bien passées de ce que je me souviens et j'ai beaucoup dormi.
A l'arrivée nous sommes descendus tous les six: moi, mes parents, mes frères et celle qui aujourd'hui est ma belle-soeur attendre que le cousin de mon père arrive pour nous emmener. Au lieu de rester là à attendre je suis partie avec mes parents pour aller chercher le motor-home que nous louions et les trois autre ont attendu notre soeur. Nous nous sommes retrouvés le soir pour célébrer les 18 ans de mon plus jeune frère et les retrouvailles en famille.
Les trois semaines que j'ai passées là-bas sont toujours gravées dans ma mémoire, c'était sans doute l'un des plus beau voyage que j'ai fait à ce jour. Pour ce qui est des sept heures du retour je me souviens juste avoir été réveillée par ma mère avant l’atterrissage. Il n'y a plus qu'une chose qui comptait désormais, être le 7 janvier 2009 pour accueillir ma soeur à la maison.
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Défi
Armelle
Erika n'a jamais éprouver de sentiment quel qu'ils soient. Théodore l'aime et est prêt à tenter la solution la plus folle pour lui permettre de retrouver ses sentiments. Mais c'est aussi pendre le risque ne pas être aimé en retour. Peu importe pour lui le bonheur d'Erika passe avant tout.
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Armelle


Ça fait des mois que j’y travaille et il n’y a rien à faire, ma machine ne fonctionne pas. Si seulement, pour une fois, toute la technologie qui m’entoure pouvait m’être utile !
L’odeur du diner me parvient du rez-de-chaussée. Dans quelques minutes Mamy va monter dans ma chambre pour me dire que le repas est prêt. Si je me dépêche as un peu elle ne m’y trouvera pas. J’abandonne donc mes plans et mes outils avant de sortir de mon atelier.
Je fais coulisser ma bibliothèque à sa place et m’allonge sur mon lit en faisant semblant d’étudier. Mon atelier se trouve dans une cabane perchée dans un arbre. Mes grands-parents ne vont que rarement dans le bois au fond de notre jardin, c’est une cachette parfaite.
En réalité ils connaissent une partie de cette cabane. Celle où je jouais avec mes amis que j’étais petite. Celle que mon grand-père a construite pour mon papa quand il était enfant. Aujourd’hui, elle semble plus grande de l’extérieur mais elle ne l’est pas vraiment.
J’ai ajouté la seconde partie il y a deux ans maintenant. Le seul accès se trouve derrière ma bibliothèque. C’est un vieux système mais il suffit de tirer sur la d’Orgueil et Préjugé qui appartenait à ma mère pour l’ouvrir.
Mon timing est tout juste. L’armoire fini de se refermer, je prends mon stylo en main quand la porte s’ouvre.
- Ma chérie le repas est servit
- Oui grand-mère, j’arrive. Je fini juste mon paragraphe.
- Tu travailles beaucoup trop. Tu devrais être dehors à profiter de ta jeunesse
Tous les jours c’est le même discours et tous les jours je lui répète la même chose : ‘’Grand-mère j’en profiterais quand je serais admise à l’université. Avant Je dois faire de bons résultats.’’ Et tous les jours elle me regarde avec un air triste et un petit sourire en coin. Je sais à quoi elle pense mais je ne peux pas la comprendre.
Je ne me souviens pas de mes parents ou que très peu. Je suis presque incapable de faire la différence entre mes souvenirs et ce que l’on m’a raconté. Ils sont partis quand j’avais trois ans, un stupide accident de voiture dont je suis la seule survivante. Un ivrogne qui a encastré son véhicule dans le nôtre. Les ambulanciers ont répété à mes grands-parents que j’étais un petit miracle.
Quand ils sont arrivés à l’hôpital j’avais été confiée aux infirmières et j’y suis restée une nuit avant qu’ils ne puissent me récupérer. Apparemment je riais et chantonnais quand les secouristes m’ont sortie de la voiture. J’étais encore plaine d’insouciance comme n’importe quelle enfant de cet âge. Mais après leur avoir confié que je chantais pour mes parents endormis, je me suis enfermée dans un silence complet pendant des mois.
Moi qui étais une pipelette je ne disais plus un mot. Je ne comprenais pas ce qui était arrivé à mes parents. J’ai commencé à faire des crises d’hystérie quand j’entendais la dernière chanson que je n’ai jamais chantée. La seule personne qui arrivait à m’aider était mon ami, Théo. C’est à cette époque-là que j’ai commencé à voir un psy.
Le but était de m’aider à faire mon deuil. Je ne pense pas qu’on puisse faire le deuil de ses deux parents quand on a trois ans. Au début, j’y allais trois à quatre fois par semaine dépendante de mes crises. Maintenant ce n’est plus qu’une seule séance. Les parties de jeu et de dessin se sont transformées en rendez-vous classiques pour lesquels je suis couchée sur le fauteuil à parler de ma vie.
En bon catholique, mon grand-père fait une prière et nous commençons à manger. Les repas se passent toujours en silence. Nous discutons entre la soupe et le plat mais les grandes conversations ont lieu le matin : programme de la journée, organisation du week-end et tous ce qui s’en suit.
Aussitôt mon assiette vide, je demande à sortir de table prétextant un travail scolaire important. En temps normal je les aurais aidés pour le débarrassage et la vaisselle mais j’ai eu une illumination quand la journaliste à la radio a prononcé le nom d’Einstein.
Je pense pouvoir me servir de sa théorie sur les trous de ver pour enfin trouver le bon algorithme. J’ai quelques fragments qui pourraient être justes, le début d’une équation qui semble fonctionner. Mais rien n’y fais ma machine ne fait pas ce que je lui demande. Et ce n’est pas mon étagère remplie de trophées de décathlon scientifique qui vont changer quelque chose.
J’allume la seule trace de technologie qui se trouve dans ma chambre. C’est un vieil ordinateur portable qui sérieusement à ramer. Tout le reste dans la pièce ne comporte rien qui puisse faire un rapprochement avec de l’électronique. J’ai plus de livres alignés sur les planches de ma bibliothèque que n’importe quoi d’autre. Malheureusement, je ne pense pas en avoir un seul sur les théories. Je devrais me contenter de ce que je pourrais trouver sur internet. Une heure de recherches, de notes et une imposante commande sur Amazone je suis plus ou moins satisfaite de mon avancement, il est plus que temps que je me mette réellement à mon travail scolaire.
Quand j’arrive le lendemain à l’école, je vois Théo qui m’observe. Il se dirige vers moi et bien que je tente de l’éviter il engage la conversation.
- Alors comment va le voyage dans le temps ?
- Pardon ?
- J’ai dû préparer ta commande de livre ce matin. Mes parents ont la librairie tu te souviens ? Et bon vu que tu petite tu parlais toujours de vouloir rencontrer tes parents je me suis dit que l’idée ne t’était jamais sortie de la tête. J’ai juste fait deux plus deux.
- Ho okay si tu le dis. Je peux venir la chercher quand ? Ma commande ?
- Tu peux passer après les cours ou je peux te l’amener et te donner un coup de main ?
- C’est gentil je passerais et vraiment pas besoin j’ai juste un très gros projet pour mon cours de physique.
La sonnerie retenti et me tire de cette situation délicate. Je me dirige vers la cafétéria et fait mon plateau repas. Je suis en train de manger seule comme à mon habitude quand un autre plateau se pose en face de moi.
- J’ai une idée qui pourrait peut-être t’aider mais je ne suis pas vraiment supposer en parler et encore moins ici. S’il te plait laisse-moi t’aider. Erika on était les meilleurs amis du monde et tu t’es éloignée sans raison en arrivant au lycée.
- Théo…
- S’il te plait juste une après-midi
- Très bien vient pour seize heures
La sonnette se fait entendre dans la maison et je regarde l’horloge. Toujours aussi ponctuel. Je veux descendre mais bien sûr grand-mère est déjà à la porte et je reste dans ma chambre avec la porte ouverte pour écouter ce qui se passe
- Ho bonjour Théodore ! Ça fait longtemps !
- Bonjour madame, oui effectivement. J’ai un travail à faire avec Erika pour l’école.
- Bien sûr, entre, elle doit être dans sa chambre. Tu connais le chemin n’est-ce pas ?
- Oui, oui, merci.
Il rentre sans frapper comme il le faisait avant. Il me tend la pile de livre que j’ai commandé la veille et une grande feuille jaunie par le temps pliée en quatre. Je l’ouvre, c’est le plan de ce qui semble être une machine. Il m’explique que c’est un vieux projet que son père avait commencé et qu’il a abandonné en cours de route. Le temps de son explication et grand-mère est dans la pièce avec des cookies encore chaud et des verres de lait. Elle nous laisse à notre travail et une fois que je n’entends plus ses pas dans l’escalier j’ouvre mon atelier à Théo.
Nous passons toutes les après-midis de la semaine à travailler sur ma machine, notre machine. Il nous a déjà fallu deux jours pour revoir les plans de son père et les adapter aux miens. Le troisième jour a été consacré à corriger ce que j’avais déjà fait. Les deux suivant à récolter tous ce dont on pouvait avoir besoin et à avancer sur la machine.
Le samedi nous nous sommes donné rendez-vous dès le matin pour terminer notre travail. Le lendemain c’est le grand jour, du moins si ça fonctionne correctement.
Nous entrons dans la ‘chambre de départ’. J’indique à l’ordinateur à quelle date je veux aller et après combien de temps je veux que nous soyons rappelés. Théo me tends mon bracelet de retour qui est supposé nous signaler quand nous devons rentrer ou que nous sommes proches de faire un changement dans l’Histoire et donc l’Espace-temps.
Nous arrivons au milieu d’une fête des années 90. Je repère sans problème ceux pour qui nous sommes là. J’ai les mêmes cheveux longs et bouclé que ma mère et les mêmes yeux que mon père. Je me retourne vers Théo qui n’a pas l’air de tout à fait comprendre ce qu’on fait là.
- Grand-mère m’a toujours raconté qu’ils leur avaient annoncé que j’allais arriver puis qu’ils étaient partis rejoindre des amis pour fêter ça. J’ai regardé dans le journal de maman quand ça s’est passé, ils m’ont fêté ici !
Je dois hurler au-dessus de la musique pour qu’il m’entende. Je le tire par le poignet et l’emmène vers eux. Je cherche une excuse pour commencer la conversation et avant que je ne trouve quoi que ce soit Théo commence à parler.
- Salut ! Désolé de vous déranger, je trouvais que mon amie vous ressemblait beaucoup mademoiselle !
Ils ont un petit rire et Théo me regarde embarrassé ne sachant pas s’il a fait quelque chose de travers.
- En fait, c’est madame ! lui répond-t-elle en lui montrant l’alliance qui brille à son doigt.
- Il faut avouer qu’il a raison le gamin, elle te ressemble beaucoup la petite. Comment vous vous appelez ?
- Erika et lui c’est Théodore mais on l’appel Théo
- Enchanté ! Moi c’est Josh et ma merveilleuse épouse c’est Catherine. Il se tourne vers ma mère et en regardant son ventre lui souffle, qu’en pense-tu ?
- J’adore ! Et à y regarder Théo te ressemble un peu aussi mon cœur.
Nos bracelets commencent à clignoter, nous devons partir.
- Wow c’est chouettes ces accessoires que vous avez là.
- Merci c’est du fait maison ! On doit déjà vous laisser désolée et bonne soirée.
On se précipite à l’extérieur et trouvons un endroit discret pour disparaitre. On atterrit dans ma cabane. Grand-mère nous y attend et visiblement elle veut une explication. Nous descendons tous dans la cuisine et je lui explique, mon besoin de rencontrer mes parents, l’aide de Théo et la soirée. Assise en face de moi elle a l’aire mal à l’aise.
- Erika j’ai quelque chose à te dire. À toi aussi d’ailleurs Théodore. Je suis censée le garder pour mois jusqu’à vos 18 ans mais vous ne tarderez pas à le comprendre si vous continuez de jouer avec votre machine.
Grand-mère prend une grande respiration, elle a les larmes au bord des yeux.
- Comme vous le savez, vous êtes né à un jour d’intervalle, dans le même hôpital. La vérité est que vous êtes né à 20 minutes d’intervalle au milieu de la nuit. Théodore, tes parents ont toujours été très proche des parents d’Erika et quand ceux-ci ont appris qu’ils auraient des jumeaux ils ont offert d’en donner un à tes parents qui ne pouvait pas en avoir.
Elle a dit ça d’une seule traite. Et d’un seul coup tout semble claire. Théo et ses parents toujours là quel que soit l’occasion.
- Les seules conditions de ma fille étaient que les bébés ne pouvaient pas être trop séparés quoi qu’il arrive et qu’ils aient tout de même le choix du nom. Le jour où il nous annoncé la bonne nouvelle ils sont allé à cette soirée où vous les avez vus. Ils nous ont tout de suite dit qu’ils donneraient aux enfants les noms du couple qu’ils avaient rencontré.
- Tu veux dire que non seulement on est jumeaux mais qu’on vient de nous donner nous-même nos nom ?
- Oui ma chérie. Je suis désolée que vous deviez l’apprendre comme ça. Théodore, je vais appeler tes parents pour qu’ils viennent te chercher et que vous puissiez en discuter ensemble.
Ses parents sont venus. On a beaucoup discuté. On voulait tous les deux comprendre et en même temps le remercier. Si la situation était des plus bizarres on était heureux que les conditions aient été respecté et qu’on ait pu être là l’un pour l’autre sans avoir les disputes qu’on souvent les frères sœur.
Nous sommes retournés plusieurs fois dans le passé entre cette soirée et l’accident mais jamais le jour même. Peut-être un jour je serais prête à affronter la vérité mais je sais que quoi qu’elle soit j’aurais mon frère à mes côtés.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour m'évadez dans un monde que je crée avec mes mots, pour le plaisir, pour m'amuser, pour avoir une bulle d'air loin de notre monde complètement fou.
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