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Elisabeth Blockelet

Elisabeth Blockelet
Propulsée dans un futur inconnu, elle découvre ce nouveau monde. À la recherche de son passé et de son identité, tout lui semble inconnu. Saura-t-elle un jour qui elle est vraiment et pourquoi elle a changé d’époque ?
Entre émotions, passions, aventures et rebondissements, sa quête sera pleine de défis.
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Elisabeth Blockelet
Un recueil de nouvelles et d'histoires courtes. Certaines sont anciennes et d'autres plus récentes.
Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à me faire des commentaires.
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Elisabeth Blockelet
Un recueil de poèmes écrits il y a quelques années ou récemment.
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Elisabeth Blockelet

La souffrance, un mal très répandu, souvent silencieux. Certains décident de le cacher d'autres de l'affirmer. Mais qu'est-ce qui est le mieux à faire quand nous nous sentons oppressés ? Existe-t-il une méthode efficace pour l'éradiquer ? La faire vivre ou la taire.
Vous avez déjà été victime de méchanceté gratuite, tout le monde a connu un jour des propos violents, déplacés et avilissants. Pourquoi cette propension à la haine ? Vous êtes-vous demandé si cette personne n'a pas une grande souffrance enfouie en elle ? Est-ce une façon de faire sortir ce mal ? Peut-être représentez-vous une menace pour elle ? Peut-être qu'elle aimerait une vie comme la vôtre ?
Comme un proverbe dit "L'herbe est toujours plus verte dans le jardin d'à côté". Malheureusement, ce ne sont que des apparences. C'est important de soigner une apparence, de se montrer sur son meilleur jour, mais est-ce que cela signifie que le cœur n'est pas pourri ?
Vous est-il déjà arrivé de prendre une banane ? De regarder sa pelure et de vous dire qu'elle est appétissante ? Heureux de ce constat, vous vous empressez de la peler cette belle banane. Et qu'elle déception. Cette banane si appétissante et toute noire et flasque. Comme quoi nous pouvons nous faire de mauvaises idées sur les choses. Il en est de même pour les personnes. L'herbe a beau être verte, parsemée de fleurs, surplombée de statues avec de beaux bosquets, la terre n'est pas pour autant meilleure.
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Défi
Elisabeth Blockelet

Angoisses quand tu nous tiens
Questionnement sans
Peur du lendemain
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Défi
Elisabeth Blockelet


Il était là, accoudé au comptoir de notre bar favori. Ce bar, témoin de tous nos fous rires, de tous nos coups de gueule et de toutes nos confidences. Nous nous connaissions depuis des années, il m’avait vu grandir, devenir une femme, il me considérait comme une petite sœur alors que j’avais seulement deux ans de moins que lui. Comment lui dire qu’il était bien plus depuis tout ce temps ? A chaque fois que je le voyais, mon cœur battait la chamade, je devenais rouge et timide, le monde pouvait s’écrouler, il n’y avait que lui qui comptait à mes yeux. Il se moquait souvent de moi, mettant ça sur le compte de ma timidité, mais c’était bien plus. Malgré cette timidité dont il m’affublait, j’aimais faire rire toute la petite bande. Tout le monde me regardait attentivement en attendant le dénouement de mon énième histoire passionnante. Je sentais son regard plein d’admiration, ce regard plein de malices qui me donnait tellement de forces, mais me rendait si vulnérable. J’aimais son rire, un rire si joyeux, si naturel. N’importe qui fondrait devant lui tellement il était beau, charmant et attentionné.
Il était là, dans notre bar, il m’attendait. J’avais osé l’inviter dans ce bar, sans la bande pour que l’on parle. Il ne savait pas pourquoi, mais j’étais bien décidé à lui avouer mes sentiments, à lui dire tout ce que j’avais sur le cœur.
Je rentrai fébrilement dans ce bar. Il m’entendit entrer et tourna la tête vers moi. Il sortit son beau sourire. Je le rejoignis avec assurance comme si tout allait bien. Mais mon cœur disait le contraire. Nous nous installâmes à une table.
- Alors pourquoi m’as-tu fait venir ? Ça semblait important.
- Cela fait des années qu’on se connait toi et moi. Je dois avouer que je t’aime beaucoup.
Je n’arrivai pas à le regarder en face, mes yeux étaient figés sur les verres posés sur la table. Mes mains tremblaient. Il le remarqua immédiatement et posa ses mains sur les miennes pour les serrer avec force. Je sentais la chaleur de sa peau. Il sourit doucement et cela me mit instantanément en confiance.
Je souris et le regarda dans les yeux.
- Je t’aime beaucoup plus qu’en tant qu’amis.
- Oui oui moi aussi.
Le temps s’arrêta net à cet instant. Le monde n’existait plus. Seuls nos regards fixaient l’un sur l’autre ne comptaient. Et ce baiser langoureux et chaud fut le début d’une nouvelle page pour nous deux.
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Défi
Elisabeth Blockelet

Le bébé le plus mignon que je connaisse est sans nul doute mon bébé. C'est sûrement mon cœur de maman qui parle, mais je suis admirative de son évolution. Regarder le monde avec des yeux plein d'émerveillements, tendre les bras pour réclamer un câlin, marcher et courir vers ses jouets.
Il y a de quoi fondre quand on voit tout cela chaque jour. Rien ne peut remplacer cela.
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Elisabeth Blockelet

Elle n'avait jamais connu sa mère. Sa mère était morte en couche, c'est comme cela qu'on appelait les femmes mortes en donnant la vie à leur enfant. Cette vie qui était devenue un lourd fardeau pour la belle Jeanne. Edouard Morel s'était plongé plus que jamais dans son travail depuis ce drame. Il ne pouvait plus compter que sur lui-même. La femme avec qui il avait tant partagé n'était plus de ce monde.
Au lieu de s'occuper de ce petit être qui venait de naître, il la confia à Marie. La domestique était au service de la famille depuis son mariage.
Ce matin-là, Jeanne se réveilla gaiement, rien ne pouvait gâcher cette journée. Effectivement, elle venait d'avoir vingt ans. Quelques rayons traversaient la chambre et vinrent chatouiller son visage endormi.
Elle ouvrit ses yeux d'un magnifique bleu et bondit de son lit. Elle arborait son plus beau sourire. Elle ne pouvait être que de bonne humeur en ce jour.
Évidemment, puisque c'était le jour de ses vingt ans. Elle avait rêvé maintes fois de ce jour. Ce jour où nous ne sommes plus une enfant et où nous avions toute la vie devant soi.
Sa silhouette fine donnait des complexes aux femmes et ses courbes faisaient rêver tous les jeunes hommes. Elle n'avait pas conscience de sa beauté, car le seul homme de sa vie, son père, n'avait pas le regard bienveillant que porter les autres pères. Elle était déjà amputée de sa mère, elle espérait secrètement qu'en grandissant, elle serait plus proche de son père.
Ce dernier devait revenir d'un grand voyage d'affaires. Elle voulait être prête pour son retour.
Elle appela Marie à travers la maison et s'assit comme chaque matin devant le miroir de sa coiffeuse qui étincelait sous la chaleur du soleil. La domestique rentra précipitamment dans la chambre, elle savait que sa maîtresse n'aimait pas attendre. Elle ne manqua pas de lui souhaiter son anniversaire et lui offrit un présent. Une magnifique broche qui appartenait à madame Morel et qui lui avait été offerte peu avant son décès. Jeanne la regarda attentivement, une larme à l'œil. Elle la posa délicatement dans son coffre à bijoux et reprit ses esprits comme si de rien n'était.
Elle fit glisser la brosse sur la chevelure dorée de la demoiselle et un doux nuage de parfum finit par embaumer la pièce. Jeanne aimait à être coquette et demander régulièrement à Marie de lui acheter les parfums les plus chers et les plus en vogue à Paris.
Elle enfila son corset, que Marie dû lui serrer. Il était de coutume qu'il soit bien serré pour faire ressortir la poitrine et dessiner une belle cambrure . Elle enfila délicatement ses bas, son plus beau corsage plein de dentelles et une jupe écru qui accentuait ses jambes gracieuses.

"Avez-vous des nouvelles de père ?"

Marie frémit et fit signe que non. Jeanne fit une grimace et se laissa tomber sur sa chaise en soupirant. Il était habituel que son père ne soit pas là pour les grandes occasions.
Un coup franc et massif se fit entendre au travers de la demeure. Francine prit congé et revint avec une petite enveloppe à la main.

"Qu'est-ce que c'est ? ", maugréa la jeune femme.

Devant le silence de la domestique, Jeanne se leva et lui arracha l'enveloppe des mains. L'enveloppe était cachetée du sceau de la famille, c'était lui. Elle se précipita pour l'ouvrir et ses yeux se posèrent sur l'écriture de son père.

Ma fille,
Mes affaires me retiennent encore. Je suis désolé de ne pas pouvoir être à tes côtés. Je sais que ce jour est d'une importance capitale pour toi, mais je ne peux prendre congé et être auprès de toi. Je règle au plus vite mes affaires et nous fêterons ce jour dignement. Cette missive ne vient pas seule. Tu devrais recevoir dans la journée, le cadeau dont tu rêves tant.
Avec tout mon amour,
Edouard Morel.

Ce n'était pas étonnant que l'homme soit pris par ses affaires, mais la belle pensait que ce jour ferait exception à la règle.
Elle se rassit en réfléchissant à ce qu'il lui avait réservé comme cadeau. La chose qu'elle désirait le plus au monde, c'était son père.
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