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Madisaurene

Bonjour à toi!

Je n'ai pas grand-chose à dire sur moi si ce n'est que j'adore lire et que si tu t'es perdu sur mon profil, n'hésite pas à me parler des tes oeuvres, j'me ferai une joie de les lires et de te donner mon avis!

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Madisaurene

Parfois emporté par le courant sans rien pouvoir y faire, tantôt bercé, tantôt balloté par ce flox bien trop puissant. Nous empruntons sans cesse le même chemin aux décors changeant, uniquement mû par la quête du bonheur, fyant tout ce qui nous ferait souffrir. C'est quand elle pris la décision de descendre, et ce pour la dernière fois, ces escaliers qu'elle avait tant aimé monter, quand elle sentis son coeur se briser qu'elle compris. La tristesse s'écoulait tel de l'eau dans une passoire qui finirait par se reboucher, plus légère, enfin apte à aceuillir le bonheur tant rêvé.
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Défi
Madisaurene

Comme à son habitude, Ayuri prit soin de bien positionner sa capuche, afin que son front et ses cheveux soient parfaitement dissimulés. Elle menait une vie paisible, bien que solitaire dans ce petit village. Les habitants toléraient sa présence du moment qu'elle ne se montrait pas sans sa capuche. Elle sortit de sa cabane et comme tous les trois jours, elle se rendit au marché. Pourtant, comme depuis plusieurs jours déjà, les rues étaient presques vides, les marchands avaient l'air inquiets, les stands étaient, pour ainsi-dire, tous dévalisés, et un murmure inquiétant s'élevait entre les villageois. Elle tira sur sa capuche de peur d'avoir laissé sa chevelure s'échapper ou que la marque sur son front ait été, ne serait-ce que quelques instants, visible aux yeux de tous avant de se rendre compte que ce n'était pas vers elle que les regards discrets -bien qu'emplis de crainte- étaient tournés, mais vers le sommet de la montagne. Au fil de ses pas, les murmures s'accentuaient et lorsqu'elle s'approcha de la première étale, les injures fusèrent.
-N'approche pas démon!
-C'est à cause de toi si ils arrivent!
-Je vous l'avait bien dit que cette fille était l'engence du diable!
-Tire toi de là! Ta présence même n'attire que le malheur sur nos terres!
-Nous aurions dû la bannir quand elle est arrivée!
Sous le choc, la jeune fille recula de quelques pas avant de buter sur une pierre et de tomber à terre. Les insultes se firent de plus en plus cruelles, un marchand commença à lui jeter toute sorte de fruits, ce qui déclancha une honce d'assurance chez les autres. Ils se mirent alors à lui jeter des pierres, lui reprochant quelconque malheur ayant pu se produire par le passé. Quelques jeunes téméraires s'approchèrent pour la rouer de coups. "Tu n'es même pas humaine!", "C'est toi qui as attiré les démons chez nous!", "Si les dragons sont de retours, nous avons qu'à la sacrifier!", "Attachons la et jetons-la dans la forêt maudite!", "Brûlons cette sorcière!".
Recroquevillée sur elle-même, elle tentait tant bien que mal de se protéger des coups, des larmes coulaient à flot sur ses joues, les injures de villageois fusaient autour d'elle, tel un bourdonement incessant à ses oreilles. Puis soudain, plus rien. Elle se risqua à ouvrir les yeux et vit une main tendue. Elle hésita d'abord puis, voyant le visage souriant d'un vieil ami, elle l'attrapa.
-Ayuri, ça va?
Elle essuya son visage, et dans un reniflement, elle approuva. Jetant un regard aux alentours, elle constata la terreur dont étaient imprégnés les visages de ceux dont, sans même savoir comment, elle avait attisé la haine. Le vieil homme l'aida à se relever puis, sans même jeter un regard aux villageois, il les avertis.
-Une mission vous a pourtant été confiée à tous. Vous dites que c'est de sa faute si les malheurs s'abatent sur vous? Mais dites-moi, qui sont les vrais responsables de ce qu'il vous arrive? Vous avez raison d'avoir peur, car le pire est à venir, et vous venez de blesser la seule capable de vous sauver.
Puis, tirant doucement la jeune fille derrière lui, il la conduit dans une cabane à l'écart. Il la fit s'asseoir le temps de lui préparer de quoi s'hydrater, lui laissant le champ libre pour le contempler. Elle avait reconnu le visage d'un vieil ami, pourtant, cet homme lui était étranger. Il avait des cheveux blancs -comme elle- tout aussi blancs que sa barbe, il avait l'air à la fois terriblement âgé mais également extrêmement jeune. Il avait la carrure d'un homme qui se tue à la tâche contidiennement sans pour autant avoir l'air épuisé. Elle se demandait qui il était et comment il la connaissait quand un regard bleu aussi clair que le ciel et aussi pur que de l'eau de roche, bien que ternit par de sombres sentiments, accrocha le siens. La question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'ils avaient quitté les villageois ne tarda pas à s'échapper. "-Qui êtes-vous?" Le vieil homme laissa fuser un rire grave néanmoins mélodieux avant de lui répondre d'un air sombre.
-Je suis celui qui a fait l'erreur de te confier à ces moins que rien alors que tu n'étais encore qu'un bébé.
Sa réponse au lieu de calmer sa curiosité, ne fit que l'attiser, un voile d'incompréhension dans les yeux, elle s'exprima:
-Êtes vous de ma famille?
-Je pense que l'on peut dire ça.
-Alors pourquoi m'avez-vous abandonné ainsi?
-Je pense qu'il est temps que je te dise la vérité. Car il est temps pour toi d'aller accomplir ton destin.
-Mon destin?
-Oui. Dis-moi Ayuri, crois-tu aux dragons?
-Aux dragons?
-Tu es la seule à pouvoir tous les sauver.
Le vieil homme se lança alors dans un monologue, son nom était Breykan il était l'un des derniers gardiens de dragons, tout comme Ayuri sera ammenée à être. Il lui expliqua que depuis la nuit des temps, son peuples vit en harmonie avec les créatures les plus légendaires qu'il soit: les dragons. Ces créatures dotées de nombreux pouvoirs régnaient sur le monde, ils métrisaient tous les éléments, ils aidaient les hommes et autres créatures à s'épanouir sur terre, ils faisaient tomber la pluie en cas de sécheresse ou d'incendit, ils faisaient lever le vent pour faire avancer les navires. Le peuple des gardiens était aussi vieux que les dragons, ils vivaient avec eux, d'égal à égal. Ils avaient pour missions de protéger les oeufs et les drgonneaux pendant de l'absence de leurs parents. En échange les dragons leur conféraient une part de la magie. Chaque dragonneau voyait le jour en même temps que son gradien, ainsi le transfert de magie se faisait lorsque les deux nourissons prenait leur première bouffée d'air, permettant ainsi un équilibre parfait. La magie des dragons était d'une puissance telle que si elle n'était pas divisé en deux êtres vivant, elle tuerait sur-le-champ son détenteur. En sommes, ils étaient Pères et Mères de toute créatures sur terre. Ils les aimaient comme leurs propre enfant. Hélas, alors que les dragons et les gardiens s'affairaient dans le monde entier, une espèce décida d'agir dans l'ombre, les humains. Ces être avares commencèrent un règne de terreur, ils leur fallut peut de temps avant de régner sur les autres créatures, réduisant certains peuples à l'esclavage et anéantissant le reste. Comme ces êtres en voulaient toujours plus, ils mirent au point une armée afin de s'en prendre aux dragons et aux gardiens. Pour ce faire, ils ont commencés pas capturer les jeunes gardiens, tuer toutes gardienne en âge de procréer, causant ainsi la perte de leur dragon, leur âme soeur. Ayant conscience qu'ils auraient tôt ou tard besoin de leur magie, les humains décidèrent de garder les gardiens en vie, tout en continuant le masacre des dragons. Il lui expliqua que lors de la mort d'un dragon, sa magie s'envolait dans les cieux mais en contre-partie, lors de la mort d'un gardien, sa magie retournait à sa source soit dans le corps de l'âme-soeur, causant ainsi sa mort. Le nombre de gardiens fut alors régulé par les hommes, comme si'ils n'étaient que du bétail, bon à accomplir les tâches les plus ingrates et à se reproduire au grès de besoins de l'homme. Des hybrides naquirent alors, ils avaient parfois l'apparence d'un gardien, mais ils n'en deumeuraient pas moins humains, sans âme-soeur, ils n'étaient dotés du pouvoir des dragons. Le nombre des gardiens fut régulé, mais les dragons eux, n'eurent pas cette chance, ils finirent par être tués en masse, mais comme la nature désire par dessu tout l'harmonie, elle ne pouvait laisser ses gardiens sans leur âme-soeurs, ils commencèrent alors à se transformer en dragon. Ils deumeuraient tout de même plus petits et moins puissant que les dragons originels. Alors les hommes se sont lancé à la poursuite des derniers dragons encore en vie afin d'essayer de les contrôler.
-Mais comment se fait-il que nous deux, nous ne sommes pas dans l'une de ces fermes à gardiens dont vous m'avez parlé?
-Je suis l'un des seul à avoir réussi à échapper aux hommes, et je suis le seul qui leur a survécu en liberté. Quant à toi, la dragonne avec laquelle j'étais lié à pondu plusieurs années avant que tout cela n'arrive, il faut savoir qu'un oeuf de dragon met un siècle avant d'éclore.
-Ce que vous dite n'a aucun sens! Si elle a pondu avant que tout cela n'arrive, sachant qu'elle ne risque pas de le faire dès sa naissance, et que l'oeuf met un siècle à éclore, et que chaque gardien naît en même temps que son dragon âme-soeur, cela voudrait dire que vous avez plusieurs siècles! c'est insensé.
-Insensé mais pourtant vrai. Les dragons nous partagent également leur vitalité. Maintenant si je puis continuer, lors d'une mission pour essayer de sauver nos paires, ma soeur dragonne et moi avont trouvé ta mère, mal en point et sur le point d'accoucher. Je pense qu'au moment où leur regard ce sont croisés, leurs instinc maternel à été plus fort que tout, faisant fit des ordres de base, ma soeur et moi avons sauvé ta mère, abandonnant nos camarades et la mission qui nous était confiée. Ta mère est morte quelques heures après ta naissance. Nous lui avions promis de te protéger coûte que coûte car non seulement tu étais la seule gardienne libre mais aussi car ton dragon frère n'était autre que le petit de ma soeur. C'est un étrange coup du destin je te l'accorde, d'autant plus que cette nuit là, si nous avions pas croisé la route de ta mère, les gardiens et les dragons n'auraient plus d'avenir.
-Comment ça?
-La mission fut un échec, nous avions perdu nos derniers gardiens libres.
-Et qu'est-il advenu de mon "frère"?
-Disparu. Ma soeur est partie juste après ta naissance, après avoir senti l'arrivée de son petit, encore un coup de l'instinc maternel je suppose?
-Qu'es-ce qui nous dit qu'il n'est pas déjà mort?
-La marque que tu as sur le front. On appel ça "la griffe". Elle apparaît sur chaque gardiens lors du transfert de magie, c'est grâce à cela qu'on reconnaît les frateries. Et elle disparaît à la mort du dragon. Quand à la certitude que tu es liée avec le petit de ma soeur, c'est simple, c'était le dernier oeuf de dragon. Ma soeur à perdue la vie en protégeant son petit, ta mère en te mettant au monde. Vous êtes vivants grâce à l'amour de vos proches.
-Qui dit qu'elles n'ont pas juste été contraintes, hein?
-Moi. Je suis le seul témoins de l'amour qu'elles vous ont témoigné. Alors maintenant, si tu le veux, partons à la recherche de ton frère.



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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'écris pour pouvoir partager avec les autres, pour pouvoir donner vie à mes histoire, et donner plus de réalité à mon imagination. J'écris pour faire évoluer mon monde.

Listes

Avec Les Chroniques des Neuf Mondes, T.1 - Valgard [TERMINÉ], La redécouverte de la baguette légendaire...
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