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Mayyra__s

Un coin un peu paumé dans le monde.

Hello !

J'imagine que je suis comme la plupart des gens ici, j'aime lire et écrire. Je considère que c'est ça qui me permet en grande partie de respirer et de vivre.

Sinon, la musique occupe également une grande place dans ma vie. Que ce soit lorsque j'écris, lorsque je lis ou même pour m'endormir.

Avec ces informations, je viens de passer en revue le programme de chacune de mes journées.

Pour me présenter... Je suis une fille de dix-sept ans et je vais bientôt entrer en licence d'anglais. J'envisage de travailler dans le milieu de l'édition soit en tant qu'auteure (mon rêve), correctrice, traductrice ou éditrice. Ca fait déjà un choix assez large.

J'écris depuis plusieurs années mais je ne m'y suis mise sérieusement que depuis un an. C'est très peu par rapport à certains, je sais.

Je ne mords pas. Si vous voulez venir me parler, c'est avec grand plaisir que je vous répondrais :)

Bonne lecture/ journée/ continuation (je ne sais pas trop comment terminer).

3
œuvres
1
défis réussis
4
"J'aime" reçus

Œuvres

Mayyra__s
Après la mort de leurs parents, Justine et Mattys sont accueillis chez leur grand-mère le temps d'un été. La petite ville de leur enfance demeure inchangée. Le même paysage, les mêmes commerces sur la place, les mêmes habitants qui vaquent à leurs occupations. Pourtant les apparences sont trompeuses et dissimulent des vérités que la raison nous pousse à ignorer.
Entraînés dans le jeu de l'amour, poursuivis par des ombres, ils ne se doutent pas que le temps leur est compté.
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0
7
78
Mayyra__s
Comme son nom l'indique, ceci est un recueil de textes. Ils n'ont aucun lien entre eux : certains seront longs tandis que d'autres non, certains tristes et d'autres plus légers. Tout ce que je peux rajouter ici est de vous souhaiter une bonne lecture !
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Défi
Mayyra__s

Je la regarde, ne comprenant pas ce qui la met dans un tel état. Ses douces joues sont sillonées de larmes que je meurs d'envie d'essuyer. Hélas, chaque fois que j'ai tenté de l'approcher pour le faire, elle s'est éloignée un peu plus de moi pour finir par s'appuyer contre le mur à l'opposé. Je n'avais encore jamais remarqué que ce couloir pouvait être si long et sombre. Elle me paraît si loin, si inaccessible et je ne sais que faire pour gommer le chagrin qui la ronge en ce moment même. Tout allait si bien quelques heures plutôt alors que je l'embrassait avant de partir au travail. Seulement, depuis que je suis rentré et que je l'ai croisée dans ce lieu, rien ne va plus.
Je tente une nouvelle approche mais m'arrête quand mes oreilles perçoivent ses sanglots toujours plus incontrôlables. Ses bras entourent son corps comme s'ils cherchaient quelque chose à quoi se raccrocher. Oh, ma chérie...
— Qu'est-ce qu'il se passe ?
Sa tête se secoue négativement. Elle ne veut pas me parler. A cette constatation, mon coeur se fissure. Par miracle, les morceaux restent assemblés. Cependant, il en faut peu pour que ce ne soit plus le cas, je le sais. Je préférerais ne pas pouvoir imaginer dans quel état doit être le sien pour qu'elle se retrouve aussi désespérée.
Passant outre son envie évidente de rester seule, je m'avance rapidement et la prends dans mes bras. Me repousser n'allait pas l'aider, je la connais mieux que quiconque. Ses mains saisissent le tissu de mon t-shirt. Des mots exprimés de plus en plus forts transpercent ses pleurs.
— Désolée. Désolée. Désolée.
— Chut...
J'essaye de la rassurer comme je le peux. Seulement, je ne fais rien de vraiment utile comme je ne sais pas ce qui la rend si triste. Et cela me frustre. Ma main caresse son dos de haut en bas. Lorsque je sens ses jambes trembler, je m'assois au sol tout en la prenant sur mes genoux. Ses larmes se tarissent progressivement et elle prend enfin la parole d'une voix brisée.
— Je... J'ai fait une fausse couche.
Mon coeur rate un battement. J'ai dû mal entendre. Ce n'est pas possible. Pas notre bébé.
— Je suis désolée. Tellement, tellement désolée. J'ai dû faire quelque chose qu'il ne fallait pas et... ça l'a tué. Ca a tué notre bébé.
Je me ressaisis rapidement, du moins en surface, pour ne pas qu'elle s'enfonce dans la culpabilité.
— Tu n'y es pour rien, d'accord ?
— Mais c'est mon corps. C'est ma faute s'il n'a pas pû naître et grandir comme il aurait dû.
— Non, certainement pas. Crois-moi quand je te le dis. S'il... Si ça s'est passé, c'est qu'il n'était pas viable. C'est complètement en dehors de tout contrôle. Du tien comme du mien et de celui de n'importe qui.
Je fais tout pour ne pas m'effondrer alors que cette nouvelle m'a détruit de l'intérieur. Je dois être fort pour ma femme. Elle a besoin de soutien, pas d'une personne incapable de s'en remettre. Mon chagrin devra être exprimé à un autre moment.
Elle hoche lentement la tête, tentant sûrement de s'en convaincre. Ses yeux paraissent éteints. La flamme qui les a toujours animés a disparu. Nous nous étions fait une telle joie à l'annonce de sa grossesse et maintenant, deux mois plus tard, tous nos projets avec ce petit bout de chou sont anéantis. Jamais nous n'aurions pu imaginer pareille perspective.
— Tu veux peut-être aller dans la chambre. Le sol n'est pas très confortable.
Ma tentative d'alléger l'athmosphère se solde par un petit sourire de sa part et c'est tout ce que j'espérais. Je veux qu'elle le garde chaque jour. Non pas par obligation mais parce qu'elle est heureuse. Alors ceci n'est pas une victoire mais c'est une avancée vis-à-vis de la situation.
Je la soulève comme une princesse et me dirige vers notre chambre pour l'enrouler dans la couette et la couvrir d'attentions. Je ne veux pas la blesser davantage en lui parlant des rendez-vous qu'il faudra prendre sans tarder, notamment chez le gynécologue. J'ai l'impression que ceux-ci rendront cette perte encore plus réelle. Et nous n'avons pas besoin de ça pour l'instant.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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