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Guillaume Henry

Rouen.
Guillaume Henry
Un recueil de nouvelles érotiques inspirées des sept péchés capitaux. Public averti.
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Défi
Guillaume Henry
C'est l'histoire d'un mec qui improvise une histoire à partir de 31 mots, avec chaque jour un nouveau mot destiné à lui inspirer la suite de l'histoire.

Un jour, un mot, un rebondissement.
Chaque jour, le mot du Writober me donne une nouvelle orientation a mon récit.
Entre improvisation et construction d'un roman, c'est l'occasion de débrider son imagination et de se laisser aller.
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Guillaume Henry
Le défi est terminé
Je veux quand même essayer
De vous étonner
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Défi
Guillaume Henry
Depuis son adolescence, Agathe est en proie à des visions et des cauchemars qui l'empêchent de vivre sa vie comme elle l'entendrait. Elle revit des scènes d'un autre temps, des histoires qui ne sont pas la sienne. Aujourd'hui devenue une jeune femme, ses visions ont empiré : ce ne sont plus seulement des images, mais aussi des sons, des odeurs, le toucher qui persistent après son réveil, au dépit des médecins qui n'expliquent pas son état.

Un jour, poussée par sa sœur qui souhaite la voir retrouver une vie sociale, une vision très puissante lui fait perdre connaissance. Elle décide alors d'enquêter pour trouver une explication à ces visions.
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Défi
Guillaume Henry
Thierry est un promoteur chevronné. Ses projets de construction se vendent comme des petits pains.
Cependant, un logement lui pose problème. Le lot 13 de sa toute première opération, datant de plusieurs années, ne se vends pas. Les acquéreurs ont soit un accident, un prêt refusé, voire même meurent avant d'acheter cet appartement maudit.

Thierry tente par tous les moyens de se débarrasser de ce logement qui cherche à éliminer ses potentiels propriétaires.
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Défi
Guillaume Henry
Après une courte nuit de sommeil, se découvrir télépathe peut être... perturbant.
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Défi
Guillaume Henry
Un homme, une femme, un GPS.
Un trio enflammé.
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Défi
Guillaume Henry
Participation au défi de l'abécédaire autobiographique
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Défi
Guillaume Henry

Le téléphone à la main, je pianote ardemment les pensées du jour.
Je n'ai pas réussi à me concentrer au travail. Hapé par la réalité toute fictive de mes personnages, les espaces virtuels et constructions informatisées paraissent bien fades. Il me démangeait de me connecter à mes textes, de peaufiner les personnalités, les descriptions, retravailler mes dialogues, insérer quelques références bien senties. Face à un mur, mon écran à la vue de tous, je ne peux pas. Je ravale ma frustration et continue de dessiner mes bâtiments, détaillant parois, planchers et toiture, annotant, cotant. J'active le mode automatique de mon cerveau rationnel et laisse mon cerveau créatif en roue libre. Je divague au creux des femmes que je dépeins : forte, impétueuse, résignée, dominatrice. Je les vois, je les imagine. Je me note des détails pour le soir. Le physique, le moral, les choix, la destinée, les embuches. Je dessine une cartographie de chacune d'entre elles, élaborant mille stratégie littéraire, alors que mes doigts élaborent cette architecture factuelle et virtuelle à la fois.
J'ai longtemps eu du temps pour écrire dans les transports. Cet instant de latence, perdu pour certains, à optimiser pour d'autres, m'a longtemps servi à mettre à plat les pensées du jour, les réflexions sur mes personnages, sur mes histoires, sur ce qui me fait vibrer. Aujourd'hui dépendant de ce monstre rugissant de métal, de plastique et de tissu qu'on appelle "automobile", ces moments à moi ont disparu. Je regarde avec nostalgie cette époque dont on se dit toujours "j'aurai dû plus en profiter, j'aurai dû faire plus, j'aurai pû faire plus".
A la lueur de mon chevet, j'écris. Au rythme de la respiration de ma femme, une tisane à mes côtés, je libère ce flot de pensées, d'idées, de vies rêvées, imaginées avant qu'il ne m'engloutisse ou ne m'échappe. Je rattrape tant bien que mal chaque bribe qui tente de s'enfuir, remonte le fil et le courant, dénoue les noeuds de mon esprit.
J'ai tant à faire, tant à penser, et pourtant si peu de temps...
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Guillaume Henry
Un recueil de quelques textes d'humeur, des "one-shot" quand l'envie me prend.
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Défi
Guillaume Henry

7h00. Son réveil sonne. La répétition des sonneries m'indique que son réveil est difficile. Des cris d'enfant, des pleurs sortent de la lucarne. Le Fils doit être réveillé. Je les vois passer par la vitre de la porte. Quelques allers, quelques retours, encore des pleurs. Madame prépare un biberon, disparait, puis c'est le calme plat.
8h15. La cible passe rapidement la porte d'entrée, un sac à l'épaule, un enfant dans les bras. Il installe l'enfant dans sa Twingo et démarre en trombes. Je le suis pendant quelques minutes.
8h30. La cible s'arrête devant un centre de loisirs et déplie hâtivement une poussette où il installe l'enfant. Il fait quelques allers et venues, revenant sur ses traces. Il cherche ou attend quelqu'un. Il pianote sur son téléphone et jure. Il ramène l'enfant dans la voiture, replie la poussette et repart en trombes. Je pars à sa poursuite, il cherche peut-être à me semer.
8h45. La cible s'arrête devant un pavillon où il s'engouffre avec l'enfant et le sac. Il en ressort vers 9h30, sans l'un ni l'autre.
9h40. De retour chez Elle, la cible passe sa matinée sur son ordinateur. Le relevé des adresses IP consultées redirigent vers divers sites, notamment un nommé Scribay.com.
11h. La cible en est à son cinquième café. Il est à noter une certaine dépendance à la caféine.
14h. La cible sort dans son jardin et s'engouffre dans son sous-sol. Elle en ressort avc divers outils : visseuse, scie, charnières, vis, tasseaux, caillebotis, gants. Elle semble assembler ces éléments en une sorte de cube. Ses gestes ne sont pas très assurés et la technique semble lui manquer. 
16h. La cible vient de poser dans un coin de son jardin ce qui semble être un composteur artisanal et est retourné à son domicile.
18h. La cible quitte de nouveau son domicile. Je le le suis jusqu'au pavillon du matin, d'où il ressort quinze minutes plus tard, l'Enfant dans ses bras, le sac à l'épaule. Une femme blonde les suit. En partant, l'Enfant secoue maladroitement le bras, comme pour lui dire au revoir.
19h. J'ai suivi la cible jusq'uà un cabinet médical où elle est entrée avec l'Enfant.
19h40 : la Cible sort du cabinet avec l'Enfant et une belle jeune femme aux formes avantageuses. Ils entrent tous trois dans le véhicule et repartent.
20h : De retour au domicile, la Cible s'active pour nourrir l'Enfant et profiter de la soirée avec la femme qu'il enlace tendrement.
0h : extinction des lumières.

Conclusion : Votre fils profite pleinement de sa première journée de vacances seul. Il semble avoir profité de son temps libre pour écrire et bricoler. Hormis un manque d'exercice et une addiction certaine au café RAS.
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Guillaume Henry

La mémoire, c'est une usine de tri sélectif.
On y amène nos souvenirs triés par bac : jaune pour le travail, bleu pour la famille, vert pour l'amour. Noir pour le tout-venant. Ce ne sont pas des déchets, mais des résidus d'instant, des restes, cette matière impalpable, immatérielle, fictive qui possède à elle seule toute la valeur de notre conscience.
On les trie pour leur donner ou non une postérité, un avenir.
Est-ce qu'on jette ? Y-a-t-il un intérêt à garder ce souvenir en mémoire ?
Est-ce qu'on l'archive ? Ca peut resservir pour plus tard, mais attention à l'accumulation.
Est-ce qu'on le recycle ? C'est peut-être ce qu'il y a de plus beau. On fait de revivre un souvenir, on donne un sens à notre histoire tout en allant de l'avant, en pensant à l'avenir et en continuant à se construire.
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