"Allez, c'est bon ne bougez plus, oui, voilà, comme çaaaa.., okay j'ai eu l'araignée qui s'était logée dans votre oreille pendant votre sommeil, oula, elle gigotte encore héhé mais, oh, la y'à des oeufs qui vont éclore..."

Tiens, la lumière vient de s’allumer… Déjà ? Putain, j’espère qu’elle s’est lavé les ch’veux. Et vas-y qu’elle s’assoit, pose son café, allume son ordi… Prends ton temps, hein ! M’en fout, pas envie d’bosser c'soir t’façon ; elle va encore passer son temps à m’gueuler dans la bonnette avec son haleine de cafetière italienne là ! Avec un peu d'chance, elle va juste écrire. Évidemment, elle écrit pas ! Brrr… Elle a les mains froides. J'espère qu’elle est pas malade. L’autre fois elle s’est mouché et juste après elle a touché les oreillettes… La gerbe. Ah, commence pas avec ta musique de merde là ! Et arrête de changer, relou ! Faut qu’j’me calme où j’vais encore bugger. Dans ces moments-là, elle me tripote tous les boutons et j’ai horreur de ça. Inspire, expire... Oh non ! Pas Discord ! Pitié, j’me plaindrais plus pour la musique, c’est promis ! Nooon… Vous deviene fous*. Et c’est partit pour la gueulante… Envie d’me débrancher. Ouais, c’est ça, boit d’l’eau. Hm. Encore du chocolat ? Eh bah, ma gourmande, hein. Postillons au choco, pas ouf. Au moins, elle fume pas, elle m’épargne quand même l’odeur du vieux cendrier froid. Oh ? Oh ! Elle est fatiguée ! Elle va s'coucher ! Oh oui, mer

Réveillée par le soleil qui perçait à travers la fenêtre, c’est aveuglée qu’elle se redressa péniblement. Elle se tourna vers le bord du lit pour tourner le dos à son agresseur. La bouche pâteuse, l'œil hagard, elle plongea son pied dans une matière visqueuse chaude. Pas le talon, ni même la plante, mais bien ses orteils. Elle ferma les yeux et inspira profondément. L’odeur vint à ses narines et c’est à cloche-pied, le cœur au bord des lèvres, qu’elle se dirigea aussi vite que son corps encore engourdi de sommeil le lui permit vers la salle de bain. Vacillant, elle se prit l’embrasure de la porte de sa chambre dans l’épaule, rebondit sur le mur opposé et s’écrasa sur son parquet tartinant au passage d’une trace marron son beau papier peint fleurit. Son menton se tordit tandis que ses dents mordaient sa lèvre inférieure, mais après une profonde inspiration elle se dit que terminer à quatre pattes ne serait pas un total déshonneur. Elle se redressa sur ses genoux, son pyjama de satin blanc glissait légèrement. C’est à ce moment que Floky arriva, démontrant à sa maîtresse toute sa joie et son amour avec sa langue poisseuse et odorante partout sur son visage. Elle continua tout en repo