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Loupiotte

Loupiotte
C'est le tout premier texte jamais abouti que j'ai écrit, il y a deux ans. Je suis consciente qu'il n'est pas excellent, mais j'aimerais justement qu'on m'aide à mettre le doigt sur ses défauts exactes, afin de l'améliorer lui et ses congénères.
Pour l'anecdote, ce texte a vraiment été élaboré durant un cours de philosophie particulièrement ennuyeux, et les mots en majuscules sont exactement ceux dictés par le prof et pris à la volée au moment de l'écriture du texte.

Pluie, Vapeur & Vitesse, Turner
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Loupiotte
Différent de ce que je peux écrire d'habitude, issue d'un simple moment de détente.

Tableau : Une Chaussure Rouge, Sébrieu.
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Loupiotte
Celui-là me trottait dans la tête depuis le mois de janvier. Des bribes d'informations, qui m'avaient marquées et que je voulais absolument transcrire.
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Loupiotte



Lui, il attendait, paisiblement. Il regardait la silhouette, droit devant lui. Le vent gonflait sa chemise. Son chapeau était tombé. Quelques corbeaux croassaient au-dessus de sa tête.
Lui, il observait le monde qui l'entourait. Passivement. Et puis, elle fut là.


                                                                          * * *




Elle était arrivée, de bon matin. Je ne l'avais pas remarqué au début. A dire vrai, quand on n'y prête pas attention, tout ce beau monde se ressemble. Rien ne ressemble plus à un croque-mort qu'un autre croque-mort, surtout lors d'une assemblée de croque-morts. D'ailleurs, je commençais à m'ennuyer au beau milieu de cette compagnie morbide. Mais, rapidement, elle s'était démarquée. Plus petite, plus gracieuse, que tous ceux déjà présents. Elle me plut au premier coup d’œil.
Elle était arrivée seule. Sans compagnon, sans chaperon. Au début, elle s'était contentée d'observer le groupe, sans oser véritablement s'approcher. Elle ne connaissait sans doute aucun d'entre eux, supposais-je. Et puis elle avait fait quelques pas, avec la délicatesse d'une ballerine. Encore quelques uns. Finalement, elle se fondit prestement au groupe, comme si elle en avait toujours fait partie. Elle trouva ainsi sa place, avec naturel, et sans déranger personne. Une vraie lady.
La plupart l'ignorèrent, tout simplement. Évidemment, il y en eut quand même quelques uns, je les ai vu, -les rustres !-, qui tentèrent de la repousser sans ménagement. Et elle, de s'éloigner avec grâce, jamais froissée par ces comportements grossiers. Au contraire, elle revenait de plus belle, mue par une volonté sans faille de s'intégrer.
Mais visiblement, je n'étais pas le seul à l'avoir remarquée, cette demoiselle toute vêtue de noire. Un grand escogriffe, ébouriffé, l'air roublard, l'observait aussi. Lui, je le connaissais bien. C'était en quelque sorte le chef de la bande. Un vrai cliché celui-là. Le plus grand, le plus fort. Le plus beau aussi. Je rageais intérieurement.
Il la suivait des yeux sans cesse. Jusqu'à ce que, innocemment, elle arrive près de lui. Et là, il la rejoignit, mine de rien, en venant même à la frôler.
Oh ça, c'est qu'elle était bien éduquée la demoiselle sombre. Elle détourna gracieusement la tête, et s'éloigna à quelques pas. Je grimaçais. J'aimerais qu'elle reste, qu'elle vienne plus près. Et que ce frimeur lui fiche la paix. Mais non, il continuait, le bougre. Dès qu'elle essayait de venir plus près de moi, il lui collait aux basques, et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher. C'est terrible tout de même, de se retrouver impuissant de la sorte.
Ha, ça y est, elle commence à en avoir assez. Ce n'est pas encore une prise de bec, mais au moins, il me semble l'avoir entendu lui lancer un petit cri acerbe. Il s'est éloigné, l'air penaud. Bien. La voilà, ça y est. Elle est enfin près de moi. Elle me regarde droit dans les yeux, je crois. Elle est encore plus belle que ce que j'imaginais.
Mais, elle avait beau être plus jolie et plus maline que ses compagnons, elle semblait surtout tout aussi affamée. Ses yeux brillaient comme des boutons. Soudain, avec une grande vivacité, elle arracha un lambeau de chair de ma pommette. Cela ne me fit pas mal, évidemment. C'était presque décevant.
La corneille regardait mes orbites vides, comme étonnée. Le petit bout de ma joue pendait de son bec. Elle l'avala rapidement, et pencha la tête avant de piquer de nouveau quelques morceaux de viande morte sur mon visage. C'est pas ça qui va m'arranger, tient.


                                                                    * * *





Le fantôme regardait son cadavre se faire dévorer par les corbeaux et les vers, et restait là. Il restera tant qu'il resterait le moindre haillon de pourriture sur le gibet. Les juges n'avaient pas fait gourdonner son corps, ce sera rapide. Il ne servira pas d'exemple. C'était une vraie condamnation, radicale. Bientôt, il n'existera plus rien qui puisse prouver son bref passage sur terre. Seule en attestera la panse repue d'une corneille.

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Loupiotte
Texte écrit en vu d'un exercice littéraire, d'essai de style. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à signaler d'éventuelles fautes. Bonne lecture !

Image from WIkimedia Commons.
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Défi
Loupiotte
Voici la première moitié d'une nouvelle, la seconde moitié donnant des pistes d'explication et n'étant pas à la deuxième personne. Je me permets toutefois de poster ce texte, car à l'origine, il devait fonctionner en autonomie, sans cette seconde partie ajoutée plus tard.
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