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Armel Alexandre

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Armel Alexandre
Il est étrange comme l’on sait tous que nos sentiments amoureux sont au cœur même de notre vie. Pourtant on en connaît les dangers. On tente parfois de s’en protéger. En vain !

Notre nature d’homme, de femme, est faite de cette irrésistible envie d’aimer et de continuer échec après échec, à retrouver cette euphorie de la passion qui éclipse tout le reste et semble nous rendre plus forts.
Pourtant, c’est notre faiblesse. Notre travail, nos plaisirs quotidiens, nos envies, nos convictions morales et politiques, religieuses, tout, même notre intelligence, peut brusquement être balayé par un ouragan né d’un regard ou d’un frôlement.

C’est l’histoire que je raconte.
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Défi
Armel Alexandre

Artiste est le premier, des mots que je retrouve
Quand à la lettre A, je me mets à songer !
Et il me faut bien vite, passer à la suivante
De ces lettres cruelles, qui m'attendent, insolantes
Car comme tu peux le voir, lecteur impertinent
Ce n'est pas aujourd'hui, que la première des lettres
Viendra troubler en moi, un géni qui gémit
Donnant seulement naissances, à des rhymes anarchiques !






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Défi
Armel Alexandre

J’ai parcouru la plage que nous avions arpenté main dans la main il y a quelques temps.
Il n’y a rien de pire que le bord de mer, le soir, une fois le soleil éteint, pour que les angoisses les plus folles s’agglutinent à l’esprit .
Les infatigables langues d’eau lèchent le rivage dans un incessant chao et plongent le promeneur dans un infini sombre et vertigineux. Les grains de sables dessinent des chemins invisibles, défiant la mer pour quelques heures, inertes, sourds, et indifférents au pensées angoissantes qui surgissent de l'abîme de la mémoire.
Le ciel étoilé, plus impitoyable encore, pose sa chappe d’absurdité sur un paysage sans conscience, ignorant du funeste destin qui l’attend, dévoré par ce temps qui déforme, aspire tout, insatiable tourbillon invisible, impitoyable et vorace.
Pourtant, ce soir là, c’était dans l’éternité du présent que ta robe ondulait dissipant la demi-obscurité du crépuscule de ce jour de printemps encore un peu frais.
Ce soir là, la plage était belle.
Ce soir là, la lune accrochée au barreaux de nos soupirs amoureux ne devait sa beauté qu’à nos yeux bienveillants posés sur elle.
Ce soir là, les grains de sables n’étaient plus que la douce sensation de notre amour dessinant un chemin de vie sur leur méprisante inconsistance.
Ce soir là, les gouttes d’eau blanches de colère échouaient désespérément à s’unir pour s’imposer en maître à notre allure rebelle.
Ce soir là, les étoiles n’étaient plus que la trace immobile d’une lente agonie.
Il n’y avait plus que nos esprits humains, victorieux de cette misérable myriade d'astres déjà morts, pour leur rappeler qu’il nous appartenait de les trouver belles juste parce que nous nous aimions ; et que pour nous deux, vivants, heureux, rieurs, toutes n’étaient que des témoins asservis à notre bonheur humain. Notre éternité d'homme et de femme.
Ce soir là, il n’y avait plus de passé. Plus de futur; Il n’y avait plus que notre présent englobant l’univers tout entier dans un défi conquérant.
Ce soir-là, perdus, nous cherchions désespérément à retrouver ces ballerines colorées que tu aimais tant, dans l’obscurité de cette plage déserte.
La lumière des étoiles percent le ciel comme les lueurs de nos souvenirs, instants disparus depuis longtemps, et éclaire notre monde d'un mensonge rassurant.




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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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