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Tristan Kopp (The old one)

Strasbourg.
Tristan Kopp (The old one)
Petits poèmes, écrits au fil des jours, en quelques minutes ou bien sur plusieurs heures.
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Tristan Kopp (The old one)
Il y a un peu plus d’un an, j’ai écrit une saynète pour un récital de… saynètes justement. Finalement, la bourse à textes était bien pleine, et cette piécette n'y fut pas jouée. Voici ce court dialogue intitulé très sobrement : L'Abribus.
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Tristan Kopp (The old one)
Ceci est un pamphlet. Ne vous étonnez donc pas d'y trouver des éléments peut-être abrupts. Réfléchissez surtout sur son propos. Le préambule sera clair sur l'emploi du lecteur. J'attends vos retours. Bonne lecture !
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Tristan Kopp (The old one)
Petite nouvelle à l'humour grinçant. Si vous aimez, réagissez. Si vous n'aimez pas... faites de même !
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Défi
Tristan Kopp (The old one)
ATTENTION ! Je procède à une refonte totale de ce projet de roman. Ces textes ne sont donc plus canons.

Voici un petit texte tiré des archives du commissariat d'un petit village sans souci. Il nous a semblé bon de transmettre au public les divers témoignages portant sur les événements de cette soirée d'avril. Bonne lecture.
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Tristan Kopp (The old one)



Dans mes litres de chair et de fluides pâteux
Je retiens une mer aux remous fabuleux ;
De formidables monts qui gonflent en tremblant,
Debout, les bras au ciel sur leur tête croupie ;
Et l'horrible fracas qu'ils font en retombant
Affole les pécheurs sur les bateaux de drague.
Ces titanesques flots, en contemplant leurs plis
On croirait voir la mer entière en une vague.
 
On ne peut y trouver de jetée, plage ou port
Ni d’îlot fabuleux aux criques nimbées d’or,
Et pourtant c'est sans fin que sur ce monde d'eau
De longs vents démentiels rugissent leur ivresse.
Le ciel sert de linceul, l'horizon, lui, est clôt ;
Je n'y ai jamais vu de rivage y germer.
Les navires perdus dans le soleil qui baisse
S'y cognent en paquets de gréements englués.
 
Je marche en clopinant ; le rythme de mes pas
Fait changer la marée du flot qui est en moi.
Cependant que je croise un ami au hasard
Et qu'il s'enquit, civil, de mes humeurs présentes,
Je songe à l'ouragan qui remue dans le noir.
Je songe à l'ouragan. Un ouragan, que dis-je ?
Au ballet prodigieux de tornades dansantes
Dont le roulis câlin me donne le vertige !

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Défi
Tristan Kopp (The old one)
Salutations lecteur. Voici, sous un titre ronflant, la fan-fiction que j'ai écrite dans le cadre d'un concours organisé par la Néocast 2[016] (une convention de vidéastes se déroulant à Strasbourg), ayant pour thème "La NéoCast et ses vidéastes dans l'espace". De légers emprunts à la pop-culture sont à remarquer, et un mystérieux personnage a redouter...

Bonne lecture ! J'attends vos retours pour l'améliorer et préparer la suite.


La chaîne du Fossoyeur de Films, un nécrophile sympathique : https://www.youtube.com/user/deadwattsofficiel
La chaîne de French Food Porn, une cuisine onctueuse (et autres délices) : https://www.youtube.com/user/StudioUha/featured
La chaîne d'Axolot, un curieux captivant : https://www.youtube.com/user/Axolotblog
La chaîne de La Brigade du Livre, une police... spéciale : https://www.youtube.com/channel/UCO-YDXoZJNVJFmF1UJ17rEw
La chaîne de Raptus, un brigand de l'absurde : https://www.youtube.com/channel/UCokoPMlNNphvYvXIm8fZgkg

Le site de la Néocast : http://www.neocast.fr/
Et la chaîne où sont postées les captations des conférences (vous pourriez même m'y voir brièvement sur scène aux côtés d'Antoine Daniel...) : https://www.youtube.com/channel/UCg7xnXR_lGNxM_uEQFBF5gw
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Tristan Kopp (The old one)
C'est un texte que je voulais écrire depuis longtemps. Des années même. J'avais l'idée, nichée là, dans un coin de ma tête. Et l'occasion s'est présentée. Pour cette nouvelle, j'ai utilisé les personnages de mon vivier littéraire "Les Décadeurs". Ils sont présents dans nombre de mes écrits, mais c'est leur première apparition sur Scribay. Bonne lecture à vous ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Cela m'aidera à améliorer ce texte qui n'en est qu'a sa première version !
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Défi
Tristan Kopp (The old one)
Une réécriture assez libre d'un célèbre poème d'un grand écrivain. Bonne lecture.
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Défi
Tristan Kopp (The old one)
ATTENTION ! Je procède à une refonte totale de ce projet de roman. Ces textes ne sont donc plus canons.

Voici un nouveau texte mettant en scène Pog le clown. Ce personnage évolue à travers une série de nouvelles indépendantes et une suite de textes que l'on peut considérer comme les chapitres d'une trame encore en construction. Celui-ci opère, avec "Ponts", la transition entre deux phases du récit. Qu'en pensez-vous ? Bonne lecture !
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Tristan Kopp (The old one)
Voici la première (cela changera-t-il par la suite ?) scène de la pièce de théâtre au titre qui estampille un certain nombre de mes productions et projets actuels : Les Décadeurs. Vos avis sont impatiemment attendus !
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Tristan Kopp (The old one)

        Moss, ç'a toujours été mon patron. C'est lui qui m'a recueilli, j'avais douze piges alors. C'est lui qui m'a appris mon métier. Je devais faire comme lui, suivre les lignes pour plier les draps et les couvertures, récurer les toilettes avec l'éponge bleue et la douche avec la verte. Moss, c'est pas un bon gars, mais pas un sale type non plus. Je le vois comme un homme qui a trouvé sa place dans l'univers. Il n'a jamais de doute sur ce qu'il doit, ne doit pas, peut ou ne peut pas faire. Pas comme moi qui ne sais jamais comment saluer les clients, si je dois leur proposer de monter leurs valises ou m’incliner devant les dames (et à partir de quel standing ? ) .
        Cet motel, c'est pas un palace, mais pas un boui-boui. C'est propre, chauffé, et il y a de l'omelette au bacon pour le petit-déjeuner. Le client perdu sur la route désertique n'en demande pas plus. Ça m'a toujours étonné que Moss ait choisi de s'installer dans un coin aussi reculé. Il m'a dit une fois que c'est justement parce qu'il loin de tout que son motel est le vrai paradis. Pour trouver une autre baraque, il faut rouler au moins pendant cinq heures dans un paysage craquelé et poussiéreux. « Pulvérulent, a dit un jour un monsieur très chic arrivé dans une Chrysler couverte d'une pellicule ocre, ce pays est pulvérulent ». Moi je dis poussiéreux.
        Une fois par semaine, y a Jeffrey qui vient nous ravitailler. On a l'eau courante, mais Moss insiste toujours pour avoir une réserve d'eau douce. « Au cas où » qu'il dit. Au cas où quoi ? On a en cave assez pour nous nourrir jusqu'à avoir des cheveux blancs. Enfin, c'est l'idée que j'm'en fais. Une grande pièce rectangulaire, creusée à même la terre friable, avec un plancher et des poutres comme dans une mine pour que tout s'affaisse pas. Ah, et une porte blindée. Une jolie trappe en métal sous l'escalier, qui pèse près d'un quintal. Rentrer sans la clé est impossible, à moins d'arracher d'abord la maison de ses fondations. Je me demande pourquoi Moss l'a tellement sécurisée. Comme s'il y avait assez de gens dans le coin pour qu'on craigne les voleurs.
        Malgré notre isolement, on a la télé, la radio, et les gens qui passent nous racontent des nouvelles du monde. Moss ne s'y intéresse pas tellement. Moi je reste souvent au bar du salon juste pour entendre les conversations. On a quand même une bonne fréquentation. On est sur la route qui va de Loundown à Villa Melosa. Pas étonnant qu'il y ait du passage. C'est un désert, d'accord, mais un désert qui sépare deux des plus grandes villes de jeu du pays. La moitié de nos clients débarquent en costume de joueur, les poches pleines et l’œil sûr. Des fois y en a qui veulent entraîner d'autres voyageurs dans une petite partie de cartes, « pour passer le temps ». Mais Moss a l’œil. Il veut pas qu'on joue chez lui. Pas question de laisser son gagne-pain se faire plumer ou d'essuyer une bagarre. Il sait se faire entendre Moss, surtout quand son fusil descend du mur. Le plus drôle, ça reste de voir repasser les mêmes clients quelques semaines après, les joues creusées et la mine basse, avec juste assez de flouze pour se payer la chambre au bout du couloir que Moss garde pour les traînes-misère.




        Ma vie ici à toujours été bien droite, bien rangée. Jamais une embrouille. Je touche même pas aux filles quand y en a une mignonne qui passe la nuit ici. Moss me surveille. Mais il n'a pas besoin de trop s'en faire. Je sais me tenir. Alors, ce jour-là, je l'ai écouté. Moss est rentré ; j'étais dans le hall à dépoussiérer le lustre. Il m'a dit d'aller à la cave lui chercher un pack d'eau minérale pour le distributeur de l'étage. J'y suis allé, mais au moment de remonter j'ai trouvé la trappe fermée. Verrouillée même. J'ai appelé. « Moss, la trappe est fermée, viens m'ouvrir. »

        Sa voix m'est parvenue étouffée par le battant au-dessus de ma tête. J'ai eu l'impression qu'il s'était couché dessus. Presque sans timbre, il avait la respiration hachée et haletait ses phrases. « La ferme. Si tu sors tu meurs, alors reste en bas.
— Tu plaisantes ?
— Abruti ! Écoute, t'étais qu'un petit clochard galeux que j't'ai ramassé sur le bord d'la route, mais aujourd'hui t'es un homme et surtout t'es mon fils.
— J'entends des bruits blizzards. Y a beaucoup de monde dehors ? Laisse-moi sortir, faut bien que je t'aide avec les clients.
— Y'aura plus jamais d'clients, tu comprends ? Plus jamais. Alors reste là-d'dans, fais pas d'bruit. Si tu n'as plus de flotte, bois ta pisse, si t'as plus de bouffe, mange d'la poussière, mais bouge pas d'là.
— Moss, ouvre-moi ! je commençais à m'inquiéter sérieusement.
— Pas possib'. J'ai avalé la clé.
— T'es complètement dingue Moss, qu'est-ce qui t’arrive ?
— Tu sais, c'est pas normal qu'un fils meurt avant son père. J'vais me battre, comme un chien. Quand j'aurai plus d'munitions, y m'restera mon couteau, et quand je l'aurai laissé dans les chairs pourries d'un d'ces enfoirés, y m'restera mes poings. Même s'ils m'bouffent les bras et les jambes, tant qu'j'aurai mes dents, j'mordrai. J'vais transformer ces fumiers en bouillie de viande crevée. Alors meurt pas avant moi, t'en as pas l'droit.
— Moss ? C'est quoi ce bordel ? On dirait l'adieu d'un gars qui part pour la guerre.
—…
— Moss ? t'es encore là ?! »


        Plus rien. J'ai entendu des coups d'feu, et puis des coups, des coups qui résonnaient jusque dans ma cave. C'était comme s'il y avait un troupeau d'élans qui dévastait la baraque. Comme ceux qui ont ravagé ma première maison et piétiné mes parents. Puis le plafond s'est effondré. J'avais raison, il fallait raser la maison pour pouvoir descendre ici sans clé. Les zombies sont plutôt doués dans ce genre de boulot.



        À présent, je suis avec Moss. Comme avant. Rien n'a vraiment changé. C'est toujours mon patron, il m'apprend le métier. Comment mordre la jugulaire, retirer les nerfs qui rendent la viande filandreuse. Comment faire sortir la cervelle sans trop endommager le crane. Et comme toujours, il est parfaitement à sa place, il sort pas de son rôle. Le zombie lambda. Je porte un œil bleu à ma bouche. Sa propriétaire est en train de hurler sur le sol pendant que Moss lui ronge la cuisse. Je m'intéresse bien plus aux femmes maintenant. L’œil plie et s'écrase sous mes dents. J'ai de la chance, elles sont encore bonnes. Mais d'après Moss, ça durera pas. Il faudra que j'apprenne à mâcher gencives nues. L'humeur aqueuse dégouline dans ma gorge percée de morsures. Je me penche vers la fille qui vocifère et lui attrape la tête J'ai perdu quelques tendons durant ma mort, mes mouvements sont un peu maladroits. Pourtant j'arrive à me pencher pour lui offrir un baiser passionné, où au lieu de simplement les lécher, je ronge et dévore ses lèvres, arrache sa langue. Je crois que je m'y prends de mieux en mieux avec les filles. Je suis heureux. Je ne m'inquiéterai jamais de l'avenir. Moss sera toujours là pour me dire comment faire.

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