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Ghrian

Dans mes rêves, dans mes univers....
Ghrian
Nouvelle écrite pour un concours dont le thème était libre.

J'espère qu'elle vous plaira.
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Défi
Ghrian


J'ai eu peur toute ma vie, peur de manquer de temps, de partir avec des regrets. J'ai toujours eu peur de ce que je ne pouvais pas contrôler. Peur que les gens apprennent la vérité sur moi, qu'ils me rejettent pour ma différence, qu’ils me châtient de mes mensonges, et qu'au final je finisse seul...
J'ai tant de regrets, d'opportunités non saisies, de choix malheureux... J'ai peur de terminer mon voyage avec ce fardeau. Je manque de temps, la vie est trop courte, mon reflet dans le miroir laisse déjà apparaitre mes premiers cheveux gris...
Pourtant un jour dure une éternité, le temps est abondant mais précieux, et moi comme tous les autres je le gaspille. Je n'ose pas regarder en arrière de peur que mes démons me poursuivent sur le chemin de la vie, bizarrement je ne veux pas avancer plus vite pour autant...
On dit que l'important n'est pas la destination mais le voyage... Le mien a été semé d'embûches, il n'a pas été une jolie route pavée dans les prairies, mais plutôt un sinueux sentier rocailleux dans les montagnes.
Me quittera-t-elle un jour ? Cette peur que me fait craindre la fin de mon périple...
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Ghrian
Ceci est une nouvelle écrite sur le thème du rêve.

J'espère qu'elle vous plaira.
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Ghrian


Je t'ai fait cette promesse voilà 60 ans, et aujourd'hui, alors que minuit s'apprête à résonner sur le carillon de ma vie, je pense encore à toi.
J'ai tout fait pour respecter du mieux que je le pouvais la parole que je t'avais donnée. J'ai vécu une longue vie aux côtés de Mary et Nathan. Rassure toi ils n'ont manqué de rien, mais cela tu le sais sans doute déjà.
Avec les années je suis tombé amoureux de Mary, nous nous sommes même mariés figure toi ! Je pense qu'elle m'a aimé, mais tu es malgré tout resté l'amour de sa vie. Chaque année nous amenons des fleurs sur ta tombe pour ton anniversaire, à chaque fois elle pleure pendant des jours. Je finis toujours par pleurer avec elle.
Nathan a toujours été curieux a ton sujet, il voulait connaître son père ne serait-ce qu'au travers de mes histoires. Lorsqu'il fut en âge de comprendre, je lui contai comment tu es mort, comment tu m'avais sauvé la vie. Je l'ai considéré comme mon propre fils, il est aujourd'hui devenu un heureux père de famille. Il te ressemble beaucoup tu sais, à tel point que j'ai parfois l'impression de discuter avec toi.
La nuit dernière j'ai encore rêvé de la guerre, ou plutôt de l'époque où toute la troisième section était encore au complet. Puis je me rappelle qu'il ne reste plus que moi, je suis le seul à être revenu de cet enfer et c'est grâce à toi.
Je me demande toujours pourquoi tu m'as protégé ce jour là, pourquoi tu as pris ces balles à ma place. Tu n'aurais pas dû mourir. Cela aurait sans doute mieux valu pour ton fils, car malgré tous mes efforts je n'ai jamais pu combler le vide que tu avais laissé.
Qu'elle est loin cette époque où nous jouions au foot dans le jardin de tes parents... Elle me manque parfois. J'imagine quelle aurait été ma vie si tu avais encore été là. Me serais je marié malgré tout ? J'aurais tant aimé t'avoir comme témoin.
J'ai toutes les raisons d'être heureux aujourd'hui, je vis entouré de gens qui m'aiment sincèrement, j'ai eu de magnifiques enfants qui m'ont comblé de bonheur en m'offrant des petits enfants. Pourtant rien ne parvient à me faire oublier cette guerre, tous ces morts... Je me surprends par moment à me questionner sur ce qu'il y a après... J'espère t'y retrouver.
J'ai vécu ma vie du mieux que j'ai pu, et j'espère qu'à tes yeux j'ai mérité ce que tu as fait pour moi.


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Défi
Ghrian

Lincoln avait toujours considéré la vie comme un jeu, et il était joueur. Ses amis ne le comprenaient pas, car chaque jour était pour lui l’occasion de parier, encore et encore, toujours plus, tout ce qu’il avait. Sur un coup de tête. Par envie. Pour ressentir le frisson d’être perpétuellement en danger.
Si on devait écrire sa biographie, on pourrait dire qu’à 25 ans cette façon de vivre lui a plutôt réussi. Il avait le syndrome du vainqueur : c’est comme ça qu’il l’appelait. Pari après pari, victoire après victoire, il avait amassé une fortune colossale, avait goûté à la plupart des plaisirs qu’offrait la vie. C’en était presque indécent.
Parachutisme, course automobile, sexe à deux, à trois, à quatre… Il avait tout essayé, en prenant à chaque fois un maximum de risques, un minimum de précautions. Il s’en sortait toujours. Aujourd’hui ce sera peut-être encore le cas.

- Tu es sûr ? C’est un cocktail plutôt fort tu sais, le prévint Ludos.
- Pas de soucis, injecte moi ça. Je prends le pari.
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Défi
Ghrian


Je vais vous raconter l'histoire d'un petit garçon dont le malheur fut de porter "Gay" pour nom de famille.
Il était d'une gentillesse à toutes épreuves, et il eut une enfance heureuse... Puis il a eut 11 ans et est entré au collège. Là, les choses ont brutalement changées pour lui.
Les autres élèves de son école commencèrent à le traiter de pédé, de sale homo... Le jeune garçon ne comprenait pas ce que cela voulait dire, il était encore naïf et ne prêta guère attention à ces remarques, il ne les considéra même pas comme étant des insultes.
Les brimades devinrent plus fréquentes, et le jeune garçon comprenait à présent le sens de toutes ces injures. Il le vécu très mal.
Dés son arrivée dans la cour il subissait ses avanies quotidiennes, elles se poursuivaient jusqu’au soir et étaient devenues un douloureux quotidien, avec lequel il dut apprendre à vivre.
Le jeune garçon avait bien essayé de se révolter, il en avait assez d’être gentil, trop gentil, et il en vint aux mains. Cette brève incartade à son rôle lui valut d’être châtié en conséquence par tous ses tortionnaires : Il revint chez lui habillé d’hématomes, et récompensé par une heure de retenue.
Sa mère s’énerva de sa conduite, c’était la première fois que son fils était sanctionné à l’école. Seulement elle ignorait les motivations du jeune garçon, elle ignorait pourquoi il s’était montré violent pour la première fois de sa vie, et il se garda bien de l’en informer. Le jeune garçon ne voulait pas parler de son enfer à ses parents, à tord ou à raison il en avait honte.
Le lendemain de sa brève révolte, les brimades reprirent de plus bel et se firent plus virulentes.
Ces années au collège furent pour lui un véritable calvaire, elles firent de lui un homophobe et un solitaire. Il trainait toujours avec trois autres garçons, certains les appelleraient « amis », mais le jeune garçon ne les considéra jamais ainsi. Pour lui c’était l’unique solution pour ne pas être seul, ils étaient un moindre mal car ils se montraient moins moqueurs et violent que les autres.
Le jeune garçon aurait put plaire aux filles, il n’était pas repoussant, mais sa condition faisait qu’il n’avait pas confiance en lui. Qui plus est la plupart riait de ses mauvais traitements, ceux qui ne s’amusaient pas à l’insulter devinrent bien rares, et les demoiselles furent bientôt celles qui encouragèrent les garçons à s’en prendre à lui.
Lors d’une journée vie de classe, la classe du jeune garçon dût se diviser en groupes de huit élèves. Evidemment le jeune garçon se retrouva tout seul, et il ne restait une place que dans un seul groupe. Ils ne l’accueillirent qu’à contre cœur, le jeune garçon se souvient encore aujourd’hui de ce qu’avait dit Charlotte l’une des filles de sa classe : « Oh non pas lui ! ».
Vous me direz que ce n’est pas grand-chose, que ces quelques mots ne peuvent pas blesser, et pourtant… Le jeune garçon se dit qu’une fois de plus on ne voulait pas de lui, encore une fois, bien qu’entouré de « camarades » de classe, il se sentait atrocement seul.
Seulement le jeune garçon était gentil, trop gentil, et ne sut dire non lorsque Charlotte lui demanda de lui prêter un stylo, ou lorsqu’une autre fille de sa classe lui demandait un service : Il nourrissait toujours l’espoir de pouvoir leurs plaire. Il ne sut dire non aux brutes de sa classe qui lui demandèrent de leurs montrer sa copie lors d’une interrogation, il écopa à cette occasion d’une nouvelle heure de retenue et d’un zéro à son contrôle.
Puis les années passèrent, les brimades disparurent, le jeune garçon se rendit compte qu’il n’était pas homophobe mais qu’il avait simplement honte de son nom de famille. Il se surprit même à dissimuler son nom quand il le pouvait, se renseigna sur la manière de le changer. A 25 ans aujourd’hui, malgré une carrière professionnelle réussie, bien qu’il se soit trouvé de véritables amis après des années de solitude, malgré qu’il eut une thérapie auprès d’un psychologue, il est toujours traumatisé par cette époque de sa vie. Sa vie amoureuse se résume à quelques histoires rien de plus, car au fond de lui il n’a jamais réussi à avoir confiance en sa personne, jamais il ne s’est dit qu’il pouvait plaire. En son âme et conscience il sait que ces années infernales au collège en son la seule et unique cause.
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Défi
Ghrian


- Oh bonjour !
- Quoi ?
- Vous voulez que je vous raconte l'histoire de Darren Merias ?
- Ma foi pourquoi pas. Allez asseyez vous et écoutez l'histoire du vieux Fergus :
"Autrefois à une époque où notre monde était encore empreint de magie, existait un royaume du nom de Nirteven. Gouverné par le roi Hector Merias le pays prospérait, et chaque jour était une fête pour ce peuple qui ne manquait de rien.
Ses belliqueux voisins quant à eux vivaient de guerres et de pillages, leurs avidités les perdaient. Nirteven ne devait la pérennité de son havre de paix qu'à la construction du mur Hadrian, dont les fortifications permettaient aux chevaliers de repousser les quelques hordes de sauvages qui, convoitant les richesses Nirvenniennes, tentaient de prendre d'assaut le royaume.
Un soir d'hiver le roi Hector rencontra Eléanore, fille du duc de Lanfroit, ils tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre. Le mariage fut célébré quelques mois plus tard et de leur union naquit un jeune garçon, qu'ils appelèrent Darren.
Le jeune Darren se distingua très tôt, par l'adresse et le talent aux arts de l'épée et de la magie dont il était pourvu. Les rumeurs se propageaient à travers Nirteven du nord au sud et d'est en ouest, ainsi avant même que vienne son douzième anniversaire, ses aptitudes firent pâlir d'envie les chevaliers de son père.
Les années passant l'enfant devint un charmant jeune homme d'une vingtaine d'années. Ses boucles blondes faisaient ressortir l'éclat de ses yeux océans, les traits finement ciselés de son visage lui octroyaient la grâce d'un véritable apollon, quant à sa musculature puissante elle trahissait la force d'un véritable chevalier, mais n'enlevait rien à son raffinement. C'était l'homme le plus courtisé du royaume, davantage pour la beauté absolue de son corps que pour son titre de prince. Seulement il ne s'intéressait pas à l'amour d'une femme, il consacrait sa vie à défendre son peuple : Ses séjours dans la garnison du mur Hadrian étaient légion.
La force du prince n'avait d'égale que son sens de l'honneur. Il menait ses batailles en première ligne, préférant périr que de se mettre à l'abri derrière ses hommes. Il était une véritable source d'inspiration pour toute l'armée Nirvenienne, à ses côtés les chevaliers se pensaient invincible.
Darren devenait de plus en plus puissant, il ôtait des vies par centaines puis par milliers... Bientôt l'appui de son armée ne lui fut plus nécessaire : Il défit les hordes de sauvages à lui seul. La peur se répandit chez ses ennemis, les assauts sur le mur Hadrian se firent rares.
Une nuit de printemps Darren dormait dans ses quartiers au palais royal : Cela faisait plusieurs mois que les sauvages n'avaient plus attaqués, il s'était donc accordé un peu de repos à la capitale. Une femme s'immisça sous ses draps de soie, elle caressa délicatement le torse du prince de ses doigts fins. Darren sursauta sorti du lit et regarda son agresseur, prêt à se défendre.
L'éclat de la lune inonda la chambre de sa pâle lueur, elle éclaira la peau immaculée de la jeune femme révélant sa nudité, et se refléta dans ses pupilles opalines : Elle était sublime. Ses longs cheveux noirs comme l’ébène étaient tressés de fils d’argent et lui retombaient sur l’épaule, ils encadraient son visage plus lumineux et plus blanc que ne l’est le lys. Cette blancheur était délicieusement contrastée d’une fraîche couleur vermeille sur ses joues, du rouge de ses lèvres gorgées de sang. Son corps voluptueux mais gracile, exhalait la promesse de se perdre dans la luxure, de trouver la folie dans le plaisir. Sa beauté était telle que le cœur de Darren rata un battement, jamais il n’avait vu si belle créature.
- Bonjour Darren, lui susurra-t-elle.
- Qui êtes-vous ?
- Moi ? Je suis ta promise, ta destinée, tu es mien et le sera à jamais.
Bien malgré lui Darren se réjouissait de l’entendre prononcer ces mots, l’idée de lui appartenir pour l’éternité ne lui déplaisait aucunement. Son cœur l’avait emporté sur sa raison, il était entièrement assujetti à la beauté de la jeune femme. Il serait prêt à mourir ne serait-ce que pour la tenir dans ces bras.
- Comment pourriez-vous être ma promise ? Nous ne nous connaissons même pas…
- Oh je te connais depuis longtemps Darren, avant même que tu ne viennes au monde. Je suis Lucilia la déesse de la destiné, je t’ai béni à la naissance car j’ai vu l’homme que tu deviendrais : Un homme capable de conquérir mon cœur.
Le prince ne songea pas un seul instant à douter des paroles de Lucilia, il était comme hypnotisé, pour une raison qui lui échappait il lui faisait confiance. Elle s’approcha de lui et l’embrassa avec passion. Darren sentit son corps tout entier devenir brûlant, tandis qu’une onde de désir traversait son corps : Il lui rendit son baiser.
Cette nuit là ils ne dormirent pas, trop occupés à s’égarer dans les plaisirs de la chair. Il l’aimait déjà de tout son cœur et de toute son âme.
Tôt le matin un soldat fit irruption dans la chambre du prince, s’inclina en une respectueuse révérence, avant de lui tendre une missive: Les clans sauvages s’étaient alliés contre Nirteven, ils avaient pris d’assaut le mur Hadrian durant la nuit et faisaient à présent route vers la capitale. C’était une nouvelle des plus terribles, il devait aller à leur rencontre.
L’armée fut prête à partir deux heures plus tard, ce fut à contre cœur que le prince se résigna à s’éloigner du palais, de Lucilia et de la douceur de ses étreintes.
Il coupa la route aux sauvages dans la plaine d’Esmir, seulement ils étaient cinq ou six fois plus nombreux qu’eux. Darren ne rebroussa pas chemin pour autant, il entonna son plus beau discours et enflamma le cœur de ses soldats. La situation était des plus délicates, aujourd’hui encore il devait triompher.
Il lança son cheval au triple galop, brandit son épée et chargea l’ennemi. Les deux armées s’entrechoquèrent avec fracas, formant une masse grouillante de corps et de métal.
Darren était fidèle à sa réputation, les sauvages tombaient les uns après les autres, de la pointe de son épée il leurs octroyait le repos éternel. Il en tua des dizaines, des centaines, des milliers, mais le flot d’ennemi ne discontinuait pas. Il utilisa sa magie de feu et un torrent de flammes englouti plusieurs milliers de sauvages, d’autres vinrent les remplacer. Il recommença encore et encore, les cadavres s’amoncelèrent sur le sol et l’âcre odeur du sang imprégna l’air.
Ce n’est qu’au coucher du soleil que le prince commençait à entrevoir la victoire, les sauvages perdait leurs fougues, bientôt ils prendraient la fuite. La nuit blanche qu’il avait passé avec Lucilia commençait à produire ses premiers effets, ses muscles étaient transit de fatigue, sa vision se troubla et il s’écroula lourdement au sol. Il essaya de se relever mais le sang versé avait rendu le sol boueux, son armure de plaques s’était embourbé.
Il n’eut pas le temps de se retourner, ne vit pas ce sauvage qui brandissait une lance dans son dos. Le coup fut précis, vif, il transperça l’armure du prince alors que celui-ci se débattait avec la boue, et l’atteignit en plein cœur.
Il ne souffrit pas mais se lamenta de sa bêtise : Jamais plus il ne pourrait tenir Lucilia dans ses bras, jamais plus il ne pourrait l’embrasser. Au seuil de la mort il regretta d’avoir combattu pour Nirteven… Il aurait mille fois préféré s’enfuir avec sa bien aimée.
Son dernier souffle lui échappa, son corps resta là inanimé parmi ceux de ses soldats qui étaient mort pour lui, parmi ceux des sauvages dont il avait ôté la vie."
Fergus sourit, une fois de plus ils s'étaient endormis avant d'entendre la fin.
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Ghrian

" Il n'avait plus assez de musique dans sa vie pour faire danser son coeur..."
Ghrian

" Au péril de leur vie ils ont cru en un amour... Une vérité... à laquelle personne ne croyait.
Point besoin de sens pour s'aimer. Nul besoin de raison pour faire exister des sentiments capable de bouleverser les âmes. "
Ghrian

" Il aurait voulut avoir des ailes capables de voler haut dans le ciel, d'atteindre les étoiles pour toucher le soleil. Il aurait voulut pouvoir plonger dans l'océan, vivre parmi les coraux et les poissons colorés. Il aurait aimé pouvoir se tenir loin de la haine des Hommes, mais il n'était qu'un mortel de plus pour ce peuple appelé "humanité. "
Ghrian - Rédaction "l'homme qui voulait devenir dieu"

" Il aurait aimé la croire... Croire que la terre n'est pas ronde, que la nuit ne succède pas au jour, mais il était bien trop raisonnable pour ignorer le mensonge. "
Ghrian

"  Le monde du rêve était pour lui une échappatoire, un univers fuyant la logique implacable du monde… Le temps d’un songe il pouvait imaginer l’impossible et réaliser l’impensable, se découvrir une âme d’aventurier, de voleur ou de roi. Il pouvait être qui il voulait, dieu ou mortel, homme ou femme, héros ou brigand, fort… Ou non… Son esprit animé par la fiction, aucune loi de la physique ne pouvait interférer, la seule limite qui subsistait était l’étendue de son imagination. Dans cet univers qui lui appartenait, ses plus profonds désirs, ses plus secrètes envies et même ses plus noires pensées, pouvaient s’exprimer pleinement et sans crainte. Elles pouvaient atteindre leur paroxysme, sans subir le jugement de quelques personnes étroites d’esprit, et surtout il pouvait oublier… Oublier à quel point le sens et le contrôle de sa vie lui échappaient. "
Ghrian - Bràthar Solas
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Défi
Ghrian


Je ne suis qu'un assemblage désordonné, comme si la vie m'avait construite à partir des restes de plusieurs puzzles.
Scientifique de formation, j'ai pourtant lu pléthore de livres et m'éclate davantage à assembler les mots que les chiffres.
Rêveur par nature, je nourris l’ambition de publier un roman, d’apprendre à jouer du piano, de faire le tour du monde, de partir à l’aventure dans l’espace en quête de l’inconnu, d’inventer la machine à voyager dans le temps.
Je conserve précieusement mon âme d’enfant, préférant de loin une soirée jeux de société ou gaming entre amis, plutôt que de me déhancher maladroitement en boite de nuit.
Je suis un otaku dont la plus grande fierté est sa collection, un explorateur de nouvelles sensations, un romantique qui a encore foi.
Je suis moi et l’échangerais pour rien au monde, je plais à certains, déplais à d’autres. Je suis moi et le resterai.
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Ghrian

Assemblage de mots, multitude de sens
Arrache le manteau, mutile ton innocence
Lis tant que tu le peux, oublies l’échéance
Ligature ton voeu, outrepasse la providence


La maladie a frappé, le résultat est inéluctable
La perte de l’acuité, le sourire faussement affable
Souvenirs sauvegardés, agraffe les clichés
Soubresaut désespéré, à ta vue l’encre disparaît
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Défi
Ghrian

Je suis un homme du vingt et unième siècle, et je dois m’excuser d’être né XY.
À longueur de journée on me rabâche d’être poli et courtois, parce que je suis un homme je dois prendre sur moi. Être galant, passer à la caisse, à défaut d’être prince il faut les traiter comme des princesses. Les hommes sont tous les mêmes, ils ont moins de problèmes, jouissent d’une vie d’insouciance.
Je ne la rappelle pas. Je suis un goujat.
Après une soirée à mes frais, un baiser chaste échangé, elle ne me donne pas de nouvelles. Je ne peux lui en vouloir, être femme l’y autorise.
Virilité oblige, m’émouvoir devant un film m’est refusé, je suis un homme donc je n’ai pas le droit de trembler.
Seuls les hommes sont des violeurs. Seuls les hommes ne doivent voir leurs enfants qu’un week-end sur deux. Seuls les hommes ont tort dans une dispute. Seuls les hommes regardent d’autres femmes que la leur. Seuls les hommes sont des pervers, ils ne pensent qu’au sexe.
Je suis un homme du vingt et unième siècle, et je le dis : les femmes sont hypocrites.
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Ghrian


Il souhaitait renaître, déployer ses ailes
Elégie de son envie de rejoindre le ciel
Eluder les impossibles, se tenir loin des Hommes
Omettre sa condition mortelle, pour un espoir insensé
Ecrire un mot de plus, par l’usage d’une plume habile
Il rêvait d’atteindre les étoiles, pour échapper aux abîmes



PS : C'est ma première poésie, j'espère que vos conseils me permettront de m'améliorer dans l'art d'agencer les mots en rimes :)
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