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Mina singh

Mina singh
Emma et Louis ont deux points communs : un cancer qui met leur vie en péril et leurs amours malchanceuses.
Malgré le contexte peu favorable de leur rencontre, ils s'associent pour défier leur ennemi aux échecs...

EN COURS D'ECRITURE
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Mina singh
La préoccupation du respect de l'intimité est ancienne puisqu'elle est énoncée dans le serment d'Hippocrate : "Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs". C'est bien parce que le médecin pénètre dans l'intimité du patient, que le principe du secret est tout d'abord affirmé.

A ce principe, s'ajoutent aujourd'hui d'autres droits inscrits dans la charte de la personne hospitalisée : respect de l'intimité durant les soins, respect des croyances et des convictions, de la vie privée, de l'anonymat,...
Lorsqu'un malade atteint d'une pathologie cancéreuse franchit les porte de l'institution hospitalière, il aspire d'abord à la guérison. Il souhaite rencontrer les praticiens les plus compétents et bénéficier des meilleures techniques diagnostiques et thérapeutiques.

S'ils répondent à l'exigence de guérison, les progrès scientifiques n'ont cependant pas effacé l'épreuve des traitements oncologiques. Les témoignages des patients traités par Curiethérapie nous en font prendre conscience.

Touchés dans leur corps, menacé dans leur existence, c'est aussi toute l'intimité qui est révélée au cours de la rencontre médicale et soignante.
Les soignants doivent répondre à cet appel et par une attitude à chaque fois inédite, tenter d'inverser le sentiment de vulnérabilité issu de ces circonstances.
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Mina singh
21 avril 2018, Laurent Ruquier s’attaque à un sujet lourd et puissant : la mort et la dignité.

Le rapport entre les deux ? Une loi autorisant enfin l’euthanasie.

Comment expliquer le retard de la France par rapport aux autres pays ? s’indigne l’animateur.

Pour abonder dans le sens de sa question, Laurent Ruquier présente l’incontournable et unique homme de la situation, Président de l’ADMD, Jean-Luc Romero le médiatique, devenu maître incontesté dans l’art de maîtriser tout à la fois la mort et la dignité. Pourquoi ? Parce qu’il les a toutes deux prises en otage dans son "Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité ».

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Mina singh
Articles rédigés dans le cadre de projets institutionnels.
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Mina singh
Comment résumer un livre ouvert ?
Ce livre est plutôt une invitation :
"Rien de mieux que des pages blanches, pour en éloigner le syndrome. Que pouvait-il y avoir de plus logique que ce cahier pour assurer le lien de nos idées ? On connaît les liens du sang... Nous connaissons aujourd'hui les liens de l'encre..."

Tes mots sont lancés sur la scène. Ils sont là pour partir en éclats de rire...

Moi, je n'ai pas voulu les laisser partir, alors j'ai plongé à l'envers de tes mots....
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Mina singh

CATIMINI
Assise près de la fenêtre, le regard d’Anna s’évanouissait dans le paysage du parc qui entourait le domaine de l’Oliveraie. Depuis combien de temps était-elle ici, combien de temps y resterait-elle encore ? Une voix douce la hissa de sa rêverie.
Tout le monde vous attend. C’est votre anniversaire… Nous avons organisé une petite fête en votre honneur. Anna se leva sans grand enthousiasme. Elle imaginait déjà un gâteau surplombé d’une grosse bougie en forme de 88 avec une seule flamme à éteindre. Même sur les gâteaux, on retourne en enfance, pensa-t-elle.
Les jours suivants s’écoulèrent paisiblement selon un rythme bien établi. Mais le regard d’Anna s’absentait pendant de longues heures, vagabondant dans ses souvenirs. Elle gardait toujours près d’elle un agenda bleu turquoise intitulé « Au temps du grand siècle ». Les souvenirs de toute une vie y étaient scrupuleusement consignés. A la date du vingt-six février deux mille neuf, était écrit « finir la nouvelle », soleil radieux, corso carnavalesque ***, était collé un ticket de cinéma « Le monde d’Apu » par S. Ray ***, resto « Le voyageur Nissart ».
Charles interrompit ses rêveries. Annabella ! C’est l’heure de la balade, nous allons remettre en forme cette cheville et vous préparer pour le marathon.
– Pas sans mon agenda.
- Celui du Grand siècle de Louis XIV ?
- Où est-il ce Louis ?
- Ce Louis dort.
- Oui mais on va le réveiller.
- Je ne crois pas !
- Parole de Charles.
- Charles attend ?
- Charles n’attend plus… Halley viens !
- J’aimerais bien être une comète…
Lorsque Anna commençait une phrase incompréhensible, Charles apportait une réponse tout aussi incohérente. L’histoire n’avait ni sens, ni fin. Pendant ce temps, Anna effectuait scrupuleusement ses exercices de rééducation. Malgré son langage familier, Anna appréciait Charles. Il était le seul à entrer dans son jeu. Les pensionnaires de l’Oliveraie du genre guindés cherchaient désespérément à noyer leur vieillesse dans l’artifice, au prix d’une vie sans imprévu.
Le téléphone retentit lorsque Clara, affairée, préparait le planning de la semaine : courses, déjeuners, rendez-vous, arrivée de John à l’aéroport.
- Vous êtes bien Madame Berezovsky ?
- Oui, je vous écoute.
- Je me permets de vous appeler au sujet de votre tante, Anna. Nous sommes inquiets à son sujet. Elle est de plus en plus triste et silencieuse. Très souvent, son discours est incompréhensible et depuis deux jours, elle refuse les soins. Nous pensons demander l’expertise d’un psychiatre. Aujourd’hui, nous avons dû renoncer à son programme de rééducation, puis elle s’est mise à crier « Catimini ! Catimini !».
A l’énoncé de ces paroles, Clara sentit son cœur heurter sa poitrine. Ces mots résonnaient comme un sentiment coupable. Depuis combien de temps n’avait-elle pas pris de nouvelles d’Anna, si longtemps déjà ?
- J’arrive répondit Clara, dès demain. Annulez le psy, je vous prie !
- Où comptes-tu partir si précipitamment ? demanda Boris.
- Je pars voir Anna à la maison de repos à Nice, elle a besoin de moi.
- Est-ce si urgent ?
- Parce qu’elle a crié « Catimini », ils la prennent pour une folle !
Boris ne comprenait pas l’urgence de la situation.
- La catimini, c’est moi qui l’aie inventée quand j’avais six ans.
- Mais demain, nous avions des invités, et John arrive samedi…
- Pour les invités, annule ! Quant à John, il atterrira de toute façon même si je ne suis pas là !
- Mais tu l’attends depuis des mois, et ta vieille tante tu ne la vois plus depuis des lustres… Et que diras-tu à ton patron ?
- J’inventerai un mensonge.
- Toi, mentir à ton patron ?
Mais Clara avait déjà tourné les talons, rassemblé quelques affaires éparses dans son sac de voyage et remplacé Clara sur le planning de la semaine par Boris.
A bout d’argument et désappointé, Boris regarda Clara quitter la maison.
Arrivée à l’Oliveraie à l'heure où les lueurs de l’aube envahissaient le parc encore désert, elle était soudain impatiente et inquiète à la fois à l’idée de revoir Anna. Impression d'école buissonnière et comme un sentiment enfantin qui surgissait, elle se sentait exagérément joyeuse.
Sans bruit, elle longea les couloirs puis se faufila dans la chambre d’Anna. En s’approchant du visage d’Anna encore endormie, elle lui murmura à l’oreille « je viens pour la catimini ».
A l’écoute de ces mots, le regard d’Anna d’un bleu profond retrouvait soudain un avenir. Oubliant sa cheville blessée, elle déambulait joyeusement et nerveusement dans sa chambre, à l’idée de cette journée si particulière. Deux silhouettes bras dessus-dessous se faufilaient subrepticement dans le dédale des couloirs.
- La voiture est garée tout près d’ici. Où veux-tu aller ? questionna Clara.
- A l’inconnu.
- Curieuse destination !
- L’inconnu, c’est plutôt un chemin.
- Droite ou gauche ? A toi l’honneur.
- A droite toute !
Au cours du voyage, Anna et Clara avaient repris leur conversation là où elles l’avaient laissée des années plus tôt, presque comme si elles s’étaient quittées la veille. Clara avait une vie bien remplie, parfaitement rythmée par ses occupations familiales, un travail prenant, des rencontres amicales…, le moindre vide dans son agenda était vite comblé par une activité. Anna, elle, se perdait dans le dédale du temps. Redoutant d’être capturée par la solitude, elle se réfugiait dans un passé heureux.
- Tu t’es donc souvenu de la catimini ? interrogea Anna.
- Je me souviens qu’on faussait compagnie à toute la famille et que tu me lisais des histoires. Je me souviens que cela me faisait frissonner de joie.
Soudain, Clara ralentit et coupa le moteur. Le paysage qui s’offrait à elle méritait qu’on s’y attarde. Un panneau annonçait La Roque d’Anthéron.
- Très bon choix répliqua Anna.
- Connais-tu cet endroit ?
L’endroit était baigné par la lumière ocre de Provence qui ondulait entre verdure et vieilles pierres. Tout ici respirait harmonie et majesté. Clara qui n’aimait guère la campagne, éprouvait une sorte de ravissement indiscible.
- Je t’emmène au Parc du Château Florans. Clara se demandait si elle était arrivée ici par hasard ou par préméditation.
- On joue un récital de piano ce soir.
- César Franck fugue et variation - Transcendental Etude n° 10 - interprète : Abdel Rahman El Bacha.
- Programme tentant ! Qu’en dis-tu ?
- Je dis qu’il nous reste tout juste le temps de trouver deux robes de soirée.
A la nuit tombée, les immenses séquoias du Parc Florans déployaient leur feuillage majestueux et conféraient au lieu une improbable réalité. Abdel Rahman El Bacha, tout de blanc vêtu avait salué le public avant de s’installer au piano.
Les notes virevoltaient avec une maîtrise parfaite. Clara ne connaissait pas la mélodie. Puis peu à peu, la musique semblait avoir envouté l’artiste. Son corps n'obéissait plus qu’à cette transe musicale étrange. Les cigales avaient mis leur chant en sourdine et le public dans un silence imposant, retenait son souffle de peur de rompre le charme. Des larmes perlaient dans les yeux de Clara
- C’est la première fois qu’une musique me donne la chair de poule en plein mois de juillet dit-elle d’une voix étranglée.
Elle serrait la main d’Anna et lui murmura « jamais plus je n’oublierai la catimini ».
C’est un instant pour voir clair en soi.
C’est bien cela que tu m’a appris quand j’avais six ans ?
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Mina singh
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Illustration : Murmuration - Daniel Biber
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Variation sur la chanson La boxeuse amoureuse de Arthur H :
https://www.youtube.com/watch?v=DOpppaeA7bw

Ce poème est inspiré d'une rencontre avec des psychologues algériennes au cours d'un voyage professionnel en décembre 2018.
"Le cercle des boxeuses" évoque cette rencontre.
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Mina singh
La femme en tension
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Mina singh
Défi du genre et de la Plume - Miam ! - Thème Libre

A Ophélia pour ton positionnement et ton humanité, le cheminement qui t'a mené à rejoindre Bioforce malgré ton jeune âge.
Au fil de l'écriture, Maxime a pris corps dans ton histoire et Ophélia prit forme dans l'esprit de Maxime.

Illustration :
L’œuvre à la loupe : Le fils de l’homme de Magritte
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Mina singh
Marathon poétique 3/52
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