Emma, Niçoise énigmatique de 29 ans, est chargée d'approcher Lucas, un important homme d'affaires.

Clara met au point un plan de vengeance. Y parviendra-t-elle ? Pourra-t-elle faire taire cette haine qui la ronge ?

En réponse au défi "Haïku érotique".

Enlevez-moi ce que j'affectionne tout particulièrement : le cinéma, la musique, les promenades, écrire des poèmes, jouer, faire des puzzles, cuisiner, manger des samoussas et bien d'autres activités qui me font du bien ; je pourrais m'en passer. Prenez mes meubles aussi, si vous le souhaitez.
Mais pas mes livres !
Ne me privez pas de la lecture, car c'est elle qui met du baume à mon âme et sans elle, je ne suis rien. Elle m'est vitale, tout comme l'air que je respire. La lecture, c'est la porte ouverte à l'aventure, la connaissance, l'imagination, le rêve, l'espoir...
Déjà, toute petite et solitaire en pension, elle était mon unique compagne ; j'écrivais alors mon prénom et mon nom sur le premier feuillet de mon livre, je me sentais si riche. Ah ! Cette sensation de ravissement et de pur bonheur quand j'en tournais les pages, humant l'odeur si caractéristique, anticipant le plaisir que j'aurais à le lire, regrettant d'avance qu'il y eût une fin !
Grâce à elle, j'ai appris, je me suis forgée, j'ai été éblouie, j'ai voyagé, j'ai usurpé l'identité de mon héros ou de mon héroïne, j'ai vécu, j'ai été transportée dans des mondes imaginaires et merveilleux qui m'ont donné envie de lire, encore et encore !
Il en est de même aujourd'hui : j'ai besoin de m'évader par la lecture, de m'échapper de la réalité quand tout va mal... mais aussi quand tout va bien !  Je ne peux faire le trajet d'une heure en car jusqu'à mon bureau sans un ouvrage dans mon sac. Je ne sais pas partir en vacances sans lecture.  Je suis perdue sans et surtout, je ressens un sentiment de manque absolu.
D'abord réfractaire, je me suis aussi adaptée à l'e-book, car au-delà des différences certaines entre ce dernier et un vrai livre (que l'on sent, que l'on touche, que l'on possède), la lecture est finalement la même.
Lire fait partie intégrante de ma vie.

En réponse au défi "Portrait Chinois".

Enfin en partance,
L’avion déploie ses ailes,

Vivent les vacances !

Je m’appelle Jeannette, j’ai 95 ans, mais je vous rassure de suite, j’ai toute ma tête.
Même si j’ai toute ma conscience, je n’ai malheureusement plus mes capacités physiques depuis plus de six ans. Je ne peux plus marcher et je n’entends guère plus.
Je vis dans la maison familiale, une vieille maison de campagne avec deux étages aux escaliers escarpés. Mon corps, perclus de douleurs, a perdu ses mécanismes moteurs. Je suis condamnée à rester assise dans mon fauteuil ou allongée dans mon lit. Je suis une personne âgée handicapée contrairement aux personnes handicapées vieillissantes, mais ça revient au même, tout compte fait. Je ne peux plus sortir, c’est un dur dilemme pour moi qui suis curieuse de nature. J’aurais tant aimé fouler encore une fois le sol pavé du centre-ville et bavarder avec les uns et les autres…
Heureusement, j’ai une amie fidèle qui vient jusqu’à moi. Ma fille surtout, et mon fils, sont là pour m’assister. Comme j’ai horreur de ce mot « assister » ! Moi qui ai toujours été indépendante, élevant seule mes trois enfants après le départ de leur père. Moi qui ai franchi des frontières afin de visiter de nombreux pays : Brésil pour aller voir mon fils bien-aimé décédé il y a plus de vingt ans, Etats-Unis pour rejoindre ma petite-fille, Pays-Bas avec une idylle de l’époque et j’en passe… C’est un sacré coup qui sape mon physique, mais également mon moral.
                                                                                   .../...

En réponse au défi "la peur".

En réponse au défi : "Esprit torturé".

En réponse au défi de Lala : "Une scène de théâtre et dix mots".

Scarlett,
Ta lettre me remplit de joie, mais aussi de souffrance.
Combien de fois ai-je ardemment souhaité recevoir ces mots de toi ? Même dans mes rêves les plus fous, je ne pouvais imaginer obtenir de toi une telle déclaration.
Je t'ai d'abord désirée, puis aimée à la folie. J'ai cessé de fréquenter d'autres femmes parce qu'il n'y avait plus que toi qui comptait. Toi, si fougueuse, si jeune, si belle, si attirante, si sûre de toi...
Tu n'avais pas réalisé à quel point nous étions faits l'un pour l'autre - trop préoccupée à conquérir l'amour d'un autre - que j'étais le seul homme qui pouvais te comprendre, anticiper et assouvir tous tes désirs, même tes caprices les plus fous. Pour toi, j'aurais marché sur la lune ! Pour toi, j'aurais défié tous les ennemis et fait tomber tous les obstacles pour le seul bonheur d'être avec toi et dans le seul but d'être enfin aimé de toi.
Hélas, le temps est traître et aujourd'hui, je suis rempli de désillusions, amer, blessé et meurtri. Meurtri par toi, mais surtout par la disparition de notre fille adorée qui était la prunelle de mes yeux, qui était toi en miniature et que je chérissais tant.
Pour l'heure, j'ai besoin d'être seul face à ces affres et ces tourments. J'ai besoin de noyer mon désespoir dans l'oubli que procure l'ivresse. Peut-être ne me relèverais-je pas ? Je suis si las de tout.
Pourtant, vois-tu, je t'aime encore ma chère Scarlett, mon amour...


Rhett,

Réponse au défi : "Citations"