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Créoline

Mais qui est Créoline ?

Que dire, que dire… ?

C'est drôle, vous savez...

Autant j'ai une facilité déconcertante à rédiger un texte de fiction, même en y mettant beaucoup de moi, autant me raconter moi-même me paraît insurmontable. En plus…

1) Si j’écris un truc trop long, vous aurez la flemme de lire. Vous allez donc prendre vos jambes à votre cou et nous n’aurons même pas eu le temps de faire connaissance.

2) Si j’écris un truc trop court, vous allez forcément me le reprocher, et dire que je me fiche de vous.

3) Si c’est inintéressant… voir petit 1 anatomique (la partie qui parle des jambes et du cou).

4) Si c’est trop intéressant, vous allez développer une addiction certaine à mon écriture, et je serai dans l’obligation de vous injecter virtuellement des doses de textes à une fréquence bien trop régulière pour que je puisse la tenir. Et puis « addicter » les gens… est-ce bien légal ?

… Bref… Z’avez vu le dilemme dans lequel je suis ?

Let’s start par les évidences… Je me pseudo-nomme Créoline de Venfré. C’est un anagramme des mes vrais nom et prénom, que je me garde pour l’instant de dévoiler, parce que quand je serai ultra célèbre, les paparazzis se feront un plaisir de me traquer et de révéler ma véritable identité au grand jour. Il faut bien leur donner à manger, à ces gens-là (si vous êtes un paparazzi et que vous passez par-là, notez que je n’ai rien contre votre profession et que je suis disponible pour des interviews… #cacestfait)

Je suis une femme, une vraie, avec tous les attributs nécessaires livrés à l'instant où je suis née.

Parlons-en de ma naissance, tiens... (et du reste). Je suis parisienne de naissance, banlieusarde d’adoption, martiniquaise d’origine, et heureuse de religion. Je suis surtout écrivaine sans prétention.

Parce que j'aime beaucoup m'amuser à enfoncer des portes ouvertes, j'ajouterai que ma passion première est l'écriture. J'écris pour ainsi dire depuis que je suis en âge de tenir un stylo, et l'écriture ne m'a jamais quittée.

Aujourd'hui, je travaille moins à la main, beaucoup plus à l'ordinateur, mais la sensation grisante que m'apporte le fait de façonner des univers bien à moi n'a pas changé !

N'hésitez pas à me contacter, à bousculer mes repères, à lancer des débats, des défis, ou autre... et grandissons ensemble, en toute intelligence !

3
œuvres
2
défis réussis
15
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Créoline


A toi, chère Marguerite, qui ne me liras jamais,

Il fallait que je t’écrive, alors voilà, je me lance.
Tu te demandes peut-être pourquoi je prends la plume pour m’adresser à toi ; ou peut-être pas, finalement. On ne se connaît pas, on ne se connaîtra jamais.
J’ai perdu mes parents à l’âge de cinq ans. Leur décès ne m’a pas affectée comme il aurait dû le faire.
J’étais déjà hors-normes à l’époque.
On ne comprenait pas que je puisse continuer à sourire après le drame, on me traitait comme un monstre, on m’évitait.
C’est à cette période que j’ai commencé à penser à toi.
UN PEU.
Vers quinze ans, mon corps est devenu mon ennemi. Les désirs qu’il faisait naître ne collaient pas à mon identité. Alors je le lacérais pour étouffer ces appels de ma chair. La tentation cuisante qui mordait mes entrailles était contre-nature.
Et là, je t’ai rêvée, Marguerite.
J’imaginais que tu connaissais les mêmes tourments que moi. A nous deux on aurait été plus fortes, tu ne penses pas ? Je suis sûre que tu m’aurais comprise toi : à demi-mot, tu aurais su. Tu aurais entendu les cris de mes silences, tu aurais décrypté le secret de chaque coup de lame.
J’avais besoin de toi pour partager tout ça.
Mais tu n’es pas venue.
Et je t’en ai voulu, Marguerite.
BEAUCOUP.
Et je t’ai cherchée, dieu que je t’ai cherchée !
A chaque ami que je me faisais, c’est un peu toi que j’espérais.
Dans chaque éloge qu’on m’adressait, ta voix à toi que j’entendais
Et dans chaque sourire indulgent, c’est toi que je pensais trouver.
Même dans les bras de mes amants, c’est ton réconfort que je voulais.
Mais toi, où étais-tu ? Je t’ai tant espérée !
Pendant des années, tu m’as manqué, pendant des années, mes appels silencieux t’imploraient.
PASSIONNEMENT.
Un jour, Marguerite, j’ai décroché un emploi. Premier succès. Il y avait deux coupes pour célébrer mon triomphe. Mais tu m’as laissée seule à la table de la réussite.
Tu sais, Marguerite, quand j’ai compris que j’aimais les femmes, j’ai voulu me confier à toi, mais tu n’étais pas là pour moi.
Marguerite, quand je me suis haïe de ne pas entrer dans les cases, j’avais besoin de toi. Tu ne m’aurais pas jugée, toi, et tu m’aurais transmis la force qu’il me manquait alors.
Mais tu m’as laissée seule à nouveau.
Alors je t’ai haïe.
A LA FOLIE.
Marguerite, ma chère Marguerite…
J’ai tellement de choses à te dire tu sais : des reproches à te faire, et des mercis à t’adresser…
Merci de ne pas t’être pointée dans ma vie. Merci de m’avoir laissée seule.
Grâce à toi je l’ai enfin trouvée, cette autre que je cherchais. Elle seule peut ressentir chacun de mes tourments, elle seule est toujours là pour partager mes joies. Le trou béant que j’avais laissé dans mon cœur, juste pour toi, elle a su le remplir, elle.
C’est grâce à ton absence qu’elle s’y est installée.
Désormais mon bonheur se construit avec elle, et pour elle. Elle souffre de mes blessures même passées sous silence, elle remporte les succès que je remporte aussi. Elle ne me laissera jamais tomber. En sa présence je ne serai jamais seule. Et je n’attendrai jamais d’elle ce qu’elle ne peut m’offrir.
Grâce au vide que tu as laissé, Marguerite, je suis allée à la rencontre de moi-même, mon alliée idéale.
Sa bienveillance sans borne, son amour infini pour moi, m’ont permis de comprendre que je n’ai plus besoin de toi.
Tu m’entends, Marguerite ? Je n’ai pas besoin de toi, aujourd’hui.
PAS DU TOUT.
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Défi
Créoline

Parce que je n'ai pas vraiment le choix, en fait. Il m'arrive très souvent de bouder ma plume, mais ce n'est pas moi qui décide.
L'écriture, invariablement, finit par repointer le bout de son nez et prend possession de moi.

Vous avez déjà essayé de rester en apnée indéfiniment ? Vous finirez par vous remettre à respirer. Bref, vous voyez où je veux en venir...

Et puis je suis amoureuse des mots ; je ne parle pas d'une petite amourette toute mignonne qui s'achève aussitôt commencée, je vous parle de l'Amour, le grand, avec un grand A. J'aime la sonorité des mots, leur musicalité, leurs échos, leur ballet devant mes yeux quand ils s'impriment sur mon écran. C'est quelque chose qui éveille mes sens, et, peut-être me trouverez-vous étrange, mais je prends le risque de l'assumer : j'aime la sensualité des mots.

Et puis les mots n'ont pas de limite. Ils peuvent créer, construire, déconstruire, réveiller, tuer... Et quand c'est moi qui les façonne, j'ai l'impression d'être au pouvoir.
Oui, c'est ça : avec les mots, je suis au contrôle.

Et c'est quelque chose dont je ne me lasserai jamais.

Alors je continuerai à les laisser me posséder, tout en me complaisant dans l'idée que c'est moi qui dispose d'eux selon mon bon vouloir.

Je vous dis à bientôt, au rendez-vous des mots...
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Créoline

Vie de merde
Bob, tout tremblant, avança d’un pas. C’est qu’il était effrayé Bob, et qui ne l’aurait pas été, à sa place ? Car personne, non personne, n’était jamais revenu de... « l’au-delà ».
— Tu vois quelque chose, Bobby ?
— Je ne sais pas... c’est... c’est tellement haut... !
— Mais tu ne vois rien ? Rien de rien ?
C’eût été mentir de dire qu’il ne voyait rien, mais il se sentait incapable de décrire ce qu’il ne distinguait que vaguement en contrebas.
— Allez, dépêche-toi ! Plus vite tu seras parti, plus vite notre moment à nous arrivera ! Depuis le temps qu’on attend ça ! Alors magne-toi !
Alignés derrière lui en rang bien discipliné, ses frères s’impatientaient.
— Souhaitez-moi bonne chance, les gars !
Il était enfin décidé à se jeter à l’eau.
— Vous allez me manquer, les frangins...
Il se retourna pour faire ses adieux, un pincement au cœur. Dire qu’ils n’avaient jamais été séparés...
— Fais-nous honneur, et surtout, sois fort !
Il n’osa leur révéler le fond de sa pensée. La vérité, c’est qu’il ne se sentait pas fort du tout. Il redoutait l’inconnu, mais c’était la tradition : c’est l’aîné de la famille qui devait quitter le nid douillet en premier. Puis le second suivrait, et ainsi de suite. Bien des frères l’avaient précédé, mais il ne les avait jamais revus, et c’est ce qui lui causait tant d’inquiétude.
Il en était là de ses réflexions quand l’un de ses cadets, qui le talonnait de près, décida d’accélérer les choses. Bob sentit qu’on le poussait pour le forcer à se lancer. Il tenta de résister, mais voilà que trois autres de ses frères se joignirent au traître qui tentait de prendre la place de notre malheureux ami.
— Nooooooooooooon !
Il venait, à son insu, de faire le grand plongeon dans le vide. Plouf !
Bob se retrouva à la surface de l’eau ; ô miracle ! Il flottait ! Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit quelques-uns de ses frères aînés pataugeant à ses côtés ! Un instant plus tard, quatre petits frères les rejoignirent et c’est en riant qu’ils célébrèrent leurs retrouvailles, tout en barbotant.
— Alors c’est donc ça, l’au-delà ?
Mais Bob n’entendit pas la réponse qu’on lui fit, car une voix, dont nul ne put saisir la provenance, s’éleva :
— Chérie ! Y a plus de papier !
Quelques instants plus tard, un voile recouvert d’un frère cadet de Bob s’abattit sur eux. Puis un tourbillon vint tous les engloutir pour les emmener vers cet ailleurs qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils redoutaient tant.
— J’espère que l’expérience de la chasse ne vous a pas traumatisés, leur dit-on en guise de mot de bienvenue. Vous venez d’accomplir votre destinée. Soyez les bienvenus dans la fosse septique !
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que je n'ai pas vraiment le choix, en fait. Il m'arrive très souvent de bouder ma plume, mais ce n'est pas moi qui décide. L'écriture, invariablement, finit par repointer le bout de son nez et prend possession de moi. Vous avez déjà essayé de rester en apnée indéfiniment ? Vous finirez par vous remettre à respirer. Bref, vous voyez où je veux en venir...

Listes

Avec Le guide de Tenby - Terminé, "7ème" -La quête de vérité- (partie 1 & 2)...
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