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Amir Acazar

Anciennement Anne Père, j'ai récemment changé de pseudonyme pour prendre comme nom de plume Biking John Burke Black Junior qui reflète mieux l'intensité de mon moi profond.

Ce jour, deuxième de Novembre de l'an 2019, j'abandonne à nouveau ma défroque de Biking John Burke Black Junior qui me pesait si lourd pour prendre ma vraie et définitive identité : Amir Acazar.

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œuvres
3
défis réussis
47
"J'aime" reçus

Œuvres

Amir Acazar


 Je l’observais caché derrière un tourniquet à cartes postales. Elle était passée plusieurs fois devant le bar avant de se décider à s’installer en terrasse. Elle avait posé le bout de ses fesses sur le bout de la chaise et se tenait très droite, jambes serrées pressant son sac contre son tailleur gris. Le garçon était venu, elle avait fait non de la tête en désignant sa montre. Elle dévisageait les passants, les hommes. Jeunes. Son regard cherchait à capter le leur. J’ai décidé d’attendre quelques minutes supplémentaires.
 Elle a sorti son portable, l’a consulté, l’a refermé. Elle semblait prête à se lever et repartir. Je me suis décidé. J'ai été me planter devant elle : « Je suis en retard, vraiment désolé. » Elle a posé son téléphone et s’est levée vivement. Elle a écarté une mèche sur son front. Son sourire était crispé. J’ai ajouté : « C’est bien vous ? Je me trompe pas ? » Elle a répondu dans un souffle : « C’est bien moi. Sirène_du_Nord. Vous êtes Cédric7575 ? » Elle a jeté un regard rapide sur les passants, a écarté à nouveau la mèche folle de son front et s’est rassise. Cette mèche folle…
 Cédric7575. Quel pseudo débile !
 Pour cette mèche folle, j’ai décidé d’être Cédric7575.
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Défi
Amir Acazar
Dans la solitude d'une cellule inconnu, un prisonnier se retrouve confronté à une énigme curieuse. La grandeur des maths lui fera prendre conscience de sa décadence.
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Amir Acazar


Il y a des jours comme ça. L’explication ne te convient pas, mais tu t’en contentes. Il y a des jours comme ça ! Colleté par les souvenirs, ton cœur s’écroule et le rêve le plus poisseux de l’être humain te prend par surprise : revenir en arrière.
Aujourd’hui, c’est le cul de Billie qui te hante. Tu t’es éveillé avec cette image, Billie se relève du matelas posé à même le sol, elle est nue, tu regardes son dos, ses épaules fines et musclées, sa peau si pâle malgré le hâle d’été, ses fesses un peu carrées, ses cuisses fuselées. Tu sens à nouveau la torpeur de ces jours de canicules. Tu as les bras croisés derrière la nuque et tu l’observes. Elle a la grâce un peu maladroite d’un jeune faon. Le mouvement qu’elle fait en se redressant te laisse apercevoir quelques rares poils courts couvrant sa vulve. Sa vulve que tes doigts viennent de quitter. Billie ignore ce que tu regardes, tu ne lui diras jamais, mais de dos, entre ses jambes, tu vois couler la cyprine. Et ce spectacle volé t’émeut plus que tous les râles de jouissance qu’elle a offerts à tes oreilles.
Il y a des jours comme ça. Aujourd’hui, le sourire de Billie et sa voix rauque te manquent. La bouche de Billie et ses seins te manquent. Les bouderies et les silences de Billie te manquent. L’odeur et la peau de Billie te manquent. Les moqueries et le rire de Billie te manquent. Le goût des tétons de Billie dans ta bouche et son souffle dans ton cou te manquent. Tu as juste envie de dire et répéter, crier et murmurer Billie, Billie, Billie, Billie.
Tu allumes ton ordinateur et tu la cherches là où l’on va quand on cherche quelqu’un perdu de vue. Tu la trouves facilement. Tu regardes les images, témoins avérés du bonheur affiché. Billie, son mari, ses enfants, son chien, son lapin, à ski, à la mer, à Noël, à la vaisselle.
Tu penses à la bouche de Billie autour de ta verge, à ses mains sous tes fesses, à ses doigts s’enfonçant doucement dans ton anus. Tu soupires, tu éteins l’ordinateur, tu allumes le percolateur. Il y a des jours comme ça.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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