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Jonas

Rennes.
Jonas
Voici les différentes étapes du défi Incipit(s).
Je complèterai au fur et à mesure.
Si je les mets sur un même texte, c'est que je dois (3 défis proposés maximum oblige) les désactiver au fur et à mesure pour pouvoir en poster de nouvelles.
Il y a cinq étapes de prévues !
Un grand merci pour votre enthousiasme et l'abondance de vos propositions !
Jonas
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Jonas
Voici "Desierto" !
Un roman dans le genre "thriller-post-apo" (c'est nouveau, ça vient de sortir !).
Je vais l'écrire au fil des jours et ne reviendrai dessus de façon approfondie que lorsqu'il sera terminé.
je suis toutefois preneur de vos remarques et suggestions (avec grand plaisir !).
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Défi
Jonas
Connaissez-vous vraiment l'histoire ?
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Jonas
Aventures et mésaventures de Luc, un jeune homme aux préoccupations existentielles on ne peut plus terre-à-terre portant un regard tendre, caustique et décalé sur le monde qui l'entoure.
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Défi
Jonas


Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Pas mal, @Arwen. Ton interprétation du défi « Songes et mensonges » est originale et la chute assez étonnante. Cette histoire d’infidélité est parfaitement amenée même si tromper son mari avec les cinq autres locataires de l’immeuble semble peu crédible.
En tout cas, félicitations ! J’ai passé un bon moment en te lisant.
Par Gudule
Créé le 05/05/2015
D’accord avec @Loustic. Ce texte est très réussi. J’aime bien la façon dont tu utilises les cinq sens pour enrichir ton récit. On s’attache à tes personnages. Je t’avoue qu’étant donné le comportement du mari, j’aurais fait comme elle. Par contre, tu aurais sans doute pu classer ton texte en « Contenu sensible » : la scène avec le plombier est assez osée.
Par Arwen (auteur du texte)
Créé le 05/05/2015
Merci @Gudule et merci @Loustic ! C’est mon premier texte sur Scribay et je suis heureuse qu’il ait trouvé des lecteurs compatissants. J’écris depuis longtemps sans jamais avoir montré mes récits, surtout des textes courts et des nouvelles pour la plupart autobiographiques. D’ailleurs, il y a pas mal de vécu dans « Rêve d’une nuit d’été » et ce qu'expérimente le personnage de Lara n’est pas si éloigné que ça de mon quotidien. @Gudule, pourrais-tu m’expliquer comment on fait pour le « Contenu sensible », je n’ai pas trouvé :-(
Par Gudule
Créé le 05/05/2015
Tu vas dans « Modifier » puis « Modifier les attributs ». Il te suffit de cocher la case.
Sinon, tu parlais de vécu. Je peux comprendre qu’on délaisse un mari aussi désagréable, mais tu extrapoles quand même beaucoup. Six « infidélités » en même temps (avec le plombier, ça fait six, non ?), ça fait un peu emploi du temps de ministre. Personnellement, je ne trouve pas cela très crédible.
Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Pas tout à fait d’accord avec @Gudule. La vie peut réserver des surprises et on ne sait jamais vraiment qui est la personne que l’on croise dans la rue. Un tueur en série, une reine de la nuit, un futur prix Nobel ou un policier en mission secrète… Tenez, j’ai découvert il y a peu de temps que mon concierge avait publié un recueil de poésie qui a beaucoup de succès. Comme quoi…
@Arwen, tu demandais un avis sur l’orthographe et sur le style, je n’ai pas vu de fautes, seulement une répétition de verbes « faibles » comme « faire, dire, être… » dans ton 2ème et ton 3ème paragraphes. Cordialement !
Par Arwen (auteur du texte)
Créé le 05/05/2015
Trop drôle, cette histoire de concierge, parce que moi aussLucas ?
Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Toi aussi quoi ? Et comment sais-tu que je m’appelle Lucas ?
Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Houhou, il y a quelqu’un ?
Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Inès ?
Par Arwen (auteur du texte)
Créé le 05/05/2015
Oui.
Par Loustic (auteur du défi)
Créé le 05/05/2015
Putain, c’est quoi cette histoire de plombier ? Et de voisins ?! Loïc, Erwan ? Je n’en reviens pas ! Tu es où là ?
Par Arwen (auteur du texte)
Créé le 05/05/2015
Je t’appelle. Efface les messages, s’il te plaît. Je fais de même.
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Défi
Jonas

ChrisH nous a rejoints au milieu de l’arène
Des poètes elle prétend un jour devenir reine
Les tercets  sont choisis et le rythme effréné
En un vers comme en cent, la guerre est déclarée
 
Elle a le choix des armes, car nous sommes galants
Venez à ma rescousse, chers poètes d’antan
Baudelaire et Rimbaud, Du Bellay, Guillevic,
Cédez-moi votre flamme, faites un geste, soyez chics
 
Sur le sable brûlant la foule est amassée
Elle réclame des quatrains, des rimes embrassées

Avide et insatiable, exigeante et brutale

 « Sois Ronsard à l’instant ou finis sur le pal »
 
Mais ChrisH est retorse, elle aiguise ses mots
J’ai beau bomber le torse, je ploie sous le fardeau
Ultime tentative, j’envoie Apollinaire
Mon échec est patent, elle fait ses propres vers !


J'ai renvoyé le gant puis j'ai courbé l'échine
Sous sa robe nacrée, la rose a des épines
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Jonas

Éditions Best-seller
Rue du pèze
75000 Paris
 
Mon cher monsieur Didime,
 
J’aurais pu me contenter de la sentence habituelle, spécifiant que votre travail non dépourvu de qualités ne rentre pas dans notre ligne éditoriale actuelle, mais des mérites propres à votre récit me conduisent à  formuler une réponse plus complète.
Nonobstant votre maîtrise indéniable de la langue –ce qui est a minima ce qu’une maison d’édition comme la nôtre  est en droit d’attendre d’un auteur- plusieurs éléments mériteraient de votre part -oserais-je le terme, je l’ose- une certaine remise en question.
Vos phrases tout d’abord.
Vous me pardonnerez ma franchise mais il y a beaucoup trop de mots. Allons, monsieur Didime, avez-vous oublié les leçons des maîtres du passé ? Sujet-verbe-complément. Une analyse exhaustive des chefs d’œuvre (pardon, je voulais dire « best-sellers ») des années 2014 et 2015 souligne ce fait acquis : l’intérêt du lecteur décroît au-delà du sixième mot. J’ai dans votre texte relevé une phrase de dix-huit mots. J’en suis resté -oserais-je le terme, je l’ose-  pantois. Dix-huit mots. Nous avons probablement identifié une marge de progrès, monsieur Didime.
Passons à l’intrigue.
Votre premier chapitre, -je vous l’avoue, je ne suis pas allé plus avant- votre premier chapitre donc, narre les « aventures » de Constance. Vous remarquerez les guillemets autour du mot « aventures ». Sur dix bonnes pages (nous privilégions les gros caractères) les péripéties auxquelles elle est confrontée peuvent se résumer ainsi : elle se réveille, prend un thé, regarde la télévision puis répond à un appel téléphonique.
Vous en conviendrez, monsieur Didime, on n’est pas dans Le cauchemar du vampire alcoolique (notre dernier succès en vente dans toutes les bonnes librairies et aussi sur internet) ni dans Je t’aimerai ma chérie (notre autre dernier succès en vente patati, patata…).
Monsieur Didime, croyez-le, je ne mets aucunement en doute vos incontestables qualités littéraires, mais, de nos jours, un premier chapitre sans la moindre scène explicite de –oserais-je le terme, je l’ose- sexe, trépanation ou autres frivolités un tant soit peu accrocheuses est tout bonnement inimaginable. L’analyse exhaustive évoquée ci-dessus met en exergue cette évidence à graver au fronton du mode d’emploi de tout best-seller : un lecteur qui n’a pas eu son lot d’émotions fortes dans les dix premières lignes n’achète pas le livre.
Alors, vous imaginez, des phrases de dix-huit mots (j’en frémis encore) et une héroïne qui se lève pour prendre un thé, on a vu mieux dans le genre « accroche du lecteur ».
Si nous sommes d’accord –y aurait-il une raison pour que nous ne le soyons pas ?- je vous invite à travailler de nouveau votre récit à l’aune des conseils suivants :
-Des phrases de six mots au grand maximum,
-Du sexe ou du meurtre dès le début (si pouviez nous faire un mix des deux, ce serait judicieux),
-Une profession un peu plus exotique pour votre héroïne (commissaire de  police ou hôtesse de l’air par exemple),
-Un peu de mafia géorgienne ou bulgare, ce serait parfait même si la mafia sicilienne connait un regain de popularité,
-Un zeste de problèmes migratoires, c’est d’actualité,
-Et des héros sympathiques et attractifs (le genre déprimé qui réfléchit est -vous en avez conscience- à proscrire).
Voilà.
Dans l’attente de votre prochain manuscrit, qui saura, j’en suis convaincu, présenter tous les atours d’un futur succès de librairie, je vous prie d’agréer, monsieur Didime, mes cordiales salutations.
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Défi
Jonas
Essayer d'émouvoir, ce n'est déjà pas simple, mais faire sourire c'est encore plus ardu ! On verra bien...
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Défi
Jonas

Le petit homme rabougri avait traversé la cohorte des médecins qui s’affairaient autour de mon lit. Sans s’occuper des blouses blanches voletant en tous sens ou du bip-bip qui par deux fois s’était mué en un sifflement continu, il avait pris ma main et avait plongé son regard clair dans mes yeux voilés.
—Amir, mon cher Amir, avait-il dit d’une voix étonnamment douce, bientôt  vous nous rejoindrez.
À la lisière de ma conscience, j’entendais les médecins crier « On le perd , scalpel, fibrillation… ».
—Je suis le passeur, reprit le vieil homme. Votre quête se termine et vous ne les aurez pas tous retrouvés mais je vous l’assure, eux aussi répondront de leurs actes. Il vous faut choisir maintenant, préférez-vous vous reposer ou vous réincarner.
Je pensai dans un fragment de lucidité à mes parents trop tôt disparus, à mes sœurs -enfin les revoir-  à ce combat qui m’avait guidé toutes ces années.
J’eus l’idée.
Le petit homme eut un mouvement de recul.
—Non, vous ne pouvez me demander cela !
—Vous m’aviez dit que j’avais le choix.
Le bip-bip fit à nouveau entendre son sifflement.
—Que les anges me protègent. Puisque vous le souhaitez…
Dans le lointain, comme en écho à un chant funèbre, une voix féminine résonna « Décès confirmé à vingt heures zéro huit ».
 
***
Je m’éveillai en sursaut.
La chambre était immense. Des boiseries sombres luisaient sous les rayons de soleil filtrant à travers les rideaux. Je glissai les pieds hors du lit. Le parquet grinça sous mes pas tandis que je m’approchai du miroir en psyché.
Le petit homme avait tenu sa promesse. J’étais devenu l'autre.
J’observai un moment le visage creusé, passai ma main sur les joues piquetées d’un maigre duvet, la moustache, observai les yeux marron.
J’étais l'autre.
Je me dirigeai vers la fenêtre. Par-delà les carreaux poussiéreux, les Alpes envoyaient leurs sommets à l’assaut des nuages. Trois ou quatre cent mètres plus bas, au pied des murailles du château perché sur l’à-pic, un torrent brillait comme une lame entre des rochers.
J’ouvris les montants de la fenêtre. Au moment où j’enjambai le garde-corps et me jetai dans le vide, une voix hurla sa stupéfaction dans mon dos :
« Mein führer ?! »
Un grand sourire éclaira mon visage tandis que le sol se précipitait à ma rencontre.
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Défi
Jonas

« Et la porte s'ouvrit lentement, largement, silencieusement ... Voilà, c’est tout pour ce soir.
—Et après ?
—Après, il est l’heure d’aller se coucher. La suite, ce sera pour demain.
—Oh non, Papa, tu n’as pas le droit ! protesta Youen.
—Et puis demain, dit Léa, c’est samedi. Allez, juste un peu. »
Je les observai, blottis l’un contre l’autre dans le coin du lit. Leurs yeux pétillaient. Léa m’adressa le sourire malicieux auquel je n’avais jamais résisté.
« Bon, c’est d’accord.
—Ouais ! Super !
—On se calme. Je continue jusqu’à dix heures, et ensuite, dodo pour tout le monde. Promis ?
—Promis, juré.
—Attention, la suite est terrifiante.
—Génial, dit Youen.
—Vous n’avez pas peur de faire des cauchemars ?
—Non !

—Vous êtes prévenus. Ne vous plaignez pas si vous ne dormez pas de la nuit.
—Allez, Papa.
—Reprenons.
Et la porte s’ouvrit lentement, largement, silencieusement. La créature apparut, ombre sinistre se détachant dans la lumière jaunâtre du couloir. Victor retint son souffle. Tous ses camarades dormaient, inconscients du danger. Il remonta lentement sa couverture sur son nez. Il n’osait plus respirer.
La silhouette grise entra dans la chambre. Elle glissait sur le plancher sans le toucher et des lambeaux de tissu flottaient sous ses bras décharnés. Elle avançait tel un spectre silencieux et implacable, dans sa direction. Victor avait la certitude que son cœur avait cessé de battre. 
—Trop glauque, fit Léa.
—Oui, tu as raison, ce n’est peut-être pas adapté. J’arrête ?
—Non !
—  …de battre, donc. La maigre lueur tombant de la lucarne éclaira chichement le visage du monstre. Dans sa main droite, il tenait une arme aux reflets métalliques. Pas une épée, ni une hache, pensa Victor, terrorisé. Les traits de la créature se firent plus précis. Victor se figea. Un bouc mal taillé, des joues creuses encadrant un nez pointu surmonté de sourcils broussailleux. C’était lui, Monsieur Ravert, le professeur de mathématiques le plus craint du collège qui pointait maintenant un immense compas sur son visage.  « Malenfant, gronda-t-il, vous n’avez pas fini l’exercice douze de la page vingt-quatre. »Victor se réveilla en sursaut. La porte était fermée. La sueur aigre sur son front lui piqueta les yeux. Il balaya la pièce du regard. Tous ses camarades dormaient. Il glissa ses pieds hors du lit et rejoignit le local d’étude au fond de la pièce. Il tira les rideaux puis baissa l’interrupteur. Victor prit le livre de mathématiques et le cahier rouge dans son cartable de cuir. Page 24, exercice 12. Purée, même pas moyen de dormir tranquille avec ce prof ! »

—C’est vrai que ça fout la trouille, dit Léa. T’imagines, Madame Houdut qui rentre dans ta chambre le soir.
—Ou Monsieur Lambert.

—Conclusion ?
—C’est bon, fit Léa, on a compris. Si on ne veut pas que Monsieur Lambert ou Madame Houdut nous tirent les orteils la nuit, on doit faire nos devoirs avant.
—Pas très subtil, ajouta Youen.
—Ce n'est pas faux. Allez, au lit les pitchouns, et à demain. Faites de beaux rêves.
—Bonne nuit, Papa. On t’aime !
—Je vous aime aussi. Bonne nuit.
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Défi
Jonas
Franchement désolé, CM, mais j'ai écrit ce texte après avoir survolé les consignes, et je m'aperçois que je suis à côté des clous.
J'espère que tu ne m'en tiendras pas trop rigueur.
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Défi
Jonas

Quand j’attendais l’orage, le vent de la mitraille
Une brise ineffable berce le paysage
Quand j’espérais l’opprobre et de rudes batailles
Un gantelet de soie effleure mon visage
 
Mes adversaires d’un jour comme le premier jésuite

Sirotent des tisanes dans des gobelets d’or
J'avale pour ma part comme les seigneurs du nord
Dans des cranes d’acier des litres d’aquavit
 
Au long du champ d’honneur mes victimes attablées
Vêtues de lys pourpre, de soieries élégantes
Tressent des pâquerettes et de fines agapanthes
Des colliers de tulipes et de roses mêlées
 
Le drakkar du viking traverse l’océan
La barque du pêcheur se contente de l’étang
Si la chance sourit à l'amant audacieux
C’est parce que dans l’étreinte il apporte du feu
 
Aux fleurets mouchetés je préfère la hache
Aux vestales endormies le cri de la gorgone
Qui glace les héros comme nulle autre personne
Tout comme Cyrano je choisis le panache
 
Honni qui se dédie, je ne suis pas occis !
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