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Laetitia Redon

quelque part en france.
Défi
Laetitia Redon

Harmonieuse mélodie

Emporte vague de tristesse
Sage Mélancolie.


Le 15/06/2016
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Laetitia Redon
Il s'agit du début d'une oeuvre un peu policière que j'ai écrit ( j'ai eu du mal à lier les premiers chapitres entre eux, il manque sûrement certaines choses à l'intrigue, donc je publie chapitre/chapitre pour voir les questions que vous vous posez et les passages à retravailler car tout n'est peut-être pas toujours claire dès le début. Il s'agit d'un premier jet, donc il y aura des fautes, des passages à retravailler, j'attends vos commentaires pour voir comment y retravailler au mieux justement.
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Laetitia Redon

Louise était une belle jeune fille
Or, c’était l’éclat dont sa chevelure était parsemée,
Union de mèches dorées.
Intrépide était son caractère, 
Sautillante et pétillante elle chantait,
Et c’était ce qui faisait d’elle sa vraie beauté.
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Défi
Laetitia Redon

Aujourd’hui je suis fière de pouvoir dire « j’ai réussi ma vie » et pourtant ça n’a pas été facile. J’ai évité de justesse la villa avec baie vitrée et vue  captivante sur la mer, la Ferrari et les diamants.  Dire que j’ai failli être célèbre parce que j’avais une belle voix. La honte ! Le comble de la médiocrité. J’ai enfin réalisé mon rêve d’être un homme qui fait le ménage et d’être payé par des vêtements troués, des meubles où les portes ne tiennent pas, et j’ai même le must du Luxe : un canapé avec d’énormes traces  où la mousse ressort, je l’adore, qu’est-ce qu’il peut être confortable. Je ne sais pas comment les starlettes font avec leur robes à des milliers de dollars, c’est tellement plus seyant pourtant une femme vêtue avec une simple blouse ou un sac poubelle, elles sont tellement plus jolies, sexy. Je me souviens de la rencontre avec celui qui voulait me faire réussir en devenant un chanteur reconnu, il m’a dit «  tu pourras enfin sortir de la misère et de la saleté », je lui ai répondu «  pourquoi je quitterais la richesse pour devenir pauvre, dans un univers rempli de propreté ,quel intérêt ? ».  Estomaqué, il s’est écrié : « si seulement tu savais à quoi ressemblait le monde il y a quelques années, tu ne dirais pas ça » J’ai ri, je ne vois pas ce qu’il voulait me faire comprendre par sa pseudo-clairvoyance à propos des choses neuves, propres, brillantes. J’étais déjà considéré comme millionnaire puisque je vivais dans une petite cabane une pièce, que je n’avais pas d’eau chaude, que mes assiettes n’étaient que moitié d’assiette pourquoi aurais-je régressé en devenant une star de la chanson vivant de sa passion. A coup sûr on m’aurait délogé de ma cabane, et j’aurais été obligé de me contraindre à ce caviar dégueulasse, ces coupes de champagnes plus mauvaises que le jus d’une truite qu’on égorge, non sans façon, je lui ai dit : merci mais non merci, mais si vous voulez je peux vous faire devenir pêcheur au lieu d’agent des stars, comme ça vous pourrez enfin vivre dans une maison délabrée ? Il m’a regardé avec horreur, et s’est enfui. Je me demande encore pourquoi.


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Note de l'auteur: il s'agit juste d'un petit texte écrit en 5 min en réponse à un défi, je suis plutôt en manque d'inspiration et près de la page blanche en ce moment alors je sais que ce que je fais est court et pas d'une qualité exceptionnelle, je fais des défis pour que l'inspiration revienne pas à pas.
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Défi
Laetitia Redon
Voici mon interprétation au défi proposé "Atmosphère légendraire"
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Défi
Laetitia Redon

Les cinémas ne cessent de nous dévoiler de nouveaux films fantastiques ou de science-fiction. Vous savez ce genre de film où il y a toujours des super-héros, super héros avec un marteau, super-héros qui vole, super-héros qui court très rapidement. Personnellement, ce genre de film me fait grincer des dents. Moi aussi, j'aurais voulu être un super-héros. A la place, je suis un super-zéro. Mauvais jeux de mots me direz-vous, mais non, je possède le pouvoir de ne jamais faire de tâche depuis la naissance. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point pour un enfant ce super pouvoir est un handicap, et aujourd'hui je vis avec le complexe-du-gosse-qui-n'a-jamais-pu se tâcher, l'Enfer! Si ce super pouvoir a bien aidé mes parents lors des lessives, moi je n'avais qu'un rêve : pouvoir me salir comme mes camarades, avoir plein de boue sur le fût, les mains pleines de tambouille, des moustaches à la sauce, deux trois tâches de peinture sur mon tee-shirt. C'est des petites choses ça, on peut s'en passer m'a-t-on toujours dit, sauf que ces petites choses, moi je vois bien que ce sont celles qui provoquent le rire, le sourire, la convivialité, et à cause de ce pouvoir aussi inutile qu'une couverture trouée, je suis cantonnée à la froideur. Les gens me disent "coincé". Non, je ne suis pas coincé, j'ai juste ce pseudo super-pouvoir que moi je qualifie de super-mouroir. Vivement qu'on m'en débarrasse, qui sait je me ferais peut-être aider par une organisation secrète. L'espoir fait vivre, en tout cas, il me laisse rêver d'une vie de milles et une tâche. 
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Laetitia Redon

Je suis la louve d’hiver, depuis l’ère glaciaire, ce sont mes hurlements de mère qui transpercent la terre. L’hiver a ses secrets, sa voix suave et délicate s’empare de moi. Pour la première fois me parvient sa voix, la pureté de sa mélodie, des mots si ronds, qui résonnent et font écho à mon âme qui se cachait dans les bas-fonds. Je ne comprends pas sa signification mais la douceur de son brin de voix m’émeut, les larmes au coin des yeux. Je suis là, spectatrice à contempler, spectatrice à écouter, spectatrice de beauté. Tout sonne comme si ce moment était parfait, je suis hors du temps et me mets à voyager. Tant de puissance dans son timbre. Je ferme les yeux et me mets à voguer à travers divers paysages. Son chant n’est pas spirituel, pourtant je me sens transporter dans l’univers, je me confonds avec lui, je deviens les flots calmes des rivières, la mer en colère. Vagues et remous sont au rendez-vous. Je suis les cascades qui coulent à flot, je suis l’or bleu qu’il y avait dans l’océan de tes yeux. Apaisée, je suis sereine. Je peux humer le parfum de tout ce qui existe. Mes sens sont en éveils. Je suis toujours sur ce banc, ce banc sur lequel je t’ai tant regardé quand tu étais enfant. Je ne sais pas où tu es, je garde espoir que tu me reviennes. C’est d’ici que je t’envoie un signe, si tu pouvais le voir mon enfant. Dans l’obscurité de mes rêves, tu es toujours la note, qui fait de mes nuits une mélodie, de mes jours une symphonie. La musique remplace mes mots. Moi qui n’en ai jamais eu, moi qui n’en ai jamais voulu. Elle connecte notre meute.Ecoute.
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Défi
Laetitia Redon

Elle me filait entre les jambes, sa chatoune,  sa fille comme mon homme aimait à l'appeler. C'était son bébé à défaut d'en avoir un. Elle s'était précipitée me frôlant à peine, et commençait à grimper le long de cet escalier en colimaçon. Réactive, je me lançai à sa poursuite. Il ne fallait pas la perdre. J'imaginais sa peine s'il perdait celle qui était comme son enfant. Arrivée au quatrième étage et presque au bout de ses effrayantes marches, je la récupérai dans mes bras, mais elle sauta d'un étage à l'autre. Poussée plus par la pulsion que par la raison, je fis comme elle, oubliant toute notion de danger, puis un déclic se fit dans ma tête, je tombais. Oui, je tombais dans le vide. Je levai vite les bras afin de m'accrocher à la rambarde et afin que ma cervelle n'éclabousse pas le sol. J'étais suspendue, dans le vide, à bout de bras sur une rampe d'escalier qui menaçait à tout instant de céder sous mon poids. Je le vis arriver, mon amour, récupérer son bébé dans les bras, et j'eus les larmes aux yeux, j'étais heureuse, heureuse d'avoir pu sauver la vie de son chat même si cette vie avait été sauvée par mon inconscience, par ma mauvaise analyse d'une situation. J'ouvris les yeux en panique, le vide à toujours été source d'angoisse et de terreur pour moi, mais ce n'est pas ce qui m'avait terrorisée, ce qui m'avait terrorisée c'était le message de ce rêve : tes choix sont parfois inconscients, accroche-toi, ne cède pas si tu es convaincue qu'ils sont bons mais fais attention à ne pas les faire au détriment de ta propre vie.
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Laetitia Redon

Aussi loin que je m’en souvienne, je me suis souvent senti pire qu’un cafard dans le monde. Mon physique m’a toujours fait me sentir inférieure. Ça a commencé avec les quolibets des camarades de classe quand j’ai porté des lunettes. Aussitôt je suis devenu l’intello. J’étais la fayote, celles que les profs avait dans leurs petits papiers. C’était faux, mais quand on vous scotche une étiquette au visage, il est dur de la décoller. On en est vite venu d’une moquerie d’une partie du corps à l’intégralité de ma personnalité. Qu’ils se moquent de mon physique, soit, j’avais ma manière de rétorquer que ce qu’il pensait je m’en contrecarré. J’exprimais mon j’men foutisme à leur égard en faisant subir plein de choses à mes cheveux, après tout s’ils voulaient se moquer autant leur donner une raison pour le faire à ses petits cafards. Je suis donc passé des mèches blondes et aux cheveux raides, aux cheveux frisés et rouge intense, puis j’eu de nouveau les cheveux lisses et ce coup-ci aussi noirs qu’une gothique peut les porter. Je n’en suis pas devenu plus populaire. J’étais simplement la fille qui changeait de couleur toute les deux semaines. Mais je m’en fichais. Moi, c’est ainsi que je me sentais bien. C’était aussi ma manière de faire face à toutes les contrariétés, un changement de couleur pour passer à autre chose. C’est peut-être bête quand on y pense, mais cette façon que j’avais de changer mes cheveux m’a permis d’évoluer. Ça m’a aidé à traverser ma première déception amoureuse, ma première déchirure d’amitié, mon premier deuil, mes premiers doutes. Hop je changeais de couleur, Hop je tournais la page. Je ne sais pas trop pourquoi mais un jour j’ai arrêté. En fait, je sais totalement pourquoi. J’ai juste du mal à assumer. Comme à chaque fois lorsqu’il s’agit de sentiment. Quand la première personne que j’ai embrassée m’a donné le surnom de blondinette, je n’ai plus fait toutes ses teintures sur mes cheveux. Tout simplement parce que j’étais quelqu’un, j’avais enfin un surnom et qu’il soit lié à mes cheveux me comblait de bonheur. Dis comme ça, ça peut paraitre superficiel, mais je ne suis pas ce genre de fille. Je suis le genre de fille qui a toujours été bourré de complexes, trop intelligente, trop petite, trop maigre, et aujourd’hui trop grosse. Un jour on m’a demandé ce que je pensais des modifications corporelles. Simple débat ou encore une fois on ne m’acceptait pas tel que je suis ? Quoi qu’il en soit je pense que ma réponse lui a cloué le bec. Je lui ai rétorqué : pourquoi je modifierais mon corps alors qu’il va se modifier lui-même ? Pourquoi j’irais me faire torturer par une aiguille pour avoir une trace indélébile à tout jamais qui serait peut-être regretté ? Pourquoi je me mettrais des anneaux, des clous à des endroits qui ne sont pas conçus pour ça ? Je ne suis tout de même pas une planche, j’ai un corps qui m’a été donné et ce corps je me dois de le respecter. Je ne vais pas aller l’écarter à des endroits, lui faire d’énorme trous disgracieux, tout ça parce aujourd’hui si on le veut, on peut et que ça nous inclus dans la société. Mon corps, c’est ma mère qui me l’a donné. J’étais un bébé, et je ne suis pas née avec des dessins sur les bras, un piercing sur la langue, un écarteur dans la joue, non définitivement je ne suis pas née comme ça. Et puis j’ai cherché. J’ai cherché ce qui était pour moi la plus belle des modifications corporelles. C’est ainsi que je suis tombé dans l’art. Je vous ai dit que j’aimais les couleurs n’est-ce pas ? Je n’avais jamais réalisé jusqu’à ce qu’on me pose cette question que ma palette n’était pas obligé de se limiter aux cheveux. Comme pour les sentiments, je m’étais mis des limites toute seule. J’ai réalisé que mon corps sur lequel je complexais pouvait devenir une œuvre d’art, quelque chose de différent, sans état de permanence. C’est ainsi que j’ai fait connaissance avec le body painting et utilisé mon corps comme support. J’ai fait vivre l’œuvre d’artiste sur moi, en me mettant en mouvement, j’ai senti la communion avec l’art, et formé une unité parfaite dans un tableau ou la nature. J’ai trouvé ma manière de vivre et de m’assumer pleinement, chaque jour, avec des nuances différentes. J’ai ainsi rencontré l’Harmonie.
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Note de l'auteur : je ne sais pas vraiment quel titre donner à ce petit texte. 
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Laetitia Redon
Une robe a résisté à l'usure du temps. Elle
est le symbole de bien plus qu'un vêtement... Tentative d'écriture d'une nouvelle dans l'atmosphère fantastique
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Laetitia Redon

Ferme les yeux fillette. Joins tes mains en croisant les doigts. Respire. Apaise toi. Pense aux anges. Pense aux fées. Pense au Peuple Magique. Pense à ce que ces guides t'apportent. Ressens. Ressens leur présence. Ils sont là. Ce sont tes amis. Jamais ils ne vont te juger. Crois en leur sincérité. Confie-leur tes secrets. Ils vont beaucoup t'apporter, ils vont te libérer. Ils seront toujours là même si tu ne les vois pas. Ils seront la béquille qui te soutient. Garde les yeux clos ma petite, continue de penser. Attrape ce qu'ils te donnent. Sens leur tendresse, sens leur amour. Assiste à la naissance de votre complicité. Ils vont t'aimer, ils vont t'épauler, parfois même ils vont te sauver. A chaque fois que ton esprit se met à douter, Ferme les yeux, Imagine-Les, Discute de tes tracas avec eux. Ils t'écoutent. C'est cela Prier.
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Laetitia Redon
petit texte prévu pour enfants de 8-12ans.
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