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Luc Gaillard

L’écriture est quelque chose de vital. Un souffle qui ne laisse rien en place, qui déplace les choses où qu’elles soient. Rien ne sert de courir, l’écriture me rattrape toujours.

Si vous aussi vous êtes un amoureux inconditionnel des mots et que vous souhaitez m’accompagner dans l’écriture d’un roman, alors nous aurons beaucoup de choses à nous dire.

Mon style de prédilection est le thriller. J’aime me qualifier de cultivateur d’intrigues... Elles poussent au gré de mes pensées, parfois plus fulgurante qu’une mauvaise herbe, parfois doucement avec les saisons.

Je vous souhaite la bienvenue.

Amicalement,

Luc

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Luc Gaillard
Tom est un jeune médecin à qui tout réussit. Tout ? Non, bien sur !
Sa femme, Mary, meurt dans un accident de la route, presque sous ses yeux.

La vie de Tom devient alors un enfer. Il quitte son travail et s'enferme dans son appartement, où il vit avec Casper, le chat que lui et Mary ont adopté juste avant l'accident.

Le temps passe, sa vie ressemble à celle d'un insecte pris dans une toile d'araignée. Il fréquente occasionnellement une jeune femme, Josepha Ferguson.

Arrive dans l'immeuble, un étrange concierge, Bartolomé Rockwood. Un homme fort, viril, qui prend en main sa vie. Tout ce que n'est plus Tom.

Au même moment, Josepha disparaît ....



Je tacherai de poster un chapitre le mercredi.
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[...] Tom se contenta de passer sa main sous le robinet et de poser un pansement. Alors qu’il s’apprêtait à fermer la porte de son armoire à pharmacie, il crut apercevoir dans le miroir une silhouette féminine. Il se retourna brusquement. Rien bien sûr. Son cœur battait la chamade et tout le contenu de la pharmacie échoua dans l’évier et au sol. En soupirant, il remit chaque objet à sa place et referma doucement le petit placard. Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. Rien.
Alors qu’il refermait pour la seconde fois la porte de l’armoire à pharmacie sur le miroir était écrit au rouge à lèvres sanguinolent « Aide-moi ». Il fit un pas en arrière, se colla contre le mur puis se retourna brusquement, se souvenant de la silhouette. Affolé, les mains sur les genoux, il maudit à voix haute la fatigue de lui jouer de si mauvais tours. Il ferma les yeux et se concentra sur sa respiration et s’efforça de retrouver son calme. Après une série d’inspirations/expirations, il rouvrit doucement les yeux. Le miroir était aussi propre qu’à l’accoutumée.
Il se passa de l’eau sur le visage et examina ses traits tirés dans la glace. Il ouvrit et referma à plusieurs reprises la petite pharmacie. Rien. Le miroir restait immaculé. Il prit alors un flacon de somnifère et contempla tristement un comprimé.

— Je crois que je vais devoir être sage ce soir, dit-il avant d’aller s’allonger dans son lit.

Alors que le barbiturique faisait son œuvre et que le silence et la tranquillité s’emparaient de l’appartement, une petite boule de poils sortit de sa cachette.
Casper, parcourut tout ce qui était suffisamment haut et qui méritait d’être escaladé. Il marqua son territoire sur le poteau à griffes fixé sur la porte de la salle de bain, puis y entra. Il ondula entre la poubelle et le pied de l’évier. Derrière celui-ci, il tomba sur un tube de rouge à lèvres. Il s’amusa avec quelques instants, et comme à son habitude lorsqu’il découvrait un nouveau jouet, le fit rouler et le cacha sous son oreiller avant de s’endormir dessus.
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