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Lili

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Œuvres

Lili


Je suis dans le claquement de vos pieds sur le sol, le souffle qui remplit vos poumons, la couleur que vous voyez sur les fleurs sur les joues roses de vos enfants ; pour résumer, je suis chacun d'entre vous, je suis le tout, mais pour vous dire la vérité dans la plus sobre sincérité, je dois vous confesser; je ne suis rien.

Et oui, en réalité je ne suis rien, mais vous dire “rien du tout”, ca serait un mensonge, car il faut un tout pour faire un "rien".
Tout ce que vous percevez avec vos corps, avec votre esprit en réalité ce n'est rien, il n’y a rien, et cette singularité c'est moi...

Ça a commencé, il y a bien longtemps, très loin, aux antipodes de tous les âges vers l’infini lointain, quand régnaient les ténèbres avant le grand bruit.

Les scientifiques vous diront que le temps n’existait pas, mais l’éternité qui défile a fini par créer en moi une sensation... une sentiment d’exister qui peu à peu a fini par devenir profond... j’ai hurlé :

Du fond de l‘insoutenable obscurité qui me noyait, transporté par ce cri qui devenait matière, un monde apparut, d'abord bleu et froid comme la nuit, puis dans une deflagration terrible ce fut l'aube naissante violette puis rouge avec des braises palpitantes qui jaillissaient d'une fontaine de feu, que dis-je, d'un geyser sans fin immaculé d’or et de matière s'adonnant a des contorsions fantastiques pour retrouver équilibre maintenant perdu à tout jamais, et ça clapotait dans des roulis de fumée noires et acides dans une chaleur qui ne faisait que monter pendant que le vent lançait des crissements insupportables, comme de la tôle que l'on déchire ou que l'on raye. Peut- être le diable en personne annoncant son règne ...j'ai cru perdre connaissance quand soudain apaisé par je ne sais laquelle de mes prières. dans une lumière douce et diffuse, dans l'alcôve moirée des cieux apparurent doucement des chapelets de soleils sans fins , des constellations aux mille couleurs dans un ciel noir et profond, cet espace , cette lumière , tout cela était si bon. J’ai souri. J'ai contemplé ce spectacle miraculeux plusieurs millions d'années sans avoir envie de rien d'autre ...
Je contemplais l'univers, c'était moi qui étais en train de le concevoir, je le rêvais et je l'agrandissais... Mais une fois de plus, je n'étais pas satisfait ;
Et c'est là que devant moi, une sphère d'une clarté absolue, d'un blanc incorruptible est aparu, je me suis senti au calme, je l'ai reconu, je l'appelle: mère.
Peu après je me suis aperçu qu'elle était iluminée par un autre corps, je me suis tourné et j'ai vu devant moi un astre immense rayonant de lumière doreé qui règnait en vainqueur sur l'espace, comme aucun autre astre je l'avait reconu, je l'appelle: père.
Il était si grand mon bien-être ;
Je savais que là était ma place, avec ma famille, j'ai regardé en bas, et j'ai vu qu'ils m'avaient donné une maison ; une magnifique sphère bleu clair, éclairée par mon père, j'ai decendu doucement vers cette sphère et je me suis retrouvée vivant dans l'eau, où j'ai commencé à rêver la vie sur la Terre, dans ce berceau qu'était l'océan immense bercé par mère en forme de marées.
Je suis l'Oceanodonte...

to be continued...
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Lili


Jean de la Jarre, le génie fou de ma ville (Juan del Jarro)

Jean de la Jarre fut un des personnages le plus aimé de ma ville natale San Luis Potosí… Une ville de taille moyenne, coloniale, pleine d’ histoires, de légendes et de mythes… Une ville du l’extreme Occident, une ville industrielle en expansion avec plus de 2 millions d’habitants…
La ville ne cesse de grandir... ahh, comme partout ça devient l’Amérique du Nord.
Mais…
Qui était Jean de la Jarre ?
Personnage d’autrefois, personnage magique “Juan del Jarro” était un mendiant qui déambulait a travers les rues pavées et les églises du centre historique de la ville à la première moitié du XIXème siècle …
Son vrai nom était : Juan de Dios Azios Ramírez, il était nommé « de la Jarre (del Jarro)» à cause de la cruche en terre cuite qui l'accompagnait toujours partout où il allait.
Certains le concidèrent comme un « illuminé »,« un génie », d'autres comme « un fou » ...
Jean de la Jarre consacrait les bénéfices de son aumône aux personnes dans le besoin.

Parmi ses excentricités, on raconte qu'il détestait le mois de juillet et se laver, qu'il ne manquait jamais de dictons et qu'il emportait toujours sa cruche, un chapeau et un tapis.

La richesse était une autre chose qu'il détestait, c'est peut-être pourquoi il n'a jamais cessé de vivre comme il le faisait. Cependant, cela a fait gagner l'amour du peuple, qu'il soit riche ou pauvre.
Beaucoup d’histoires tournent autour de la mystique “jarred” de ce curieux personnage ; on croit qu’il communiquait avec l'autre monde a travers elle. ... À un moment donné, les gens de ma pauvre ville ont commencé à lui attribuer des pouvoirs de divination.

Selon la légende, il utilisait sa cruche pour uriner, il avait peut-être une maladie aux reins... C'est un mystère ; mais le plus curieux de cette jarre, c’est que selon la légende, il pouvait entendre l'avenir des gens a travers elle..

mais il fallait surtout pas être sceptique ...

« Un jour, une jeune femme de classe aisée est passée près de lui et lui a demandé:

"Dis-moi, diseur de bonne aventure, quel sera le nom de mon mari?"
Juan del Jarro lui répondit :
"Tu te marieras, mais pas avec le père de l'enfant qui tu portes dans ton ventre."
La dame a dû quitter la ville parce que sa famille a découvert que Juan avait raison. »

Une autre anecdote célèbre:

Un jour, alors qu’il se promenait, un macon sur une echelle lui crie en riant :
- demande à ta cruche quand je vais mourir?
Jean de la Jarre répondit :
-Tu es en train d’agoniser ...
Jean de la Jarre s’en va, le maçon tombe de l’échelle, il moeurt...
Jean de la Jarre gagne le respect des citoyens, et commence à être sollicité par la haute classe de ma ville à cause de ses pouvoirs magiques...

Juan del Jarro est décédé le 8 novembre 1859, à 66 ans.

Le jour de ses funérailles, des gens de tout horizons étaient présents pour lui rendre hommage et dédier des chants et des prières.

Son corps a été inhumé dans l'ancien cimetière d'El Saucito.

On raconte que le quatrième jour après son enterrement, des gens auraient vu plusieurs miliers de coléoptères sortir du cimetière.

Tous les 2 novembre, des gens se rendent sur sa tombe pour laisser des fleurs, des crucifix, des pièces d'argent et des cruches d'eau, comme offrande pour obtenir des services.
Dans le jardin Guerrero, en face de l'avenue Universidad, se trouve sa statue
Juan del Jarro est un personnage encore present dans la pensée des gens de ma pauvre ville.
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Lili

Envole toi c'est l'heure
C'est le matin du gai solei
et l'espoir d'un eté pas si lointain,
couvert par de champs florissants,
où le soleil plus vivant irradiera les tournesols à fortes tiges,
sur de plus grands horizons,
des pasibles rivières
et de prairies plus vertes
c'est le matin du gai soleil...
Envole toi c'est l'heure
à bientôt mon hirondelle!
le chemin c'est un vallée de larmes
rocheux parmi les ronces
où le ciel semblera noir et la pleuie tombera à torrents..
mais ajourdui, c'est le matin du gaie solei
n'oublie pas l a melodie insoucient...
douce comme la fois
celle que laisse la vie se faire
à tout a l'heure a l'infinie
a bientot mon hirondelle
envole toi sur cet horizon
car nous sommes des oiseaux d' automne ...
mais en toi fleuris le printemps sage ...
À bientôt mon hirondelle...
À tout a l'heure!






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Avec Lettre à Monsieur Lamartine, [ Poésie / Historique ] Les valses en temps de guerres...
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