Ma participation pour le défi Writober 2020.

Je sais pas trop si c'est permis, mais j'aimerais bien que mes 31 textes aient un certain lien les uns avec les autres.

Réponse à un défi qui semble dévier de sa trajectoire.

À chaque fois que je vois ce genre de défi, j’ai cette vilaine habitude de vouloir placer les dix mots dans la ou les deux premières phrases du récit. Ici, clairement, c’est une histoire de mariachis. Comment sinon, il y aurait des Mexicains avec de grosses boucles de ceinture en train de jouer du folklore à la TV? Des bonnes personnes, ils ramassent des fonds pour un orphelinat. Je vous dis pas, la toiture est complètement finie, il faut absolument qu’ils refassent la couverture. Bon, normalement, je vous aurais épargné les détails. Est-ce qu’on a vraiment besoin de parler de leur silhouette, de leur embonpoint et du fait qu’on devrait interdire les boissons trop sucrées vendus en pack de vingt-quatre canettes? Non, c’est grossophobe. Mais comment j’aurais pu placer gymnastique dans l’histoire si nos mariachis n'avaient pas eu besoin d’un peu d’exercice physique?
Ensuite, une fois débarrassé, il nous reste autant de mots qu’on veut pour écrire une vraie histoire. Ici, je crois bien que le joueur de maracas, qui a eu une enfance difficile - un père violent - est amoureux d’une des religieuses qui s’occupe des orphelins. Mais, coup de théâtre, c’est en fait une prostituée qui doit tout un tas d’argent à un cartel. Elle ambitionnait sur la cocaïne! Notre joueur de maracas risquera-t-il sa vie pour elle? On s’en fiche, ça fait longtemps que j’ai placé mes dix mots.