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Emilien Kopp

4
œuvres
1
défis réussis
6
"J'aime" reçus

Œuvres

Emilien Kopp



Un tant soit peu
Peux-tu me dire
Directement
Mensonge ou pas
Paraît qu'il faut
Fausser le ton.
Ton qui m'est cher
Mes chers amis
A mi-chemin
Maintes fois perdus
Perdurent encore
Corps et amants
A m'en faire croire
Rois, reines et fous.
Foutue image.
Magistralement
Le mensonge gagne
A nier en bloc
L'occulte réel
Et elle s'en lave,
La vérité,
Tes mains d'enfant
Fantômes d'un temps.
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Défi
Emilien Kopp

Ô toi, toi qui écris des vers à moitié pleins
Toi qui te décris comme un verre à moitié vide
À l’envers du décor, ton corps est-il mon guide ?
Ô toi, toi qui abrite tant de vie en ton sein

Ô fille de poète
Ô enfant de bohème
Enchante ma plume
Chante et sois mon écume
De mes jours sans fin

Ô toi, qui n’te crois pas, digne d’être une muse
Ôte toi ces idées là, et danse avec moi
Sans que s’emmêlent nos pas, ni se démêlent nos doigts
Ô toi, toi dont les mots sont dignes qu’on en abuse.

Donne moi ta peau, donne moi ta main, donne moi tes maux
Toi, au verbe facile, à la verve subtile
Ô toi, toi qui te noies dans tes vers fragiles
À fleur de mots, effleure demain à fleur de peau.

Ô fille de poète
Ô enfant de bohème
Enchante ma plume
Chante et sois mon écume
De nos jours sans fin

Ô fille de poète, qu’as tu dans la tête ?
Dis-moi, parle-moi, chante-moi, poème-moi
Mais surtout aime toi, Ô fille de ma joie
Et vois donc ces refrains où ton âme se reflète.

Ô toi, l’optimiste, que rien ô rien n’attriste
Si ce n’est le regard des autres sur ton cœur
Sur tes mains qui tremblent, privées de leur chaleur
Donne moi de toi, à moi le pessimiste

Ô fille de poète
Ô enfant de bohème
Enchante ma plume
Chante et sois mon écume
De nos jours sans faim

Et moi, fils de poète, que rien ô rien n’arrête
Si ce n’est le barrage, que font tes cheveux
Si ce n’est le chantage, que me font tes yeux
À toi fille de poète, je chanterai à tue-tête

Je chanterai cet air, on s’enverra en l’air
Du temps qui passe ou pas, comme un tour de passe-passe
Pour que tu n’oublies pas, que jamais tu n’te lasse
Et pour ne plus jamais avoir les pieds sur terre

Ô fille de poète
Ô enfant de bohème
Enchante ma plume
Chante et sois mon écume
De ce jour qui vient.
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Emilien Kopp


L’amour, la haine, le déchirement
La mer qui s’est ouverte en deux
Étranger, par ces sentiments
Sans prophète, ni même sans dieu

Les continents qui naviguent
S’en vont au large, quittent le rivage
Et vous laissent seul sur la digue
Pas de mouchoir blanc, une page

Blanche, d’une vie sans attaches
D’un petit monde qui s’étire
Et puis qu’enfin on s’arrache
Tribord, on vis, bâbord on vire

Et quand on arrive à bon port
Derrière nous s’dessine l’horizon
Qu’on ne regarde pas encore
Mais donne sur la nuque un frisson

À nous, nous pauvres autochtones
D’une contrée sans frontières
Reines et rois privés de trônes
Épousons terres, mers et rivières

L’amour, la haine, l’attachement
Le monde qui se coupe en deux
Autochtone, par ces sentiments
D’appartenir à plusieurs lieux

Cœur à bâbord, âme à tribord
Le jour ici, la nuit là-bas
On vole, on vogue, cherchant l’confort
Soleil par ci, étoiles par là

Amours à l’ouest comme à l’est
Peut-être faut-il tirer au sort ?
Entre Tokyo, nulle part, et Brest
Peut-être faut-il perdre le Nord

Pour trouver un semblant de cap
Redécouvrir la richesse
Qui toujours plus loin nous échappe
Oublions cette tristesse

Avant que le monde nous rattrape
Nous citoyens de l’aventure
N’avons que la vie comme étape
Et pour seule limite, l’azur

Trop tard pour explorer la Terre
Nostalgiques de l’inconnu
Encore tôt pour voir l’Univers
Nés à une époque saugrenue

Cherchons, trouvons, notre maison
Cet endroit où l’on est chez soi
Aimons à tort ou à raison
Ce que la Terre offre ici bas.
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