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Cléo Didée

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Cléo Didée
Vous connaissez l'histoire de Roméo et Juliette ? Imaginez qu'ils sont un vampire et un elfe, imaginez encore que suite à un exil dans un autre monde, ils vivent paisiblement avec leurs enfants. A votre avis, leur passé les laissera-t-il en paix ? Non, bien sûr que non.

Impliqué dans la guerre civile au sein des clans vampires, Elliot De La Lune va tenter de sauver son fils aîné tout en tirant son épingle du jeu politique. De son côté, Alicia essaiera de négocier l'annulation de leur exil malgré les chasseurs vampires à ses trousses.
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Cléo Didée
Orpheline, Johanne se voit inscrite par ses grands-parents à l'Académie de l'Etude du Potentiel Inexploité. Ce qu'elle prenait comme un moyen de se débarrasser d'elle lui donnera l'ambition de sa vie : étudier les andréides, ces êtres mécaniques qui réalisent des attentats contre les humains depuis peu. Et, qui sait, parviendra-t-elle à mettre un terme aux morts ?
Aidée de ses nouveaux amis et de l'étrange Joséphine, Johanne va partir sur les terres de M-95.

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Cette histoire est un pur premier jet, je recherche surtout des retours sur la trame, les personnages et l'univers. Merci d'avance !
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Cléo Didée
Dans un pays chaud, la petite Sarabi découvre sur la plage une étrange créature blessée.
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illustration : Manon Garde https://www.instagram.com/welshosaure/
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Cléo Didée
Petit texte/témoignage de création d'un récit merveilleux (fantasy), écrit à l'occasion d'une présentation à mes collègues de ma passion.
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Cléo Didée
Jeune sorcière, Sarah-Maëlle souhaite faire ses preuves et intégrer la communauté des sorcières. Elle prévoit de créer un artefact rare et puissant… qui nécessite un cambriolage (ou emprunt).
Ce qui est rare est convoité et l'entraide n'est pas forcément une notion première dans la sorcellerie !

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Nouvelle de réponse à un appel à texte sur le thème des sorcières. N'ayant pas été retenue, je me permets de le poser ici.
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Cléo Didée
La corporation Karoni est une entreprise pieuvre qui dirige offisieusement la métropole de Clochalta et les territoires qui s'y rattachent. Elle procède à diverses expérimentations et il se murmure que ses deux soldats légendaires seraient créés de toute pièce.
Tant de puissance financière et militaire attise l'ire et la convoitise, il faudra aux humains bio-conçus de la compagnie trouver leur place.

(histoire en construction et aux idées encore floues sur plusieurs aspects. Tout avis sera bienvenu !)
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Défi
Cléo Didée
Arrête avec ton trombone ! claironna Pascale dans la cuisine étriquée. Qu'est-ce que tu me chantes-là ? s'estomaqua Marius, assis sur une chaise en bois.
Son long instrument, tenu entre ses mains, surplombait la table de toute sa longueur. Lui qui se félicitait intérieurement d'avoir réussi d'une traite un morceau rempli de notes et pauvre en silences. Ton boucan, en permanence et surtout toujours dans la cuisine qu'est pas assez encombrée, peut-être.
Elle appuya son propos en montrant le peu d'espace restant pour circuler entre les meubles. Il fallait dire que la cuisine était non seulement petite, mais le mobilier provenant d'héritages divers en imposait par sa seule présence. Ah, râla Marius, je t'ai déjà dit que l'acoustique était la meilleure dans cette pièce. Qui s'en soucie, t'as pas de public ! Marius rougit, sa fierté de membre d'orchestre de village touchée. D'abord, si, tu es là, ça fait un public. De philistin, je le regrette, mais je fais avec ce que j'ai sous la main.
D'une œillade, il lui fit regarder son tablier râpé et taché. De deux, il faut bien que je m'entraine ! Et ici, avec l'acoustique, je m'entends mieux et je peux m'améliorer.
Piquée au vif par le commentaire muet sur son fidèle tablier, Pascale se fit plus grinçante pour rendre le coup. Elle pinça son nez sans y penser comme à chaque fois qu'elle était vexée. Pour s'améliorer, il faudrait déjà avoir du souffle. Tu crachotes dans ton trombone et je croirais entendre un canard asthmatique. Entendre ça, alors que je n'ai fait aucun couac lors du dernier bal ! C'est un comble. Et ta voix nasillarde qui me perce les oreilles dès que tu t'échauffes !
Pascale devint livide, ce qui lui donnait des airs de fantôme avec ses mains pleines de farine. Ses narines frémirent tandis qu'elle préparait sa riposte. Et môssieur qui gonfle ses joues comme un écureuil qui fait ses réserves. T'en as le ventre, aussi. Sans parler des miettes que tu sèmes, je me demande comment ton instrument n'en est pas bouché ! Je prends grand soin de mon trombone, que j'astique et ramone régulièrement. Ah, si tu pouvais en faire de même avec autre chose, insinua Pascale à voix basse. On s'y voit même dedans et… Qu'as-tu dit ?
Un pli se forma sur son front tandis qu'il essayait de faire du sens dans ce qu'il avait à peine entendu. J'dis qu'y a qu'à ton trombone qu'tu arrives à sortir des sons.
Se sentant insulté sur un autre terrain sensible que sa musique, Marius commença un mouvement de bras, lequel tenait toujours l'instrument. Pascale l'arrêta d'un geste brusque. Que tu fasses du bruit, je m'y suis habituée. Non, le problème c'est que tu gesticules ! Je gesticule ?
Marius écarquilla ses yeux comme ceux d'un poisson. Mais oui ! s'exaspéra-t-elle. Quand tu joues, tu balances et ton corps et ton trombone. Résultat, tu jettes de la table tous mes ustensiles et mes ingrédients !
Marius baissa les yeux et remarqua le carnage sur la nappe : des œufs cassés en dehors de leurs bols, de la farine détrempée avec du poivre et un bout de gras de lard étalé. Sur le sol trainaient les cuillères, saladiers et casserole originellement prévus pour préparer le repas. Ah, je vois. Ma chérie, il y a longtemps que nous n'avions pas été au restaurant, n'est-ce pas ?
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Défi
Cléo Didée

L'après-midi touche à sa fin, en bon assassin il se prépare. Il vérifie son fusil longue portée, le graisse un peu, nettoie sa lunette de visée et sort.
Bien qu'on puisse avoir besoin de lui à toute heure, Antécupidon soigne toujours sa préparation de fin d'après-midi, car le crépuscule et ses couchers de soleils sonnent l'apogée des élans amoureux. Il sillonne la ville et tombe sur un premier couple, attablé autour d'un dîner romantique. Il s'installe derrière une poubelle municipale, non pas pour se cacher puisque nul ne le voit, mais pour le souci du détail, le fumet de déchêt ajoute souvent un petit plus à son action.
Antécupidon prend quelques secondes pour analyser les attitudes du couple, regards langoureux, poses suggestives, doigts qui se frôlent… C'est un début de relation, la séduction est en œuvre, encore quelques minutes et les cœurs pourraient conclure vers un après-repas à domicile. Le moment arrive, il vise la gorge de l'homme et tire au moment où leurs lèvres se rapprochent.
Un rot sonnore s'élève et repousse aussitôt la bouche de la femme dans une mimique de dégoût. L'amour qui commençait doucement à s'installer en elle s'envole aussitôt, Antécupidon a réussi son tir et s'en va sans un regard pour la dispute qui éclate.
Il parcourt la ville, décourageant de ci-de là les ardeurs en développement avant de se rapprocher d'immeubles résidentiels. Il tend l'oreille et, oui, des habits sont jetés au sol dans des soupirs de désir. Antécupidon escalade une façade - personne ne le voit, on vous dit - jusqu'à se hisser à la bonne hauteur. Les volets sont fermés, mais qu'importe, sa lunette transperce tous les matériaux.
Les amants sont presque nus, Antécupidon décèle de la timidité, de la découverte. Une première fois, décidement c'est sa soirée de chance ! Ni une, ni deux, il vise les pieds de la femme et les affuble d'épaisses chaussettes avec l'idée saugrenue de les garder.
- C'est mon fantasme, tu comprends ? se met-elle à lui expliquer.
Une petite hésitation fait frémir Antécupidon, serait-il tombé sur un fétichiste des chaussettes épaisses ? Un esprit ouvert à la découverte ? Il soupire de soulagement, en apercevant la perte de vigueur du bonhomme. Le lit restera froid.
Le reste de la soirée poursuit son train train habituel, ébats amoureux coupés dans leurs élans ou vieux couples boursoufflés d'ennui ; le métier de tueur d'amour ne connaît pas le chômage.
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Défi
Cléo Didée

Clip, clap, clip, clap. Bllllp.
Une petite huître clapote dans les courants marins. Elle se propulse par ouverture de clapet pour avancer. Lentement, avec opiniâtreté, elle poursuit sa quête. La petite huître cherche sa perle dérobée.
Au détour d'un corail elle distingue une forme énorme et sombre enfoncée dans la vase. Une coquille d'humain ! Voilà où elle pourrait trouver sa perle, les roussettes l'ont bien informée. La forme fait penser à une baleine, au dos plat et au ventre très rebondi, échouée sur le côté. Un trou bée sur son flanc rêche et dur duquel aucunes entrailles ne s'écoulent. Une nageoire brisée pointe tristement vers le bas, une sorte d’algue blanchâtre y est accrochée et flotte au gré des courants marins.
En quelques clips la petite huître passe par le trou. Que de bazar là-dedans ! Des sortes coquillages aussi gros que des rochers sont ouverts. Y dépassent des algues aux couleurs de corail percées de trous, d’autres petits coquillages aux formes très étranges : certains sont oblongs, d’autres ronds avec des aiguilles qui bougent à l’intérieur, et l’huître vit même une sorte de coquillage à la coquille transparente qui contenait un liquide noir ! Et toujours pas de perle.
Sa détermination la pousse à explorer en passant par des sphincters, les premiers grands ouverts la mènent vers le dos de la coquille humaine.
− Holàlà, tu m’étonnes que ça s’échoue ! s’exclama l’huître.
Elle repère d’autres ouvertures, bouchées celles-là par un clapet du même matériau que la coquille. Ce qui semble solide à l’huître se ramollit au contact de l’eau salée et la faune locale s’est chargée d’en grignoter des bouts par-ci par-là, ménageant des passages un peu partout.
Suivant cette piste creusée par ses confrères, l’huître déambule, fouille et s’étonne vraiment des entrailles de la coquille. Quel fouillis ! Elle croise des rochers aux formes similaires qui la laissent pantoises : ils sont tout fait de tubes longs avec une plaque. Parfois, quatre des tubes sont sur le sol et deux s’élèvent avec le haut, mais la plupart du temps, les tubes sont sens dessus-dessous. Voire même, totalement écartelés.
L’huître descend dans le ventre rebondi et trouve encore des algues blanchâtres, elle se demande s’il ne s’agit par de la nourriture des humains. Elle en grignote un bout et recrache aussitôt.
− Pouah ! C’est tout filandreux.
Dans cette grande caverne tout au fond du ventre, l’huître voit plein de rochers en forme de tube épais dont les extrémités sont plates et larges. En un voyant un éventré avec des fruits pourris déversés, l’huître se dit qu’il s’agit d’autres coquillages, cousins de la grosse coquille car ils ont la même carapace. En faisant le tour, elle aperçoit dans la paroi du fond un petit trou qui l’amène à la béance du début.
− Et ma perle ? se désespère-t-elle.
Elle retourne vers les coquillages remplis de fruits et en fait le tour. Elle scrute le moindre recoin, la moindre algue blanchâtre en tas au sol et finalement…
− Des perles, pleins de perles !
Un des coquillages déverse une quantité affolante de petites billes nacrées. Que de consœurs privées du fruit de leurs entrailles ! L’huître a une pensée émue pour toutes ces souffrances et choisit la plus belle des perles pour sa peine.
Elle quitte la coquille humaine. Cette visite a confirmé ce qu’elle pense des humains : ce sont d’étranges créatures qui vont sur l’océan sans savoir comment flotter !
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Défi
Cléo Didée

Armé d'une épuisette
Errant par-dessus vos têtes,
Je volète.

De vos cauchemars,
Je recueille le nectar.

Je me délecte de la sève
Qui coule de vos rêves.

Flottant au gré du vent,
J'apaise vos tourments
En dormant.
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Défi
Cléo Didée

[histoire contant les noces d'Oyk la Tornade, tiré d'Uuroca, l'esprit maudit]

— Je t'aime.
Ça y est, les mots tant bouillonnés dans son ventre s'extirpaient de sa bouche. De lourdeur ils prirent leur envol avec légèreté pour dessiner un sourire éclatant sur les lèvres d'Ausni. Son regard d'automne se plissa de joie et elle passa ses bras autour de son cou. Ses lèvres frôlant celles d'Oyk, elle susurra :
— En échange de ces mots, Oyk, je veux, pour toi, t'offrir plus que de simples amours de passage. Marions-nous.
Débordé d'émotion, il ne put que grimacer un rictus. Ses yeux noirs brillèrent et répondirent à sa place.
— Sais-tu ce que cela implique pour mon peuple ?
— Pour moi, cela signifie vivre ensemble aussi longtemps que la vie nous le permet. Être exclusif l'un à l'autre et se soutenir. J'ignorais même que ton peuple m'accepterait.
Ausni lâcha un rire hoquetant. Sa façon de s'esclaffer surprenait au début tant elle tranchait avec la régularité de ses traits, mais Oyk en était venu à l'adorer.
— Toi, Oyk la Tornade, héros des Miljiens, membre de l'équipe qui vainquit l'esprit maudit et pneumanthe lié au vent (cf Uuroca, l'esprit maudit), tu crois que mon peuple pourrait ne pas vouloir de toi  ? Tu deviendras un des nôtres, tu abandonneras la sédentarisation et mettras tes talents au service du peuple nomade.
Oyk soupira.
— Je vis déjà comme un nomade. Maintenant que la vengeance ne me guide plus, je serais heureux de suivre les pas de ton peuple.
— Les mariages s'organisent vite, chez nous. Nous nous occupons de tout, trouve-toi seulement un homme de confiance.
— Peut-il être Miljien ?
— Qu'importe sa nationalité, car il devra être honnête aux Esprits des Vents !

Les préparatifs du mariage se déroulèrent avec une célérité qui témoignait de l'expérience des nomades. Oyk n'eut son mot à dire que sur le choix des vêtements, qu'il relégua à son homme de confiance. Proche de la capitale, Joys Psyché avait accepté avec béatitude le rôle qu'on lui confiait. Compagnon d'Oyk lors des derniers événements, son choix fut apprécié par Ausni et les siens.
Le jour de fête arriva, trop tôt pour qu'aucun autre de leurs amis ne puissent y assister. Les deux Miljiens soupçonnèrent les nomades de l'avoir mis en place aussi rapidement pour s'assurer qu'Oyk ne change pas d'avis.
— J'entre dans la trentaine, j'ai rencontré bien assez de femmes pour savoir avec laquelle je veux passer le reste de ma vie, râla-t-il pour la forme.
— Plus d'unes maudiront celle que tu choisis aujourd'hui, le taquina Joys. Je suis content qu'au moins un de nous deux trouve son bonheur.
Oyk lui serra l'épaule et enfila un gilet orné de motifs d'oies sauvages. Il avait fière allure avec sa haute taille, ses longs cheveux noirs et sa peau brunie par sa vie de plein air.
L'après-midi touchait à son terme et les premiers instruments de musiques appelaient à la danse. Joys chantonnait en rythme en ajustant sa plus belle cotte.
À l'approche du crépuscule, ils s'approchèrent d'un cercle marqué par des pieux. Ses derniers étaient gravés de symboles et de formes anciennes qui appelaient les Esprits des Vents, grands protecteurs des nomades.
Un couple de doyens de la famille d'Ausni attendait à une extrémité. Oyk et Joys s'y placèrent. Le cœur du premier s'emballait, il se sentait encore plus nerveux qu'avant un tournoi. Ausni apparut au côté de sa femme d'honneur. Elle rayonnait sous son amoncellement de foulards qui soulignaient sa taille et flottaient dans son dos.
Il se sentit rassuré de voir à son sourire qu'elle partageait le même trac. Oyk se souvint de leur première rencontre. Elle dansait dans un faubourg, attirant le regard des spectateurs pour qu'ils laissent une pièce dans son escarcelle. En le voyant, elle le reconnut comme le Champion et lui réclama un baiser en guise de rémunération. D'autres hommes en avaient exigé autant, elle les avait remis à leur place avec un aplomb qui plaisait au guerrier.
Ils se tenaient, côte à côte, face aux doyens. Ceux-ci en appelèrent aux Esprits, rappelèrent leurs devoirs envers l'un et l'autre et envers le peuple. Ils enjoignirent l'homme et la femme d'honneur à retenir les engagements des conjoints. Enfin, ils donnèrent au nouveau couple une graine qu'il dut planter comme on attendant d'eux qu'il apporte une nouvelle vie aux nomades.
De grandes acclamations retentit lorsque la terre recouvrit la semence.
— Nous prenons ce que la nature nous offre, il est normal que nous lui en rendions par moment, expliqua Ausni en versant quelques gouttes d'eau.
Le peuple nomade vivait morcelé en plusieurs grandes familles et se regroupait aux événements. D'ordinaire les mariages attiraient les foules, celui-ci s'était organisé un peu trop vite pour que tous puissent y assister. Pourtant, quand Oyk revint vers la foule, il réalisa à quel point ce peuple était nombreux.
— Affûte ton estomac, commenta Ausni avec son hoquet joyeux. On va tellement nous nourrir et nous abreuver que nous serons bien en peine de consommer nos noces !
— Nous avons donc bien fait de prendre de l'avance, commenta Oyk avant qu'ils soient envahis de visages souriants et de bras à étreindre.
Tel qu'annoncé par Ausni, Oyk se retrouva bien vite rassasié. Heureusement, les nombreuses danses à droite et à gauche l'aidaient à dépenser tout ce qu'il absorbait. Les jeunes dames voulaient toutes une danse, plus d'une soumirent à la tentation son engagement juste contractualisé. Les aînées purent constater que pour le jeune époux, il n'était de femme plus désirable que sa jeune épouse et elles l'aidèrent à retrouver ses bras pour quelques danses.
La soirée avançant, Oyk tenta de retrouver la trace de Joys. En vain, le discret pneumanthe savait se mêler aux festivités à sa manière et le marié espéra que son soulageait sa solitude avec quelques amourettes d'une nuit.
En attendant, Oyk fut mandé de démontrer ses pouvoirs. Habitué à faire un peu office de bête de foire, il fit bonne figure et déclencha une mini tornade dans sa paume. On lui en demanda d'autres, pouvait-il faire tourbillonner cette feuille ? Et ce foulard ? Le marié ne savait plus comment rejeter les demandes sans les vexer. Heureusement, sa belle vint à sa rescousse  :
— Ce n'est pas les vents qu'il doit faire valser ce soir, aller, oust !
Tout en Oyk souriait, à Ausni, à sa famille, aux étoiles qui les bénissaient, à son peuple de nomade.
Pour la première fois depuis la mort de ses parents, il se sentait appartenir à une communauté. Sa nouvelle vie pouvait se construire en adéquation avec son passé : continuer les voyages, en famille cette fois et juste pour le plaisir d'aller et venir. De se laisser porter par le vent.

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Cléo Didée
Dans une péninsule sans nom ni nation, règnent des pilleurs de reliques. Lectrice à leur service, contrainte et forcée, Naeriba tombe sur un appel transmis par miroir... Dans l'espoir d'améliorer sa vie, elle prend le risque d'y répondre et va rechercher le tertre perdu.

(premier essai pour un concours)
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