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Xoya

France.

Bienvenue dans un gros bordel :)

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Xoya
Des ados qui se bastonnent avec des pouvoirs et un narrateur qu'en a rien à foutre.
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Xoya
Une histoire particulière dans une dystopie quelque peu futuriste le tout sur un fond de mise à mort des codes de l'écriture.
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Xoya


 Je n’m’en étais pas rendu compte jusque-là mais il se trouvait que la Mort avait bel et bien une odeur. La pluie dans la boue portait ce parfum froid à mes narines. C’était un parfait mélange entre le brûlé, le soufre, le pétrole et le vieux cuir, un véritable plaisir.
« Capitaine Drosh ! entendis-je derrière moi. C’était Timo, un des éclaireurs de la compagnie.
-Capitaine Drosh ! s’écria-t-il de nouveau.
-Quoi ! rétorqua le capitaine en râlant, putain Timo évite de gueuler mon nom avec ta voix de pucelle de 12 ans bordel, on croirait entendre une de ces gamines dans des hentaï de très mauvais goûts.
-Vous avez de la connaissance dans le hentaï Cap’taine ? lançai-je en riant.
-Tu serais prié de bien vouloir m’accorder un peu plus de respect soldat, me dit-il en souriant à travers sa grosse barbe qui fut autrefois blanche, avant que les cigares et la vieillesse ne fasse leur taff en la jaunissant comme il faut, bien sûr que j’m’y connais tu me prends pour qui.
Il saisit la pochette que Timo lui avait apportée en jetant un coup d’œil à tous les soldats présents. Les rires s’estompèrent face à ce regard de l’officier.
Eh oui, même si en apparence tout le monde avait l’air détendu, du moins pour des hommes à 2km de la ligne de front, les rires étaient nerveux et les discussions purement subjectives. Tous essayaient d’oublier le prochain mouvement. Le dernier datait de 4 jours, nous avions enfoncé une position ennemie, position dans laquelle nous siégeons actuellement, un bâtiment d’environ 100m2 dont l’une des pièces était réservée à la manipulation de l’auto-canon sur le toit, auto-canon que ces batards de robots avaient fait péter juste avant qu’on arrive.
La capitaine ouvrit la pochette et en sorti le contenu : une tablette de commandement.
« Amen » voilà c’que tous les cerveaux de la pièce commencèrent par penser. Pour vous expliquer, un capitaine sans tablette de commandement c’était comme revenir en 14-18 : des ordres gueulés par votre supérieur, des coups de sifflets à peine discernables des bruits des obus et surtout : BEAUCOUP MOINS DE STYLE. Bah ouais les gars, si les membres de notre compagnies étaient surnommés « Les Artistes » c’était pas pour rien : plus on pouvait faire le taff à notre manière plus on arrivait à notre but. Or sans tablette entre les mains du capitaine, pas de communication par oreillette ou hologramme et donc moins de cohésion, d’organisation et donc moins de réussite et surtout plus de morts… Autant vous dire que la vue de cette tablette soulagea fortement tout le monde. Mais les visages se débarrassèrent de ce sourire de passage quand le capitaine alluma la tablette.
-Ordre en provenance du Colonel Bouthamid, commença le capitaine, je vous le lis, Fredo enregistre.
Fredo était tirailleur de soutien et chargeur dans les blindés, en gros c’était un support, ducoup en temps de pause comme maintenant il s’occupait de tout ce qui était archivage et mémoires.
La Capitaine se racla la gorge.
-« Message au capitaine Drosh actuellement aux commandes de la 44ème Compagnie d’Infanterie Rapide stationné au secteur Chauvin. La 44ème CIR a pour ordre de partir pour la ligne de front et de progresser vers le secteur Drouma, secteur actuellement occupé par l’ennemi. Ce secteur possède une place forte qui nous obtiendrait un énorme avantage stratégique sur les positions ennemies suivantes.
La tablette émis une petite vibration et un hologramme se projeta au centre de la pièce et une sorte de bastion triangulaire apparut.
-« Voici le bunker que vous devrez occuper d’ici 36 heures. Si aucun contact n’est établi par votre régiment d’ici ce délai, le régiment sera considéré comme désassemblé et les soldats rescapés auront ordres de réinvestir votre position actuelle ou bien de rejoindre les compagnies alentours pour se faire recenser. Les 36 heures maximales d’opération débutent à partir de maintenant. Cet ordre est donc immédiat. Messieurs, vous avez toute ma confiance dans cette mission, je vous souhaite bonne chance. Voici un message du Commandant Zir en ma compagnie au centre d’opération mobile Uno 50km au Sud-Est de votre position. » C’est un message vocal.
Le Capitaine fit un pas en avant et posa la tablette sur le moniteur. On entendit les enceintes s’enclencher à la douce voix féminine que tout le régiment, que dis-je toute l’armée ou au moins 3 quarts des corps-armées connaissait : le Commandant Zir.
« Messieurs, enfin Messieurs, si je n’me trompe pas il y a 8 demoiselles sur les 176 soldats de cette compagnie hein ? C’est peu un mon goût. Bref, chère 44ème Compagnie je vous transmets mes encouragements et ma sympathie face à la tâche qu’il vous incombe pour la prochain journée et demi. Faîtes-moi ça proprement histoire que ce 176 ne diminue pas. Soyez à la hauteur du surnom de votre compagnie mes mignons. Bonne chance et faîtes-moi fondre tous ces petits batards »
Sur ces mots mielleux la motivation réapparue sur les visages et tous et toutes levèrent les bras en criant de rage. Elle avait le don d’assembler légion et de commander à merveille cette Zir, puis surtout, elle vient de chez nous cette beauté, elle était experte en explosif dans la 44ème CIR il y a 7 ans de cela, le vieux Zack de l’Escouade Finale, « Finale » c’est le nom de leur escouade, la connaissait personnellement. Pour vous faire un petit topo avant que je vous raconte l’organisation de l’opération et que le Capitaine face son briefing, notre Compagnie était organisée de la manière suivante : nous étions divisés en 3 pelotons de 55 soldats chacun plus une section de 9 hommes et 2 femmes. Il y avait les pelotons « Drogo » « Tyrion » et « Symbol » chacun divisé en plusieurs escouades, par exemple l’escouade Finale de Zack était incorporée dans le Drogo. Puis il y avait le Section Chaos, « 11 cracks nés pour le champ de bataille » comme nous appelait Drosh.
-Ok les filles, bien sûr sans vouloir offenser les vraies filles, briefing dans 10 minutes devant l’auto-canon, on fait ça dehors pour vous réveiller.
Le mouvement repris dans le bâtiment après ces 4 jours de repos, une ambiance chaude et mécanique s’installa et chacun parti faire les petits préparatifs avant le briefing : commencer à ranger son paquetage, se brosser les dents et préparer ses fucking barres chocolatées.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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Parce que j'adore ça, créer et imaginer ça me fait vraiment tripper.
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