Chère maman,
Ils me diront d'oublier , ils me diront de ne plus y penser . Je ne cesserai d'y rêver, le touché de ta peau, la lumière de ton sourire , toutes ces choses ravissent mon coeur .
Je me souviens de nos moment allonger l'une contre l'autre. Te souviens-tu? Ton odeur et ta chaleur me remplissais d'un bien être sans égal. Mon coeur tout entier était alors abreuvé de paix.
Tant de tourments dont ma tête est abreuvé ,je ne songe qu'à toi . J'entend encore tes derniers souffles dans mes oreilles, une mélodie funèbre qui me dévore de l'intérieur. Je ressens encore ta main ridée aux doigts froid entrelacés dans la mienne . Je ne peux comprendre la vie , comment je peux passé outre ton absence ...
Le creu vide de ton vieu fauteuil , cette chambre jouant la melodie d'un froid chagrin . Ton odeur peu à peu disparaît, je m'efforce en vain de la garder entre la paume de mes mains .
La terrible amertume qui sévi dans ma bouche à l'idée d'oublier le ton de ta voix . Est-ce cela mourir?

Ma folie me guette, tel un bourreau .Ne puis-je jamais respirer l'harmonie ?
Je reste aux aguets de cette fatalité qui ronge mon être.
Je peins mes nuits d'une sombre et violente langueur .
Déconcertante mélancolie.
Qu'adviendra-t-il de mon âme ?
Aussi torturé que délaissé, je suis condamné à traîner mes peines.
Enchaînant mon bonheur passé aux feux ardents de mes souvenis perdu.
Je ne peux vivre ainsi, banni de ce monde nourrit d'une hérési aussi parfaite qu'une symphonie funeste.