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Ninou Corinne

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œuvres
0
défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Ninou Corinne


Sombres idiots que nous sommes 
De nous rouler dans la tourmente de la vie qui nous happe 
Nous ne sommes que de pauvres hommes
Lâches devant notre existence qui nous échappe

Jetons embarras et querelles dérisoires aux oubliettes
Vers un monde meilleur dirigeons notre quête
Sur cette terre, tout va déjà si mal
Personne ne peut avoir un destin idéal

Prenons sur notre peur une belle revanche
Arrêtons de nous complaire dans de fausses douleurs
Qui au quotidien gâchent notre existence
Mettons sur nos visages un peu de bonne humeur
Oublions notre tête et ouvrons notre cœur

Prenons la vie comme une aventure
Tant pis si les ennuis perdurent
Un simple sourire de bon matin,
Nous donne l’envie d’être heureux

Alors rêvons que meilleur sera le lendemain
De notre destinée soyons le spadassin
Pour l’avenir ne soyons pas anxieux
De la vie soyons toujours amoureux
Même si de nos malheurs subsistent les séquelles
À notre espoir buvons l’hydromel

N’agissons pas comme d’amers pantins
Vivons sans nous soucier de ce que sera demain
Faisons la part des choses, essayons tout au moins
A chaque jour son lot d’espoir et de chagrin

Laissons les choses arriver 
Avant de nous mettre à pleurer
Ne laissons pas la vie entre nos doigts filer
Pour ne rien regretter le jour du jugement dernier

Donnons libre court à notre imagination
Laissons notre fantaisie voyager
À travers les méandres de notre agitation 
Sur la rivière de l’espoir continuons d’avancer 

Hissons le pavillon de notre rébellion
Joutons contre cette peur
Qui nous empêche de vivre tel un vil ganglion 
Luttons envers le temps qui saisit notre ardeur
Et nous enveloppe du manteau noir de nos regrets

Nous n’avons pas toujours le sort que l’on mérite
Puisque beaucoup partent trop vite
Mais nous ne pouvons rien changer 
Seul le Tout-Puissant a le pouvoir du libre-arbitre
Cependant dans le livre de la vie nous avons droit à plusieurs chapitres

Aussi nous avons le devoir de faire Plus
Puisque tous ceux qui partent trop tôt
N’ont pas eu la chance de le faire
Alors nos angoisses faisons taire
Ne pleurons plus ceux que nous avons perdus
Mais remercions le ciel de les avoir connus

Cessons de geindre sur notre sort
Rien n’arrêtera les aiguilles du temps
N’écoutons plus le tic-tac de l’horloge 
Qui vers le néant doucement nous rapproche
Et lorsque sonnera l’échéance finale
Nous n’aurons plus l’appréhension de ce jour fatal

Ne pensons pas chaque jour à cet inévitable cataclysme
Et acceptons notre destin avec stoïcisme 
Figeons cette triste litanie
Qui nous prend toute notre énergie

Ne soyons plus fataliste
Prenons le meilleur et devenons altruiste
Sur notre vie ne chantons pas déjà des psaumes
Tant que nous sommes vivants, il nous reste à écrire de notre vie le post-scriptum

Et quand tout sera fini du fond des catacombes
Nous reviendrons alors danser sur notre tombe
Car nous aurons vécu 
Comme nous aurons voulu

Existons par nos rêves, repoussons nos limites
Envoyons valser nos craintes et vivons boder lines, 
Ne nous transformons pas en ermites
Lançons tous nos ennuis sur orbite

Jouissons de chaque instant Sans nous poser mille questions 
Puisque seul Dieu connaît la date De notre disparition
Au bout de la nuit, Dessinons nous un espoir
Rien ne nous empêche d’y croire,
Laissons-nous porter par nos illusions,
Continuons de tourner les pages de notre vie
Même si nous ne sommes qu’un modeste brouillon.

Et si de nous il ne restera aucune trace !
Répondons au Trépas avec ironie,
Notre âme trouvera alors la Grâce,
Et notre cœur la force d’espérer.
Car ne meurent que ceux que l’on oublie !
Et la faucheuse ne gagnera pas la partie.

Le fait d’avoir vécu pleinement,
Sur notre fin inéluctable est déjà une victoire,
La mort aura nos ossements,
Mais nous aurons écrit une page de notre histoire
Et notre testament sera de crier à l’éternité 
Que nous avons existé !!!!!!!!
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Ninou Corinne

Tu venais d’avoir 22 ans,
Et la vie te souriait,
Tu t’appelais Aurélie, Aurel, lilou, ou lily
Ça dépendait pour qui
Tu aimais le tennis,  Beckham, et Obispo.
Tu avais un caractère bien trempé,
Personne ne résistait à ton regard malicieux,


Sans prévenir la faucheuse a frappé ,
Et tu nous as laissés,
Sans qu’on ne puisse rien faire,
Rien faire ! sauf pleurer,
que ce jour soit maudit!!


Tu avais tant de projets,
Que tu ne pourras pas terminer.
Toi qui aimais les challenges,
Tu t’as pas gagné ce match .


La traîtresse a refusé le combat,
Car en battante que tu étais,
Elle savait que tu gagnerais la partie.
sournoisement elle s'est faufilée derrière toi,
pour ne te laisser aucune chance.


qu’il était triste ce mercredi,
pourtant le soleil que tu aimais tant,
brillait de toute sa puissance.
il essayait  de réchauffer nos cœurs brisés,
où il faisait si froid.


tes parents, tes amis, nous étions tous là,
tous vêtus de blancs pour t’accompagner mon ange.


tu es entrée dans l’église avec ton Obispo,
qui te chantait les fleurs du bien,
et nous on n’y croyait toujours pas !!!


les deux photos géantes qui nous regardaient
semblaient nous dire comme dans la chanson,
allez ne pleurez pas, je vous envoie ces mots 
pour adoucir votre chagrin :


-   à travers les intempéries, les mauvaises
     passes,les jours d’ennui,
-   Pense à moi, pense à moi si t’en a envie
-   Moi je m’suis mis dans un jardin
-   A cultiver les fleurs du bien
-   Pense à moi, pense à moi si t’en as besoin
-   Puisque les mots ne changent pas la vie
-   Pense à moi......


Tous les souvenirs remontent, les fêtes d’anniversaires,
Les truffes que tu nous portais pour la fin de l’année,
à Lisette et à moi...
Les sorties, les crises de fou rire...(que Cédric nous racontait)


Et ta fameuse phrase quand mon fils ton p'tit frère de cœur,
Comme tu l’appelais, te disait des bêtises,
Tu lui disais faisant semblant d’être en colère :
-"C’est à moi ! c’est à moi que tu parles comme ça !!!"

Et vous partiez dans un grand éclat de rire.


Ils sont doux mes souvenirs, et me reviennent par dizaines,

Mais qu’est-ce qu’ils font mal ma petite Aurel
Qu’est ce qu’ils font mal.....


Pendant que James Blunt nous chantait 
 ce que Cédric te criait du plus profond de son cœur


"Good bye my lover

Good bye my friend
You have been the one
You have been the one for me"


Nos cœurs embués de larmes, ne voulaient toujours pas admettre,

cette effroyable réalité, tu étais partie à jamais.
Et toi tu nous souriais, tu semblais nous dire

Je veillerai sur vous, je sais que vous ne m’oublierez pas


de là-haut ma petite Aurel,
veille bien sur tes parents et ton frère.
nous ici on fait ce qu'on peut,
mais nos mots, ne peuvent rien y faire,
car il n'y en a aucun qui existe pour apaiser
leur douleur.


Et puis le moment de nous séparer est venue

Et tu es partie accompagnée par les paroles de Ciao Bella


Ciao bella, les autres,on s’en fout 
Ciao bella les autres, c’est pas nous
Ciao bella tu manques à ma vie
Ciao belle jamais je n’oublie ta voix


Pour mon Cédric, tu étais sa Lilou
Sa grand’sœur tu veillais sur lui
Tu disais c’est mon p'tit frère de cœur
Faut que je le surveille 


Tu sais ma Lili, il pense à toi tous les jours
Ses larmes remplissent désormais la rivière de votre enfance
parce que vous deux c'était vous deux...
dans son cœur sont à jamais sceller vos secrets et vos confidences
rien ne pourra jamais casser les liens qui vous unissait même pas, cette garce de mort.


à la maison Obispo ne chante plus pareil ni pour lui, ni pour nous
à travers ses chansons c'est toujours toi que l'on voit


Cédric du fond de sa douleur te murmure 
Ma Lilou je t’aimais je t’aime et je t’aimerai
Jusqu’à la fin de ma vie Dans mon cœur tu es gravée Ma grand’sœur.


Dieu avait encore besoin d’un ange
Mais nous, nous avions encore tant besoin De toi
la vie est injuste
Les mots n’arrivent pas à exprimer
La peine de tous ceux qui t’ont aimée
De tous ceux qui t’aimeront pour
L’éternité


La vie est une loterie

Mais pourquoi l’aiguille du destin s’est arrêté sur toi
La révolte est dans ma tête, la rage brûle mon cœur


ma petite Aurel
Ce jour là nous sommes tous repartis
Avec une partie de toi à l’intérieur de nous
Repose en paix parmi les anges
mais en partant c'est une partie de Cédric,
que tu as emportée


Que puis je dire de plus
Sinon que j’ai un grand vide en moi
Que je prie pour tes parents
Jamais plus ils ne seront comme avant
Tu manques tant à leur vie
heureusement qu'ils ont Julien
et tous les merveilleux souvenirs
qu'ensembles,vous aviez construits 


Ma p'tite  aurel
Une nouvelle étoile brille dans les cieux
Mais dans nos cœurs une lueur s’est éteinte
Repose en paix parmi les anges
Ciao ma bella, ma p'tite Aurel, ma Lilou
On t'aime, tu sais............


Sinon ces phrases d’éric Ségall (extrait de love story)

Que j’ai un peu changer pour toi


«  que peut-on dire d’une fille de 22 ans quand elle est morte ?
Qu’elle était belle intelligente
Qu’elle aimait, le tennis beckam, et obispo, et ses parents ses amis
qu’elle aimait la vie, qu’elle avait la tête pleine de projets
et surtout surtout qu’on ne l’oubliera jamais"


ps : malheureusement c'est une histoire vraie Aurélie nous a quitté le 22 août 2008 elle venait d'avoir 22 ans, et à jamais elle est dans notre cœur.
ninou

 au mois d’août ça fera un an que Lilou nous a quitté je voulais revenir sur ce texte et changer quelques phrases


voilà encore une année qui vient de s'écouler et le 22 août ça fera deux années que tu as quittée 
 je voulais juste te dire que pas un seul jour n'est passé sans que nous pensions à toi 
ma ptite Aurel tu nous es à nos côtés chaque jour à chaque instant,  
on t'aime et tant qu'il nous restera un souffle tu vivras à travers nous
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Ninou Corinne


Je voudrai m'endormir loin de cette terre abjecte,
Dans l'espoir que mes illusions survivent.
Et exister dans mes chimères,
Afin que mes souvenirs demeurent réalité.

Je voudrai rester dans ce monde irréel,
Que je regagne lorsque la nuit approche.
Où je te fais dire, les mots que tu ne veux plus me dire.
Là, où je retrouve nos instants magiques.

Ne plus être transpercée par ces gens si froids,
Qui sont hostiles aux sentiments.
Ne plus être dans l'obscur,
Avoir encore un coin d'azur.
Ne plus sentir en moi ce goût de fiel,
Répandu par ces amis qui se disaient fidèles.

Ils ont goûté à notre vie, avec leurs cœurs amers.
Ont bu à notre amour tels des monstres sanguinaires.
Puis par dépit ont abattu sur nous le glaive de leur Médiocrité.
Ce tour du destin, je n'ai pas su le déjouer.

Je n'ai pas pu rivaliser contre tous ces jaloux.
Je ne pouvais me battre contre vents et marées.
Il ne me reste plus que l'absence de nous.
Cette sombre réalité est trop difficile à supporter.
L'amitié a des armes, qu'un amour naissant ne connaît pas.

Je me retrouve perdue, comme au premier jour.
Toi comme tous les autres, tu m'as laissé aussi.
Aujourd'hui, ils ont anéanti notre amour.
Ils se posent en vainqueurs, car ils ont réussi,
Puisque tu les as écoutés.
Et que pour les gardés, tu m'as abandonnée.

Quand tu m'as mis à l'index de ta vie,
Sur mon cœur, j'ai mis du vernis.
Pour ne plus jamais le mettre en souffrance,
Et avoir désormais un coup d'avance.

Ils ont tout sali, ils ont tout détruit.
Le spleen et la nostalgie sont devenus mes seuls amis.
De tristesse, je me consume crescendo,
La fin de notre histoire a brûlé tous mes idéaux,
Je suis seule sur la grève de mes sentiments,
Avec mes souvenirs ancrés dans ma mémoire

J'ai mal à l'âme et j'en crève.
Et sur les autres à mon tour,
Je répands  ma haine de l'amour,
Et mon hostilité envers l'humanité.

A l'avenir je saurai taire mes émotions .
L'amour pour moi ne sera plus que dérision.
Attendu que dans cette vie il fut toujours déguiser
la vérité, si on veut garder l'être aimé.

Triste constatation! triste réalité!
Sur l'océan de l'existence il faut savoir naviguer,
Si on ne veut pas un jour sans raison, se faire débarquer.

Avec l'expérience, on apprend que pour vivre heureux,
Il faut dissimuler son bonheur, pour ne pas faire d'envieux.
n'écouter que son âme qui parle de l'être aimé,
et les parfums du cœur dont les effluves,
nous attirent irrémédiablement vers ce dernier.
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