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Ysabel Floake

J'ai rejoins la communauté depuis quelques mois déjà, et j'en suis ravie. J'y ai découvert des textes dignes des romans que j'achète, et je souhaite à leurs auteurs le succès qu'ils méritent.

J'apprécie de pouvoir aider d'autres membres, et annoter ou laisser un commentaire représente pour moi un encouragement.

C'est en tout cas l'un des buts de ma présence sur Scribay, obtenir des avis constructifs.

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œuvres
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Œuvres

Ysabel Floake
Carly est une mère courageuse, qui travaille dur pour élever convenablement ses enfants. Lukas, aussi riche que prétentieux, ne pense qu'aux jeux, tant dans sa vie professionnelle, que privée. Ils n'auront que dix jours pour se découvrir, s'aimer et se comprendre. Y parviendront-ils ?
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Ysabel Floake
En cours de réécriture
Mise en garde : violence, sexe.



Alors que le groupe de Clément affronte déjà l’horreur, Lana se réveille dans une chambre inconnue, dans une maison inconnue, entourée d’inconnus. Ses amies sont présentes, elles aussi, mais pas son mari, ni ses enfants.

Quand un homme aussi séduisant que mystérieux va lui proposer son aide, elle va devoir livrer deux batailles : affronter des créatures plus sanguinaires encore que des vampires, et lutter contre une attirance contraire à toutes ses convictions.

Cet homme autoritaire auquel rien ni personne ne semble résister va devoir accepter des sentiments jusque là inconnus. Parviendra-t-il à maitriser ses pulsions ? Supportera-t-il la souffrance et la douleur ? Seule une femme aux pouvoirs très particuliers pourra le sauver…

Quoiqu’il en soit, une alliance, certes improbable, leur permettra de survivre et de débarrasser la terre de la malédiction. Seront-ils prêts à tous les sacrifices ?
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Ysabel Floake

— Madame, vous êtes désormais Madame Line Bertrand. Vous êtes fraîchement divorcée et avez obtenu la garde de votre enfant, Alex, six ans. Vous venez d'emménager, suite à l'obtention d'un poste à l'office du tourisme. Vous aurez à votre charge l'accueil des clients, mais également les mises à jour des sites internet, réponses aux internautes, animations de la ville, sites touristiques, conseils en restauration et en hébergement. Vous travaillerez en étroite collaboration avec le service concerné de la mairie. Vous commencez dans dix jours. Des questions ?
— N... non.
Je comprends ce qu'il dit, mais ne l'assimile pas. Cet homme opulent, au visage marqué par la fatigue et le stress me parle de quelqu'un que je ne connais pas, que je n'ai pas envie de devenir, et dont le travail ne m'intéresse pas. Mais alors pas du tout ! Je veux faire ce que j'ai appris à faire, vendre des articles dans un magasin. Et si je dois changer d'activité, autant qu'elle me convienne ! Moi, je veux lire et écrire. C'est la voie que j'aurais dû choisir ! C'est la direction que je rêve de prendre depuis quelques années. Mais voilà, ce type coincé dans son costume bleu marine m'a dit que ce n'est plus envisageable. Que pour ma sécurité et celle de mon fils, je ne dois plus utiliser aucun réseau social. La seule chose qui pourrait me faire oublier ! 
L'autre continue son monologue, mais je n'entrave pas un seul mot. Ils franchissent mes tympans mais n'atteignent pas le cerveau. Ils se perdent en chemin, rebondissant dans mon crâne endormi ou encombré, je n'en sais rien. Et je n'en ai strictement rien à foutre ! Le ganglion dans ma nuque commence à sérieusement me faire mal. Il s'intensifie, grimpant de seconde en seconde, toujours plus haut, s'emparant de mes yeux, de mes oreilles. Ma mâchoire me titille déjà. 
Je jette un rapide coup d’œil aux gens qui l'accompagnent pour voir s'il leur casse la tête à eux aussi. Bon, je n'obtiendrai pas d'aide de ce côté-là ; ils semblent tous profondément concentrés ou à moitié endormis. Je ne vois qu'une seule femme, brune. Je la scrute quelques instants, espérant attirer son regard. Nada. Elle gobe les paroles de son chef qui n'en a visiblement pas terminé avec moi.
Ça fait combien de personnes dans cet espace réduit ? Sept ? Huit ?
Un crâne rasé se prend pour une statue. Seuls ses yeux remuent, et leur rythme effréné me laisse à penser qu'il s’entraîne à quelques exercices oculaires.
Un brun se tient légèrement voûté, comme un fauve prêt à bondir, la tête effectuant de lents va-et-vient à droite et à gauche. Tenterait-il d'échapper à un torticolis ?
Un autre type, blond foncé ou châtain très clair, je ne suis pas coiffeuse, coupé très court, ne bouge pas non plus. Il est même pire que ces collègues, fixant la fenêtre sans ciller. Celui-la dort et rêve de briser la vitre pour s'échapper et retourner à des occupations bien plus intéressantes.
J'observe le dernier homme, peau noire, crâne rasé lui aussi. Droit comme un I, il regarde le plafond, les mains croisées dans le dos. Sa bouche est ouverte et je me demande s'il gobe les mouches ou si un énorme ronflement ne va pas en sortir.
La clim ne suffit plus à rafraîchir cette chambre d'hôtel surchauffée par la chaleur humaine. Je ferme les yeux en grimaçant ; j'ai l'impression qu'on y enfonce des aiguilles ; la douleur est insupportable. Avec cynisme, je me dis que ma nouvelle vie me laissera peut-être le temps de consulter et de soigner mes maux de tête récurrents.
Je tente une dernière chance, dans un ultime effort :
— Stop ! Arrêtez, s'il vous plaît. Je n'en peux plus, là. Vous continuerez demain, vous voulez bien ?
— Non, Madame Bertrand. Le temps nous manque.
— Encore une fois, mon nom n'est pas Bertrand, mais Boulanger !
— Non, madame Bertrand. Ne criez pas si fort ! Les murs ont des oreilles. Pensez à votre enfant ! Vous vous appelez désormais Madame Line Bertrand, Vous êtes fraîchement di...
— Non ! Non. N...
Je m'écroule sur la moquette rêche, consciente de me donner en spectacle, trop lasse et mal en point pour accepter l'effroyable vérité.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'écris tout simplement par plaisir. Et j'irai même plus loin, c'est un besoin. Petite, j'ai commencé par revisiter des contes. Puis à l'adolescence, je me suis inspirée de romans que je réécrivais partiellement, avant de passer par la phase journal intime qui, elle, ne représentait qu'un moyen de faire comme les autres. J'ai entamé divers projets, jamais aboutis, par manque de temps ou de motivation. Puis une très longue pause a suivi. Il y a trois ans à peine, l'inspiration, l'envie et le besoin sont revenus avec une telle force que je n'ai pu résister, et il en est ressortis deux romans. Non publiés, mais achevés.

Listes

Avec Tribulations de commères, Route 66 (Explicite), Le soleil se couche, Le faux miroir, PINOCCHIO DE SANG (Terminé)...
Avec Leçons de piano, Pensez positif !, 6 jours pour m’évader…...
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