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Liam Juk

Liam Juk

Je me présente, je suis Akrox, l’un des princes peu connus des abysses de ce monde. Ma morphologie n’est pas très belle comme tous les démons, une mâchoire triangulaire garnie de dents longues et de flammes le tout suspendu à mon crane écailleux. Mes yeux jaunes à la pupille noire verticale possèdent une triple paupière, les écailles quant à elles s’évanouissent peu à peu le long de mon dos. Mon corps rouge est plutôt imposant avec des muscles saillants. Deux ailes sans voiles me garnissent le dos, ces deux ensemble d’os étaient terminés par des pointes, ceci montre un certain rang parmi la dynastie abyssale. Les mains possèdent chacune cinq doigts qui aboutissent à des griffes, quant aux pieds, ils possèdent trois doigts ressemblant beaucoup à des serres.
Jusqu'à présent je n’ai jamais été convoqué dans le monde de la surface. Aucun mage ne doit connaitre mon nom. Je suis alors confiné dans ce monde de flamme pour l’éternité si les sceaux placés sur les failles de qui mènent à la la surface ne cèdent pas… Certains de mes confrères essayent tant bien que mal de briser ces sceaux. Mais les mages de la surface font en sorte que cela ne se produisent pas et ce depuis la dernière invasion du roi démoniaque, où les paladins, les mages et les peuples magiques se sont farouchement opposés à nous au point de nous repousser, mais je n'ai plus souvenir de cette période.
Toute la souffrance constitue la base de cette société, elle doit être assimile pour survivre, mais j'ai découvert que c'était inutile car je peux extraire de l'énergie de beaucoup de sources différente, même si je toute que je puisse extraire celle de la magie des clerc de la surface...  
Les Limbes regorgent de souffrances et de sévices, les âmes transpirent l'énergie du désespoir, donc en passant à coté d'eux on peut se nourrir.
Des meurtriers, des voleurs, des pilleurs, des violeurs, on ne peut pas dire que ce soit la résidence de choix pour quelqu'un. La routine est la même, jours après jours, veiller sur nos pensionnaires, apprendre un peu de magie, s’entraîner à se battre, un peu de torture.....et on recommence ! La seule chose qui donnait un peu d'activité c'est quand un démon défit un de ses supérieur pour prendre sa place. Ces combat plus ou moins rapides étaient impressionnants, je n'étais pas concerné car même si j'étais un des princes des Limbes j'étais aussi considéré comme un "sans caste", mes manières ne plaisaient pas donc on me tolérais parmi les autres, mais si on devait remonter un jour à la surface en nombre, on viendrait me chercher pour me mettre en première ligne, ou en deuxième au vu de mon rang initial.  


Je me baladais dans les confins des abysses à l'aide de mes quatre membres, je me redressais peu. Le paysage était composé de roches calcinés et de fleuves en fusion. La chaleur me donnait l'énergie nécessaire pour faire ce que je voulais. Depuis plusieurs cycles je passais mon temps à étudier auprès d'un vieux démon magicien, il avait été appelé à plusieurs reprises, il m'enseignait les mystères des arcanes de toutes sortes et comment ça se passait "là-haut", les races, les castes, les coutumes et tout ce qu'il savait d'autre.
Quand il était fatigué il me congédiait pour un cycle pendant lequel je m’entraînais, seul,  puis je revenais pour la leçon suivante.    
Plus j'en apprenais sur la surface plus j'avais envie d'aller là-haut. J'avais résolus le problème de ma subsistance, le sage m'appris à maîtriser la magie plus que nécessaire, et il me donna un sort pour matérialiser mon épée. Cette dernière que j'avais nommée Épine était raffiné, si on la comparait à celle de mes congénères. Même si juste après la garde elle était dentelé dur quelques doigts, elle était bien dessiné, large, lisse et coupante, une gemme en son centre me donnait un surplus de puissance à ma magie.



Je m’entraînais à manier l'épée et alors que je m'y attendais pas, j'entendis mon nom, ma tête résonnait de paroles incompréhensibles, à moins que ce soit.....on m’appelait ! Ma bonne humeur de voir la surface fut très vite effacé par les douleurs qui me parcourraient dans tout les sens, j'avais l'impression de me revoir quand certains démons arrachaient la peau petit à petit à ceux qui passaient dans les Limbes. Mon cri fut long et résonna entre les rochers avant que je me retrouve.....sur un sol en bois ! Et dans un cercle de confinement de démon tracé à la craie sur le sol, mes ailes repliés sur le dos, le corps étendu contre le sol, la tête lourdement posée, j’émis un grognement :
    - Akrox ? questionna une voix âgée
    - je ne savais pas que venir ici était aussi dure !
    - désolé mais je ne peux pas faire moins.....
un humain qui s'excuse, faut que j'ouvre les yeux, que me voulait-il celui là ? Un mage à la fois inquiet et satisfait se tenait devant moi, une gargouille était à ses coté, septique :
    - vous êtes sur qu'il est prisonnier maître ? demanda le tas de pierre en jouant des bras
    - oui, laissons le se remettre de son voyage
Sur ces paroles, le vieux ferma son grimoire poussiéreux et partit dans la pièce d'a coté, son molosse sur ses talons. Qui était ce vieux grigou ?


Bref....reposons nous.....on verra à son retour....   
    
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Défi
Liam Juk
Petit texte en réponse au défi que j'ai émis, au départ je ne voulais pas faire ça, mais j'ai ressortis un vieille être des étoiles de mes cartons. J'ai donc refais sa présentation bercée d'émotions. Bonne lecture
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Défi
Liam Juk

Depuis une corniche sur le haut d'une cathédrale je contemplais les abysses de mon âme. Cela allait bientôt faire mille trois cents trente sept lunes que je j'étais un immortel, soit une centaine de révolutions terrestre.


Je prenais le temps cette nuit, sous la pluie battante, de réfléchir aux prochains jours. Depuis ma renaissance je n'avais jamais offert le pouvoir qui coulait dans mes veines, et pourtant j'aurais peut être à le faire prochainement...
Il y a quelques dizaine d'année j'avais pris sous mon aile un bébé de quelques jours, emmailloté dans un pull sale et une couverture rêche, déposé sur le perron de la cathédrale où je monte la garde, tel une gargouille. Je l'avais élevé malgré les risques pour ma survie, ce petit homme était atteint d'une maladie qui altérait la composition de son sang, je le traitais grâce à mon sang en faible quantité. Mais maintenant il voulait entrer dans la famille des Immortels. Si j’accédais à sa requête, que allais-je créer ? Un prédateur ? Ou un frère de sang ?  
Sa condition de serveur et de videur de boite de nuit l’agaçait au plus haut point, il souhaitait pouvoir continuer à philosopher sur la Vie maintenant qu'il en connaissait le Prix. Sa sagesse de la Vie dépassait la mienne.
Afin de lui offrir ce qu'il considérait comme une bénédiction, j'allais devoir le tuer en lui prenant son sang puis l'abreuver du miens.     


Quelque chose m'attira....un cœur rapide empreint de peur... non deux cœurs rapides ! Avec un troisième, distant, de battements anarchiques. Les deux signaux se dirigeaient vers une ruelle à l'arrière de la cathédrale. Je me mis à observer, une femme richement habillée fuyait un homme armé d'un couteau. Ce dernier était un rustre et sentait l'alcool fort, même d'où j'étais :
- Au secours ! Laissez moi monsieur ! hurla la femme désespéré, ses mains protégeant son ventre
- Personne t'entendra ma mignonne, donne moi tout ! tout ce que tu as ! Ou je t’ôte tout ce que tu as...ton enfant !   
Pourquoi tant de haine ? Certes le sang de l'innocence est précieux et très nourrissant, mais ça défiait mes lois, mes réflexions sur la Vie, son Prix, son Fil directeur....
Je me relevais de la corniche et sautais dans le vide. Un léger nuage de poussière signa mon arrivé derrière le malfrat, pas un bruit, pas même mes pieds foulant le sol. Ce qui fit tilter cet ivrogne ce fut les grands yeux de cette dame qui voyait une silhouette vêtue de noire derrière son agresseur. Il se retourna face à moi, couteau en avant. Ma première main intercepta le poignet qui portait son arme, un premier "crac" retentit, un coup sec du tranchant de ma deuxième main au niveau se sa gorge étouffa ses cris, il se plia en deux autours de son poignet meurtrit. Je le lâchais avec dégoût, mais non... il ne méritait pas de clémence ! Un coup de pied sur la face interne d'un de ses genoux, un autre craquement s'éleva. Non il ne fallait pas qu'elle voit ça.... un salto par dessus l'homme au bord de la syncope me fis atterrir derrière lui, dans un mouvement délicat mais néanmoins précis, je saisissais le menton de l'homme avec ma main droite, ma gauche se posa sur le haut de son crane. Un mouvement véloce fit monter un autre bruit similaire aux précédents. La femme murmura de peur :
- ne...ne...me faites pas de mal....
- je ne suis pas là pour ça, vous portez la Vie, et vous chérissez cet enfant. Continuer de lui donner ce que vous avez de plus précieux....votre attention.
- m..m...merci

- maintenant partez
Je pris le corps de l'homme et me collais contre le mur, quelques paroles à voix basse élevèrent les ombres vers moi. La femme passa à coté de moi, ma cape enveloppait le corps de cet homme ainsi que le mien.


Je ne pouvais pas changer les blessures de ce pochtron mais je pouvais le maquiller afin d'éviter que l'on se mettent à la recherche d'un tueur solitaire. Je lui arrachais quelques ongles et lui fit quelques entailles peu profondes....et voilà j'avais transformé la scène en un règlement de compte avec torture. Je pris quand même le temps d'aspirer le sang de ses entailles, sans mordre. Il me fallait du sang humain pour subsister, mais je le complétais avec du sang animal.  
Je devais rentrer....
Avant de me diriger vers ma petite maison de bois  sur les hauteur de la ville je fis un tour par la cathédrale. Les chants sacrés émanaient du chœur, malgré la nausée légère que cela me procurais, je me mis à observer les pauvres, les reclus, et les abandonnés qui mettaient tout leur âme dans la flamme de la bougie qu'ils allumaient, le tout en chantant plus ou moins juste. Malgré leur condition et leur vie de misère, leurs cœurs vibraient à l’unisson, et faisaient trembler la fumée qui s'échappait des encensoirs. Par chance je ne craignais que peu les symboles de foi s'il n'était pas brandit de manière défensive à mon encontre. Un sourire au coin, je pris congé.
Arrivé à la maison, j’enlevais ma cape noire et mes vêtements de cuirs renforcés, puis me dirigeais lentement vers le sous-sol pour y passer la journée.


Demain, je donnais mon héritage....  


...et vendais ce qui restai de mon âme au diable ! 


Prédateur ou Frère Immortel, seul l'avenir me le dira, en tout cas ce qu'il a apprit devrait faire de lui un sage parmi les bêtes, un aigle au dessus de loups, navigant au gré des vents.... 
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Liam Juk
Une petite mission de surveillance, une routine....quoi que.....
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Liam Juk
Merci pour ce défi ! Le défi est effectivement de taille, et loin d'être facile.
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Liam Juk

Du froid....du froids lisse..... ma vision est floue, je tente de distinguer les formes. Ma tête.... elle sonnait comme un carillon... Une ampoule assez sale se trouvait au plafond, je tentais de me redresser. Je me mis à glisser et me cognais la tête ainsi que les fesses.
Une baignoire....j'étais dans une baignoire....lisse, encore trempée alors que j'étais en caleçon. Après de longues minutes, je m'assis tant bien que mal afin de retrouver mes esprits.
J'étais dans une vieille habitation, la tapisserie jaunâtre à motifs de fleurs brunissait sous les âges, l'électricité pour ce que j'en voyait ne valait guère mieux.      
Je foutais quoi ici ? et dans cette tenue ?
de nombreuse questions se pressaient dans ma tête, mais aucune n'avait de réponse. Ma tête.... cette douleur qui m'oppressait... en me regardant je vis des marques sur mon torse, en me concentrant dessus je sentis une brûlure, plutôt récente je dirais. Je me mis à regarder au sol : une batterie de voiture avec des fils, ça expliquerait beaucoup de mes blessures.... Une chaise se trouvait là avec des vêtements, je ne savais pas à qui ils appartenaient. 
Je me relevais hors de la baignoire, je pris les habits en titubant et les enfilais. Le fait de me redresser me tirais sur le torse. Les vêtements m'allaient à la perfection. Un jean noir avec une chemise blanche, ma foi j'étais bien dedans. Au pied de la chaise je vis une cravate noire déchirée et une veste noire. Après une hésitation je me mis à regarder s'il y avait un nom sur la chemise, je ne vis rien à mon grand damne. Alors je je remettais la chemise un flash me fis tituber : une douleur électrique accompagnée de cris...mes brûlures se réveillèrent, j'avais été torturé.
Je pris un moment pour me maîtriser, ma respiration devient tranquille, mon esprit était focalisé sur ce que j'avais à faire : "sortit de là". Mon instinct de survie était fort et il cohabitait avec mon mental. J'avais l'impression d'observer de l'intérieur un tueur.
A pas feutrés je me dirigeais vers la sortie de la salle d'eau. De la fumée était dans l'air, ça sentais pas que le tabac... La porte était légèrement entre-ouverte, elle donnait sur une couloir. Quelqu'un approchait !
- J'vais pisser !
- Ok ! répondit une voix plus loin. Dépèche toi avant que Jack décide de plumer tout le monde
- Ho ! faut bien que j'évacue.
- Passe voir l'invité aussi !       
- Après avoir évacué !
Mes muscles se tendirent d'un coup puis le mental se ressaisis comme discipliné. La personne passa devant moi en éructant (= roter) et poursuivit dans le couloir avant d'ouvrir une porte et de l'entendre uriner en poussant la chansonnette. Je passais la porte et m'approchais de la personne de dos. Le reste se passa trop vite pour mon mental, comme si un animal avait agit. Ma main droite alla masquer la bouche tandis que mon pied droit se dirigea vers l'arrière de son genou, le faisant plier. Une fois un genou à terre, ma main gauche se mis sur l'arrière de son crane, avant que ce dernier fasse un mouvement de rotation extrême avec un craquement. Ses muscles ne se contractèrent pas, l'action avait été trop rapide. Le reste de sa vessie se vida sur le sol. Je lui fis les poches, les gestes étaient mécaniques, guettant le moindre bruit, comme si j'étais habitué. Je pris un beretta à sa ceinture, machinalement je vérifiais la chambre et le magasin, les deux étaient pleins.
Un deuxième flash fit éruption dans ma tête, je me vis éliminant cinq personnes avec un pistolet, le tout était rapide et propre.
J'étais donc un homme de main, ou du moins un familier de ce genre de chose.  
- Markus magne toi c'est ton tour !!
ça venait de l'autre bout du couloir. Je fis demi tour, et passais rapidement à nouveau à la salle de main en passant devant une fenêtre qui ouvrait sur un grand pré. Je devais déjà sécuriser la zone ! Je trouvais mes chaussures et un morceau de miroir cassé. 
- Bon je viens te chercher ou quoi ?
Une porte elle aussi entre ouverte donnait sur une salle où était en train de jouer une bande de loubards. Grâce au morceau de miroir je vis quatre personnes autours d'une table ronde, des cartes et des bouteilles d'alcool fort se baladaient sur cette dernière.
Je poussais violemment la porte, le temps sembla se figer, me donnant le temps de tirer quatre balles, trois se logèrent dans des têtes vides, la dernière dans l'épaule droite du dernier qui tomba à la renverse. Il chercha son arme grâce à son bras valide, sans sommation je tirais dans l'autre épaule. Je m'approchais de lui d'un pas déterminé, le relevais par le col et le mis sur une chaise :
- qui suis-je ? je fous quoi ici ? disais-je d'un ton déterminé à mon interlocuteur
- vas te faire .....
- mauvaise réponse !
La chambre de mon beretta se vida à nouveau en direction du genou du malheureux, il hurla
- tu....tu.....
il reprit son souffle et continua :
- tu es un type d'une bande rivale ! tu étais venu pour du buiss, et on t'a torturé car on déteste ton patron !
un flash arriva, je mettais une carte dans le fond de ma chaussure.
Le truand profita de cette "absence" pour se relever, mais son deuxième genou subit la même chose que le premier.
Je pris quelques distances puis ouvrit ma chaussure gauche, une carte d'identité :
"John Silfer, Agent des stup, infiltré parmi les Karokas sous le nom de William Holt" 
- désolé, pas de témoins ajoutais-je avant de lui plomber la tête
Il fallait que je recolle les morceaux de ce qu'il c'était passé là, à présent.
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