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Sara Horchani

Sara Horchani


« Allons allons, tu ne vas pas pleurer toute la journée ! » dit une dame à une petite fille dans un landau. « Maman va revenir. Elle est juste à la pharmacie . Regarde comme ce soleil est agréable. « La dame berçait l’enfant. Mais les larmes continuaient à couler. La dame tira la langue. L’enfant tira la langue et retourna dans ses pleurs. La dame fit des grimaces plus effrayantes que drôles ; ce n’est pas cela qui calma la petite.
Je me mis à chanter une chanson.

Etoiles du ciel
Que vous êtes belles
Douces merveilles
veillent à mon sommeil
Le bébé se calma. Comme si ma voix lui envoyait du sable sur ses yeux, ils se fermèrent.
« Que fait une talentueuse comme vous, madame dans la rue ? J’espère que vous vous en sortirez »
Elle me tendit une barre de chocolat. Ah ça faisait un bail que je n’en n’avais pas mangé. J’ouvris le paquet. Je craquais un morceau et je le mis dans ma bouche. Tendrement, il fonda . Je ferma les yeux et je le dégusta. Ce goût me rappela mon enfance. Les cours de récréation, les matins avant d’aller à l’école. Sa saveur me donnait des ailes de cygne et je m’envolais vers le septième ciel. J’oubliais la rue. Je me fichais de tout. J’oubliais la solitude.


Que c'est bon. Tout le corps frémit. Je suis prise d'ivresse. J eu la tête qui plane dans les étoiles . Quel joli drogue. J'en jouis de plaisir comme si on me faisait l'amour. J'en devenais peut être folle. Je me fichais. Je me laissais aller dans mes rêves comme quand j'étais enfant. Comme quand je croyais que tout était jeu, que je pourrai compter sur quelqu'un, comme quand je croyais que le château de sable était la demeure de la princesse de la terre et que le prince des mers chantait à ses pieds, la chatouillait avec ses vagues pour la séduire. Me voici dans une maison autour d 'une table autour d'une chaude raclette et des pommes de terre. Ma grand-mère qui me racontait comment elle rencontra mon grand-père. Ma cousine qui racontait des blagues. Et moi je ris et je ris. Puis ma grand mère se lèva me demandant si je voulais une bouillotte pour la nuit. Après avoir hoché ma tête « je vais te préparer » .
Et j’attendis et j’attendis et j’attendis. Et puis rien. J'ouvris les yeux. C'était le soir. La dame était partie. Les lumières commençaient à scintiller. Et je me mit à pleurer. Pourquoi suis-je dans la rue.


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Défi
Sara Horchani

"Je pars. Je ne suis pas à ma place ici. Je pars sans vous dire au revoir. J'ai peur de croiser votre regard. Ce que j'ai vu dans ce miroir de moi m'a effrayé.
J'ai changé. Je sais c'est une phrase galvaudée, banale . Mais elle est pourtant vrai.
Je me suis laissée embarquer dans ce système triste. J'ai été ambitieuse.
Je n'aime pas recevoir des ordres alors j'ai tout fait pour en donner.
J'ai fait la bonne cireuse de pompe pour monter de poste en poste.
"Un jour, on ne me donnerait plus d'ordre" était ma raison de carrière.
J'ai été médiocre. Quand je pouvais dénoncer une retardataire; je le faisais.
Je sais je suis impardonnable.
Je suis devenue patronne. J'ai donné alors des ordres. J'ai gagné mon combat professionnel.
J'ai usé de mon pouvoir. Pressions, chantages. Donner des ordres, j'avais l'impression d'être un enfant avec un jouet. Oui le pouvoir est un jouet. Notre système fou peut mettre au pouvoir des gens qui jouent avec des vies humaines. Profiter des besoins indispensables de gagner de l'argent pour vivre pour soumettre des personnes.
Au bout d'un moment le jouet m'a ennuyé. Je me suis lassée de ce pouvoir.
Chez moi devant mon miroir je me suis dit: tu es un monstre, inhumaine.
T'en as marre tous les jours de croiser ces regards éteints. Tu sens bien que tu as gagné un pouvoir mais tu n'as pas les belles relations humaines sincères et franches.
Tu obliges les autres à être hypocrite avec toi. Au fond tu es seule. C'est de ta faute.
Je pars. Je ne veux plus vous donner des ordres. Je vous ai fait ce que je ne supporte pas qu'on me fasse.
Je pars. Je vous libère de mes ordres, de mes pressions et chantages.
Patronne ; ce n'est plus pour moi. Ce n'est plus moi. ça n'aurait jamais dû être moi. "
Josiane a trouvé cette lettre sur son bureau de travail. Elle appelle ses collègues.
" Et les filles, j'ai une lettre à vous lire"


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Défi
Sara Horchani


Mon amie est arrivée à la barre. Nous avons échangé des sourires. Après les témoins à charge de mon ex-mari enfin une respiration au milieu des torrents de haine.
Les mots qu'on vous balance dans une cour de justice sont violents. On est loin de la douceur du sable qui glissent sous nos pieds lors des vacances d'été.
Mon amie a prit la parole : Je connais bien Sandra depuis l'enfance. Elle a des talents de peintre. Quand j'étais petite elle s'amusait à me dessiner. Elle est aussi très bon cuisinière. Elle est très affectueuse avec ses enfants. Par contre, je me souviens qu'elle a oublié une fois d'aller chercher Nicolas à l'école.  Elle est farfelue. Elle est dépressive. Elle ne peut pas s'occuper des enfants. Ne lui donnez pas la garde. Gérard son ex-mari lui est très sérieux. Je le sais car je vis avec lui depuis deux mois. Il est stable. Il a un boulot. Les enfants ne manqueront rien avec lui...... »
Je n'ai pas entendu les autres mots . J'ai eu l'impression d'être dans un cauchemar. Je me suis pincé. Tout autour de moi est devenu comme irréel . Je ne sais plus où j'étais. Une sensation de la tête qui tourne après voir reçu une échelle. Le sentiment d'être fusillée par le monde entier. Elle est censée me défendre et elle me met un coup fatal en plein coeur.
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Sara Horchani


Claude caresse sa barbe grisonnante en se tenant sur sa canne derrière son comptoire.
Une jeune fille blonde cherche sa monnaie dans son sac.
" Et voici le compte Monsieur Chaabane"
"Parfait jeune fille". Elle prend l'Avare et le range dans son sac
"Bonne lecture jeune fille et bonne chance pour le bac français. ça ne me rajeunit pas. Moi aussi j'ai étudié cette pièce de théâtre il y a longtemps au lycée français de Damas"
C'est sa dernière cliente. Au moment de fermer la porte, un gars avec un casque de moto sur la tête brûle une cigarette sur la porte
" Tu me règles ce que tu me dois "
"Je n'ai pas vendu assez aujourd'hui. Promis quand j'aurai assez; Tu peux enlever ta cigarette de la porte s'il te plaît". Le gars laisse tomber sa cigarette. Il ouvre violemment la porte. Il attrape Claude par le col de sa veste
"Oh! Tu me prends pour l'hôpital de la charité connard. Et Tu ne me donnes pas d'ordre. Demain à la même heure si tu ne me règles pas, tu es un homme mort! C'est clair?"
" Très clair. "
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Défi
Sara Horchani

Julien - Chérie tu peux sortir acheter des chocolatines
Muriel -On dit pain au chocolat
Julien-C'est la même chose non?
Muriel-Toute suite se démarquer de reste de la France avec "chocolatine".
Tiens moi je vais aussi dire à ma manière, achète moi du chocolafrique ou chocolabelge
Julien- Très drôle. T'as bien dormi pourtant cette nuit. T'as même ronflé comme un camion de pompier.
Muriel- Si tu continues à me gonfler. Tu iras toi chercher tes pains au chocolat.
Julien: On dit chocolatine
Muriel-On dit pain au chocolat. C'est simple pain au chocolat. ça ne fait pas les snobs du sud-ouest
Julien- Quoi? Je suis un snob maintenant?
Muriel- Tu n'es pas snob mais l'expression "chocolatine " fait snob.
Julien- Pas du tout. Chocolatine c'est très joli. ça chante. ça rayonne. C'est simple. Un mot. Un simple joli mot. Pain au chocolat. Trois mot.
Muriel- Parce qu'il faut économiser les mots. Moins de salive sauve la planète peut-être.
Julien-Moins tes conneries sauvent la planète oui.
Muriel-Charmant.
Julien- C'est toi qui a commencé.
Muriel- Chocolatine rime avec enfantine
Julien-Un pain au chocolat dans ta gueule
Muriel-Susceptible
Julien-Ridicule
Muriel -ça pour être ridicule on est ridicule à nous diviser pour une expression. Je réclame l'unité de la France du pain au chocolat
Julien: Je réclame un réferendum. Objectivement, chocolatine sera élue. Si jolie chocolatine
Muriel: bon dans un couple il faut comprendre l'autre, se montrer ouvert. Je te propose juste pour ce matin une trêve. Tu dis pain au chocolat et moi chocolatine.
Julien: Moi renoncer à la chocolatine.
Muriel: Moi prononcer chocolatine? Faut me donner des cours d'aristocratie
Julien: Tu recommences?
Muriel: Tu as poursuivis. Je n'ai rien recommencé.
Julien: Ecoute pain rime avec vin. On ouvre une bouteille et on oublie cette discussion franchement conne.
Muriel: Du vin du bon matin? Remarque faut être des bourrés pour inventer chocolatine et décider contre toute la France dire chocolatine au lieu de pain au chocolat
Julien: Oui oui nous sommes anticonformistes et libres. On ne va pas suivre le troupeau. Chocolatine c'est joli.
Muriel: Je m'appelle Chocolatine jolie.
Julien: Tu t'appelles Muriel jolie. Il l'embrasse.
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Sara Horchani


La première fois que tu m'avais invité chez toi, c'était dans ton studio à Montmartre, mon quartier préféré. C'était un mercredi à cinq heures de l'après midi. Il faisait froid ce jour là. Tu m'avais préparé un chocolat chaud. Seulement le lait avait tourné mais je n'osai pas  te le dire. J'avais des sentiments amoureux pour toi et j'avais peur d'être maladroite. A la première gorgée je fis une grimace. Je m’empressai de te dire que je sortais de chez le dentiste. Tu me souris timidement.
Puis à la deuxième gorgée, tu me racontas l'histoire de ton grand-père qui tuait des cochons devant tes yeux. La grimace tombait au bon moment. Tu t'excusa de me raconter des histoires sordides pendant que je prenais mon chocolat. Je finis par te demander où étaient les toilettes et je m'en allais vomir. J'étais super gênée. Je ne savais pas où me mettre. Tu me rassuras. Tu me proposas de m'allonger sur le divan pour me reprendre. Tu me parlas d'une voix douce.
J'ouvris les yeux au petit jour. Je m'étais endormie là. Tu me servis un thé. Tu m'appela « princesse ». Puis on s'était revu après et voilà notre histoire commença. Alors ce soir après vingt ans de mariage, je voulais te dire que ton chocolat avait tourné. Il n'était vraiment pas bon. C'est balot d'apprendre ça vingt ans après.
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Sara Horchani
Ce père blond est vraiment vache!
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Sara Horchani

David je l'ai connu enfant. Je veux le retrouver. Il a toujours été solitaire et mystérieux. Derrière son sourire se cachait des secrets. Me voici sur son île. Elle lui ressemble fort bien.
On entend la nature sur cet île. ça ne m'étonne pas. Il a toujours été fasciné par la nature.
Il était capable de s'arrêter et d'observer longuement les arbres. Puis il fermait les yeux. Il riait seul.
Il était en connection avec les arbres.
Sur cet île magnifique, la mer, le sable, des montagnes et des forêts.
Je marche avec ma boussole.
Un moment donné j'arrive dans une forêt où il y avait plein de fraises, framboises et mûres.
Il y avait un lac. Je suis certain qu'il n'est pas loin.
Petit il raffolait des fraises, framboises et mûres.
Au milieu de cette forêt une cabane.
J'entends du bruit. Des bruissements de feuilles sous des pas.
Je m'approche.
Je le vois en train de danser comme un fou devant une biche.
Oui devant une biche.
Je n'ai rien dit. J'avais peur de les effrayer.
Je regardais cette scène extraordinaire.
Quand il a fini. Il m'a vu.
Il m'a souri et tendu les bras.
J'ai retrouvé son sourire mystérieux.
Nous nous sommes entrelacés.
On s'est regardé.
Je n'ai pas osé parler.
Je n'ai pas parlé . Je n'ai rien dit.
Moi aussi je deviens peut être mystérieux.
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Sara Horchani

ça devait tomber sur moi soupire Colichon. Il y a 1500 personnes dans le village. Et c'est moi qu'on a envoyé pour trouver cette sainte carte au trésor. Encore si j'étais sûr sur son efficacité ça pourrait peut être me mettre plus de motivation. Mais ce n'est même pas sûr.
Si ça se trouve je vais devoir faire des kilomètres pour rien.
Moi ce que j'aime c'est faire rire les gens.
Qu'es ce que vous voulez que j'aille faire avec les oiseaux, les renards ou les grenouilles.
Bon j'ai de la chance il y a du soleil. Au moins un qui est solidaire.
Jojo est gentil. Mais je comprend rien à son itinéraire. J'ai l'impression d'être archéologue en train de déchiffrer une langue mystérieuse avec des traits bizarres.
Me voilà dans cette forêt la nuit.
Je ne suis pas tranquille avec ces chouettes.
Avec ma chance, je vais peut être voir un fantôme surgir ou buter dans un cadavre qui pourrit là depuis trois jours.
C'est comme ça quand on cumule c'est rarement à petite dose.
" Au clair de la lune mon ami pierrot"
Soudain Colichon sent une main sur son épaule. Il sursaute en criant.
Il se retourne ça y est c'est le fantôme.
"Hé Monsieur vous m'avez appelé? Je m'appelle Pierrot. "
" ça alors. Qu'es ce que tu fais tout seul dans la forêt"
" Je retrouve mon chemin avec les petits cailloux comme le Petit Poucet"
" Vous faites quoi là monsieur? "
" Je cherche une carte de trésor"
" ça existe ça? Je croyais que c'était dans les contes. Monsieur je viens avec vous
c'est trop bien votre jeu"
"Ce n'est pas un jeu. J'en ai besoin pour peut être sauver mon village"
Ils marchent tous les deux. Ils entendent des pas s'enfuir. Des ombres se baladent.
Colichon se tourne pour prendre Pierrot dans ses bras. Mais il avait disparu.
A sa place; une petite lueur dans le sol. Il s'accroupit.
Et là il trouve un serpent immobile sur lequel est écrit: "prend moi".
Il touche d'abord d'un bout de doigt. Le serpent reste immobile.
Il pose sa main sur le serpent. Et là il s'ouvre et se déroule.
Voilà la carte de trésor.
Tout content. Il rentre au village.
Son nez devient rouge. Les gens du village rient. "ha voilà notre clown"
ça faisait un bail qu'il n'avait pas entendu les gens rire alors il a été ému.
Les rires du village ont endormi la reine Zia pour un siècle.
Le village est sauvé.
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Sara Horchani
Où se cache la drogue?
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Sara Horchani


C'est vivre toutes les émotions à mille doses. C'est être touchée en bien ou en mal par de toutes petites choses. C'est être très sensible aux mots, aux gestes.
L'hypersensiblité c'est vivre avec le sentiment d'incompréhension. D'être extra terrestre dans le monde.
Faire tout un chemin pour se dire: je suis hypersensible.Et je me fiche du regard et du jugement
L'hypersensibilité c'est le bonheur quand on est dans la création artistique. Là soudain, je ne sais pas pourquoi le monde non seulement comprend mais se met à me faire des compliments sur des choses où d'habitude dans la vie il me critique. C'est comme l'histoire des obèses qu'on va admirer dans les peintures au musée mais dans la vie on va s'en moquer
Depuis que je suis petite, on m'a toujours dit mais pourquoi tu prends telle chose avec tant de coeur.
On ne comprenait pas comment un mot pouvait me plomber le moral pendant un bout de temps.
Depuis que je suis petite, il me suffit de voir un sourire, un geste ou un mot affectueux pour être dans l'euphorie de bonheur. A l'inverse, l'absence d'un sourire, d'un geste ou d'un mot affectueux peut me faire beaucoup de peine.
Le jour où j'ai pu mettre le mot hypersensibilité à tout celà ça m'a libéré de questionnements.
C'est très difficile dans le monde réel.
On vous reproche d'être dans le trop. Vous aimez. Vous ne pensez pas faire de mal. Pourtant on vous reproche de trop aimer. On se moque de vous ou on vous rejette.
Depuis que je suis petite, j'ai toujours eu des remarques sur ma façon folle d'aimer. J'ai raconté les brimades en CM2 que j'ai reçu car j'étais passionnée par Brel. 20 ans plus tard, une fille m'a présenté ses excuses en me disant: "je ne comprenais pas pourquoi tu aimais de cette façon. Aujourd'hui, je fais écouter Brel à mes élèves et c'est toi qui me l'a fait découvrir. Je t'en remercie"
L'hypersensibilité, c'est aimer donner aux autres. C'est avoir de l'empathie pour les autres. Sentir les souffrances des autres et vouloir les atténuer. En permanence, la vie des autres vous touche. Mais parfois; on en a marre que vous suivez trop la vie des autres.
Là c'est l'enfer car vous devez moins donner. Et ça j'ai du mal.
Je cherche à donner du bonheur mais je n'y arrive pas. Car les autres en ont marre de moi. Quoique je fasse, mon trop plein de don lasse.
Mais j'ai une force, c'est que malgré les blessures et les déceptions, je n'ai jamais changé mes convictions pour les valeurs humaines qui sont des phares dans ma vie
Bienveillance,solidarité, humanité, empathie.
Rester moi-même et même si parfois c'est difficile.
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Sara Horchani

Si j'étais présidente, dans tous les quartiers de France, des artistes réaliseraient du street art sur les immeubles. Ça embellirait le cadre de vie et ça donnerait du boulot à des personnes.

Si j'étais présidente, j'introduirais l'enseignement du clown à l'école pour apprendre aux enfants de rire de tout, même des choses difficiles dans la vie. Prendre du recul. Relativiser.

Si j'étais présidente, je transformerais le jardin de l'Elysée en jardin public avec un grand festival en été. Abolir le privilège de certains de rentrer dans cette enceinte entretenue grâce à l'argent public

Si j'étais présidente, je créerais une journée de lecture dans la rue en été. Des livres et livres partout dans tout le pays joncheraient le sol. Dans les rues des villes et des villages ; des gens se retrouveraient, liraient et partageraient leurs découvertes.

Si j'étais présidente ; je mettrais des crèches à côté des maisons de retraite. Des vieux chanteraient des berceuses de leur époque aux enfants. Et ils riraient des histoires inventées par les enfants .

Si j'étais présidente ; j'introduirais l'apprentissage de la langue des signes à l'école. Car les malentendants sont des citoyens comme les autres. Pour qu'ils ne soient plus exclus.

Si j'étais présidente, je rendrais l'eau gratuite car c'est un besoin vital . C'est un don de la nature qui ne doit pas être marchandisé.

Si j'étais présidente, j'erigerais partout des murs sur lesquels les enfants pourront dessiner.

Si j'étais présidente, je créerais des chorales dans toutes les entreprises. Un moment de partage qui ressoudera les équipes . Le lieu de travail serait aussi un endroit créatif. Une journée nationale de chorales rassemblerait tous les travailleurs.


Si j'étais présidente, les enfants pourraient créer un journal dans lequel ils écriraient leurs colères, leurs envies, leurs rêves .Ça serait un outil pour mieux les écouter et entendre leurs préoccupations.
Le monde a besoin des regards des enfants.

Si j'étais présidente, je ferais une loi pour que lors des beaux jours, les cours aient lieu dans la nature. C'est un crime d'enfermer des élèves et étudiants quand le soleil brille.

Si j'étais présidente, je créerais une journée de l'écoute où on ne ferait que parler avec les gens autour de nous. Une journée de pédagogie pour expliquer l'importance de l'écoute, de la compréhension des autres. Le monde irait mieux. Sans préjugé, sans jugement. On en ressortirait tous enrichis.

Si j'étais présidente, l'Elysée distribuerait des repas aux démunis. L'exemple de solidarité doit venir d'en haut, en acte , pas qu'en parole.

Si j'étais présidente, manger du chocolat deviendrait un droit opposable. Si bon, personne ne doit être exclue de cette douceur.
Alors votez pour moi !



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